Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller
Fiche d'identité
Nom de Belgique oui comme la famille royale Belge, Schueller comme le propriétaire de l'Oréal Prénom(s) Anastase, c'est moche je sais, mais presque personne ne m'appelle comme ça, heureusement, Hades c'est le prénom que j'utilise tous les jours, si tu me connais c'est sous ce prénom et enfin Thaddeus, c'est le prénom que je donne à mes conquêtes d'une nuit ou bien quand je sors.Âge 23 ansDate de naissance 3 avril 1993Lieu de naissance Bruxelles, BelgiqueStatut amoureux CélibataireOrientation sexuelle HétéroClasse sociale RoyaleÉtudes majeures ÉconomieÉtudes mineures NeuroscienceJob Être moi même, ça prend beaucoup de tempsChoix de groupe #1 Eliot HouseChoix de groupe #2 StudentELIOT HOUSE.
Bon déjà j'voudrai être Eliot car le bleu ça me va bien au teint. Une belle chemise de marque genre Armani, bleue claire, sur mesures, ça fait ressortir mes yeux et je suis super séduisant comme ça. J'vous jure. Il vous en faut plus ? Bon. Je suis ce genre de mec qui aime le luxe, les palaces, dans mes veines coulent de l'or et mon titre royal. Je suis le genre de personne qui ne fait pas ses courses et qui a un cuisinier parce que je ne sais pas faire à manger. Je suis aussi le genre de mec qui aime trainer avec des gens de mon pédigré. J'ai même largué une fille car elle était tombée en faillite. J'en suis pas fier mais bon, il fallait quoi que je m'affiche avec une SDF comme ça sans avoir honte ? Je vais avoir un grand futur, un futur à la tête de L'Oréal, je dois dès aujourd'hui m'entourer comme il se doit, histoire d'être au top pour mon avenir. J'aime sortir, mais j'ai des limites et je pense même être la parfaite foutue caricature de l'Eliot, tout en restant mieux que la plupart d'entre eux, on va pas se mentir, moi je suis Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller, pas n'importe qui.
STUDENT.
Je ne suis pas gentil et l'humanitaire j'en fais vraiment pour l'image mais en soit, je m'en contre fou, donc la Quincy, très peu pour moi. Je suis un vrai mec, entendez par là que j'ai un pénis donc les cabots, bien que vivre entourer des filles sexy me plairaient je dois leur dire adieu. Je suis un bosseur mais pas assez boutonneux et moche et coincé pour être à la Dunster et je n'ai absolument rien d'un artiste de Lowell, je jouais au piano, mais c'est du passé et j'ai absolument pas envie de trainer avec artistes bizarre du campus j'ai une réputation à tenir. Je suis pas galant et j'ai beau être sportif, je pourrais tellement pas vivre avec certains mecs pauvres de la Winthrop ... Et j'aime la fête mais enfin pour vivre avec les cheveux gras du campus qui sentent le joint ... Faut pas déconner, je suis sûr qu'ils sont très sympa et a la rigueur les voir une fois en soirée pourquoi pas et encore je voudrais pas ruiner ma réputation à cause d'eux ... Vous l'aurez compris j'ai beau essayer, je vois pas et je préfère et de ceux qui sont libres et sans étiquettes plutôt que d'en avoir une qui se colle dans mon dos que je n'aime pas. Si je ne peux aller chez les bleus, je préfère être student, je mettrai du bleu quand même et je serais quand même séduisant. La Eliot perdrait juste énormément à ne pas m'avoir dans leur camp.
Bon déjà j'voudrai être Eliot car le bleu ça me va bien au teint. Une belle chemise de marque genre Armani, bleue claire, sur mesures, ça fait ressortir mes yeux et je suis super séduisant comme ça. J'vous jure. Il vous en faut plus ? Bon. Je suis ce genre de mec qui aime le luxe, les palaces, dans mes veines coulent de l'or et mon titre royal. Je suis le genre de personne qui ne fait pas ses courses et qui a un cuisinier parce que je ne sais pas faire à manger. Je suis aussi le genre de mec qui aime trainer avec des gens de mon pédigré. J'ai même largué une fille car elle était tombée en faillite. J'en suis pas fier mais bon, il fallait quoi que je m'affiche avec une SDF comme ça sans avoir honte ? Je vais avoir un grand futur, un futur à la tête de L'Oréal, je dois dès aujourd'hui m'entourer comme il se doit, histoire d'être au top pour mon avenir. J'aime sortir, mais j'ai des limites et je pense même être la parfaite foutue caricature de l'Eliot, tout en restant mieux que la plupart d'entre eux, on va pas se mentir, moi je suis Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller, pas n'importe qui.
STUDENT.
Je ne suis pas gentil et l'humanitaire j'en fais vraiment pour l'image mais en soit, je m'en contre fou, donc la Quincy, très peu pour moi. Je suis un vrai mec, entendez par là que j'ai un pénis donc les cabots, bien que vivre entourer des filles sexy me plairaient je dois leur dire adieu. Je suis un bosseur mais pas assez boutonneux et moche et coincé pour être à la Dunster et je n'ai absolument rien d'un artiste de Lowell, je jouais au piano, mais c'est du passé et j'ai absolument pas envie de trainer avec artistes bizarre du campus j'ai une réputation à tenir. Je suis pas galant et j'ai beau être sportif, je pourrais tellement pas vivre avec certains mecs pauvres de la Winthrop ... Et j'aime la fête mais enfin pour vivre avec les cheveux gras du campus qui sentent le joint ... Faut pas déconner, je suis sûr qu'ils sont très sympa et a la rigueur les voir une fois en soirée pourquoi pas et encore je voudrais pas ruiner ma réputation à cause d'eux ... Vous l'aurez compris j'ai beau essayer, je vois pas et je préfère et de ceux qui sont libres et sans étiquettes plutôt que d'en avoir une qui se colle dans mon dos que je n'aime pas. Si je ne peux aller chez les bleus, je préfère être student, je mettrai du bleu quand même et je serais quand même séduisant. La Eliot perdrait juste énormément à ne pas m'avoir dans leur camp.
APRÈS LA BOMBE.
Je pense que tout le monde en a entendu parler plus ou moins. Ca a fait la une des journaux, du JT, ... Qui ne serait pas touché ? Ces gens s'en sont pris à l'éducation, à l'école, à des jeunes de mon age, je me suis forcément identifié aux victimes, j'ai forcément eu de la peine pour tous ces gens ... On voit bien la cruauté humaine dans ce genre d'évènement et pour une fois, je l'admets, j'ai prié : j'ai prié pour que jamais ce genre d'évènement n'arrive dans mon pays. Pour le moment aucune école n'a été touché en Belgique et j'en remercie le ciel... La bombe à Harvard, je pense qu'après on oublie un peu, pas méchamment mais parce qu'on doit bien vivre ... Ca ne m'a pas empêcher d'avoir une pensée pour les victimes pendant la visite et d'être foutrement content d'être en vie. Car finalement, la vie elle même c'est bien la seule chose que je ne pourrai jamais acheter. J'ai beau être un parfait connard en bref, j'ai un coeur et bien que cet évènement était éloigné de chez moi, j'y ai pensé. C'est normal.
Je pense que tout le monde en a entendu parler plus ou moins. Ca a fait la une des journaux, du JT, ... Qui ne serait pas touché ? Ces gens s'en sont pris à l'éducation, à l'école, à des jeunes de mon age, je me suis forcément identifié aux victimes, j'ai forcément eu de la peine pour tous ces gens ... On voit bien la cruauté humaine dans ce genre d'évènement et pour une fois, je l'admets, j'ai prié : j'ai prié pour que jamais ce genre d'évènement n'arrive dans mon pays. Pour le moment aucune école n'a été touché en Belgique et j'en remercie le ciel... La bombe à Harvard, je pense qu'après on oublie un peu, pas méchamment mais parce qu'on doit bien vivre ... Ca ne m'a pas empêcher d'avoir une pensée pour les victimes pendant la visite et d'être foutrement content d'être en vie. Car finalement, la vie elle même c'est bien la seule chose que je ne pourrai jamais acheter. J'ai beau être un parfait connard en bref, j'ai un coeur et bien que cet évènement était éloigné de chez moi, j'y ai pensé. C'est normal.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Grand Dieu, là j'ai remercier le ciel aussi que ma soeur Clauclau ne soit pas à Harvard pendant ces évènements. Je trouve ça ignoble ces agressions sexuels envers des femmes. Qui peut faire un truc pareil ? Quoi ? Ils étaient trop moches et avaient pas assez de fric pour se payer une pute histoire de se détendre ? Ces actes devraient être condamné par la peine de mort car c'est une des choses les plus horribles qu'on puisse faire à une femme. Je dis pas que je suis un gentleman ou un gentil, ça non, jamais, je suis pas un winthrop par excellence mais j'ai des principes ; on couche pas avec quelqu'un de non conscentant. Il faut avoir des limites. Si quelqu'un avait fait subir ça à ma soeur, j'aurais eu des envies de meurtre.
Pour la prise d'otage je n'étais pas là non plus mais malheureusement les pétages de cables dans les universités américaines, c'est commun non ? C'est un malheur, une tristesse, je ne sais pas comment j'aurais réagis si j'y avais été ... Et je suis content de ne pas avoir à le savoir car n'importe quel mec, même en faisant le cake, doit avoir un minimum peur pendant ce genre d'évènement.
