Belueva || We don't talk anymore

13/08/2016

We don't talk anymore
— Belueva

Les vacances ça c'est bon même si je ne suis pas en reste, j'ai passé le départ de mon summer camp à Ibiza où j'ai pu bronzer et faire la fête sans gêne. Chercher Tutur me prends du temps mais plus d'une vingtaine de détectives engager par ma famille se baladent partout dans le monde pour le retrouver et je sais que je ne leur apporterais pas d'aide. J’ai donc décidé de prendre des vacances même si mon frère reste toujours dans un coin de ma tête. Un maillot de bain, je me regarde dans la glace pour me recoiffer avant de prendre la direction de la piscine pour me détendre. Je tire une tête de trois pied de long quand je vois que c’est une piscine commune pour tous le village vacances. Franchement ils auraient pu faire un effort et faire un endroit réservé aux meilleurs ! Je finis par me dire que bon c’est ça ou rien donc je me résigne à y aller. Je regarde un employé et lui tend mon pouf à gonfler pour que je puisse aller dans l’eau « Allez y gonfler le j’vais me fumer une clope » oui histoire de passer le temps en attendant. Je regarde mon téléphone et fume ma cigarette et reviens alors que mon fauteuil est gonflé pour aller dans l’eau. Je sors un billet de 100 et lui tend avant de me décider de mettre un pied dans l’eau avec le petit peuple. Je suis sure que des enfants ont déjà pissé dans l’eau ou pire encore fait la grosse commission ou vomit ! Bref ça me dégoute, je vais encore me doucher 4 fois après. Je fais attention à ne pas me foutre entier dans l’eau et a monter sur mon fauteuil sans me tremper. Mission réussi ! Je suis installé sur mon siège, je pagaie un peu avec mes mains pour atteindre le bar de la piscine et me prendre un verre pour me détendre face au bruit autour de moi. C’est un bruit insupportable mais bon faut s’y faire. Je prends une respiration et fini par essayer de me détendre posant mon verre sur le bar. Lunettes sur le nez je ferme les yeux et bronze en me détendant avant de me brancher de la musique pour couvrir les bruits autour. Malheureusement ce répit fut de courte durée. D’un coup je me reçois une flopée d’eau dessus, froide, pleine de bactéries je sursaute et j’en tombe dans l’eau avant de remonter. Putain en plus j’ai bu la tasse c’est dégueulasse ! Je relève la tête, récupère mes lunettes tombées à l’eau pour regarder mon assaillante qui est dos à moi. « Et la folle là ! » elle ne se retourne pas je reprends en hurlant m’égosillant autant que je peux « Et toi là ! T’es malade ou bien ? Ca va pas d’envoyer de l’eau sur les gens qui se reposent comme ça ? Et j’te parle la plongeuse au maillot vert là ! » oui cette folle en plus elle m’écoute pas. Elle ne sait pas qui je suis celle là !

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

Tu faisais bronzette sur ton transat', profitant du soleil d'aujourd'hui avec un cocktail sans alcool à la main. Tu en avait besoin de ce temps de relaxation, ta dernière entrevue avec Hadès t'as mise à bout de nerfs, plus ton père qui ne te donne toujours pas de nouvelle malgré tes multiples tentatives pour le joindre,tu n'arrêtais pas d'y penser et là.. C'était le moment de faire le vide, penser à autre chose, arrêter de te mettre la pression sur des choses insignifiantes. Les yeux fermés, tes lunettes sur le nez, c'est le calme absolu jusqu'à ce qu'une familière vienne bourdonner à ton oreille. Tu relèves discrètement tes lunettes Dior pour jeter un œil et.. Oui, ça n'est autre qu'Abé qui se la joue Diva comme à son habitude. Tu le regarde lui et ses manières de princesse monter sur la bouée qu'on vient de lui gonfler et tu pouffes un rire sarcastique dans ta barbe. Te redressant, t'as envie de le faire chier, ça fait un peu trop longtemps que vous êtes en froids, il n'a pas apprécié ton rapprochement avec son frère ni la manière dont tu as ignoré ses mises en garde qui s'avèrent finalement être justifiées. Tu poses tes lunettes sur la table, juste à côté de ton verre et tu attends qu'il prenne place avant de t'avancer vers le rebord de la piscine. Tu trempes un pied sans le quitter du regard, testant la température avant de t'élancer dans un plongeant athlétique à quelques centimètres de lui. Remontant à la surface, dos à lui, tu passes tes mains sur ton visage et sourit quand tu l'entends gueuler derrière toi. - Tu vas la fermer avec ta voix de cresselle ?! Tu lances sereinement en te retournant vers lui pour lui afficher un large sourire mesquin. Tu ne peux t'empêcher de rire quand tu vois qu'il est trempé et que ta petite blague à plus que marché puisqu'il a sauté hors de sa petite bouée minable. - J'avais peur que tu attrapes une insolation, remercie moi ! Tu dis en lui lançant un clin d'œil avant de t'avancer vers un rebord et de remonter pour t'y asseoir.

