(BILLIAM) You don't own me

Il ne sait pas pourquoi il se confiait à elle, alors qu'elle avait trahi sa confiance. Peut-être que cette histoire de jumeaux avait eu le don de les rapprocher. Elle aussi pouvait comprendre ces liens du sang qui unissaient ces deux êtres à la vie et à la mort. Adam sentait l'émotion dans les paroles féminines. Il sentait que les larmes menacées de franchir la frontière de ses yeux de Billie. Il avait cette impression que c'est réel, que c'était sincère entre eux, et que ce n'était pas juste un jeu de séduction. Peut-être qu'il était aveugle à cet instant. Mais il était sûr d'une chose : il avait ce besoin de se confier, d'extérioriser, d'évacuer tout le mal qui le bousillait de l'intérieur. Ses secrets pesaient lourds sur ses épaules, il se sentait sombrer. « Adam...» Billie s'était de nouveau mise sur ses genoux. Une sorte d'intimité s'était créée entre eux. Sa main effleure la joue masculine et il relève doucement son regard vers elle. Il est toujours silencieux, et l'écoute d'une oreille attentive. « C’est normal qu’il te manque... j’arrive même pas à imaginer ma vie sans mon frère jumeau. Alors je peux comprendre que tu te sentes parfois... seul.» La main féminine dévie de sa joue, jusqu'à son front, pour finir dans ses cheveux. Adam était incroyablement calme. Il avait laissé exploser sa colère, toute sa rancune s'était évacuée par la même occasion. Cela lui avait fait du bien sur le moment, mais à présent il avait juste besoin de soutien, car il savait au fond de lui que sa tête, son coeur, son corps n'allaient pas bien. Ses cauchemars le hantaient, le rendaient fou, et il sentait qu'il allait bientôt faire une connerie qu'il allait regretter. « Il t’aimait c’est évident... rappelle juste toi que tu n’es pas tout seul et tu n'es pas que le vilain petit canard» Un léger rire s'échappe d'entre ses lèvres. Il aimerait qu'elle ait raison à ce moment, mais la réalité était loin d'être telle. Adam restera toujours le vilaine petit canard de la famille Katrya-Moore. « Je te comprend bien plus que tu ne le penses Adam...» Il se noie dans ses iris bleutées. Il pourrait rester là à les admirer pendant des heures dans le silence le plus total. Elle avait le don de l'apaiser comme de le rendre dingue. Il a la gorge serrée, il a mal à son ventre qui se tord dans son estomac. Mais il se laisse envoûter par la beauté féminine. Billie était à la fois un démon et un ange. Il ne comprenait pas comment il avait réussi à s'accrocher à ce bout de femme. Peut-être parce qu'ils sont aussi insupportables l'un que l'autre. Il veut croire aux paroles de Billie, il veut y croire dur comme fer. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait plus eu d'espoir dans sa vie. L'espoir s'était noyé avec lui en prison. Lorsqu'il regardait la jeune femme, il voyait de l'espoir émaner en elle. Doucement, le croate vient à son tour caresser les traits féminins dans un geste tendre. Son visage s'approche légèrement de celui de Billie et dire en un murmure comme s'il s'agissait d'un secret « Je ne veux plus qu'on se mente Billie. Je ne veux plus qu'on se cache nos petits secrets. » Je veux qu'on se dise la stricte vérité, pour pouvoir reconstruire des nouvelles bases solides de notre confiance.

