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Fiche d'identité
Nom van Oranje-Nassau. Alors oui, ce fut galère à l'école de l'écrire et c'est toujours aussi chiant de le faire, mais au final on s'y habitue même si elle n'a jamais vraiment eu le choix.Prénom(s) Freya Neva Katarina Catalina. Parce que c'est vrai que trois ce n'était pas assez, mais c'est une coutume il faut croire.Âge 21 ans actuellement, la joie d'être née en fin d'année.Date de naissance 25 novembre 1994. Lieu de naissance La Haye aux Pays-Bas.Statut amoureux Célibataire à la limite du célibâtarde. Elle n'aime pas trop s'attacher, sans doute par peur de souffrir.Orientation sexuelle Bisexuelle, ce qu'elle n'a jamais confié à sa famille afin d'éviter toutes crises.Classe sociale Riche & royale. Elle est princesse héritière du trône des Pays-Bas.Études majeures Elle va entamer sa cinquième année d'archéologie, loin de tout ce que papa espérait pour elle. Études mineures Anthropologie pour n'avoir aucune lacune dans le domaine qu'elle s'est choisie.Job Princesse à plein temps est déjà un sacré job selon elle. Choix de groupe #1 Eliot house.Choix de groupe #2 Cabot house.ELIOT HOUSE.
La maison Eliot c'est plus une obligation qu'un choix au départ. C'était la condition de son père pour qu'elle puisse quitter son pays et étudier à l'étranger. Il tient à ce qu'elle intègre cette prestigieuse maison pour être certain que tout ira bien pour elle – parce qu'il est un peu naïf le papa. Elle n'a pas vraiment apprécié cette obligation mais elle est prête à tout pour intégrer à Harvard. Elle donnera tout pour être une Eliot et il faut dire que le fait d'être une princesse aidera grandement, elle le sait. Pour autant, elle n'est pas snob – ou un peu parfois. Elle sera sans doute une exception. Des personnes comme les Eliot elle en a connu par le passé et elle sait que même sous leur côté hautain se cache un cœur enfouit sous une montagne de glace et que, par conséquent, elle arrivera à les apprécier. Freya, elle est protectrice envers les siens et défendra les Eliot coûte que coûte si elle les intègre. Et, oui, elle peut sortir quelques billets pour régler des problèmes, elle a connu ça toute sa vie et pour elle, c'est normal. Néanmoins, princesse ou pas, prête à tout pour réussir ou non, elle n'en reste pas moins très altruiste et à l'écoute.
CABOT HOUSE.
Freya elle est mignonne et elle le sait. Elle l'aime la mode et elle a toujours adoré le montrer. Elle adore le fait d'être une femme. Elle se pomponner et plaire – sans pour autant changer pour les autres. C'est également une féministe et fière de l'être. Elle est fière d'être une femme et défendra toujours son sexe en essayant d'être aussi ouverte d'esprit que possible, mais on ne peut pas tous être parfaits. Et puis, Freya aime conquérir le cœur des hommes – voire des femmes. Elle aime charmer et savoir qu'elle plait. Elle papillonne ici et là sans pour autant être totalement dépravée d'autant qu'une fois en couple, la demoiselle est très fidèle parfois un peu trop jalouse d'ailleurs. Les Cabot serait un rêve pour elle, un monde dans lequel elle se plairait totalement, comme un petit poisson de l'eau quoi.
La maison Eliot c'est plus une obligation qu'un choix au départ. C'était la condition de son père pour qu'elle puisse quitter son pays et étudier à l'étranger. Il tient à ce qu'elle intègre cette prestigieuse maison pour être certain que tout ira bien pour elle – parce qu'il est un peu naïf le papa. Elle n'a pas vraiment apprécié cette obligation mais elle est prête à tout pour intégrer à Harvard. Elle donnera tout pour être une Eliot et il faut dire que le fait d'être une princesse aidera grandement, elle le sait. Pour autant, elle n'est pas snob – ou un peu parfois. Elle sera sans doute une exception. Des personnes comme les Eliot elle en a connu par le passé et elle sait que même sous leur côté hautain se cache un cœur enfouit sous une montagne de glace et que, par conséquent, elle arrivera à les apprécier. Freya, elle est protectrice envers les siens et défendra les Eliot coûte que coûte si elle les intègre. Et, oui, elle peut sortir quelques billets pour régler des problèmes, elle a connu ça toute sa vie et pour elle, c'est normal. Néanmoins, princesse ou pas, prête à tout pour réussir ou non, elle n'en reste pas moins très altruiste et à l'écoute.