(Invité)

13/08/2016

We don't talk anymore
— Belueva

Ah ces vacances c'est pas Ibiza, le cap d'agde ou même les caraïbes, là bas il savent traiter les riches comme des riches avec par exemple une piscine privatisée où on peut aller sans qu'elle soit pleine de monde et qui est nettoyée en continue comme presque. Me voilà à Cape Breton, il fait bien moins beau qu'à Ibiza où j'ai été cet été et moins chaud c'est décevant. Qu'est ce qu'on vient tous foutre ici ? Je finis par me décider à aller à la piscine publique et d'emmener ma bouée un énorme fauteuil. Je demande à un employé de le gonfler sans gêne que je suis. Une cigarette et une fois revenu je fais attention pour ne pas mettre un pied dans l'eau infecter. je fais de mon mieux et j'y arrive, je suis heureux, je regarde autour de moi et personne ne regardait, tant pis pour eux. Fini les plaintes, je mets des écouteurs parce que bon le bruit des enfants est infernal il faut le dire. Je finis par réussir à me détendre bien que je sois au dessus de ce nid à microbes, pour le moment je n'ai pas mis un pied dans l'eau mais je sais qu'en sortant je vais me désinfecter de partout parce que ce lieux est tous bonnement affreux. Je ferme les yeux, apprécie le beau temps lunettes de soleil sur le nez avant qu'un drame ne se produise. Je me reçois un jet d'eau dessus, de l'eau froide, glacée, dans la panique j'en viens à tomber de mon beau fauteuil qui me protégeait des bactéries. Putain de Zeus, la personne qui m'a fait ça va payer je vous le dis. Je remonte à la surface énervé comme un pou d'un tel affront et je me met à hurler sur la fille qui à fait ça. Rien à faire qu'elle soit sexy de dos, c'est une malade mentale de me foutre à l'eau de la sorte. Heureusement que mon téléphone va dans l'eau grace à la protection qu'il y a dessus, mes écouteurs par contre ils sont fichus. Je l'appelle une première fois puis une seconde et la voilà qui me répond que j'ai une voix de cresselle, elle cherche vraiment les emmerdes. Ah là là, à ce moment j'ai limite envie de la noyer dans la piscine "T'es vraiment une malade mentale ma parole !" ouais, et une impolie et j'en passe honnêtement parce que j'aurais un langage fleurissant. Elle se retourne et là je sais qui c'est, Elle éclate de rire en plus, Zia je vais te tuer ! oui, elle me crois pas on se parle plus et là elle m'envoie dans la piscine alors qu'elle sait très bien que j'ai horreur de ça ! "Une insolation, et puis quoi encore ? C'est toi qui dois en avoir une pour faire une telle chose ! Et qu'est ce que ça peut te foutre, tu sais combien de microbes il y a la dedans ? Je comprends même pas comment tu peux aller dans l'eau avec ... eux." ah elle m'énerve, elle le fait exprès en plus, elle le sait. Je la vois remonter et j'en fais autant toujours aussi énervé partant à la cherche de ma serviette pour me sécher la regardant du coin de l'oeil.