Grand Dieu, là j'ai remercier le ciel aussi que ma soeur Clauclau ne soit pas à Harvard pendant ces évènements. Je trouve ça ignoble ces agressions sexuels envers des femmes. Qui peut faire un truc pareil ? Quoi ? Ils étaient trop moches et avaient pas assez de fric pour se payer une pute histoire de se détendre ? Ces actes devraient être condamné par la peine de mort car c'est une des choses les plus horribles qu'on puisse faire à une femme. Je dis pas que je suis un gentleman ou un gentil, ça non, jamais, je suis pas un winthrop par excellence mais j'ai des principes ; on couche pas avec quelqu'un de non conscentant. Il faut avoir des limites. Si quelqu'un avait fait subir ça à ma soeur, j'aurais eu des envies de meurtre.
Pour la prise d'otage je n'étais pas là non plus mais malheureusement les pétages de cables dans les universités américaines, c'est commun non ? C'est un malheur, une tristesse, je ne sais pas comment j'aurais réagis si j'y avais été ... Et je suis content de ne pas avoir à le savoir car n'importe quel mec, même en faisant le cake, doit avoir un minimum peur pendant ce genre d'évènement.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
1 Je m’appelle Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller 2 Dans ma famille, tout le monde m’appelle Anastase, en soirée, je me présente sous le nom de Thaddeus au petit peuple mais mon prénom, c’est Hades tout le monde m’appelle comme ça. 3 Je suis le fils du roi de Belgique et l'arrière petit fils du fondateur de L’Oréal 4 D’ailleurs, je reprendrais la direction de L’Oréal plus tard, c’est mon but. 5 Je suis un emmerdeur, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime faire chier le monde. 6 Je suis allergique aux fraises, je deviens tout rouges quand j’en mange. 7 Je pourrais me nourrir exclusivement de glace Ben & Jerry’s, j’en serai trop heureux. 8 J’ai 1 frère jumeau Abc Zeus Camille de Belgique Schueller, l’héritier au trône de Belgique, que j’appelle Abé ou ABC et une petit sœur d’un an d’écart, Anissa Aphrodite Claudette de Belgique Schueller que j’appelle Clauclau. 8bis J’avais aussi un petit frère, on avait 15 ans d’écart, il s’appelait Arthur Poséidon Winston de Belgique Schueller, il a été enlevé l’année dernière, le drame de ma vie, je n’en parle jamais. 9 J’ai peur des mendiants. Enfin pas vraiment, mais ils me dégoûtent quoi. Quand mon père m’a obligé à servir à la soupe populaire, j’ai dû me prendre 10 douches de suite pour être sûr de ne pas être malade. 10 Je suis du genre surprotecteur avec Clauclau depuis l’enlèvement de Tutur. Tu la touches, je te bouffe, qu’on soit claire. Tu la regardes dans la rue quand elle est avec moi, je t’embrouille car en plus, je suis possessif. Tes yeux n’ont pas à toucher cette beauté pure et si jamais elle te porte de l’intérêt pour moi, tu ne seras jamais assez bien pour elle. 11 Je joue les pères avec Clauclau. Abc et moi veillons à ce qu’elle ne s’habille pas vulgairement. Une fois après lui avoir répété maintes et maintes fois que non c’était moche ce qu’elle avait mis, et trop court et qu’elle ne nous a pas écouté, pris de colère, Abc lui a lancé du Ketchup dessus pour salir sa robe et moi c’est simple, j’ai pris les ciseaux et j’ai coupé toutes ses fringues moches et trop courtes. Comme ça, elle était obligée de mettre un truc mieux. Si elle pouvait se balader en jogging, ça m’irait, les gens la regarderaient moins. 12 Je n’ai jamais connu l’amour, du moins, je l’ai jamais avoué, je fuis ce sentiment comme la peste. Si tu venais à entrer dans mes critères et me plaire vraiment, je finirais par te quitter. 13 Je n’ai absolument pas la notion de l’argent, je dépense sans compter. 14 Je suis un fêtard bourgeois né, je sors tout le temps, je suis peu chez moi et j’aime cette vie. 15 Je déteste le jaune, je n’en porterai jamais. 16 Je ne suis pas méchant, juste froid. Je ne suis pas le plus chaleureux du monde mais on ne me changera pas. 17 Mon cercle d’amis est fermé. 18 Je suis fan de gin tonic, j’en bois comme du petit lait. 19 J’adore les vautours, ces oiseaux me passionnent. Ils sont mal aimés à tord, moi je les trouve majestueux. 20 J’aime la mer. Je pourrais passer des journées sur un bateau sérieusement. 21 Je profite de la vie, je vis à fond, sans trop me soucier du reste. Demain, on verra demain. Profitons de l’instant présent. 22 Je suis un phobique de l’attachement. Quand on s’attache on souffre. 23 J’aime mon confort, vraiment. 24 J’aime pas trop partager mon lit, sauf avec Clauclau et Abc, si Clauclau est au milieu. 25 J’aime les belles choses. 26 Je suis un électron libre, un libre penseur et un marginale, je n’aime pas les règles, les limites, pour moi, elles sont faites pour être dépassé. 27 Si j’ai un coup de mou, je vais à la plage, ça m’apaise, ça me calme. 28 Quand j’aime, je donne tout, il y a qu’à voir ma relation avec Clauclau, Tutur et Abc. 29 Je suis un passionné. Je sais jouer du piano et de la guitare mais je suis réaliste, je n’irais jamais là dedans. En plus j’ai arrêté le piano, Tutur adorait que j’en joue, depuis qu’il n’est plus là, je ne peux plus. Je sais dessiner aussi mais ça je ne le dis pas, c’est secret. Je suis aussi un joueur de poker du tonner, je fais même des tournois, je pourrais y jouer des nuits entières. 29bis Je me sens responsable de la disparition de Tutur et je garde secrètement l’espoir de le retrouver un jour. 30 Je rajouterai des trucs à cette liste si des idées me viennent, mais pour le moment, non.
1 Je m’appelle Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller 2 Dans ma famille, tout le monde m’appelle Anastase, en soirée, je me présente sous le nom de Thaddeus au petit peuple mais mon prénom, c’est Hades tout le monde m’appelle comme ça. 3 Je suis le fils du roi de Belgique et l'arrière petit fils du fondateur de L’Oréal 4 D’ailleurs, je reprendrais la direction de L’Oréal plus tard, c’est mon but. 5 Je suis un emmerdeur, je l’ai toujours été et je le serais toujours. J’aime faire chier le monde. 6 Je suis allergique aux fraises, je deviens tout rouges quand j’en mange. 7 Je pourrais me nourrir exclusivement de glace Ben & Jerry’s, j’en serai trop heureux. 8 J’ai 1 frère jumeau Abc Zeus Camille de Belgique Schueller, l’héritier au trône de Belgique, que j’appelle Abé ou ABC et une petit sœur d’un an d’écart, Anissa Aphrodite Claudette de Belgique Schueller que j’appelle Clauclau. 8bis J’avais aussi un petit frère, on avait 15 ans d’écart, il s’appelait Arthur Poséidon Winston de Belgique Schueller, il a été enlevé l’année dernière, le drame de ma vie, je n’en parle jamais. 9 J’ai peur des mendiants. Enfin pas vraiment, mais ils me dégoûtent quoi. Quand mon père m’a obligé à servir à la soupe populaire, j’ai dû me prendre 10 douches de suite pour être sûr de ne pas être malade. 10 Je suis du genre surprotecteur avec Clauclau depuis l’enlèvement de Tutur. Tu la touches, je te bouffe, qu’on soit claire. Tu la regardes dans la rue quand elle est avec moi, je t’embrouille car en plus, je suis possessif. Tes yeux n’ont pas à toucher cette beauté pure et si jamais elle te porte de l’intérêt pour moi, tu ne seras jamais assez bien pour elle. 11 Je joue les pères avec Clauclau. Abc et moi veillons à ce qu’elle ne s’habille pas vulgairement. Une fois après lui avoir répété maintes et maintes fois que non c’était moche ce qu’elle avait mis, et trop court et qu’elle ne nous a pas écouté, pris de colère, Abc lui a lancé du Ketchup dessus pour salir sa robe et moi c’est simple, j’ai pris les ciseaux et j’ai coupé toutes ses fringues moches et trop courtes. Comme ça, elle était obligée de mettre un truc mieux. Si elle pouvait se balader en jogging, ça m’irait, les gens la regarderaient moins. 12 Je n’ai jamais connu l’amour, du moins, je l’ai jamais avoué, je fuis ce sentiment comme la peste. Si tu venais à entrer dans mes critères et me plaire vraiment, je finirais par te quitter. 13 Je n’ai absolument pas la notion de l’argent, je dépense sans compter. 14 Je suis un fêtard bourgeois né, je sors tout le temps, je suis peu chez moi et j’aime cette vie. 15 Je déteste le jaune, je n’en porterai jamais. 16 Je ne suis pas méchant, juste froid. Je ne suis pas le plus chaleureux du monde mais on ne me changera pas. 17 Mon cercle d’amis est fermé. 18 Je suis fan de gin tonic, j’en bois comme du petit lait. 19 J’adore les vautours, ces oiseaux me passionnent. Ils sont mal aimés à tord, moi je les trouve majestueux. 20 J’aime la mer. Je pourrais passer des journées sur un bateau sérieusement. 21 Je profite de la vie, je vis à fond, sans trop me soucier du reste. Demain, on verra demain. Profitons de l’instant présent. 22 Je suis un phobique de l’attachement. Quand on s’attache on souffre. 23 J’aime mon confort, vraiment. 24 J’aime pas trop partager mon lit, sauf avec Clauclau et Abc, si Clauclau est au milieu. 25 J’aime les belles choses. 26 Je suis un électron libre, un libre penseur et un marginale, je n’aime pas les règles, les limites, pour moi, elles sont faites pour être dépassé. 27 Si j’ai un coup de mou, je vais à la plage, ça m’apaise, ça me calme. 28 Quand j’aime, je donne tout, il y a qu’à voir ma relation avec Clauclau, Tutur et Abc. 29 Je suis un passionné. Je sais jouer du piano et de la guitare mais je suis réaliste, je n’irais jamais là dedans. En plus j’ai arrêté le piano, Tutur adorait que j’en joue, depuis qu’il n’est plus là, je ne peux plus. Je sais dessiner aussi mais ça je ne le dis pas, c’est secret. Je suis aussi un joueur de poker du tonner, je fais même des tournois, je pourrais y jouer des nuits entières. 29bis Je me sens responsable de la disparition de Tutur et je garde secrètement l’espoir de le retrouver un jour. 30 Je rajouterai des trucs à cette liste si des idées me viennent, mais pour le moment, non.
