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G A U T H I E R A N D S H A Ï N AUn doux destin s’offrait à moi depuis que j’avais mis les pieds en Nouvelle-Écosse. Les soirées se multipliaient et les filles s’enchainaient. Ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. J’animais là mon désir le plus charnel. Je prenais mon pied, c’était tellement jouisif putain. Je n’avais aucune limite et je ne m’en cachais pas. Des images de la veille me venaient furtivement à l’esprit. Cette blonde aux lèvres pulpeuses avait su satisfaire mes envies les plus profondes. Son prénom m’échappait encore et pour tout vous dires je m’en foutais royalement. Ma mâchoire se serra en repensant au simple contact de ces lèvres sur ma queue. Cette fille ne m’avait jamais intéressé et comme elle, j’avais juste cherché à assouvir un besoin oppressant. Nos chemins s’étaient séparés sans encombre. Lucide la fille n’avait pas insisté à me revoir et c’était bien mieux comme ça. J’avais ensuite regagné ma chambre tranquillement dans la soirée. Les choses étaient d’une simplicité déconcertante avec moi. Tu baises et tu te casses. Je ne demandais pas mieux et je ne cherchais pas mieux. Cette façon de vivre m’allait très bien et j’emmerdais la plupart des personnes qui ne pensaient pas comme moi. J’étais un connard et je ne m’en cachais pas. Je ne l’avais jamais fait. Affalé sur mon lit, mon visage se leva en voyant la porte de la chambre s’ouvrir. Ma meilleure amie avait décidé de venir me faire chier comme à son habitude. Mon visage retomba lourdement sur mon oreiller. « PUTAIN QU’EST-CE QUE TU FOUS GAUT’» je me mis à grogner avant de soupirer longuement. Bordel ce qu’elle pouvait être chiante quand elle s’y mettait. « Et toi tu m’emmerdes ! Qu’est-ce que tu fou bordel ?» je détestais ses moments d’intrusion. Elle le savait et pourtant elle se faisait un plaisir fou à s’introduire dans mon espace. Je n’aimais pas être surpris et en bon râleur je lui fis sur un ton menaçant : « T’as de la chance que je n'étais pas en train de baiser ! » Je me redressais sur mon lit avant de voir approcher ce corps féminin du mien. Mon regard s’attarda sur son ventre découvert. Elle avait beau être ma meilleure, je ne restais pas moins un homme qui venait de se lever et qui regorgeait d’énergie. Elle me regardait sans broncher et elle haussa les épaules. « Tu as oublié ! J’y crois pas Gaut'» oublier ? mais bordel qu’est-ce qu’elle me raconte. J’approchais mes mains de mon visage pour me le recouvrir. Chieuse, chieuse, chieuse me répétais-je avant sentir un vêtement sur moi. Elle venait de me balancer vulgaire une chemise blanche au visage. Mes sourcils se froncèrent et elle ne tarda pas à ajouter. « Tu m’as promis de venir à cette soirée blanche ! » elle était sérieuse et son ton était menaçant. Et là cette furtive promesse me venait en tête. Quel con de lui avoir promis une telle chose. Je me levais de mon lit avant de jeter la chemise sur mon lit. « Je n'ai pas envie d’y aller y a c’est de la merde Lucky ! » et pourtant je savais déjà que j’allais être contraint de la suivre. Bordel que je pouvais la détester parfois. Nous sortions de la chambre tout de blanc vêtu. Je détestais cette chemise, cette couleur. Tous ces trucs ne me ressemblaient pas et j’avais l’impression de ressembler à ces putains riches. Je me mis à grogner tandis que Lucky semblait ravie. « Surtout Lucky ! Ferme la » dis-je agacé. Nous marchions tranquillement vers la piscine extérieure de l’hôtel. Tout avait été soigneusement préparé pour accueillir les étudiants du Summer camp. Mon regard s’attarda sur la foule ou plutôt sur cette fille horriblement vulgaire qui bousillait mon champ de vision. Impossible pour moi de deviner la véritable couleur de sa peau. Retoucher de la tête aux pieds, elle avait bien plus de point commun avec poupée barbie qu’avec les femmes. Elle tourna son regard de pute vers moi et mes sourcils se froncèrent. Je pouvais déjà lire ces pensées sataniques. « Même pas en rêve !» J’avais beau aimer les femmes, j’aimais avoir le choix et cette fille ne faisait clairement pas partie des futures possibilités. Je me mis à marcher tandis qu’Abi était resté là-bas pour discuter avec je ne sais qui. Le comble, j’étais venu et j’étais maintenant seule. La solitude ne m’avait jamais beaucoup plus. Je détestais ça. Je reconnais rapidement un pote à moi. Je m’approchais de lui et lui serra fermement la main. « qui est celle qui t’a forcé à enfiler ste merde» dis-je en rigolant. Ces soirées nous ressemblaient tellement pas. Le regard inquisiteur d’Éric me poussa à porter mon attention sur cette fille. « Regarde là-bas.» mes yeux se plissèrent tandis qu’une serveuse s’approchait pour nous proposer une coupe de champagne. Sans lui porter la moindre attention, je pris une coupe et m’attardai sur l’inconnue. Cette robe, ce cul, ces seins, ces lèvres, ces jambes. Nous étions là loin du bois de Boulogne de tout à l’heure. Mes yeux se plissèrent imaginant presque les sous-vêtements qui se cachaient derrière cette sublime robe blanche. À cette simple pensée, j’étais déjà limite en train de bander. Maîtrise toi bordel de merde Gauthier ! « Tu m’excuses vieux ! j’ai un truc à faire ! » je lui tendis mon verre et comme à mon habitude j’allais me comporter comme le connard que j’ai toujours été. La jolie blonde était de profil, obnubilé par son discours. Elle ne remarqua même pas que je me dirigeais tout droit vers elle. Je n’avais encore aucune idée de comment l’aborder. Mon regard s’attarda sur la piscine qui se trouvait juste à côté d’elle et sans que je ne puisse retenir cette folle envie. Nous venions de tomber lourdement dans la piscine. Allez sublime créature ! Montre nous tes dessous.
Beating Heart ★★★
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