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

Je passais mes "vacances" en m'occupant comme je pouvais par ci par là, c'était pas les vacances de rêve que je pouvais l'imaginer, loin de là même ! Franchement, me perdre au milieu du Canada.. J'aurais préféré, non, je mérite quand même mieux que ça mais bon ce qui est fait est fait, c'est trop tard maintenant pour m'en plaindre l'été est pratiquement terminé et bientôt on retournera tous à nos vies merdiques divaguant entre les cours et la sociale que je n'ai pas. Clairement, j'étais loin d'avoir des tonnes d'amis parmi cette bande d'étudiant sans réel intérêt et le peu d'ami que j'avais vraiment à part Ariana s'est volatilisé. Oui, avec Abé on s'est méchamment embrouillé, on fait comme si on existait pas l'un pour l'autre et je dois bien avouer que ça m'affectait au fond tout comme le départ et grand retour d'Hadès. Il avait tout chamboulé dans ma tête, plus rien n'était clair et je me retrouve embarqué dans un fake couple avec Tate ! La poisse ! Mais je viens de me trouver un.. Divertissement ? Le voir là, en train de se prélasser dans la piscine, se prenant pour le roi du monde comme il en a tellement l'habitude, je pouvais pas m'empêcher d'avoir envie de lui rappeler qu'il était au même niveau que tout ces abrutis de première qui nous entoure. Plongeant la tête la première dans l'eau, trouvant le bon angle pour lui envoyer une vague d'eau, mon plan marche à merveille et même mieux que prévu en voyant qu'il finit complètement à l'eau ! - Oh la ferme Abé ! Je suis encore trop gentille avec toi pour que tu puisses dire que je suis une malade mentale..[/b] Dis-je en soupirant, levant les yeux au ciel tout en me dirigeant vers le bord de la piscine sur lequel je grimpe. S'il voulait voir mon vrai côté malade mental, pour le coup je pense qu'il en ferait facilement des cauchemars le pauvre garçon. Il est pas prêt à voir jusqu'où je suis prête à aller avec rancoeur, Hadès en avait eu un arrière goût et encore.. Mais avec Abé c'était différent, je lui en voulait pas en réalité.. Il avait eu raison sur toute la ligne au sujet de son frère alors pourquoi je devrais lui en vouloir d'avoir voulu prendre soin de moi au fond ? - Arrête de faire ta chochotte Abé putain, t'es un homme ou un travelot sérieux ?! Que je lance sur un petit ton mesquin d'un bout à l'autre de la piscine alors que je le voit remuer pour s'essuyer rapidement comme s'il avait peur d'attraper la peste. Ce qu'il peut être ridicule quand il s'y met des fois. - Sinon, comment tu vas depuis ?..[/b] Finis-je par lui demander d'une voix plus basse que la normale. J'avais envie de savoir ce qui avait de nouveau chez lui, je connaissais quelques trucs grâce à Ariana mais rien de fou, je fais toujours mine d'en avoir rien à foutre alors que c'est faux.

(Invité)

13/08/2016

We don't talk anymore
— Belueva

Cette piscine me dégoute, si on m'avait dit qu'un jour je devrais aller me baigner dans une piscine publique j'aurais ris au nez de la personne qui me le disait, c'est vrai, moi je me baigne certes mais dans des piscines privées, ici le nombre de bactéries. J'ai pris grand soin de ne pas faire trempête quand une folle plonge dans la piscine et me fais tomber de mon super fauteuil ! Je suis furieux d'avoir atterit dans l'eau, d'être dans ce nid à microbe et j'insulte la fille, la traitant de folle parce qu'elle l'est, elle me fiche à l'eau comme ça, m'éclabousse alors que je ne demande rien à personne, et la courtoisie ? Elle ne doit pas connaitre les bonnes manières. Je m'énerve, je la traite de folle furieuse et elle me répond m'appelant Abé et là je comprends qu'en faite c'est juste Zia, cette chieuse quand elle s'y met. J'ai les nerfs contre elle, oui c'était ma meilleure amie, enfin ça l'est toujours mais on est en froid depuis un peu de temps déjà tous simplement parce qu'elle a commencé à s'approcher trop près d'Hadès, je lui ai dis la vraie nature de mon frère et madame l'a mal prit donc on s'est prit la tête pour des conneries. Elle sort de l'eau tandis que je la suis "Alors déjà seulement mes amis peuvent m'appeler Abé. Me foutre dans une eau poluée et pleine de microbes tu trouves ça sympa toi ?" oui grace à elle je risque d'attraper la gale mais à part ça non elle est super gentille ! Non mais franchement elle m'en invente des bonnes parfois. Enfin c'est elle donc je me calme, ça aurait été une inconnue j'aurais pu la noyer sérieusement, enfin juste lui foutre la tete à l'eau, je ne suis pas un psychopathe. Enfin, je sors de l'eau, je me sèche rapidement, ce soir je suis bon pour prendre au moins 2 douches histoires d'enlever toutes les bactéries et de ne pas tomber malade. Je vais vers elle alors qu'elle s'installe sur le rebord de la piscine tranquillement après sa connerie, elle me traite de chochotte je reprends "Et toi ? T'as finis de faire le bonhomme un peu ! Tu sais très bien que j'aime pas les pauvres alors me baigner avec eux c'est pas jouissif regarde les, une belle bande d'abrutis." oui je ne les portes pas dans mon coeur. Enfin, je prends un transat pour m'allonger dessus, je choisis celui qui vient d'être désinfecter et je pose ma serviette dessus avant de poser mon portable sur la petite table avec mes écouteurs qui doivent etre foutus avec l'eau, heureusement mon téléphone est waterproof. Elle me demande alors comment je vais depuis ... depuis quoi ? depuis qu'on ne se parle plus ? Ou depuis la disparition d'Arthur ? Je la regarde avant de reprendre en haussant les épaules "Je perds pas espoirs alors ça va même si là je me retrouve en vacances entouré de pauvres au lieu de profiter de la villa de mes parents à Tahiti ... après ma mère me saoulait avec sa pseudo dépression ou je ne sais quoi, mais j'ai pas spécialement envie de parler de Tutur là. Et toi comment tu vas ?" oui elle a forcément vu quand même, ça a fait la une des magazines et autre, pour moi elle est au courant non ? Hadès a bien du lui en parler.