Ori
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Rory/Ori et j'ai 19+2 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à Louisette d'amour @Madisson L. Galloway. Je suis déjà présente sur le forum sous les traits de Dante D. Basini (+ Winthrop) & Emilia S. de Bourbon (+ Cabot). J'utilise Adam Gallagher comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Pando. Je fais environ 300/1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé
Mot de la fin ? ▲ Du love du love du love
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
Participer au Summer Camp, en tant que :
Summer Camper
Vacancier
adhérer un flood d'intégration
je veux être parrainer
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Once upon a time
Je pourrai commencer par vous raconter la rencontre féerique entre mes parents Philippe de Belgique et Cécilia Schueller aujourd’hui de Belgique Schueller. Vous expliquez qu’un beau prince est tombé en amour de la petite fille du fondateur de l'empire L’Oréal, qu’ils se sont connus à la FAC, que ça a été le coup de foudre de film de comédie romantique et que depuis leur rencontre, ils ne se sont plus jamais quitté. Je pourrai. Je pourrai aussi poursuivre sur la petite graine que papa a planté dans le ventre de maman et des 7 mois –je suis né prématuré mon ami ! – où j’ai poussé et que papa et maman me parlaient me faisait écouter du Mozart dans l’espoir de me rendre calme et gentil. Mais on s’en tape. Tout ça, on s’en contre fiche. C’est moi le centre de l’histoire. Pas mes parents. MOI. MOI tout seul ! Donc je vous zappe tout ça, si vous voulez en savoir plus, prenez un de ces torches culs de magazine people, vous aurez l’histoire de la rencontre mielleuse et les photos de leurs rendez vous galant. Vous aurez toutes ces niaiseries qui font croire à l’amour éternel. Maintenant, parlons du plus important, du plus intéressant même : moi.
Je vais être sympa, je vous zappe les détails de par où je sors. Même moi je veux pas me l’imaginer. Là j’aimerai que la cigogne livreuse de bébé existent, ça serait plus glam. M’bref. Commençons.
2 heure du matin, le 3 avril 1993, à Bruxelles dans le plat pays, les hurlement de ma mère ont dû réveiller tout le royaume et les larmes de joie de mon père, refaire les océans et empêcher la sécheresse cette année là. Une fois dans les bras du médecin, on me fait tout le barda, on me martyrise pour me faire pleurer –quelle bande de barbare–. Un long cri strident, le mien, je suis en vie. Soupire de soulagement et le médecin se tourne vers mon père « Quel second beau bébé ! » Oui oui second. Tout simplement parce que je ne suis pas arrivé seul dans cette vie, je suis accompagné de ma moitié, mon tout, celui qui sera mon meilleur partenaire de crime, mon seul réel allié dans ce monde de requin, j’ai nommé Abclard Zeus Camille de Belgique Schueller, qui est sorti quelques minutes avant moi. Mon père le tenait dans ses bras d’ailleurs et le berçait, heureux, fier comme un coq de ses premiers petits boys. Bref, on écrit pas l’histoire d’Abclard mais la mienne, donc. Mon père répond au médecin « Oui, ils sont magnifiques » -je suis sûr qu’il a dit ça, oui oui ! Et je suis sûr aussi qu’il a pensé que j’étais le plus beau- « Comment voulez vous l’appeler ? » Mon père m’a regardé, avec ses grands yeux remplient de larmes alors que le médecin venait de me déposer dans les bras de ma mère « Il va s’appeler Anastase Hades Thaddeus. » WAIT. PAUSE ! Anastase Hades Thaddeus ? Sérieusement ?! Non mais franchement, Hades passe encore, ça me plait d’avoir le prénom du Dieu despote, le roi des enfers mais ils ne pouvaient pas me mettre 2 autres prénoms cool ? Genre … William Charles ? Ou Matthieu Victor ? Non moi, il fallait que ça soit Anastase Thaddeus. Ils ont dû oublier que c’est moi qui les porte après ces prénoms. Heureusement qu’en second j’ai Hades. Parce que franchement, je sais être de ces pauvres gamins traumatisés avec des prénoms pareil. Anastase quoi, merci les gars, je vais être la princesse Anastasia de la cours quoi. Et alors si ça avait été Thaddeus, j’en parle même pas. De toute façon j’ai pas eu mon mot à dire, je m’appelle Anastase Hades Thaddeus, que ça me plaise ou non. Et à la maison, comme bébé, je réagissais plus quand on m’appelait Anastase, mes parents m’appelle comme ça à mon grand désarroi. Mon frère et ma sœur aussi. Heureusement dans ma vie de tous les jour on me connait sous le nom de Hades, c'est déjà ça.
Mes parents ont donc le privilège, l’honneur même, d’avoir Abc et moi comme enfants. Ils ont de la chance hein ? Et pour dire vrai, Abc est le moins chanceux de nous deux : il est le prince héritier du royaume, ça a l’air cool comme ça mais tellement pas. Pendant qu’il aura une femme en tailleur moche de mémère, moi j’hériterai de l’empire L’Oréal puisque je suis l’arrière petit fils du fondateur et je verrais des mannequins toute la journée. Ma vie sera tellement perfect. L’empire m’attend, bras ouvert. Abc a de quoi être dégouté. Mais ça j’y reviendrais plus tard. On en est à l’enfance là.
J’étais un bébé chiant. Le genre à ne rien aimer. On ne me trompait pas en mélangeant de la purée de patate avec des carottes, j’aimais pas les carottes donc je mangeais pas. J’étais aussi le genre de bébé qui dort peu, trop peu. Et qui ne voulait pas dormir dans son berceau. Contre le torse de papa, c’est quand même mieux. Surtout quand il me berçait dans le transat avec du Manson en musique de fond. Mais attention, si il osait s’arrêter, changer de musique, ou faire un truc qu’il ne faut pas, je pleurais. Un vrai ange. Je savais ce que je voulais, déjà tout bébé.
Les choses se sont compliquées quand j’ai su ramper. Là il fallait me surveiller tout le temps, parce que j’étais actif, je découvrais le monde, j’allais partout. C’était encore plus chouette quand j’ai su faire du quatre patte. Là j’étais aussi rapide qu’une voiture de course, une fusée, une flèche on ne m’arrêtait plus. Vous comprenez donc que le pire, c’est quand j’ai su marcher. Imaginez-moi, petit boy, qui gambade partout, qui court, qui saute dans le palais. Abc et moi, côte à côte et puis on partait en courant chacun de son côté comme des flèches et les domestiques qui nous courraient après. Je pense que ça devait être très drôle à voir mais pas d’être le pauvre gars qui suivait le petit Hades dans le palais. Quand j’ai su parler, dire ce que je voulais vraiment, ce fût la fin pour eux parce que j’étais le genre têtu et obstiné. Déterminé. Surtout que les choses étaient encore plus complexes depuis qu’un autre gosse était arrivé. Ils se sont même trompés ! J’avais demandé un petit FRERE et non, on m’a livré une petite sœur : Anissa Aphrodite Claudette de Belgique Schueller. Et Augustin, ils en ont fait quoi hein ? J’avais pourtant été clair : je voulais un petit frère. Un gars quoi ! C’est nul les filles. Ca joue à la poupée et à la maitresse, moi j’voulais apprendre le foot à mon frère et la bagarre. J’ai fait la gueule, je peux vous le dire. Pendant 2 jours entiers. Je l’ai fais savoir que j’étais pas content. Surtout que je n’étais pas prêt a partager mon monopole sur les parents, Abc non plus donc quand je pouvais faire chier ma petite sœur, je le faisais. La réveiller quand elle faisait sa sieste, piquer son doudou et le cacher dans le palais, j’y allais pas de main morte.
Enfant pourri gâté, capricieux, cascadeur, têtu, malin et rapide, c’est à mes 4 ans que mes parents ont appris qu’en plus d’être compliqué, Abc et moi sommes hyper actif. Et ils ont voulu régler ce problème à coup de médoc. Les pauvres. Les médicaments, j’ai finis par comprendre que je pouvais les cacher et ne pas les prendre… Je suis un malin et un têtu je vous dis.
