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Maybe we aren't perfect strangers + VALENTINA

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Le summer Camp était l'endroit idéal pour préparer ma venue à Harvard. Les rencontres s'étaient succédées, les retrouvailles aussi d'ailleurs. Je souriais en regardant l'écharpe que Sophia avait laissé dans le petit salon du bungalow. Je faisais glisser la soie du tissu entre mes doigts dans un geste répétitif et irréfléchis. L'odeur de son parfum venait m'envelopper. Il y avait des notes de fleur de tiaré et de monoï qui me rappelait nos souvenirs niçois et son bronzage indécent. La fragrance s'évanouissait dans l'espace lorsque je laissais tomber l'étoffe sur la table pour ouvrir l'émail que j'attendais. Le soleil avait laissé place à la grisaille le temps d'une matinée. Je profitais de l'ombre des nuages pour me remettre au travaille. Un café entre les mains, mes yeux se perdaient sur la comptabilités de cette entreprise prometteuse pour laquelle j'allais travailler à la rentrée. Guerlain. Une nouvelle parfumerie allait ouvrir ses portes à Harvard en septembre et j'étais en charge de rédiger tous les contrats avec les fournisseurs et d'assurer les arrières de la nouvelle dirigeante, Anna. Le temps filait sans que je ne m'en rende compte. Les heures passaient jusqu'à ce qu'un bruit se fasse entendre. Surpris, je regardais la montre qui trônait à mon poignet. Je n'attendais personne, à moins que Sophia ne se soit décidée à venir pour récupérer son écharpe. Je la suspectais d'oublier accidentellement ses affaires ici pour avoir l'occasion de revenir. Je souriais à cette pensée en ouvrant la porte. Cette femme qui se trouvait sur le perron n'était pas Sophia, ni Anna, ou une fille fraîchement rencontrés sur la plage de Cap Breton. J'arquais un sourcil en posant la paume de ma main contre l'encadrement de la porte, me frottant le torse de l'autre.  So ... Valentina. Si je m'attendais à te revoir. Alors c'est vrai. On se fait toujours rattraper par son passé ... soufflais-je plus pour moi même que pour la délicieuse brune qui se dressait devant moi.  Tu me cherchais ou tu t'amuses à toquer à tous les bungalow de la plage ? demandais-je avec ce petit sourire en coin sur le bout des lèvres. Valentina. La magnifique Valentina. Je m'étais interdit de penser à elle par respect pour son frère ou du moins, maintenant. Je me souvenais des courbes de son corps. De ses yeux de biches aux iris voyageuses. A la lueur espiègle de son regard et au dessin mutin de son sourire. Elle n'avait pas changé.
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We're running out of time chasing our lies everyday a small piece of you dies always somebody you're willing to fight, to be right — Elle n’était pas du genre à prendre des vacances. La preuve, bien qu’étant une italienne fière de ses origines et de son patrimoine, elle n’avait été qu’une paire de fois en Italie. Elle était pourtant née là bas, parlant couramment cette belle langue mais n’avait passé que deux ou trois étés là bas. Oh, la belle vie de mafieuse italienne n’avait pas que ses avantages. A vrai dire, elle avait l’impression que ce Summer Camp était pour elle les premières vraies vacances qu’elle prenait. Les autres étés étaient pour elle amers, toujours tintés d’une part d’ombre. Cet été, depuis que Raffaele l’avait libéré de ses chaines, elle respirait. Elle aimait aller marcher sur la plage, que ça soit seule, ou autre. Elle se surprenait à aimer ne rien faire.
Et puis le passé l’avait frappé en pleine figure.
D’abord son frère qui arrivait tout chamboulé, et puis elle avait aperçu Clément. Elle l’avait vu de loin mais elle l’aurait reconnu entre mille. Elle avait parcouru son corps et avait appris chaque détail de celui-ci par coeur. En fait, elle avait oublié certaines vacances qu’elle avait passé en France. En France, où elle avait connu Clément. Et qui au grand désespoir de ses frères, n’avait pas dormi sur le canapé.
Valentina avait pendant plusieurs jours ressassé ces moments dans son esprit avant de se décider à aller toquer à sa porte. Pour quoi faire, elle n’en avait aucune idée. Mais elle voulait le faire. Elle prit alors son courage à deux mains ce jour là et se dirigea vers le bungalow de Clément.
Elle sourit quand elle le voit ouvrir la porte et encore plus quand il parle de passé.
« Je ne pensais pas être une partie désagréable de ton passé. »
Elle doit lever la tête pour lui parler. Elle se tient droite comme un piquet, les pieds rentrer vers l’intérieur et ses mains sagement le long de son corps. Les souvenirs se mettent alors à lui remonter à l’esprit encore plus que depuis le moment où elle l’avait vu de loin.