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

Je lui rit au nez littéralement quand il me traite de folle avant de se rendre compte que la folle en question ce n'est que.. Moi. Abé et son tact infaillible envers la société j'ai envie de dire mais bon, je suis pas la mieux placé pour lui faire ce genre de reproche vu ma façon d'être à moi aussi. Il se plaint, encore et toujours, du grand Abé ça aussi, il n'arrête jamais de pleurnicher, rien n'est assez bien pour lui, un vrai gosse capricieux et emmerdeur. Après l'avoir bien fait chier je grimpe sur le rebord pour venir m'essorer et profiter pleinement de cette magnifique vue, Abé, au milieu d'une piscine public comme il les aiment tant. Et il me lance un énième pique sur notre amitié, un pique que je ne prends même pas au sérieux tant je sais que ma place de meilleure amie dans sa vie est juste irremplaçable. Ça restera moi et personne d'autre tout simplement. - Arrête Abé tu sais très bien qu'en tant que véritable amie, seule moi peut te supporter ! Je lâche en haussant les épaules, fermant les yeux à demi comme si je venais d'être prise de fatigue. Il s'agite et se sèche en même temps, astiquant sa peau jusqu'à l'en faire rougir sous sa serviette. Je secoue la tête de gauche à droite en soupirant le voyant se donner en spectacle pour si peu, dans le genre drama, Abé, il aime bien en faire des caisses lui et ses caprices de diva à deux francs cinquante. - Si tu n'aime pas les pauvres comme tu dis, je vois pas ce que tu fous ici de base ! T'es entouré de ça par là.. Donc, prend un billet direction Dubaï et là, sûrement que tu te sentira moins dépaysé. Que je dis avec nonchalance. Il s'attendait à quoi en plein milieu de Cap Breton ? Un hôtel cinq étoiles ? Piscine de luxe avec que des gens friqués autour de nous ?! Je crois bien que Cambridge a brisé ses rêves cette année. Je regarde autour de moi furtivement, la vague d'abrutis en question et je ne peux m'empêcher d'acquiescer en lâchant un petit rire. Il avait pas tort sur ce coup-là, je les trouvaient tous aussi chiant les uns que les autres dans les parages. Finalement je lui demande s'il va bien, je venais d'apprendre récemment pour leur frere Artur et sa disparition, j'avais eu un pincement au cœur de savoir que je n'avais pas été présente dans ce genre de moment pour mon meilleur ami. Sûrement ça aussi qui m'a fait enclencher la discussion aujourd'hui avec lui, je voulais lui montrer qu'il n'était pas tout seul d'un côté.. - Ouais.. J'ai appris récemment pour Artur je savais pas Abé, je pouvais pas savoir.. Je me laisse dire sur un ton désolé. Ça me faisait quelque chose d'apprendre ce qu'il avait subit vis à vis d'Artur et que je n'était même pas à ses côtés quand ça s'est passé. Je sais à quel point ils adorent leur frère et j'avais pas de regrets à ce niveau là. - Tu sais que Si t'as besoin de parler même si c'est pas la joie entre nous depuis quelques temps, je suis là. Je dis alors en relevant légèrement la tête jusqu'à lui pour capter son regard. - Hum.. Moi, ça peut aller à part le retour de ton frère ! Lâchais-je blasée baissant la tête vers ma chevelure sur laquelle je préfère me concentrer histoire qu'il ne puisse pas lire dans mon regard ce que ça me fait. Autant à Hadès c'est facile de jouer un jeu, de cacher mes sentiments, autant avec Abé c'est plus compliqué. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. - Il est venu frapper à ma porte hier. Dis-je sèchement en me rappelant l'échange électrique que j'avais eu avec lui.