Mais une chose s’est amélioré, ma relation avec Anissa que j’appelle Clauclau, il y a pas de raison que j’ai un surnom débile, Abc aussi et pas elle ! Non mais parce que moi, ABC ose m’appeler Ana quoi ! La honte. Mais en tout cas, avec Clauclau ça allait mieux. Clauclau a beau être une chieuse et surtout son pire défaut est bien d’être une fille, elle est devenue mignonne et je sais pas, un côté en moi s’est déclenché : un côté protecteur. Clauclau, je l’aime. Elle est jolie, plutôt drôle elle aussi et fine. C’est ma sœur. Alors si quelqu’un ose la gronder : je mords, je cris je m’énerve en mode Tazz Manie. Personne n’a le droit de l’emmerder à part moi et Abc. On a ce monopole. Les autres c’est mort je la défendrais toujours devant les gens même si elle a tord. Et pour la défendre, même pas peur de la bagarre. Je suis un dur à cuir, un bad ass. J’avais peur de rien et j’étais une terreur. Surtout que je sais me battre les gars. Des limites ? J’en avais pas réellement. Les nounous, je les faisais fuir avec Clauclau et Abc.
Petit tout en connerie avec mon meilleur partenaire de crime : Abc. On jouait au foot dans le palais alors que c’est absolument prohibé, on parlait très fort, on faisait chier le monde. Si bien que Nanny, notre 8ème nounou passait son temps à nous priver de dessert. Autant vous dire que j’en étais fort mécontent. Privé de glace. Vous imaginez l’affront ? Alors j’ai monté un plan dans un esprit de vengeance. Après avoir cassé un truc dans la cave et appelé Nanny pour qu’elle vienne nettoyer la pauvre, je l’ai enfermé dans la pièce sombre, sans lumière, ahah vous imaginez la cruauté ? Et j’ai entrainé Abc avec moi dans la cuisine. Personne. Parfait. Il m’a fait la courte échelle pour que je puisse accéder au congélateur, en voulant attraper nos pots de glaces j’en ai fais tomber plein par terre mais c’était pas grave, je les aimais pas ces glaces ! Attrapant enfin le précieux, je descends du congélo les 10 pots de stock et une fois descendu des épaules de Abc, on attrape les pots, des cuillères et hop on file se cacher dans les chambres, laissant par terre les pots de glace pas bon victime de chute. Installé dans ma chambre, 5 pots chacun, on a mangé comme des gloutons la glace en rigolant. A ça c’était pour nous en avoir privées trop de fois ! Quand Nanny a enfin pu sortir, libéré par un employé qui passait dans le coin, elle était un vrai dragon, si on avait été dans un cartoon, la fumée serait sortie de ses oreilles. Elle a constaté les dégâts dans la cuisine avant de nous trouver Abc et moi et les cadavres de pots de glace. On s’est fait engueulé mais en même temps, elle ne pouvait décemment pas dire à nos parents qu’elle s’était faite enfermé dans la cave par moi, donc elle nous a couvert mais Abc et moi avons eu une crise de foi. Le meilleur après midi de ma vie avec cette over dose de glace.
J’en ai fais d’autres des conneries, ne vous faites pas avoir … Clauclau est même une des victimes les plus fréquentes de mes blagues. L’incontournable : la farine dans son sèche cheveux. Vous la verriez sortir, en furie, objet en main. La pauvre, je la plaindrais presque, mais je suis un marrant, Abc aussi. Mon père aussi est victime de mes blagues. L’encre sur le siège, un incontournable. Le sel dans la soupe de maman. Vous voyez le genre ? Après j’en fais des plus élaborer, mais ils ne sont pas au courant que c’est moi donc si je vous les dis, ils pourraient l’apprendre …
Niveau scolarité, la mienne a été exemplaire niveau note. Il faut le dire, déjà que je faisais le pitre en cours et que les appréciations s’en faisaient ressentir, si en plus j’avais été cancre, mes parents m’auraient vendu je crois. Donné même. Donc non niveau note, ça allait en même temps, Clauclau aimait parfois se prendre pour une prof et c’était bien quand on jouait à la maitresse les seuls fois où elle a réussi à me faire copier des lignes de cours. Parce qu’en classe clairement les profs me mettaient même pas avec Abc, soit disant qu’on était insupportable ensemble … Je suis pas insupportables, je suis bon vivant.
De toute façon, je le dis sans honte : je me crois tout permis j’ai pas peur il y a pas de quoi. Ils vont faire quoi les gens hein ? J’ai déjà ma vie d’exposé dans les magazines de temps en temps, mes soirées, mes anniversaires, mes histoires de cœur, j’essaye d’être discret mais bon, tout le monde regarde toujours vers moi, c’est pas de ma faute si je suis célèbre et connu, j’y suis pour rien.
A 15 ans j’ai quand même eu une grande surprise, ma mère nous appel, Abc et moi, je me suis clairement demandé quelle connerie elle et mon père avaient découvert … Pourtant je pensais avoir bien couvert mes traces … Je fais la liste dans ma tête de tous ces trucs que j’ai fais d’inimaginable et finalement c’est une toute autre nouvelle qui arrive : ma mère est enceinte. Sérieusement, ils font encore crack crack boum elle et mon père ? Mon père en profite pour nous demander une genre de faveur, être gentil quelques mois … Moi je voyais plus autre chose : maman enceinte donc maman fatiguée et des vacances. Mais finalement 9 mois plus tard, un électrochoc quand je l’ai vu. Il était tout petit, tout mignon. Il avait de grand yeux bleu et il a prit ma main quand je l’ai pris. De la fratrie j’ai été le premier a avoir le droit et je l’ai admiré comme ça pendant un moment, mon petit frère, Arthur Poséidon Winston. C’est le plus beau de bébé et à ce moment là, je me jure de passer un tout petit peu plus de temps au palais, histoire de le voir grandir. Histoire de lui donner des conseils pour survivre dans ce monde de carnassier. Je reste un connard mais Arthy, il change les choses quand même. Arthy, Tutur, c’est mon petit frère.
Vous l’aurez compris j’étais complexe et je le suis devenu encore plus quand j’ai fais ma crise d’adolescence. Là je suis parti en freestyle. Mes parents attendent encore qu’elle passe. Avec le temps, je suis devenu un vrai petit con. Je suis un prince, un privilégier, un connard. Rien ne s’est arrangé avec le temps qui passe. La pression familiale n’a rien arrangé. Je me suis mis à sortir, boire, fumer. Je dépense sans compter et si vous croyez à l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur » alors vous êtes soit naïf, soit stupide, soit pauvre. L’argent fait le bonheur. Cet adage, c’est juste une phrase que les riches disent aux pauvres pour éviter la rébellion. Mais concrètement vous ne connaissez pas le bonheur tant que vous n’avez jamais diné dans le palais de Bruxelles ou manger dans le restaurant de la Tour Eiffel. Vous ne connaissez rien à la vie tant que vous n’avez pas visité les plus beaux endroits du monde ou que vous avez fait un tour en yacht de luxe. Vous ne vous en rendez pas compte tout simplement parce que vous ne l’avez pas vécu. Et en même temps, l’argent est ma prison dorée. A tout avoir, plus rien n’a de saveur, n’a de goût, de réelle saveur. Il n’y a plus de saveur. L’effort je ne connais pas vraiment. Les valeurs du travail et de l’effort ne m’ont jamais été familières. Je peux tout avoir donc plus rien n’a réellement d’intérêt, il n’y a plus vraiment de challenge. Et ce monde est presque hypocrite. Les gens m’approchent pour l’argent, les filles pour mon pédigrée. Alors je suis ce genre de connard, qui enchaine les coups, dépense sans compter, ne montre rien, sort trop, boit trop –Jeannette ne cesse pas de me le dire en plus et de me hurler dessus quand je rentre ivre mort à la maison– je fais trop la fête et je me permets tout. Je me bats, je me cartonne, m’énerve, je sors, dans des lieux de perditions, dans des lieux branchés et je peux passer une semaine sans voir la lumière du jour. Parce que rien que mon nom de famille est un passe droit, une excuse qu’on sort face à ma connerie. J’ai tout. J’ai tout et je veux plus. J’en veux encore. Je suis un électron libre, je ne veux pas être contrôlé par une norme ou un nom de famille, non. Je veux beaucoup plus. Je suis en marge de la société, vos règles, je les emmerde, pour moi, elles sont le seul challenge de ma vie, là pour être dépassé. Pour moi, rien ne compte réellement sauf ma famille. Même ma bagnole, si je la casse, papy m’en payera une autre, avec le sourire en plus. Parfois j’ai le sentiment d’être dans une bulle, de ne rien ressentir intensément. Je n’aime personne sauf les membres de mon clan. Je m’en fou de tout. Je suis un emmerdeur hyper actif. Je bouge tout le temps. Mes parents ont trouvé un truc qui me calme : la mer. En bateau quand je suis aux commandes ou même en simple passager, je suis calme. Je me sens mieux. Je ne saurais pas dire pourquoi la mer. Pourquoi je suis mieux. C’est comme ça
Seulement à 18 ans, après mes conneries et celle de Abc, Abc s’est bien plus souvent fait prendre que moi, je suis le plus intelligent du duo m’voyez ? Et bien notre paternel a pris une décision radicale : nous envoyez en France à la Sorbonne pour la suite de nos études. Comme ci ça allait changer quoi que ce soit ? Au lieu de sortir avec les connards de Bruxelless, je sors avec les connards de français. On vit dans un appart, mamamia, la plupart des étudiants vivent dans des taudits, nous c’est le folie, à côté de la fac l’appartement histoire de ne jamais avoir à prendre le métro, m’bref tout pour être content. Le seul truc qui m’a fait chier c’est de laisser Tutur et Clauclau en Belgique, heureusement que c’est à côté et qu’en avion, on y est vite. J’ai donc continué mes soirées, mes sorties, mon père n’était juste plus témoin de mes frasques et de mon comportement de prince pourri gâté. Je pense qu’ils espèrent lui et ma mère que Tutur et Clauclau rattraperont le truc. Qu’ils seront un peu mieux que leurs deux grands connards mais quoi ? C’est leurs fautes tout ça, ils ont laissé notre éducation à une babysitter qui changeait tout le temps tellement on la faisait chier, faut assumer après.