Les confessions ne me ressemblaient tellement pas et pourtant je venais de m’ouvrir à lui. Laissant échapper mes craintes et mes plus sombres souvenirs. Je m’étais livrée à lui. Mon regard était confus, rempli de larme que je ne voulais pas faire couler. La fuite était une nouvelle fois mon échappatoire. Je venais d’offrir mes douleurs sur un plateau d’argent. Je devais m’accorder ce moment de solitude pour ne pas paraître complètement briser après mes révélations. Sa main se posa rapidement sur la mienne me retenant de partir plus loin. Je m’étais donc livré une deuxième fois essayant de répondre au besoin urgent qu’il avait de se sentir apprécier. J’appréciais Adam. Il m’arrivait même de l’admirer. Ses doigts se portèrent à mon visage. Il effleurait ma peau pour finalement venir se poser délicatement sur mes joues. Il me caressait doucement. Tout était très doux, tellement loin de nos habitudes bestiales et bizarre. Il s’approche de moi, son souffle effleurait ma peau. Mon regard lui vacillait entre ces yeux et ces lèvres. « Je ne veux plus qu’on se mente Billie. Je ne veux plus qu’on se cache nos petits secrets.» ma tête se pencha sur le côté appuyant un peu plus sa main sur ma joue. Sa douceur me faisait un bien fou. Mon regard s’attarda sur le sien et mes doigts caressaient ces lèvres. Ma gorge se noua et je lui fis : « Je...» je me pinçais l’intérieur des lèvres et finis par dire : « D’accord...» dis-je dans un murmure. Je m’approchais un peu plus de lui et mon visage s’approcha. Mes lèvres frôlaient presque les siennes et je lui fis : « as-tu couché avec une autre fille depuis moi ?» demandais-je par pur curiosité. En réalité, je ne l’avais pas cru au sujet de charlie et cette fille restait toujours dans mon esprit. Obnubilé par ce baisé volé, je n’arrivais pas à croire qu’il ne l’avait encore jamais toucher depuis moi. J’avais besoin de savoir la vérité et puisque nous étions honnête. La question devait être posé pour la clôturer définitivement.

Il la regarde dans les yeux et attend sa réponse. Les secondes lui semblent interminables. Le regarde adverse est hésitant. Il vacille entre ses yeux et ses lèvres. Il voit qu'il n'est pas le seul animé par cette envie de l'embrasser. Mais son pardon n'est pas encore tout à fait accordé pour se laisser aller à des gestes plus tendres, plus intimes entre eux.« Je... D’accord...» Finit-il par accepter. Elle appuie doucement sa tête contre la main masculine, sans quitter son regard. Adam est comme hypnotisé par le regarde de la belle. Doucement, cette dernière vient caresser du bout des doigts ses lèvres. Cela faisait une éternité que les deux étudiants ne s'étaient pas accordés un peu de douceur dans leur duo explosif. Elle s'approche de lui, l'espace entre eux est presque inexistant. Adam resserre leur étreinte, collant son corps à celui de Billie. Il voulait sentir son coeur battre contre le sien, comme pour savoir si elle mentait ou pas. Mais aussi, pour voir l'effet qu'il lui faisait. Il voulait à son tour découvrir Billie car après tout il en savait si peu sur elle, alors qu'elle savait tout de lui. Il se disait que cette fille -aussi insupportable soit elle- valait le coup. Elle finit par briser le silence en demandant « As-tu couché avec une autre fille depuis moi ?» Son front vient se collant au sien, il ne la quitte pas des yeux. Il n'avait pas peur de lui dire la vérité droit dans les yeux. « Il n'y a eu que toi... » Ses mots étaient sincères. C'est vrai, depuis la prison, depuis elle, Adam n'avait que coucher avec Billie. Il avait juste embrasser Charlie pour rendre jalouse Billie. C'est une simple manipulation, une simple mise en scène, dans le seul et unique but d'attirer son intention. Son plan avait marché comme sur des roulettes et avait provoqué la colère adverse. « J'ai jamais couché avec Charlie si c'est ce que tu te demandes. » Autrefois, il y avait eu quelques bisous et câlins par-ci, par-là pour combler le manque d'intention. Mais il n'y avait jamais eu plus. Adam avait toujours profondément respecté Charlie. Il n'oserait abuser d'elle. A son tour, le croate ose lui demander « Est-ce que tu vois d'autres gars que moi ? » Il était prêt à encaisser les coups, même si cela devait faire mal. Mais il préférait cependant avoir l'exclusivité sur Billie.