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(Invité)

13/08/2016

We don't talk anymore
— Belueva

Zia est toujours la même c'est un point que je ne pourrais pas lui enlever et ça c'est sure que je ne pourrais pas la remplacer par quelqu'un d'autre comme c'est réciproque parce que dans le fond on a beau être différents on est un peu pareil. On se comprend même si en ce moment on en est loin il faut le dire. Je suis enervé qu'elle m'ait poussé dans l'eau comme ça, je me sens sale, pleins de microbes comme ça, ça m'énerve même si depuis que je sais que c'est elle je m'énerve moins, enfin quand même un peu, elle le savait très bien et elle l'a fait exprès je ne suis pas con. Je la regarde alors qu'elle se lance des fleurs comme quoi il n'y a qu'elle qui peut me supporter je reprends "Ah tu es l'une des rares que je supporte surtout" Je hausse les épaules et fini par sortir de ce nid à microbes pour me sécher frottant la serviette contre mon corps d'athlète quitte à m'irriter je m'en fou, ce soir deux douches, je vous le dis je vais pas rester comme ça ! Elle soupire alors que je finis par revenir vers elle lui faisant une remarque sur les pauvres présents ici elle en sourit amusé elle sait que j'ai raison. "Je ne les ais jamais aimé c'est pas nouveau, et c'est une très bonne question parce que je ne sais pas ce que je fiche ici non plus, on m'a vendu du rêve pour le Summer Camp alors j'ai quitté les plages d'Ibiza pour arriver à Cap Breton, moi j'avais même pas lu où on allait j'étais persuadé que ce serait cool ! Et toi alors ? Qu'est ce que tu fiches ici parce que bon, c'est pas non plus trop ton truc" Oui elle est pas non plus à dormir sur les trottoirs elle aussi il faut le dire ! Elle n'a pas d'amis très pauvres ou autre ! Enfin c'est vrai que oui là pour être dépaysé je le suis, entouré de pauvres ça c'est le kiffe franchement, je me sens mal à l'aise, j'ai limite honte d'être vu ici il faut le dire ! Elle me demande si je vais bien et je sais d'avance ou elle veut en venir, Tutur a disparut, pas un appel de sa part rien, je m'étais dis qu'elle s'était trouvé un autre abruti de qui être l'ami mais au final je sais que c'est faux au fond de moi, elle ne me remplacera jamais je suis trop parfait pour ça après tous. Je lui dis brièvement que ça va et que les vacances avec les parents à proximité j'en pouvais plus, notre mère et sa pseudo dépression, les silences de notre père, j'avais envie de cogner sur tout le monde tout le temps je pétais un cable alors au final je ne suis pas plus mal à Cap Breton surtout que ma voyante m'a dit que je devais suivre le chemin de Harvard et que Tutur allait revenir et j'y crois, tous simplement parce qu'après tant de mois il ne reste que l'espoir. Je n'en parle pas, mais je garde espoir. J'en veux quand même à Zia au fond de moi parce qu'elle n'était pas là même si bon, je n'ai pas pris mon téléphone pour l'appeler. J'ai pas besoin de parler, elle sait déjà que mon frère était un point clef de ma vie et même l'une des seules personnes envers qui j'étais vraiment gentil. "Tu aurais du googler Hadès pour savoir, au moins t'es pas de ceux qui regardent les ragots sans arrêt." oui et elle n'épie pas notre vie ça a un coté vexant mais après je me dis que c'est aussi bien pour elle. Je n'ai pas besoin de la pitié des gens, ni de leurs airs désolés, elle me connait, elle sait que ça m'affecte au point que je ne la regarde pas dans les yeux quand je pense à Tutur mais je me laisse pas abattre, je me laisse pas démonter. "J'ai pas besoin de ta pitié tu le sais très bien, ni même de parler, je gère." reprenais-je sèchement. C'est pas la joie mais elle est ma meilleure amie, je sais très bien qu'elle ne le prendra pas mal, elle n'a pas le droit après tous. Elle me parle alors de Hadès qu'elle a revu, elle baisse les yeux, ça veut dire qu'il n'est pas encore rien pour elle, on va travailler là dessus. Pour moi ils ne sont pas faits pour être ensemble, je les ais déjà séparés une fois, je peux recommencer. Hadès la ferait souffrir, ce serait réciproque et ils n'ont vraiment pas pensé à moi car si ils se mettent ensemble, ils passeront leur temps ensemble et je me retrouverais comme un con et c'est hors de question. Hadès n'a fait que de me parler de ça ce matin pendant le petit déjeuner, à un moment j'ai arrêté d'écouter sauf quand il m'a dit qu'elle sortait avec ce Tate. Comment elle peut ? C'est quelqu'un que Potter déteste, Potter c'est mon ex mais ses ennemis sont les miens pour la plupart. Je reprends "Il m'a dit ce matin après avoir viré la brune qui était dans son lit, il m'a dit oui qu'il t'avait vu hier, toi et ton blond de copain que je déteste déjà." au moins c'est honnête elle ne pourra jamais m'enlever ça. "Sinon Hadès m'a raconté mais il s'est passé quoi ?" oui jaugeons le terrain histoire de savoir si il a marqué des points ou si une fois de plus il a utilisé son don pour tous gacher tous seul. Même si bon mine de rien je fou déjà ma merde, il n'avait personne dans son lit ce matin, il était triste comme bambie qui a perdu sa mère, mais au moins grace à moi il ne passe pas pour un looser mondial.