Je me suis donc éclaté à Paris. Paris est une belle vie, les gens y sont raleur mais pas mal sont sympathique, je me suis fais des potes et je rentre un week end sur deux pour voir surtout mon frère. Je suis devenu accro à ce gamin. Il me fait trop délirer avec sa petite taille … Je joue du piano pour lui on joue au foot … Je crois que ma part d’humanité est en lui. Ce que j’ai de plus beau en moi c’est en lui que c’est caché. Il est ma lumière, mon havre de paix. Il est celui qui m’aime le plus comme je suis avec Abc et si je pouvais je l’emmènerai à Paris avec moi pour l’avoir tout le temps près de moi. A chaque fois que je repars en cours, il pleur, il me demande de rester et je lui promets de revenir vite. Une fois ma mère a même péter un câble : je l’ai emmené sans son autorisation, avec Abc à Paris. Notre mère était hystérique mais vous auriez vu Tutur, tellement heureux avec nous. Les filles, les soirées, les responsabilités, ces conneries, rien ne vaut Tutur.Je crois même que je n'ai jamais aussi bien jouer au piano que quand je jouais dans ma chambre pour l'endormir. Quand il était là, je me disais que je pourrais faire ça, entrer au conservatoire de Paris et finir par vivre de la musique, de cette passion qui me faisait encore vibrer à ce moment là. Il disait qu'il pouvait m'écouter jouer pendant des heures et ça me faisait plaisir de passer ce genre de temps avec lui. Il était la personne qui m'aimait entièrement avec Abé sans jamais se plaindre de mon comportement ou de ma chiantitude. Non, quand je disais une blague, lui il rigolait et on adorait se balader habiller pareil et le soir c'était fréquent qu'il vienne dormir avec moi. Il entrait en pleine nuit en disant « Ana ... » Ouais c'est mon surnom a cause de Anastase mais sans commentaire « J'peux dormir là ce soir s'il te plait ? » Et j'avais beau raler, il finissait par venir, parfois, Abé et Clauclau nous rejoignait et on parlait, on rigolait et on dormait. J'ai jamais aussi bien dormi que quand je savais mon petit frère en sécurité. Déjà bébé, j'allais le chercher dans son berceau pour dormir avec lui. Il y a des personnes qui comptent et vous n'imaginez pas comme Tutur comptait pour moi.
Les choses ont néanmoins basculé, brutalement, sans qu’on ne puisse faire quoi que ce soit. Je n’oublierai jamais ce jour là. Arthur est né le 24 décembre, c’est bien chiant mais c’est comme ça. Je pense que vous êtes déjà au courant de cet évènement, il a fait la une des tabloïdes, tout le monde en a parlé et a afficher ce jour noir devant nos gueules… Arthur fêtait ses 7 ans. Abc et moi on l’a réveillé à l’aube, je me souviens j’avais même pas dormi, j’ai juste pris une douche, une bonne douche histoire de ne pas puer l’alcool et la perdition que je venais de vivre la veille auprès d’une de mes amies m’bref on est entré dans sa chambre en fanfare « JOYEUX ANNIVERSAIRE TUTUR ! 7 ANS DEJA ! » On criait, on riait, on lui a sauté dessus dans le lit et lui, il nous a serré fort dans ses bras en disant qu’on était les meilleurs frères du monde entier. J’ai repris à sa suite « Et encore, t’as pas vu la journée qu’on te prépare ! Allez, fait toi beau on bouge » Ouais on bouge, sans garde du corps, sans ses conneries. Normalement Tutur sort pas seul mais on était là nous on allait veiller sur lui. Alors on le laisse s’habiller et on prévient quand même notre maman, parce que bon … Autant le dire, elle a pas vraiment confiance en nous, pourtant on a 22 ans, on a notre vie à Paris, un peu dans l’excès mais franchement comparé à certains gars qui sont rois ou futur roi, ça va on est tranquille, j’pense qu’on s’est calmé un peu, ou en tout cas, on le laisse croire. On a emmené Tutur petit déjeuner dans un restaurant hupé, on l’a laissé prendre de tout, on a rigolé en le voyant dévoré, moi j’ai rien pu avaler à cause de la soirée de la veille et hop, on l’a emmené faire du shopping. Magasin privatisé, on se balade avec ABC a la recherche de la perle rare pour lui, histoire qu’il soit beau gosse quoi comme ses frères. Tutur était à la cabine entrain de tout essayé, j’étais avec une vendeuse, Abc aussi et quand Abc est allé lui porter une chemise, j’étais sur ses pas « Tutur, tu vas être beau comme un coq, je t’ai trouvé une chemise, on va s’acheter tous les trois la même ! » Abc a ouvert la cabine, pas de Tutur. Je me souviens avoir fait tout le magasin, tout le centre commercial à sa recherche. « Tutur ! Arthur ! Viens ! C’est pas drôle ! » à la fin j’étais vraiment au bord de la crise de nerf, les paparazzies présent se sont mis à chercher aussi, tout le monde l’a cherché. J’y suis resté deux jours entiers, sans manger ni dormir pour retrouver mon petit frère. Mais rien, pas de trace de lui, pas de preuve, pas de rançon, rien, le néant. Arthur avait disparu. Notre mère a bien entendu dit que c’était de notre faute, notre père aussi et pourtant, on a tout fait pour le retrouver, absolument tout. Avec Abc on a offert de l’argent pour des infos, on a engagé les meilleurs détectives privées, on a fait des conférences de presses… On a quitté la Sorbonne, et on est rentré en Belgique pour le retrouver mais rien … Le pire c’est de ne pas savoir, est ce qu’il va bien ? Je l’espère, je pourrai donner ma vie pour lui. Ma vie. Ma vie a perdu son sens quand il a disparu. Les soirées n’ont plus eu de saveur, la fête non plus. Toutes ces conneries, et cette arrogance, c’est devenu le seul moyen pour moi de garder la tête hors de l’eau, d’aller « bien » ou pas trop mal. Il a disparu et depuis, je ne joue plus de piano, je ne parle plus de lui. Les parents ont bien voulu vider sa chambre pour ne plus avoir « ça » sous les yeux mais ils ont vite compris qu’ils avaient plutôt intérêt à laisser la chambre d’Arthur telle quelle.
Cela fait maintenant 23 ans que je vis. 23 années que je vis ainsi. 23 années d’emmerdes. Arthur est toujours porté disparu et j’ai beau avoir envie d’y croire c’est trop dur. Chaque gamin que je croise j’ai l’impression de le voir, être en Belgique est devenu une torture où seul les soirées mondaines où on se montre comme un connard et les soirées sont une distraction. Abc lui est obsédé par Arthur comme moi mais lui, il va plus loin, il a carrément engagé une voyante, une vieille folle et j’le laisse faire, si ça l’aide après tout pourquoi pas. J’y crois pas perso mais bon … La vieille folle lui a néanmoins dis quelques choses : Arthur serait à Boston. C’est des foutaises bien sûr mais Abc avait besoin qu’on vérifie, qu’on y aille et moi j’avais besoin qu’on se casse de cette maison de fou, alors on a passé les testes pour Harvard, du pipi de chat pour moi je dois dire ces testes et on a apprit il y a peu qu’on était accepté. On l’a dit à nos parents, très content finalement. Ca leur fera des vacances et je pense qu’ils espèrent qu’on prendra un peu de plomb dans la cervelle. Qu’on deviendra moins cons, plus simple, plus ouvert. Ils rêvent. Ca me calmera pas. Jamais. Je serais le même, que ce soit à Bruxelless, Paris ou Boston. Boston, ça sera juste une nouvelle ville où j’vais m’intégrer et faire ma vie, dans l’espoir aussi de retrouver Arthur. Ca ira forcément là bas, il y a Abc et quand on aura Arthur aussi, tout ira encore mieux. Et on a reprit nos habitudes, nos routines à deux. On a besoin de personne de toute façon, sauf Tutur. On ne changera pas. Je ne changerai pas. J’ai pas eu de tragédie dans ma vie sauf sa perte. Ma famille est riche. Je suis prince et héritier de L’Oréal. J’ai pas à me plaindre. Plus tard, je me la jouerai Georges Clooney. Je sortirai avec des mannequins grave plus jeunes et je resterai un gamin dans ma tête. Je resterai un con. J’ai eu une éducation princière, tout ce qu’il fallait, pas de drame, pas de coup, pas de malheur sauf sa disparition. Pourtant, je ne suis pas vraiment heureux. Je suis pas vraiment content, j’apprécie pas spécialement la vie. J’ai été heureux. Mais ce bonheur trop grand pendant ma jeunesse ne me définit pas. Je m’en fou de ce bonheur. Je suis qui je suis. J’ai pas d’excuse a être con et j’ai pas à en faire non plus. Je suis Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller. Je suis un con, un emmerdeur, un sans limite, un privilégié et surtout je vous emmerde. Vous ne serez jamais aussi bien que les de Belgique Schueller. Vous nous arriverez juste à la cheville à la rigueur pour faire nos lacets. Et ne vous faites pas de film. Je suis fermé à l’amour. Vous ne m’amadouerez pas avec ça. Ca ne marche pas. L’amour je le fuis comme la peste. L’argent me suffit. Je vais juste vivre, faire chier le monde, fumer, boire, hurler et vous emmerdez. Et ça, jusqu’à en crever. Ne cherchez pas à trouvez du bien en moi, il est parti avec lui et ne pensez pas me voir avoir n’importe quelle émotion, il est parti, toutes ces conneries de sentiments c’est finit. Ne pensez pas pouvoir me changez car clairement je vous emmerde, vous et votre bonheur. J’ai pas besoin de bonheur pour vivre mais d’un carnet de chèque, d’une carte de crédit et de mon frère. Le reste n’a pas d’importance. Je suis comme je suis, faudra vous y faire. Et si vous pensez un jour voir un truc bien en moi, ouvrez un de ces magazines poubelles, vous trouverez bien une connerie que j’ai fait qui vous prouveras le contraire, je suis pas un gars bien et ça n’a aucune importance. On nait on vit, on fait chier le monde et on crève, rien de plus.