CABOT HOUSE.
Freya elle est mignonne et elle le sait. Elle l'aime la mode et elle a toujours adoré le montrer. Elle adore le fait d'être une femme. Elle se pomponner et plaire – sans pour autant changer pour les autres. C'est également une féministe et fière de l'être. Elle est fière d'être une femme et défendra toujours son sexe en essayant d'être aussi ouverte d'esprit que possible, mais on ne peut pas tous être parfaits. Et puis, Freya aime conquérir le cœur des hommes – voire des femmes. Elle aime charmer et savoir qu'elle plait. Elle papillonne ici et là sans pour autant être totalement dépravée d'autant qu'une fois en couple, la demoiselle est très fidèle parfois un peu trop jalouse d'ailleurs. Les Cabot serait un rêve pour elle, un monde dans lequel elle se plairait totalement, comme un petit poisson de l'eau quoi.
APRÈS LA BOMBE.
Janvier 2013 est une date qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Freya n'était qu'en deuxième année à l'époque et elle se souvient de cette journée comme si elle avait eu lieu la veille. Il faut dire que la cicatrice qu'elle garde au ventre lui rappelle sans cesse ce désastre. Elle était sur le parking lorsque l'une des bombes a explosé et la déflagration elle l'a bien senti. En réalité, elle a surtout vu ses pieds décollés et la dernière chose dont elle s'est souvenue fut la douleur fulgurante au niveau de son abdomen. Ayant perdu beaucoup de sang et sa tête ayant cogné assez fortement le sol, elle a été dans le coma durant une semaine. Forcément après tout ça, sa famille ne voulait pas qu'elle retourne à Harvard, mais elle a eu besoin de prouver qu'elle pouvait tourner la page même si elle continue d'y penser encore aujourd'hui et qu'elle a du mal à passer sur le parking sans y repenser. Et puis, elle a souvent sa cicatrice qui la tiraille lorsqu'elle y passe, ce qu'elle sait être psychologique.
PS : t'as plus d'infos à cet endroit !
Janvier 2013 est une date qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Freya n'était qu'en deuxième année à l'époque et elle se souvient de cette journée comme si elle avait eu lieu la veille. Il faut dire que la cicatrice qu'elle garde au ventre lui rappelle sans cesse ce désastre. Elle était sur le parking lorsque l'une des bombes a explosé et la déflagration elle l'a bien senti. En réalité, elle a surtout vu ses pieds décollés et la dernière chose dont elle s'est souvenue fut la douleur fulgurante au niveau de son abdomen. Ayant perdu beaucoup de sang et sa tête ayant cogné assez fortement le sol, elle a été dans le coma durant une semaine. Forcément après tout ça, sa famille ne voulait pas qu'elle retourne à Harvard, mais elle a eu besoin de prouver qu'elle pouvait tourner la page même si elle continue d'y penser encore aujourd'hui et qu'elle a du mal à passer sur le parking sans y repenser. Et puis, elle a souvent sa cicatrice qui la tiraille lorsqu'elle y passe, ce qu'elle sait être psychologique.
PS : t'as plus d'infos à cet endroit !
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Elle a eu la chance de ne subir aucune agression sexuelle mais elle a vraiment pensé à rentrer aux Pays-Bas avec toute cette histoire. Pas franchement du genre à laisser sa bonne humeur partir en fumée, entre les bombes et ça, elle était à deux doigts de devenir folle et de croire que Harvard était une université maudite. Quant à la prise d'otages, elle y a également échappé mais elle a eu peur pour ses proches au point de littéralement se ronger les ongles jusqu'au sang tout en appelant sans cesse tout le monde sans forcément avoir de réponse ce qui n'a fait qu'augmenter sa paranoïa. C'était une autre mauvaise période qu'elle tente de laisser derrière elle, ce qui est plus simple lorsqu'on a pas été réellement touché.
PS : t'as plus d'infos à cet endroit !