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

- C'est que je dois vraiment être exceptionnelle alors ! Oui, parce que clairement Abé, on le sait tous, est bien loin d'être sociable et d'avoir des tas d'amis, sélectif, éternel insatisfait, il ne s'attarde que rarement sur les personnes qui l'entourent et j'étais plutôt fière d'être une privilégiée paraît-il. Alors que mon regard papillonne sur les étudiants qui nous entourent ainsi que sur le paysage pas vraiment luxueux, surtout pour Hadès qui a du mal à s'adapter avec tout ça. Je ne peux m'empêcher de sourire en levant les sourcils. - Ça t'apprendra, la prochaine fois au moins, tu seras plus attentif quand on te parle de voyage ! Répliquais-je rapidement sur un ton moqueur, le blâmant presque au passage. - Hum.. Moi, j'avais envie de faire un pas nouveau vers les pauvres comme tu dis, apprendre à les connaître, j'ai le droit d'assouvir ma curiosité non ? Un tas de conneries surtout ! J'en avais rien à foutre de tout ces gens, pour tout dire je passais presque tout mon temps cloîtré dans ma chambre à lire, à tenter d'appeler mon père et j'ai même pensé un millier de fois de me pointer chez lui ou encore sur son lieu de travail pour avoir des réponses. Mais, je préférais encore me réconforter dans l'idée qu'il était en voyage d'affaire et n'avait pas de quoi me joindre. C'était mieux que d'imaginer le pire et puis, s'il s'était passé quelque chose je pense que j'en aurais entendu parler de par les médias vu sa place au sein du gouvernement. Alors je préférais laisser faire le temps jusqu'à ce qu'un jour la réalité me mette au pied du mur. - Je prends l'air, tout simplement, partir en voyage toute seule.. Non merci et Ariana voulait tellement venir ici que j'ai dû la suivre. Que je lance en soupirant, jouant avec les coins de la serviette enroulée autour de mon corps. Et le sujet Artur arrive sur le tapis, je sentais une certaine attaque de la part d'Abé vis à vis de ça. Je le comprenais, j'aurais dû savoir mais malheureusement je fais partie des gens qui ne passent pas leurs vies à épier les réseaux sociaux, les magasines à scandales et compagnie. J'étais bien loin de tout ça et, j'aurais apprécié que l'un ou l'autre m'appelle pour me tenir au courant, Artur c'était pas n'importe qui pour moi, c'était pas juste un gosse comme un autre et ça me fait mal que dans ce genre de moment aucun des deux n'a pensé à moi. Je déglutis, hochant la tête quand il me parle de pitié, il était vraiment à côté de la plaque, il confond empathie et pitié. - Tu dis n'importe quoi Abé, ça n'a rien à voir avec la pitié, je sais juste que dans ce genre de moment ça fait du bien de parler. Il devrait arrêter de faire la fine bouche, à la mort de ma mère, moi j'avais personne à qui parler, j'avais aucune oreille attentive et que des regards jugeurs qui attendent le moindre faux pas, la moindre faiblesse. - Maintenant, si t'as pas envie d'en parler, soit. C'est ton choix mais ma porte reste ouverte au cas où. Sur ces mots je me relève, cette discussion me refroidissait, elle mettait un froid avec nous trois je pense, on en était tous autant choqué, eux ils ont avalés la nouvelle, ils ont eu le temps, moi pas encore. Je me dirige vers les transats derrière nous, là même où j'étais assise quelques minutes avant pour reprendre place en écoutant les propos d'Abé sur son frère. Je grince des dents, une brune ? Dans son lit ? Décidément il restera inchangé, c'est toujours le même et son putain de baratin c'est toujours et encore que des mensonges insignifiants. - Il était avec quelqu'un cette nuit ? Demandais-je trahissant ma fierté et mes efforts à cacher ce que je ressentais vraiment vis à vis de lui et de son retour dans ma vie. - En fait je veux pas savoir. Mais qu'est ce que vous avez tous avec Tate ? Lançais-je sur un ton moqueur, décidément il n'y avait pas que moi qui n'aimait pas sa tête de con. - Il s'est passé qu'il a débarqué dans ma chambre avec de l'alcool dans le sang, me réclamant un baiser comme si on ne s'était jamais quitté, comme Si on avait dormit ensemble la veille alors que, non, pas du tout ! Juste d'y penser me foutait la rage et j'attrape mon cocktail non alcoolisé, buvant une gorgée et mordillant la paille nerveusement. - Il descend tout droit de son cocotier, de ses rêves j'en sais rien en pensant que je lui appartenait encore et que j'en ai encore quelque chose à foutre de lui mais, too late, je suis passé à autre chose depuis qu'il m'a tourné le dos ! Mon regard papillonne un peu de partout, pinçant les lèvres comme pour empêcher la vérité de sortir. - Et ce con s'est barré en déclenchant l'alarme incendie qui a inondé ma chambre ! Grognais-je d'agacement. J'aurais ma revanche, je l'aurais, le retour de flamme va te faire très mal mon petit Hadès.