Je vais être sympa, je vous zappe les détails de par où je sors. Même moi je veux pas me l’imaginer. Là j’aimerai que la cigogne livreuse de bébé existent, ça serait plus glam. M’bref. Commençons.
2 heure du matin, le 3 avril 1993, à Bruxelles dans le plat pays, les hurlement de ma mère ont dû réveiller tout le royaume et les larmes de joie de mon père, refaire les océans et empêcher la sécheresse cette année là. Une fois dans les bras du médecin, on me fait tout le barda, on me martyrise pour me faire pleurer –quelle bande de barbare–. Un long cri strident, le mien, je suis en vie. Soupire de soulagement et le médecin se tourne vers mon père « Quel second beau bébé ! » Oui oui second. Tout simplement parce que je ne suis pas arrivé seul dans cette vie, je suis accompagné de ma moitié, mon tout, celui qui sera mon meilleur partenaire de crime, mon seul réel allié dans ce monde de requin, j’ai nommé Abclard Zeus Camille de Belgique Schueller, qui est sorti quelques minutes avant moi. Mon père le tenait dans ses bras d’ailleurs et le berçait, heureux, fier comme un coq de ses premiers petits boys. Bref, on écrit pas l’histoire d’Abclard mais la mienne, donc. Mon père répond au médecin « Oui, ils sont magnifiques » -je suis sûr qu’il a dit ça, oui oui ! Et je suis sûr aussi qu’il a pensé que j’étais le plus beau- « Comment voulez vous l’appeler ? » Mon père m’a regardé, avec ses grands yeux remplient de larmes alors que le médecin venait de me déposer dans les bras de ma mère « Il va s’appeler Anastase Hades Thaddeus. » WAIT. PAUSE ! Anastase Hades Thaddeus ? Sérieusement ?! Non mais franchement, Hades passe encore, ça me plait d’avoir le prénom du Dieu despote, le roi des enfers mais ils ne pouvaient pas me mettre 2 autres prénoms cool ? Genre … William Charles ? Ou Matthieu Victor ? Non moi, il fallait que ça soit Anastase Thaddeus. Ils ont dû oublier que c’est moi qui les porte après ces prénoms. Heureusement qu’en second j’ai Hades. Parce que franchement, je sais être de ces pauvres gamins traumatisés avec des prénoms pareil. Anastase quoi, merci les gars, je vais être la princesse Anastasia de la cours quoi. Et alors si ça avait été Thaddeus, j’en parle même pas. De toute façon j’ai pas eu mon mot à dire, je m’appelle Anastase Hades Thaddeus, que ça me plaise ou non. Et à la maison, comme bébé, je réagissais plus quand on m’appelait Anastase, mes parents m’appelle comme ça à mon grand désarroi. Mon frère et ma sœur aussi. Heureusement dans ma vie de tous les jour on me connait sous le nom de Hades, c'est déjà ça.
Mes parents ont donc le privilège, l’honneur même, d’avoir Abc et moi comme enfants. Ils ont de la chance hein ? Et pour dire vrai, Abc est le moins chanceux de nous deux : il est le prince héritier du royaume, ça a l’air cool comme ça mais tellement pas. Pendant qu’il aura une femme en tailleur moche de mémère, moi j’hériterai de l’empire L’Oréal puisque je suis l’arrière petit fils du fondateur et je verrais des mannequins toute la journée. Ma vie sera tellement perfect. L’empire m’attend, bras ouvert. Abc a de quoi être dégouté. Mais ça j’y reviendrais plus tard. On en est à l’enfance là.
J’étais un bébé chiant. Le genre à ne rien aimer. On ne me trompait pas en mélangeant de la purée de patate avec des carottes, j’aimais pas les carottes donc je mangeais pas. J’étais aussi le genre de bébé qui dort peu, trop peu. Et qui ne voulait pas dormir dans son berceau. Contre le torse de papa, c’est quand même mieux. Surtout quand il me berçait dans le transat avec du Manson en musique de fond. Mais attention, si il osait s’arrêter, changer de musique, ou faire un truc qu’il ne faut pas, je pleurais. Un vrai ange. Je savais ce que je voulais, déjà tout bébé.
Les choses se sont compliquées quand j’ai su ramper. Là il fallait me surveiller tout le temps, parce que j’étais actif, je découvrais le monde, j’allais partout. C’était encore plus chouette quand j’ai su faire du quatre patte. Là j’étais aussi rapide qu’une voiture de course, une fusée, une flèche on ne m’arrêtait plus. Vous comprenez donc que le pire, c’est quand j’ai su marcher. Imaginez-moi, petit boy, qui gambade partout, qui court, qui saute dans le palais. Abc et moi, côte à côte et puis on partait en courant chacun de son côté comme des flèches et les domestiques qui nous courraient après. Je pense que ça devait être très drôle à voir mais pas d’être le pauvre gars qui suivait le petit Hades dans le palais. Quand j’ai su parler, dire ce que je voulais vraiment, ce fût la fin pour eux parce que j’étais le genre têtu et obstiné. Déterminé. Surtout que les choses étaient encore plus complexes depuis qu’un autre gosse était arrivé. Ils se sont même trompés ! J’avais demandé un petit FRERE et non, on m’a livré une petite sœur : Anissa Aphrodite Claudette de Belgique Schueller. Et Augustin, ils en ont fait quoi hein ? J’avais pourtant été clair : je voulais un petit frère. Un gars quoi ! C’est nul les filles. Ca joue à la poupée et à la maitresse, moi j’voulais apprendre le foot à mon frère et la bagarre. J’ai fait la gueule, je peux vous le dire. Pendant 2 jours entiers. Je l’ai fais savoir que j’étais pas content. Surtout que je n’étais pas prêt a partager mon monopole sur les parents, Abc non plus donc quand je pouvais faire chier ma petite sœur, je le faisais. La réveiller quand elle faisait sa sieste, piquer son doudou et le cacher dans le palais, j’y allais pas de main morte.
Enfant pourri gâté, capricieux, cascadeur, têtu, malin et rapide, c’est à mes 4 ans que mes parents ont appris qu’en plus d’être compliqué, Abc et moi sommes hyper actif. Et ils ont voulu régler ce problème à coup de médoc. Les pauvres. Les médicaments, j’ai finis par comprendre que je pouvais les cacher et ne pas les prendre… Je suis un malin et un têtu je vous dis.
Mais une chose s’est amélioré, ma relation avec Anissa que j’appelle Clauclau, il y a pas de raison que j’ai un surnom débile, Abc aussi et pas elle ! Non mais parce que moi, ABC ose m’appeler Ana quoi ! La honte. Mais en tout cas, avec Clauclau ça allait mieux. Clauclau a beau être une chieuse et surtout son pire défaut est bien d’être une fille, elle est devenue mignonne et je sais pas, un côté en moi s’est déclenché : un côté protecteur. Clauclau, je l’aime. Elle est jolie, plutôt drôle elle aussi et fine. C’est ma sœur. Alors si quelqu’un ose la gronder : je mords, je cris je m’énerve en mode Tazz Manie. Personne n’a le droit de l’emmerder à part moi et Abc. On a ce monopole. Les autres c’est mort je la défendrais toujours devant les gens même si elle a tord. Et pour la défendre, même pas peur de la bagarre. Je suis un dur à cuir, un bad ass. J’avais peur de rien et j’étais une terreur. Surtout que je sais me battre les gars. Des limites ? J’en avais pas réellement. Les nounous, je les faisais fuir avec Clauclau et Abc.
