Friendship isn't a big thing, it's a million little things • Carter

Friendship isn't a big thing, it's a million little things
— Carter

Les vacances s'achèvent et je dois maintenant me mettre dans l’idée que je devrai rentré à la maison bientôt. Dire Adieu à ce petit endroit du Canada qui m’a semblé paradisiaque pendant cette saison festival. Assise sur un transat je laisse le soleil parcourir ma peau laiteuse qui a réussi à obtenir un teint un peu plus brunâtre à force de rencontrer les rayons. Mon moment paisible est interrompu par une bref sonnerie venant de mon portable. Je regarde le message qui vient d’une de mes meilleures amies. Elle part pour aller chez ses parents. La mélancolie s’empare de ma personne en ayant l’impression de ne pas avoir assez profité de sa présence pendant cet été. Il est vrai que nous n’avons pas fait partie de la même équipe et le seul moment que j’ai pu la côtoyer c’est pendant les épreuves. Sa présence me manque énormément, je me suis laissé emporté par toute sorte d’aventures oubliant de lui faire une place par moment. Alors c’est presque la panique qui me rejoint alors que je me relève pour me diriger vers ma chambre. J’ai encore cette idée folle qui revient à la charge dans mon esprit et qui inhibe la raison. Je rassemble mes affaires à la plus grand vitesse de peur qu’elle soit déjà sur le point de partir, car oui j’ai décidé que j’avais envie de la suivre, m’évader avec elle un peu plus loin. Par chance que je suis à l’ordre il ne me faut pas trop long pour tout rassembler ne laissant que des bouteilles des bières dans le frigo. J’arrive à sa chambre et je frappe à la porte pour enfin son joli minois dans l’ouverture. « Et si je partais avec toi ?» Une question qui j’espère ne lui paraitra pas insensé, c’est avec un petit pincement à l’estomac que j’attends une réponse. J’ai envie de profiter de ce moment avec elle loin.  

Friendship isn't a big thing, it's a million little things La surprise augmenta en entendant sa question, bien sûr que tu allais accepter une telle chose, une telle folie de sa part. Tu avais prévenue les personnes importantes pour toi, ta meilleure amie, ta jumelle, Roman et ton meilleur ami. C’était sûrement les seules personnes qui avaient envie de te voir et qui pourraient s’inquiéter de ton absence. Mais c’était une des dernières solutions que tu avais trouvés pour ne pas rentrer à Boston complètement déprimée, tu avais besoin de prendre l’air pour t’éloigner un peu de Roman, d’éviter de croiser Zia dans les couloirs de l’hôtel. Enfin bref, tu avais juste besoin de partir, de prendre du temps pour toi et uniquement pour toi. L’idée de revoir ta sœur, ton petit-frère et tes parents étaient plus qu’alléchante à tes yeux, tu étais plus heureuse qu’une telle chose parce que tu savais que tu serais réellement heureuse avec eux, que tu n’aurais pas besoin de sourire pour ne pas inquiéter les autres. Mais cela te faisait du mal de quitter Cap-Breton, ces deux mois avaient été pour toi un échappatoire, tu avais pu faire ce que tu avais envie sans te poser la moindre question, c’était tes deux mois de folie et surtout où tout était permis. Comme on dit, toute bonne chose à une fin et elle était là ta fin en Nouvelle-Zélande. Tu regardas autour de toi pour voir si tu n’oubliais rien, tu avais fait ta valise, tu avais ton passeport dans ton sac, bref tout était prêt pour que tu partes. Tu fronças les sourcils en entendant une personne toquée à ta porte, putain faite que ce ne soit pas Roman, tu pourrais jamais lui dire non et s’il te demandait de rester, tu ferais une telle chose. Un grand sourire se dessina sur tes lèvres en voyant Veïa devant toi, tu étais un peu surprise, mais heureuse malgré que tu n’avais pas pu passer autant de temps que cela avec elle, mais ce n’était pas si grave. La surprise augmenta en entendant sa question, bien sûr que tu allais accepter une telle chose, une telle folie de sa part. « Tu ferais ça ? » Tu sautas sur elle pour la prendre dans tes bras plus qu’heureuse de sa proposition.