« Je t’ai vu et j’ai su où tu étais et je me suis dis pourquoi ne pas te dire bonjour »
Elle avait majoritairement appris le français avec Clément, alors le saluer dans sa langue natale n’était qu’un petit clin d’oeil.
« Ça fait longtemps, n’est-ce pas ? Raffa est au Summer Camp aussi si ça t’intéresse. Mais non, il ne se cache pas dans un buisson pour te péter la gueule et ne m’a pas suivi. » dit-elle en souriant et en haussant les sourcils.
« J’ai soif, tu ne me proposes pas à boire ? »
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Lorsque j'ouvris la porte, une nouvelle partie de mon passé s'ouvrait. Valentina. La belle Valentina. Elle n'avait en rien perdu de sa prestance et de son franc parlé, chose qui me faisait sourire. Ce fameux sourire en coin qui ne laisse rien de bon présager. J'ai jamais dis le contraire soufflais-je en m'adossant un peu plus à la porte pour la regarder de haut en bas. Mon regard se perdait sur les courbes de ce corps que j'avais déjà pu parcourir du bout des doigts, mais aussi sur son regard de biche. Bien sûr que je me souvenais de notre aventure. De cette agréable parenthèse parisienne. Pourtant, une question me vint à l'esprit assez rapidement. Que faisait-elle devant ma porte ? Mes yeux se posaient dans les siens, en attendante d'une quelconque réponse. Alors elle se tenait droite devant ma porte simplement pour me dire bonjour ? D'ailleurs je soulignais son effort. Son accent me faisait vibrer. Il m'avait toujours fait cet effet.  Et t'as attendu tout ce temps pour me dire bonjour  répondais-je penchant la tête sur le côté. Depuis combien de temps m'épiait-elle ?  En tout cas, je vois que t'as gardé des restes des cours que je t'ai donné et pour dire, je m'étais appliqué pour lui apprendre la beauté de ma langue natale. La revoir me faisait plaisir, même lorsqu'elle évoquait le prénom de son frère. Notre amitié avait quelque peu souffert de la relation que j'avais entretenu avec sa petite soeur. Les hormones que voulez-vous, on ne peut pas toujours les contrôler. Tu parles, j'ai déjà eu droit à ce passage à Paris et je n'avais pas chercher à me défendre, parce que je pouvais comprendre. Du moins au début, avant que l'autre versant de ma personnalité ne prenne le dessus. Avant que mon sang ne batte contre mes tempes si fortement que la seule solution fut la riposte. Depuis, je n'avais plus eu de nouvelle et je n'avais pas cherché à en avoir. Question de principe ou de fierté. Si t'as soif, j'ai pas le choix. Je voudrais pas qu'on m'accuse de non assistance à personne en danger. Je suis un honnête citoyen soufflais-je amusé en lui faisant un clin d'oeil. J'ouvrais la porte un peu plus pour lui laisser le loisir d'entrer. Aucune affaire ne trainaient mise à part celle que j'utilisais pour terminer le dossier d'Anna. Je n'aimais pas le désordre et elle le savait, combien de fois s'était-elle laissée aller à des remarques à ce sujet ? Un bon nombre. C'est un peu le bordel, fais pas attention dans un élan maniaque, je fermais mon ordinateur, rangeant les quelques feuilles éparpillées sur la table dans un classeur. Qu'est-ce que tu deviens depuis le temps ? Tu m'as blessé tu sais, aucunes nouvelles depuis Paris. On a un coeur nous aussi riais-je en faisant une triste mine le visage tourné vers la demoiselle dis-moi, qu'est ce que tu veux boire avant de faire un malaise, je me sens pas d'humeur à faire du bouche à bouche à qui que se soit aujourd'hui. J'ai mangé de l'échalote à midi

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We're running out of time chasing our lies everyday a small piece of you dies always somebody you're willing to fight, to be right — En allant voir Clément, Valentina ressassait pour une fois une période de sa vie où elle avait été heureuse. Généralement, ce qui lui revenait en mémoire était soit l’épisode de son ex-fiancé ainsi que de la perte de son bébé, soit de sa famille et de sa récente illumination concernant leurs activités. Pour une fois, ce dont elle se remémorait n’était que la France, un beau garçon et son corps nu. Elle se souvenait alors d’à quel point elle avait pu être heureuse pendant cette année sabbatique là. Concrètement, si elle supposait de son côté qu’elle avait pu être un mauvais souvenir aux yeux des français, il était clairement un de ses meilleurs souvenirs. Même si bon, elle avait vécu cette année là dans la peur qu’un de ses frères prennent un billet d’avion pour péter la gueule de Clément.
Tina avait ce petit accent italien uniquement quand elle parlait français. Elle ne l’avait absolument pas quand elle parlait anglais. C’était assez mignon, voir drôle et surprenant.