Son torse se colla contre ma poitrine. Ma peau touchait celle de l’étudiant. Ce simple contact rendait les choses encore plus folle qu’elle ne l’était déjà. Ma respiration était relativement calme alors que mon coeur lui battait dans tout les sens. Après avoir poser ma question, l’étudiant approcha un peu plus son visage pour déposer son front contre le mien. Instinctivement mes yeux se fermaient pour en savourer l’instant. Tout était très calme, tellement loin de la tornade dans laquelle nous avions l’habitude de nous trouver. Nos nez se frôlaient et nos lèvres s’appelaient. J’avais envie de l’embrasser. Bordel que j’avais envie de l’embrasser. Mes yeux se mirent à le fixer attendant une réponse claire et simple à ma question. Adam avait le droit de faire ce qu’il voulait avec les autres femmes seulement quelque soit la réponse ma réaction allait être différente. Dans un souffle et tout en me regardant droit dans les yeux. Il prononça ces mots : « Il n’y a eu que toi...» mes sourcils se froncèrent légèrement et mon visage s’éloigna de quelque centimètre ou millimètre pour mesurer la signification de sa réponse. Il n’avait couché avec personne d’autre que moi. Mon regard le détaillait. Il disait la vérité. J’avais été la seule et comme si il lisait dans mes pensées. Il rajouta. « J’ai jamais couché avec Charlie si c’est ce que tu te demandes.» pourquoi étais-je tellement persuadé d’être qu’une simple fille de passage ? ma gorge se noua. Subitement mon coeur se mit à battre beaucoup trop vite. Contrairement à lui, Adam n’était pas le seule avec qui j’avais couché. Apeurer qu’il me pose la même question. Personne ne devait savoir que j’avais couché avec cousin. Personne, pas même Adam, pas même après cette promesse. Personne. Ces lèvres se remirent à bouger. « Est-ce que tu vois d’autre gars que moi ?» voir d’autre garçon ? non. Je ne voyais personne d’autre à part bien sur Adam qui était devenu ma relation la plus régulière. Mes deux mains encadraient son visage et je lui fis presque soulager de ne pas avoir à répondre à ma propre question. « Je ne vois pas d’autre gars Adam...» dis-je faiblement. Je ne sais pas qu’elle était notre relation mais une chose était claire. J’étais attirer par lui, par ces mains, son caractère de merde et par sa personnalité au combien agaçante. Mon front se posa contre le sien et je lui fis : « Vais-je avoir au moins le droit à un bisou ?» dis-je en souriant délicatement avant de me mettre à rire. La main de l’étudiant caressaient délicatement ma joue descendant délicatement sur mon cou. « Je ne t’embrasserai pas Adam... pas cette fois. C’est à toi de me dire si tu veux que je te laisse tranquille ou si tu veux plus. Soit je vais prendre cette douche ou soit tu m’embrasses. Adam.» dis-je avec un sourire légèrement provocateur

« Je ne vois pas d’autre gars Adam...» Il avait envie de la croire. Il le voulait, mais c'était difficile d'accorder sa confiance à nouveau à la jeune femme. Elle l'avait déjà trahi une fois, elle était capable de le faire deux fois. C'est un vrai champs de bataille dans sa tête, entre raison et passion. Pourtant, lorsqu'elle vient doucement poser son front contre le sien, de voir que Billie était capable d'être honnête et vulnérable devant quelqu'un, il trouve cette force de la croire. Tout le monde à le droit à une deuxième chance, non ? « Vais-je avoir au moins le droit à un bisou ? » Il rit avec elle, sans la quitter des yeux. « J'savais que t'étais en manque. » taquine-t-il gentiment. Lui aussi, l'était. Dire le contraire serait se mentir, juste il ne disait pas de vive voix. Il le gardait en lui, enfoui dans ses secrets. Même si à l'instant présent, Billie savait énormément de chose sur le passé du croate. Il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Il espérait juste qu'elle ne le crie pas sur les toits, sinon Adam allait vraiment lui en vouloir à mort. « Je ne t’embrasserai pas Adam... pas cette fois. C’est à toi de me dire si tu veux que je te laisse tranquille ou si tu veux plus. Soit je vais prendre cette douche ou soit tu m’embrasses. Adam. » En plus de réclamer, elle est provocatrice. Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres masculines. Il aimait bien lorsqu'ils se retrouvaient. Juste eux, sans toute cette guerre. Alors Katrya dessine de s'amuser un peu. Il vient déposer un bisou sur ses deux joues, avant de finir sur le nez. Il fait celui qui joue sur les mots. Elle lui a dit un bisou, pas un baiser.  « Voilà trois bisous pour le prix d'un. »  Okey, ça ne faisait pas rire la blonde. Oh eh puis merde, lui aussi il a envie de l'embrasser et il ne veut pas qu'elle aille à la douche. Du moins, pas sans lui. Cette fois-ci, il prend une voix plus sérieuse et la regarde dans le bleu infini de ses yeux.  « Ne gâche pas cette deuxième chance que je te donne. » et il vient embrasser ses douces lèvres dans un tendre baiser.  

