Friends with benefits | Andryne -flashforward-

Alors qu’il se trouvait dans le siège britannique de sa société pour une réunion pré-rentrée, le jeune Prince avait reçu un message de sa Pretty Bitch préférée, en l’occurrence il s’agissait d’Aymalyne. Sa sexfriend depuis leur plus jeune âge ! C’était avec elle qu’il avait fait son premier baiser puis ensuite, il y eut d’autres premières fois et de fil en aiguille, leur relation spéciale s’était renforcée et aujourd’hui ils continuaient toujours à se voir, à enchaîner les belles séances de galipettes. Sauf que depuis l’annonce de ses fiançailles, Andrew comptait mettre un frein à son amante pour ne pas craquer parce qu’il espérait changer un peu son image du prince frivole, pour une nouvelle image plus avantageuse qui lui permettrait d’être le meilleur choix pour devenir le Roi du Liechtenstein étant donné qu’il épouserait la princesse héritière. Mais voilà comme elle lui disait par message qu’elle arrivait sous peu à Londres, il fit accélérer la réunion pour qu’il puisse retrouver la jeune femme dans sa suite préférée. Lorsqu’elle m’annonça qu’elle était arrivée, le prince quitta la réunion en y mettant fin avec diplomatie et rigueur puis il rejoignit la voiture qui l’attendait devant l’immeuble dans la City. Il ne mit guère longtemps pour atteindre sa destination. Il frappa à la porte en s’annonçant : « Amy, je suis là. »

Comme Aymaline faisait partie de ces rares personnes pour lesquelles le prince pouvait accorder de son temps et ce malgré le fait qu’il soit débordé de travail à l’heure actuelle. Néanmoins d’après ce qu’elle disait par le biais de son message, il semblerait qu’elle avait eu quelque chose d’assez grave. Cela voudrait dire que son intervention était plus que nécessaire. Il arriva rapidement à l’hôtel où elle séjournerait et comme elle prenait toujours la même suite, il s’annonça comme il sied à une personne civilisée. La jeune femme vint lui ouvrir vêtue d’une serviette et sans qu’il ne puisse esquisser le moindre geste, elle l’attira à elle pour l’embrasser. « Désolé Amy, je ne peux pas faire ça… » dit-il d’une voix calme avant de la repousser gentiment, tandis qu’il allait vers la grande baie vitrée. D’ordinaire, il n’aurait jamais osé repousser la jeune femme mais dernièrement, il ne savait plus trop où il en était. Cette question du mariage arrangé lui trottait à la tête mais pas que… Il y avait aussi ses sentiments plus qu’évidents pour Madisson. Tout cela se bousculait dans sa tête et quand bien avant il aurait pu contrer cela en couchant avec une fille, aujourd’hui il n’était plus de ce genre… Se cherchait-il une voie de rédemption ? « Pourquoi as-tu quitté si vite le Summer Camp ? »

Le Prince ne semblait plus du tout être le même depuis ces dernières semaines et il le prouvait clairement à l’heure actuelle. Il savait pertinemment qu’Amy allait tenter de coucher avec lui mais quand bien même il en aurait envie, il avait promis de cesser d’être comme il était avant. Et il tiendrait sa promesse coûte que coûte. Il inspira légèrement alors qu’elle demandait d’un ton qui ne lui plaisait guère, depuis quand il avait de la considération pour Cecilia. « Ce n’est pas pour elle que je fais ça » répondit-il d’un ton calme sans réellement relevé qu’elle avait insulté Cecilia. Néanmoins il n’en démordrait pas, quoiqu’elle fasse ! Il lui faudrait bien plus que cela pour arriver à le faire craquer. Elle venait à lui déboutonner elle-même sa chemise, et ne voulant guère montrer le moindre signe de faiblesse, il la laissa faire alors qu’elle réclamait vraiment de lui en disant que ça serait un dernier coup etc. Par la suite, elle se mettait nue face à lui après avoir retiré sa serviette… Il inspira légèrement avant de l’écarter à nouveau. « Je ne peux pas ! Je préfère encore mourir que trahir la promesse faite à ma Grand-mère. Ce n’est pas pour Cece que j’ai fait ça ! Encore moins pour mon image ! C’est pour mon peuple, pour ma famille ! Cet été, je dois trouver ma voie et ce n’est pas en couchant avec une fille que je la trouverais. ». Il omettait volontairement d’ajouter qu’il ne coucherait qu’avec une seule fille désormais et elle s’appelait Madisson. Soupirant légèrement, il s’éloigna vers la baie vitrée afin d’admirer la vue et sans se retourner, il poursuivit d’un ton bien trop calme : « De plus, j’aimerais que tu cesses d’insulter Cecilia. Ce n’est pas de sa faute si elle est devenue ma fiancée ! C’est une volonté et un ordre de son père. Il se trouve que dans nos familles, les Mariages arrangés sont encore d’actualité… Et quoiqu’on veuille, il sera difficile d’annuler ce mariage. Moi-même, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour y échapper et si tu veux m’aider, commences par éviter de m’obliger à faire quelque chose dont je n’ai pas envie. ». Ces derniers mots furent prononcés d’un ton très calme alors qu’il s’était retourné vers elle, le visage totalement inexpressif.