(Invité)

13/08/2016

We don't talk anymore
— Belueva

Zia et moi on a un coté semblable, elle est froide, comme moi. Mais au fond elle et moi on se comprend, elle me fait sourire et ses remarques tranchantes, je m'en fiche pas mal au final c'est du second degré. Bon j'avoue que là on était en froid et franchement me faire tomber au milieu d'une piscine pleine de bactéries et de pisse d'enfant ou même pire, je ne supporte pas cette idée. Je suis pas le mec hyper sociable mais bon, elle non plus hein il faut le dire c'est pas la fille la plus souriante et avenante du monde non plus mais je l'aime comme ça. "Tu sors du lot on va dire" oui pour que je lui dise qu'elle est exceptionnelle à haute voie elle peut ramer elle le sait sans que je le dise donc qu'elle ne me force pas à le dire elle n'y arrivera pas. On est dans un décor plus que saugrenue pour des gens comme nous, oui nous on est riches, on a le luxe, les belles choses et là on se retrouve au milieu de la populasse. Elle a surement plus de facilités que moi mais au fond c'est sure que ça doit la saouler elle aussi pas vraie ? C'est obligé ! C'est claire j'ai franchement pas écouté moi on m'a dit des "tu verras Zeus, le Summer Camp va être super !" je l'attends encore ce truc extra, je réfléchirais à deux fois avant d'y aller c'est sure ! Elle se moque de moi elle le sait, quand je regarde autour de moi tous ces pauvres là ça me donne envie de vomir et de prendre un jet en direction de Ibiza dès maintenant "C'est bien l'une des première fois que je serais déçu d'un voyage" oui en même temps d'habitude je m'investit dedans. Son regard moqueur posé sur moi elle me sort alors qu'elle est là de son plein gré et qu'elle savait, elle voulait assouvir sa curiosité et découvrir davantage de choses sur les pauvres, je tire une tête de trois pieds de long littéralement, ça me choque venant d'elle. Je me racle la gorge avant de reprendre en m'allongeant sur un transat que j'ai pris soin de faire désinfecter avant d'aller dans ce qui était mon fauteuil gonflable. "Tu veux en apprendre plus sur ... eux ?" mon "eux" est prononcé avec un air de dégout parce que franchement je ne la comprends pas, les pauvres ne sont pas intéressants, ils n'ont pas de cultures et n'y connaissent rien à la vraie vie. "Tu me balade, t'es comme moi, au bout de ta vie à devoir cohabiter avec ces microbes. Si tu veux je te laisse une place sur mon fauteuil avec moi il a été désinfecter" oui je sais déjà qu'elle va me faire une remarque mais pas question de risquer une maladie. Oui parce que faut le dire, qu'est ce qu'on a et que les pauvres n'ont pas ? Une assurance maladie, ils ne peuvent pas se payer leurs frais médicaux DONC ils ne se soignent pas et ont des maladies automatiquement. J'ai appris ça en cours on ne me la fais pas à moi les gars. Elle m'explique alors la vraie raison et je reprendre "Ouais j'ai croisé Potter vite fait hier. C'est elle qui a voulu venir dans ce trou à rat ? Non mais ... son mec c'est un pauvre ou comment ça se passe une fois ?" Potter c'est mon ex et la meilleure amie de Zia, mais elle et moi on se connait depuis toujours je crois, je me rappelle pas ne pas avoir eu Potter dans ma vie, c'est mon ex, l'ex que toutes mes futures copines devront craindre parce qu'elle elle est au dessus, juste on a arrêté de s'aimer, on vibrait plus autant même si au fond de moi je l'aimerais toujours, j'ai envie de l'avoir comme amie. Je reste allongé sur le ventre sur mon transat pour la regarder "Bon tu me mets de la crème dans le dos ou faut que j'appelle une employée ?" ouais elle pourrait au moins faire ça. je tente un léger sourire pour l'inciter à accepter mais n'ajoute rien. C'est alors qu'un sujet bien moins réjouissant arrive sur le tapis, Arthur. Mon visage se ferme