Elle a eu la chance de ne subir aucune agression sexuelle mais elle a vraiment pensé à rentrer aux Pays-Bas avec toute cette histoire. Pas franchement du genre à laisser sa bonne humeur partir en fumée, entre les bombes et ça, elle était à deux doigts de devenir folle et de croire que Harvard était une université maudite. Quant à la prise d'otages, elle y a également échappé mais elle a eu peur pour ses proches au point de littéralement se ronger les ongles jusqu'au sang tout en appelant sans cesse tout le monde sans forcément avoir de réponse ce qui n'a fait qu'augmenter sa paranoïa. C'était une autre mauvaise période qu'elle tente de laisser derrière elle, ce qui est plus simple lorsqu'on a pas été réellement touché.
PS : t'as plus d'infos à cet endroit !
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
Princesse & héritière du trône du Pays-Bas ◊ Elle a trois petites sœurs qui sont la prunelle de ses yeux ◊ Elle a été sérieusement blessée lors des explosions. Elle s'est retrouvée avec un énorme morceau de verre dans l’abdomen et une grosse commotion cérébrale que lui ont valu une semaine de coma ◊ Elle est trilingue et parle aussi bien anglais, allemand que français ◊ Malgré le désir de ses parents, elle refuse d'avoir un garde du corps ◊ C'est une fan de comics, de séries, de cinéma et de jeux vidéos ◊ Elle a ouvert une chaine youtube autant pour parler de mode que pour y poster let's play des derniers jeux auxquels elle a joué ◊ Elle déteste le café et ne jure que par le chocolat et le thé ◊ Collectionne les sacs à main et les bijoux, elle a un sérieux problème avec ça ◊ Son premier jeu vidéo était Tomb Raider et c'est de celui-ci qu'est venue son envie de devenir archéologue ◊ Depuis qu'elle a essayé Pokemon Go par simple curiosité, elle en est devenue complètement accro
Princesse & héritière du trône du Pays-Bas ◊ Elle a trois petites sœurs qui sont la prunelle de ses yeux ◊ Elle a été sérieusement blessée lors des explosions. Elle s'est retrouvée avec un énorme morceau de verre dans l’abdomen et une grosse commotion cérébrale que lui ont valu une semaine de coma ◊ Elle est trilingue et parle aussi bien anglais, allemand que français ◊ Malgré le désir de ses parents, elle refuse d'avoir un garde du corps ◊ C'est une fan de comics, de séries, de cinéma et de jeux vidéos ◊ Elle a ouvert une chaine youtube autant pour parler de mode que pour y poster let's play des derniers jeux auxquels elle a joué ◊ Elle déteste le café et ne jure que par le chocolat et le thé ◊ Collectionne les sacs à main et les bijoux, elle a un sérieux problème avec ça ◊ Son premier jeu vidéo était Tomb Raider et c'est de celui-ci qu'est venue son envie de devenir archéologue ◊ Depuis qu'elle a essayé Pokemon Go par simple curiosité, elle en est devenue complètement accro
.sassenach
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle .sassenach mais plus souvent Amy ou Amélie et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à ma curiosité, enfin disons que je l'ai connu dans ses débuts et ensuite par certaines membres. Une certaine Alexandra n'a cessé de me tenter alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Zoella Sugg comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par anaelle. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲
(j'aime la communication par smileys xD)
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
Participer au Summer Camp, en tant que :
Summer Camper
Vacancier
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par Dawson Blackwood/Céline (voir la liste des parrains)
Mot de la fin ? ▲
