CETHIER|| Gare aux cons qui perdent la cédille.

Ce soir, il y avait un énième feu de camp sur la plage mais il avait une signification particulière: On arrivait déjà la moitié du Summer Camp. Le tout passait extrêmement rapidement et j'étais plus que fière de mon équipe parce qu'on était désormais au sommet du classement sans pour néanmoins arrêter de gagner des indices pour qu'on puisse mettre la main sur le trésor. J'étais habillé plutôt mignonne, ma bague de fiançailles à sa place, j'étais de bonne humeur depuis longtemps. J'avais eu la chance de revoir ma meilleure amie d'enfance Shaïna et c'était fou comment je pouvais pas la lâcher sauf que ce soir, on allait se retrouver plus tard pour prendre un verre. Tout semblait rentrer dans ma vie et après avoir discuter avec Andrew via Skype, je ne pouvais pas me plaindre. Dansant avec quelques copines autour du feu, de l'autre côté, une scène attira mon attention. Ma meilleure amie était en pleine conversation avec Gauthier. Ce même taré qui m'avait trompé, qui m'avait briser le coeur, le même petit coin que j'avais osé aimer. J'essayais de me faire le plus discrète possible mais je n'aimais pas ce que je voyais, et oh bordel ce regard qu'il lui lançait je le reconnaîtrais entre milles. Je devais mettre Shaïna en alerte contre ce taré et le plus tôt serait le mieux. Plus tard, j'étais entrain de jouer au beerpong avec des mecs quand je le voyais partir vers la petite cabane où était les toilettes, c'était le moment idéal de le prendre seule. Je laissais ma place et je piquais un sprint. Après quelques minutes, je le rejoignais et l'aggripait par le bras alors qu'il allait pour les toilettes des mecs, je l'attirais dans le côté des femmes qui était désert par chance. Je fermais à clé et me retournait: ''Il faut qu'on parle.''.

Son regard ne me quittait pas. Elle avait réussi à rentrer dans mon esprit avec un simple regard. Putain, elle avait réussi à faire sa dès le premier regard. Elle était parfaite et comme un connard, je n’avais pas pu me résoudre à la regarder à distance. J’avais été faire mon relou, pour lui montrer que j’étais bien là. Ces joues s’étaient empourprées à la seconde ou mon regard s’était posé sur elle. Un sourire espiègle sur les lèvres, j’avais mené ma barque. L’infligeant de ma présence et m’initiant un peu plus dans son esprit. Après plusieurs tentative, l’étudiant était repartie avec son ami me laissant là comme un abruti avec mes idées perverses en tête. Ces images de ces seins ne me quittaient pas. Son regard aguicheur de notre première rencontre obnubilait mes fines pensées. Ce soir là, si Eric n’était pas arrivé. J’aurai pu avoir quelque chose d’elle ! Un prénom ? une information ? un baisé ? une pipe ? noooon cette fille était trop saine pour enrouler ses jolies lèvres autour de ma bite dès notre première rencontre. Elle semblait si saine. Loin du cynisme dont je faisais preuve. Tourmenter et perdu dans mes pensés, je m’étais approché machinalement des toilettes. Une envie pissé m’avait conduit tout droit dans ces chiottes insalubres. Pourquoi pissé dans des chiottes quand on pouvait pissé contre un arbre. Mes sourcils se froncèrent avant de mettre mes mains dans mes poches. Je marchais lentement résigner à suivre le mouvement. Suivre les règles ne me ressemblaient pas. Anticonformiste jusqu’au bout des ongles, rare était les moments ou je faisais ce qu’on me disais de faire. Une main habile se porta à mon bras et m’emporta avec elle dans les toilettes. Mon regard s’arrêta sur la porte avant de constater que j’étais chez les femmes. « MAIS PUTAIN !» dis-je en postant mon regard sur la coupable. Cécilia. Une éternité que je ne l’avais pas vu. Les années l’avaient embellie mais ses plis sur son front la rendait maussade. « Il faut qu’on parle.» quoi font qu’on parle ? et depuis quand fallait-il qu’on parle. Elle se retourna et m'approcha pour venir fermé la porte à clés et depuis quand fermait elle la porte à clé. « J’ai pas envie de parler ! j’ai pas envie de baisé alors putain lâche moi la grappe Cécilia !» voilà à quoi je réduisais ces quelques mois que j’avais passé avec elle. J’étais un connard. Elle le savait et je ne m’en étais pas caché pas même à l’époque. Je me mis à grogner et lui fis sur un ton menaçant : « Qu’est-ce que t’as bordel ?!»

Même si j'avais fais plusieurs erreurs dans le passé, je savais reconnaître une décision dangereuse quand j'en avais une sous les yeux. Si mes erreurs pouvaient permettre à certaines d'éviter quelques déceptions et des peines de coeur, je me disais que j'aurais accompli quelque chose en souffrant moi-même. C'était trop facile à voir sur la plage comment mon ex regardait ma meilleure amie d'enfance. Pourquoi? J'étais celle avant qui avait convoité son regard, que le moindre mouvement de hanche avait pu l'exciter du regard et que de bouger mes fesses au rythme de la plus simple musique avait pu lui donner au combien d'idées perverses, simplement par ce regard. Oui notre relation à moi avec Gauthier avait été extrêmement physique, ne comptant plus combien de fois j'avais pu monter au 7ième ciel par ses prouesses sous les draps mais il était un homme faible comme tous les autres: dès qu'il en voit une qui semble facile, c'est le gros lot, surtout quand il vous trompe avec votre soeur jumelle, on sait qu'on est pas tomber sur la perle rare. J'avais réussi à enfermer Gauthier dans la salle de bain, je n'avais pas envie d'en venir aux coups avec lui, simplement qu'il arrête de penser avec son membre quelques minutes pour tenter de me montrer quelque conque activité cérébrale chez lui. Je me fâchais: ''Franchement Gauthier, comme si je t'ai isolé pour que tu me baises comme une simple fille de bar. Tu es un sale connard et tu le sais.''. Il était un autre de mes exs avec qui je ne pourrais jamais rester en contact, je soulevais la tête et le regardait dans les yeux: ''Je sais pas ce que tu comptes faire avec Shaïna mais oublie là tout de suite bordel. Tu crois que personne a vu comment tu la baisais déjà du regard?''.