rapidement, cet évènement me fais souffrir mais je ne le montre pas. Je sais une chose, il reviendra c'est impossible qu'il soit définitivement parti. Je lui envoie un pique plus fort que moi, oui parce que je lui en veux dans un sens de ne pas avoir été là mais je ne lui en veux pas dans un autre sens parce que bon, elle a elle aussi ses emmerdes et pour moi les gens n'ont pas besoin d'être là pour moi, je suis grand je sais me débrouiller même si j'aurais apprécié sa présence, mieux vaut tard que jamais non ? Je ne l'ai pas appelé quand c'est arrivé tous simplement car je refuse de parler d'Arthur en règle général. Je m'appuie sur mes avants bras et je l'écoute me parler alors que je l'envoie d'abord bouler, je ne suis pas le genre à réclamer de l'attention ou qu'on l'écoute loin de là même. Je ne veux pas de la pitié des gens, elle me recadre, je regarde les gens autour regard fuyant avant de reprendre "Ca le ramènera d'en parler ? Non alors tout est dit." oui déjà que je ne m'exprime jamais alors là c'est fort pire. Je la regarde finalement plongeant mon regard dans le sien devenant plus sympa, baissant un peu les armes "Toi tu veux en parler ?" oui apparemment elle l'a su récemment et je veux bien si ca peut lui faire du bien. "Mais pas ici je te préviens." oui pas avec tous ce monde autour quand même ! Elle va s'assoir sur un transat derrière moi alors je change de sens pour pouvoir continuer à discuter avec elle me tournant sur le dos pour bronzer au passage. Je place habilement qu'Ana a ramené une fille hier soir, une brune, et j'ai pas besoin de regarder la jolie blonde pour savoir que ça l'énerve et plus encore. Elle est jalouse, quoi que je fasse elle est toujours attachée à lui j'en suis sure mais cette bombe va l'en éloigner encore un peu. Oui parce que Zizi elle est fière et elle se laisse pas faire ! Elle va penser qu'il a encore menti et plus lui parler c'est tous. Et même si Hadès dit la vérité il y a un truc génial, c'est qu'elle me croira toujours plus que lui jusqu'à preuve du contraire. Elle me demande avant de se résigner, elle est fière, elle veut faire la fille forte "Il t'as encore dit qu'il ne voyait que toi ? Il a une copine je te rappelle Kali" oui Hadès c'est tous mensonge ! Toujours plus ! Ca c'est dit. Je lève les yeux vers elle avant de reprendre "Et bien ... Potter l'aime pas déjà et même si elle ne dit pas pourquoi je sais qu'il y a une raison. Et ensuite franchement j'le connais pas mais je sais d'avance qu'il est moche et en plus il est avec toi, bref il est pas gaté quoi." ah ça non il ne l'est pas celui là, même pour son prénom il est pas gaté mec. J'l'aime pas c'est tous, c'est comme ça, je hausse les épaules. Il ne m'a rien fait mais quand même. Elle finit par me raconter sa version et et je l'écoute du coin de l'oreille parce que bon, je la connais l'histoire au fond. "Ah l'alcool ça désinhibe et ça déli les langues !" oui même si franchement aller bourrer voir Zia là il a fait le con, il le sait quand même qu'elle boit pas. Je hèle un serveur au loin de façon nonchalante, je m'en fiche et je lui commande une boisson, un double Whisky. Elle me sort alors ses discours qu'elle a tourné le dos, je la regarde alors qu'un sourire amusé apparait sur mes lèvres je reprends "D'accord" oui on va pas polémiquer des ans sur le fait qu'Hadès à fait le con. Elle me sort alors le coup de grâce avec l'alarme incendie je la regarde, j'ai une envie de rire impressionnante là "Non attends ... ca c'est pas du mytho ?" le ouf il a mit le feu à une chambre d'hotel pour mettre l'alarme incendie ? Il est taré, là il sait à quoi s'attendre avec Zizi elle le laissera pas comme ça.

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

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