(j'aime la communication par smileys xD)Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
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Vacancier
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par Dawson Blackwood/Céline (voir la liste des parrains)
(Invité)
Freya reviens ici immédiatement ! Mais déjà je ne l'écoute plus. Ma mère s'énerve difficilement mais je dois avoir un don parce que je suis capable de la faire sortir de ses gonds rien qu'en claquant des doigts. J'exagère sans doute un peu, mais c'est tout de même l'impression que j'ai à chaque fois. Là, j'avoue avoir cherché sa colère. Elle ne s'attendait probablement pas une réaction de la sorte mais j'ai cette part de jalousie qui m'a fait parler et réagir plus vite que je ne l'aurais souhaité. Amalia, elle, est restée silencieuse. Il faut dire que du haut de ses quatre ans elle se moque probablement de cette annonce et puis Alexia qui n'a que deux ans n'en parlons pas. Moi en revanche je suis plus âgée et je commence à en avoir assez d'apprendre que ma mère est enceinte. Oh, j'adore mes petites sœurs, je ferais tout pour elles, mais j'ai l'impression que chaque naissance m'efface un peu plus aux yeux de mes parents et puis ils ont décidé de repeupler le pays je pense … 'ya ? M'interpelle une petite voix alors que la porte de ma chambre s'ouvre. Une tête blonde entre dans la pièce et me rejoint. Assise par terre aux pieds de mon lit, je ne dois pas avoir fière allure. C'est sans doute mieux que lorsque j'ai été rouge de colère et que j'ai hurlé à mes parents que je les déteste – ce qui est faux. Tu veux pas une autre sœur ? Me questionne-t-elle de sa petite voix aiguë encore si similaire à une voix de bébé. Elle me fera toujours fondre, elle comme Alexia. Si, je veux pas que papa et maman m'oublient c'est tout. J'avoue avec tristesse. Déjà à la naissance d'Amalia il n'y en avait que pour ce petit bébé, ce fut la même chose avec notre sœur et voilà qu'on en rajoute une. Tous les deux ans ça devient fatiguant et moi j'ai l'impression d'être dans leur ombre. Moi je t'oublierais jamais. Affirme ma cadette en secouant vivement la tête. Un petit sourire vient enfin étirer le coin de mes lèvres. Merci. Je souffle en serrant doucement sa petite main dans la mienne. Son innocence aura sans cesse le même effet sur moi, celui de me remonter le moral et de me prouver que m'énerver pour un rien est inutile. Amalia pose sa tête contre mon épaule et fixe le mur devant elle. On pourra jouer avec le bébé quand il sera né, comme avec les poupées ? Un rire m'échappe. Lorsqu'elle est née je me suis posée la même question mais j'ai vite compris que ce ne serait jamais pareil. Oui et non, le bébé sera plus fragile, il ne faudra pas le faire tomber par terre. Je manque d'ajouter qu'il pourrait se casser mais c'est un peu plus compliqué que ça et je pense qu'Alexia est un bon exemple. Nos parents sont très attentifs à notre sœur de peur qui lui arrive quelque chose avec les deux sœurs turbulentes qu'elle a si bien qu'il nous est souvent interdit de nous occuper d'elle, ce sera d'autant plus le cas avec le prochain bébé. On va jouer dehors ? Finit par me demander la demoiselle et se séparant de moi. Incapable de lui refuser quoi que ce soit et sa présence ayant calmée ma colère de manière impressionnante, j'opine et me lève. Je l'aide à en faire de même et nous courrons dans les couloirs – bien que ça nous soit fortement déconseillé – pour gagner le magnifique jardin à l'extérieur de notre villa. Peut-être que je serais un peu plus effacée avec la naissance de ce troisième bébé mais au moins je sais que j'aurais toujours une sœur sur qui compter.