« J’savais que t’était en manque.» je me mis à sourire. En réalité, ces hallucinations n’étaient pas fausse. Adam m’avait manqué, son mauvais caractère, sa facilité à m’énervé, ses lèvres. Aussi étrange que cela puisse paraitre, je devenais accroc à ce mec. Il arrivait à faire de moi, une fille que j’aimais à peu prêt même si la plupart du temps il me faisait passer pour une folle. J’aimais nos batailles mais j’aimais surtout nos réconciliations. Mon regard soutenait le sien. Nous étions proche, beaucoup trop proche pour croire que nous n’étions que des amis. Adam n’était pas mon ami et mon attirance pour lui l’indiquait bien. Il était impossible pour moi de me tenir trop longtemps éloigner de lui. Ma liberté venait d’être couper sous mes pieds. Doucement, il approcha son visage du mien me coupant net ma respiration. Ses lèvres se posèrent sur une première joue, puis sur une deuxième pour ensuite finir sur son nez. Je fis une petite moue boudeuse. Il n’y avait que Adam pour prendre mot pour mot ce que je lui avais dis. Mon manque de précision augmentait ma frustration. Loin de ce que j’avais pu imaginer. « Voilà trois bisous pour le pix d’un.» je me mis à pencher ma tête sur le côté. Mais nooooooon bien consciente qu’il m’avait une nouvelle fois eu. Son sourire se perd un peu avant d’ajouter. « Ne gâche pas cette deuxième chance que je te donne.» je n’eu pas le temps de réagir que ces lèvres rencontraient les miennes. Mon corps se colla contre lui intensifiant un peu plus ce baisé. Mes lèvres s’attardaient sur les siennes tandis que nos langues se retrouvaient à danser ensemble. Une de mes mains se posa dans le creux de sa nuque, le poussant à continuer avant de finalement poser mon front contre le sien et stopper ce baisé. « merci...» c’était bien la seule chose débile que j’aurai pu dire. Merci de m’accorder cette deuxième chance. Un délicat sourire s’affiche sur mes lèvres et je lui fais : « Tes bisous étaient à chier comme même, laisse moi te montrer la teneur d’un bisous.» je me mis à sourire avant de rapprocher mon visage de celui de l’étudiant. Avec une douceur inouïe, mes lèvres se posèrent contre sa joue. Un baisé sensuelle qui montrait bien que je rêvais de plus. Je continuais mon chemin en l’embrassant sur sa deuxième joue et pour finir sur son nez. « C’est ce type de bisous qui donne envie. Tu vois le genre Adam ?» dis-je en rigolant.

Il range les armes et laisse place à la sincérité, la vérité mais surtout aux sentiments qui agitent son palpitant. Il ne sait pas exactement ce qu'il ressent pour la jolie blonde, mais il tient à elle. Il y a ce lien inexplicable qui les unie. Liés l'un à l'autre. Ce lien qui les rend fou. Ce lien qui les rend addict. C'est au tour d'Adam de céder. C'est bien la première fois depuis le début. Un pas en avant. Un pas vers la réconciliation. Il embrasse les lèvres adverses qui lui avaient manquées. Il aimait ce moment où ils ne se chamaillaient plus et qu'il y avait juste de la tendresse entre eux. Sa main glisse le long du dos féminin, et prolonge le baiser. Quand cette dernière, se recule soudainement, ne pouvant s'empêcher de la taquiner. « Tes bisous étaient à chier comme même, laisse moi te montrer la teneur d’un bisous.» Il prend un air faussement outré Je rêve ou tu viens de te plaindre de mes baisers ? Il veut rajouter une autre attaque, mais elle vient déposer des baisers sensuels contre sa peau. Ce geste l'apaise, le résout à ne plus ronchonner, et juste se laisser aller. Son sourire s'agrandit, il ne le lâche plus d'une seconde. « C’est ce type de bisous qui donne envie. Tu vois le genre Adam ?» Rho tais-toi. Il rigole avec elle avant de l'embrasser à nouveau. Cette fois-ci avec plus de passion, plus de fougue, plus comme elle les aimait. Je pense que tu as gagné ton pass pour passer le reste des vacances dans ma chambre. Clin d'oeil complice. Il ne la laissait plus filer entre ses doigts cette fois. Il compte bien marquer son territoire. Il reprend d'ailleurs son activité favorité : embrasser Billie. Et ça, jusqu'au bout de la nuit.

THE END