Petit tout en connerie avec mon meilleur partenaire de crime : Abc. On jouait au foot dans le palais alors que c’est absolument prohibé, on parlait très fort, on faisait chier le monde. Si bien que Nanny, notre 8ème nounou passait son temps à nous priver de dessert. Autant vous dire que j’en étais fort mécontent. Privé de glace. Vous imaginez l’affront ? Alors j’ai monté un plan dans un esprit de vengeance. Après avoir cassé un truc dans la cave et appelé Nanny pour qu’elle vienne nettoyer la pauvre, je l’ai enfermé dans la pièce sombre, sans lumière, ahah vous imaginez la cruauté ? Et j’ai entrainé Abc avec moi dans la cuisine. Personne. Parfait. Il m’a fait la courte échelle pour que je puisse accéder au congélateur, en voulant attraper nos pots de glaces j’en ai fais tomber plein par terre mais c’était pas grave, je les aimais pas ces glaces ! Attrapant enfin le précieux, je descends du congélo les 10 pots de stock et une fois descendu des épaules de Abc, on attrape les pots, des cuillères et hop on file se cacher dans les chambres, laissant par terre les pots de glace pas bon victime de chute. Installé dans ma chambre, 5 pots chacun, on a mangé comme des gloutons la glace en rigolant. A ça c’était pour nous en avoir privées trop de fois ! Quand Nanny a enfin pu sortir, libéré par un employé qui passait dans le coin, elle était un vrai dragon, si on avait été dans un cartoon, la fumée serait sortie de ses oreilles. Elle a constaté les dégâts dans la cuisine avant de nous trouver Abc et moi et les cadavres de pots de glace. On s’est fait engueulé mais en même temps, elle ne pouvait décemment pas dire à nos parents qu’elle s’était faite enfermé dans la cave par moi, donc elle nous a couvert mais Abc et moi avons eu une crise de foi. Le meilleur après midi de ma vie avec cette over dose de glace.
J’en ai fais d’autres des conneries, ne vous faites pas avoir … Clauclau est même une des victimes les plus fréquentes de mes blagues. L’incontournable : la farine dans son sèche cheveux. Vous la verriez sortir, en furie, objet en main. La pauvre, je la plaindrais presque, mais je suis un marrant, Abc aussi. Mon père aussi est victime de mes blagues. L’encre sur le siège, un incontournable. Le sel dans la soupe de maman. Vous voyez le genre ? Après j’en fais des plus élaborer, mais ils ne sont pas au courant que c’est moi donc si je vous les dis, ils pourraient l’apprendre …
Niveau scolarité, la mienne a été exemplaire niveau note. Il faut le dire, déjà que je faisais le pitre en cours et que les appréciations s’en faisaient ressentir, si en plus j’avais été cancre, mes parents m’auraient vendu je crois. Donné même. Donc non niveau note, ça allait en même temps, Clauclau aimait parfois se prendre pour une prof et c’était bien quand on jouait à la maitresse les seuls fois où elle a réussi à me faire copier des lignes de cours. Parce qu’en classe clairement les profs me mettaient même pas avec Abc, soit disant qu’on était insupportable ensemble … Je suis pas insupportables, je suis bon vivant.
De toute façon, je le dis sans honte : je me crois tout permis j’ai pas peur il y a pas de quoi. Ils vont faire quoi les gens hein ? J’ai déjà ma vie d’exposé dans les magazines de temps en temps, mes soirées, mes anniversaires, mes histoires de cœur, j’essaye d’être discret mais bon, tout le monde regarde toujours vers moi, c’est pas de ma faute si je suis célèbre et connu, j’y suis pour rien.
A 15 ans j’ai quand même eu une grande surprise, ma mère nous appel, Abc et moi, je me suis clairement demandé quelle connerie elle et mon père avaient découvert … Pourtant je pensais avoir bien couvert mes traces … Je fais la liste dans ma tête de tous ces trucs que j’ai fais d’inimaginable et finalement c’est une toute autre nouvelle qui arrive : ma mère est enceinte. Sérieusement, ils font encore crack crack boum elle et mon père ? Mon père en profite pour nous demander une genre de faveur, être gentil quelques mois … Moi je voyais plus autre chose : maman enceinte donc maman fatiguée et des vacances. Mais finalement 9 mois plus tard, un électrochoc quand je l’ai vu. Il était tout petit, tout mignon. Il avait de grand yeux bleu et il a prit ma main quand je l’ai pris. De la fratrie j’ai été le premier a avoir le droit et je l’ai admiré comme ça pendant un moment, mon petit frère, Arthur Poséidon Winston. C’est le plus beau de bébé et à ce moment là, je me jure de passer un tout petit peu plus de temps au palais, histoire de le voir grandir. Histoire de lui donner des conseils pour survivre dans ce monde de carnassier. Je reste un connard mais Arthy, il change les choses quand même. Arthy, Tutur, c’est mon petit frère.
Vous l’aurez compris j’étais complexe et je le suis devenu encore plus quand j’ai fais ma crise d’adolescence. Là je suis parti en freestyle. Mes parents attendent encore qu’elle passe. Avec le temps, je suis devenu un vrai petit con. Je suis un prince, un privilégier, un connard. Rien ne s’est arrangé avec le temps qui passe. La pression familiale n’a rien arrangé. Je me suis mis à sortir, boire, fumer. Je dépense sans compter et si vous croyez à l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur » alors vous êtes soit naïf, soit stupide, soit pauvre. L’argent fait le bonheur. Cet adage, c’est juste une phrase que les riches disent aux pauvres pour éviter la rébellion. Mais concrètement vous ne connaissez pas le bonheur tant que vous n’avez jamais diné dans le palais de Bruxelles ou manger dans le restaurant de la Tour Eiffel. Vous ne connaissez rien à la vie tant que vous n’avez pas visité les plus beaux endroits du monde ou que vous avez fait un tour en yacht de luxe. Vous ne vous en rendez pas compte tout simplement parce que vous ne l’avez pas vécu. Et en même temps, l’argent est ma prison dorée. A tout avoir, plus rien n’a de saveur, n’a de goût, de réelle saveur. Il n’y a plus de saveur. L’effort je ne connais pas vraiment. Les valeurs du travail et de l’effort ne m’ont jamais été familières. Je peux tout avoir donc plus rien n’a réellement d’intérêt, il n’y a plus vraiment de challenge. Et ce monde est presque hypocrite. Les gens m’approchent pour l’argent, les filles pour mon pédigrée. Alors je suis ce genre de connard, qui enchaine les coups, dépense sans compter, ne montre rien, sort trop, boit trop –Jeannette ne cesse pas de me le dire en plus et de me hurler dessus quand je rentre ivre mort à la maison– je fais trop la fête et je me permets tout. Je me bats, je me cartonne, m’énerve, je sors, dans des lieux de perditions, dans des lieux branchés et je peux passer une semaine sans voir la lumière du jour. Parce que rien que mon nom de famille est un passe droit, une excuse qu’on sort face à ma connerie. J’ai tout. J’ai tout et je veux plus. J’en veux encore. Je suis un électron libre, je ne veux pas être contrôlé par une norme ou un nom de famille, non. Je veux beaucoup plus. Je suis en marge de la société, vos règles, je les emmerde, pour moi, elles sont le seul challenge de ma vie, là pour être dépassé. Pour moi, rien ne compte réellement sauf ma famille. Même ma bagnole, si je la casse, papy m’en payera une autre, avec le sourire en plus. Parfois j’ai le sentiment d’être dans une bulle, de ne rien ressentir intensément. Je n’aime personne sauf les membres de mon clan. Je m’en fou de tout. Je suis un emmerdeur hyper actif. Je bouge tout le temps. Mes parents ont trouvé un truc qui me calme : la mer. En bateau quand je suis aux commandes ou même en simple passager, je suis calme. Je me sens mieux. Je ne saurais pas dire pourquoi la mer. Pourquoi je suis mieux. C’est comme ça
Seulement à 18 ans, après mes conneries et celle de Abc, Abc s’est bien plus souvent fait prendre que moi, je suis le plus intelligent du duo m’voyez ? Et bien notre paternel a pris une décision radicale : nous envoyez en France à la Sorbonne pour la suite de nos études. Comme ci ça allait changer quoi que ce soit ? Au lieu de sortir avec les connards de Bruxelless, je sors avec les connards de français. On vit dans un appart, mamamia, la plupart des étudiants vivent dans des taudits, nous c’est le folie, à côté de la fac l’appartement histoire de ne jamais avoir à prendre le métro, m’bref tout pour être content. Le seul truc qui m’a fait chier c’est de laisser Tutur et Clauclau en Belgique, heureusement que c’est à côté et qu’en avion, on y est vite. J’ai donc continué mes soirées, mes sorties, mon père n’était juste plus témoin de mes frasques et de mon comportement de prince pourri gâté. Je pense qu’ils espèrent lui et ma mère que Tutur et Clauclau rattraperont le truc. Qu’ils seront un peu mieux que leurs deux grands connards mais quoi ? C’est leurs fautes tout ça, ils ont laissé notre éducation à une babysitter qui changeait tout le temps tellement on la faisait chier, faut assumer après.