T'es sûre que tu ne veux pas emmener Yoshi avec toi ? A peine entend-il son prénom que la petite tête blanche de mon chien se redresse. Je croise son regard qui semble être toujours triste et je fais la moue. Je savais que je n'aurais jamais dû accepter qu'on l'emmène avec nous jusqu'à l'aéroport, maintenant j'hésite. C'est mon grand départ. Je quitte mon pays natal pour rejoindre les Etats-Unis ce qui, clairement, va être un grand tournant dans ma vie. Si ma mère est toujours pour que je découvre le monde et qu'elle a fini par accepter que ses bébés quitteront forcément le nid un jour ou l'autre, ce n'est pas le cas de mon père. Le convaincre de me laisser partir étudier à Harvard n'aurait pas été une mince affaire et il a fallu lui concéder certaines choses quand bien même, en secret, ma mère m'a assuré de vivre là-bas comme je l'entends sans jamais oublier mon éducation. Mon père vaincu et les papiers de mon inscription dans cette prestigieuse université américaine faits, il ne me restait plus qu'à partir ce qui est sur le point d'être fait. Tour à tour mon regard se pose sur les membres de ma famille. Ma mère un sourire triste aux lèvres, mon père qui tente de rester impassible mais que je connais par cœur et mes trois petites sœurs qui n'ont pas la moindre envie de me voir partir. Oui, je suis sûre. Il serait triste là-bas et il vous manquerait trop. Yoshi a beau être mon chien, mes sœurs l'ont très vite adopté – en plus de lui faire la misère – je me vois mal les en séparer, ce serait trop égoïste de ma part. Tu es certaine de bien avoir tout ce qu'il te faut ? Finit par me demander ma mère. Je secoue doucement la tête. Oui. Dans le pire des cas je le récupèrerais lors des vacances. Parce que je compte bien rentrer de temps en temps, j'aime bien trop ma famille pour ne pas les voir une année complète. Nouveau petit sourire de la part de ma mère qui finit par me prendre dans ses bras. Mes sœurs suivent le mouvement, les trois en même temps, puis c'est autour de mon père. Comme ça, il semble être assez froid mais ce n'est absolument pas le cas, pas avec nous en tout cas. Il me serre dans ses bras comme s'il craignait que je ne disparaisse d'un instant à l'autre et je sens mon cœur se serrer. Fais attention à toi. Me souffle-t-il à l'oreille pour ensuite embrasser ma joue et briser notre étreinte. Je leur jette un dernier regard et j'attrape ma valise pour me rendre en salle d'embarquement non sans leur faire signe de la main jusqu'à ce qu'ils aient totalement disparu de mon champs de vision. Je continue mon chemin en serrant la lanière de mon sac pour tenter de canaliser mon angoisse. Je suis excitée, pas de doute là-dessus, mais j'ai tellement peur de l'inconnu que je ne peux pas m'empêcher de me demander si j'ai pris la bonne décision. Je fixe l'hôtesse de l'air qui attend à l'entrée de l'avion et après avoir inspiré un bon coup, je reprends ma marche et pénètre dans l'avion. Plus de retour en arrière possible à partir de maintenant.
Bon tu le lâches ton Mac ? Je finis de taper les derniers mots et une fois le tout envoyé, je referme mon Mac et lève les yeux vers ma meilleure amie, un large sourire aux lèvres. C'est si gentiment demandé ! Tu pouvais partir sans moi tu sais, on sait déjà que je l'ai mon année. Ce n'est pas pour me vanter mais je le sais, dire l'inverse serait complètement idiot. Je sais ce que je vaux et je sais ce dont je suis capable, pour ces raisons mon année était en poche dès le dernier examen passé. Oui et bien on est pas tous dans le même cas que toi. Lance-t-elle en soupirant. Elle a passé l'année à faire la fête et en a légèrement oublié les révisions. J'ai essayé de l'aider mais je ne suis pas certaine que ça ait suffit et c'est ce qui l'angoisse le plus. Malgré tout ce qui s'est passé à Harvard, c'est notre seconde maison et forcément nous n'avons pas envie de la quitter. Je le pense vraiment même si ça n'a pas été le cas tout le temps. Lors des bombes, j'ai été sévèrement touchée. Entre mon traumatisme crânien après avoir été propulsée à plusieurs mètres de ma position initiale avec la déflagration, je me suis retrouvée avec un morceau de tôle dans l'abdomen, autant dire que ce n'était pas la joie. J'ai passé une bonne semaine dans le coma, ai fichu une peur bleue à toute ma famille et maintenant je suis traumatisée par le parking de l'université … ce qui craint vraiment. Mais j'ai été plus forte même si j'ai bien cru partir durant la vague d'agressions, de viols et lors de la prise d'otages. C'est beaucoup pour mon pauvre petit cœur mais il est tout de même attaché à cette université et surtout aux personnes que j'y ai rencontré, comme l'étudiante impatiente en face de moi qui fait partie de mes meilleurs amis. Très bien, on y va ! Je lance en quittant mon lit sans oublier de ranger mon Mac dans mon bureau. J'attrape mon sac et mon bras sous celui de la jeune femme, je l'entraîne en direction de la sortie. Dehors, j'admire Harvard. Malgré tout ce que nous avons vécu ici, la plupart d'entre nous en sont sortis plus forts et pour rien au monde je n'irais étudier ailleurs.
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