Je me suis donc éclaté à Paris. Paris est une belle vie, les gens y sont raleur mais pas mal sont sympathique, je me suis fais des potes et je rentre un week end sur deux pour voir surtout mon frère. Je suis devenu accro à ce gamin. Il me fait trop délirer avec sa petite taille … Je joue du piano pour lui on joue au foot … Je crois que ma part d’humanité est en lui. Ce que j’ai de plus beau en moi c’est en lui que c’est caché. Il est ma lumière, mon havre de paix. Il est celui qui m’aime le plus comme je suis avec Abc et si je pouvais je l’emmènerai à Paris avec moi pour l’avoir tout le temps près de moi. A chaque fois que je repars en cours, il pleur, il me demande de rester et je lui promets de revenir vite. Une fois ma mère a même péter un câble : je l’ai emmené sans son autorisation, avec Abc à Paris. Notre mère était hystérique mais vous auriez vu Tutur, tellement heureux avec nous. Les filles, les soirées, les responsabilités, ces conneries, rien ne vaut Tutur.Je crois même que je n'ai jamais aussi bien jouer au piano que quand je jouais dans ma chambre pour l'endormir. Quand il était là, je me disais que je pourrais faire ça, entrer au conservatoire de Paris et finir par vivre de la musique, de cette passion qui me faisait encore vibrer à ce moment là. Il disait qu'il pouvait m'écouter jouer pendant des heures et ça me faisait plaisir de passer ce genre de temps avec lui. Il était la personne qui m'aimait entièrement avec Abé sans jamais se plaindre de mon comportement ou de ma chiantitude. Non, quand je disais une blague, lui il rigolait et on adorait se balader habiller pareil et le soir c'était fréquent qu'il vienne dormir avec moi. Il entrait en pleine nuit en disant « Ana ... » Ouais c'est mon surnom a cause de Anastase mais sans commentaire « J'peux dormir là ce soir s'il te plait ? » Et j'avais beau raler, il finissait par venir, parfois, Abé et Clauclau nous rejoignait et on parlait, on rigolait et on dormait. J'ai jamais aussi bien dormi que quand je savais mon petit frère en sécurité. Déjà bébé, j'allais le chercher dans son berceau pour dormir avec lui. Il y a des personnes qui comptent et vous n'imaginez pas comme Tutur comptait pour moi.
Les choses ont néanmoins basculé, brutalement, sans qu’on ne puisse faire quoi que ce soit. Je n’oublierai jamais ce jour là. Arthur est né le 24 décembre, c’est bien chiant mais c’est comme ça. Je pense que vous êtes déjà au courant de cet évènement, il a fait la une des tabloïdes, tout le monde en a parlé et a afficher ce jour noir devant nos gueules… Arthur fêtait ses 7 ans. Abc et moi on l’a réveillé à l’aube, je me souviens j’avais même pas dormi, j’ai juste pris une douche, une bonne douche histoire de ne pas puer l’alcool et la perdition que je venais de vivre la veille auprès d’une de mes amies m’bref on est entré dans sa chambre en fanfare « JOYEUX ANNIVERSAIRE TUTUR ! 7 ANS DEJA ! » On criait, on riait, on lui a sauté dessus dans le lit et lui, il nous a serré fort dans ses bras en disant qu’on était les meilleurs frères du monde entier. J’ai repris à sa suite « Et encore, t’as pas vu la journée qu’on te prépare ! Allez, fait toi beau on bouge » Ouais on bouge, sans garde du corps, sans ses conneries. Normalement Tutur sort pas seul mais on était là nous on allait veiller sur lui. Alors on le laisse s’habiller et on prévient quand même notre maman, parce que bon … Autant le dire, elle a pas vraiment confiance en nous, pourtant on a 22 ans, on a notre vie à Paris, un peu dans l’excès mais franchement comparé à certains gars qui sont rois ou futur roi, ça va on est tranquille, j’pense qu’on s’est calmé un peu, ou en tout cas, on le laisse croire. On a emmené Tutur petit déjeuner dans un restaurant hupé, on l’a laissé prendre de tout, on a rigolé en le voyant dévoré, moi j’ai rien pu avaler à cause de la soirée de la veille et hop, on l’a emmené faire du shopping. Magasin privatisé, on se balade avec ABC a la recherche de la perle rare pour lui, histoire qu’il soit beau gosse quoi comme ses frères. Tutur était à la cabine entrain de tout essayé, j’étais avec une vendeuse, Abc aussi et quand Abc est allé lui porter une chemise, j’étais sur ses pas « Tutur, tu vas être beau comme un coq, je t’ai trouvé une chemise, on va s’acheter tous les trois la même ! » Abc a ouvert la cabine, pas de Tutur. Je me souviens avoir fait tout le magasin, tout le centre commercial à sa recherche. « Tutur ! Arthur ! Viens ! C’est pas drôle ! » à la fin j’étais vraiment au bord de la crise de nerf, les paparazzies présent se sont mis à chercher aussi, tout le monde l’a cherché. J’y suis resté deux jours entiers, sans manger ni dormir pour retrouver mon petit frère. Mais rien, pas de trace de lui, pas de preuve, pas de rançon, rien, le néant. Arthur avait disparu. Notre mère a bien entendu dit que c’était de notre faute, notre père aussi et pourtant, on a tout fait pour le retrouver, absolument tout. Avec Abc on a offert de l’argent pour des infos, on a engagé les meilleurs détectives privées, on a fait des conférences de presses… On a quitté la Sorbonne, et on est rentré en Belgique pour le retrouver mais rien … Le pire c’est de ne pas savoir, est ce qu’il va bien ? Je l’espère, je pourrai donner ma vie pour lui. Ma vie. Ma vie a perdu son sens quand il a disparu. Les soirées n’ont plus eu de saveur, la fête non plus. Toutes ces conneries, et cette arrogance, c’est devenu le seul moyen pour moi de garder la tête hors de l’eau, d’aller « bien » ou pas trop mal. Il a disparu et depuis, je ne joue plus de piano, je ne parle plus de lui. Les parents ont bien voulu vider sa chambre pour ne plus avoir « ça » sous les yeux mais ils ont vite compris qu’ils avaient plutôt intérêt à laisser la chambre d’Arthur telle quelle.
Cela fait maintenant 23 ans que je vis. 23 années que je vis ainsi. 23 années d’emmerdes. Arthur est toujours porté disparu et j’ai beau avoir envie d’y croire c’est trop dur. Chaque gamin que je croise j’ai l’impression de le voir, être en Belgique est devenu une torture où seul les soirées mondaines où on se montre comme un connard et les soirées sont une distraction. Abc lui est obsédé par Arthur comme moi mais lui, il va plus loin, il a carrément engagé une voyante, une vieille folle et j’le laisse faire, si ça l’aide après tout pourquoi pas. J’y crois pas perso mais bon … La vieille folle lui a néanmoins dis quelques choses : Arthur serait à Boston. C’est des foutaises bien sûr mais Abc avait besoin qu’on vérifie, qu’on y aille et moi j’avais besoin qu’on se casse de cette maison de fou, alors on a passé les testes pour Harvard, du pipi de chat pour moi je dois dire ces testes et on a apprit il y a peu qu’on était accepté. On l’a dit à nos parents, très content finalement. Ca leur fera des vacances et je pense qu’ils espèrent qu’on prendra un peu de plomb dans la cervelle. Qu’on deviendra moins cons, plus simple, plus ouvert. Ils rêvent. Ca me calmera pas. Jamais. Je serais le même, que ce soit à Bruxelless, Paris ou Boston. Boston, ça sera juste une nouvelle ville où j’vais m’intégrer et faire ma vie, dans l’espoir aussi de retrouver Arthur. Ca ira forcément là bas, il y a Abc et quand on aura Arthur aussi, tout ira encore mieux. Et on a reprit nos habitudes, nos routines à deux. On a besoin de personne de toute façon, sauf Tutur. On ne changera pas. Je ne changerai pas. J’ai pas eu de tragédie dans ma vie sauf sa perte. Ma famille est riche. Je suis prince et héritier de L’Oréal. J’ai pas à me plaindre. Plus tard, je me la jouerai Georges Clooney. Je sortirai avec des mannequins grave plus jeunes et je resterai un gamin dans ma tête. Je resterai un con. J’ai eu une éducation princière, tout ce qu’il fallait, pas de drame, pas de coup, pas de malheur sauf sa disparition. Pourtant, je ne suis pas vraiment heureux. Je suis pas vraiment content, j’apprécie pas spécialement la vie. J’ai été heureux. Mais ce bonheur trop grand pendant ma jeunesse ne me définit pas. Je m’en fou de ce bonheur. Je suis qui je suis. J’ai pas d’excuse a être con et j’ai pas à en faire non plus. Je suis Anastase Hades Thaddeus de Belgique Schueller. Je suis un con, un emmerdeur, un sans limite, un privilégié et surtout je vous emmerde. Vous ne serez jamais aussi bien que les de Belgique Schueller. Vous nous arriverez juste à la cheville à la rigueur pour faire nos lacets. Et ne vous faites pas de film. Je suis fermé à l’amour. Vous ne m’amadouerez pas avec ça. Ca ne marche pas. L’amour je le fuis comme la peste. L’argent me suffit. Je vais juste vivre, faire chier le monde, fumer, boire, hurler et vous emmerdez. Et ça, jusqu’à en crever. Ne cherchez pas à trouvez du bien en moi, il est parti avec lui et ne pensez pas me voir avoir n’importe quelle émotion, il est parti, toutes ces conneries de sentiments c’est finit. Ne pensez pas pouvoir me changez car clairement je vous emmerde, vous et votre bonheur. J’ai pas besoin de bonheur pour vivre mais d’un carnet de chèque, d’une carte de crédit et de mon frère. Le reste n’a pas d’importance. Je suis comme je suis, faudra vous y faire. Et si vous pensez un jour voir un truc bien en moi, ouvrez un de ces magazines poubelles, vous trouverez bien une connerie que j’ai fait qui vous prouveras le contraire, je suis pas un gars bien et ça n’a aucune importance. On nait on vit, on fait chier le monde et on crève, rien de plus.
(A. Hades de Belgique-S.)