« J’ai un emploi du temps chargé que veux tu, même en vacances ! » souffle-t-elle en s’accoudant au cadre de la porte.
Elle sourit quand il se sent fier qu’elle ait pu retenir ses cours. Ses cours ? Ils n’avaient fait que parler sur l’oreiller, la plupart du temps.
« Je suis une bonne élève et j’ai eu un bon professeur » lui répond-t-elle en lui faisant un clin d’oeil.
Elle se crispe alors quand Clément évoque un passage à Paris de Raffaele, son frère. Elle l’avait tellement redouté et c’était bel et bien fini par arriver.
« Attend, Raffa est venu te voir… et? »
Et dire qu’ils étaient amis avant et que c’était bien pour cela qu’elle l’avait connu. D’une certaine façon, c’était alors la faute de ses frères.
Valentina rentre alors en poussant le torse de Clément. Sa chambre n’était pas dans le meilleur des états, mais elle s’en fichait. Elle n’était pas réellement une pro du ménage non plus. Et puis elle n’était pas réellement venue pour voir si Clément était une fée du logis.
« La roue a tourné si tu veux savoir. Quelqu’un m’a brisé le coeur et puis je suis devenue stérile. Le rêve pour certains hommes tu me diras. »
Son coeur se serre un peu. Elle qui pensait qu’elle n’allait qu’évoquer que de bons souvenirs, se souvint alors du jour où on lui avait dit, qu’en plus de perdre la petite fille qu’elle attendait, elle était devenue stérile, incapable de pouvoir donner la vie un jour.
« Donne moi de l’eau, ou de la bière. Si tu as. » dit-elle en s’assayant.
Elle observe alors Clément se démener pour lui trouver à boire.
« A part pour te dire bonjour, je suis venue pour une autre raison. »
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J'étais surpris et ravi de revoir l'air mutin de Valentina. Sa visite inopportune était plaisante. Nos souvenirs me revenaient de plein fouet. Je pouvais aisément dessiner les courbes de son corps même à travers ses vêtements. Parce que la passion nous avait consumer le temps d'une aventure parisienne. Jusqu'à ce que son frère ne débarque. Notre amitié avait essuyé les revers de cette douce maladresse. Je ne pouvais que le comprendre, mais sa soeur était une perle. Intelligente, douce, agréable, incroyablement belle avec un sens de l'humour piquant comme j'aimais. Lorsque ses lèvres se mirent à parler en français, un sourire glissait sur mes lèvres. Ses racines italiennes avaient tendance à s'échapper en prononçant les intonations latine de ma langue.  Je suppose que je dois m'estimer heureux que t'es pu me caser quelque part répondais-je du tac-o-tac avec cet ait taquin. d'oeil. Sûrement le meilleur d'entre tous. T'as eu de la chance d'être tombé sur lui  je lui faisais un clin d'oeil avant de la laisser entrer dans mon antre. Ce n'était pas le chaos, mais les quelques affaires qui trônaient sur la table me donnait cet impression. J'avais besoin d'ordre pour arriver à classifier mes émotions et ne pas me laisser submerger.  Ouai, mais c'est entre lui et moi. Puis est-ce que c'est vraiment important ? Ça date maintenant soufflais-je d'un air détaché. Peut-être que c'était important, peut-être que notre relation aurait pu prendre un autre tournant. Je ne m'étais jamais posé la question. Mais j'avais ressenti ce besoin de voir autre chose quitte à laisser derrière moi des personnes telle que Valentina. Parce que s'attacher c'est difficile, parce qu'on prend le risque de perdre quelqu'un et je n'en avais pas envie. L'amour c'est pour les cons. Je ne voulais pas être con.  Ne lui en veut pas. C'est comme ça. J'aurais agi de la même manière à sa place et je le faisais à l'heure actuelle avec Ivy. Parce qu'elle était comme la petite soeur que je n'avais jamais eu. Je sortais deux bières du frigidaires pour les poser sur la table après avoir débarrasser mes affaires. J'écoutais Valentina avec attention, surpris par ses franches révélations. Je ne m'étendais pas sur sa situation, elle n'avait certainement pas besoin de sentir la pitié envelopper ses mots.  Est-ce que tu veux m'épouser ? répondais-je avec un petit sourire sur les lèvres. Je voulais qu'elle se sente bien, qu'elle puisse sourire malgré tout. Parce que c'était une fille bien. Pour une femme, ce genre de nouvelle ne devait pas être facile à admettre. D'un coup de main je décapsulais sa bière pour la lui tendre, intrigué. Alors ce n'était pas une simple visite de courtoisie. Mon air se voulait plus grave, mes traits se contractèrent peu à peu. Tu m'intrigues. Qu'est-ce qui t'amènes ?  

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We're running out of time chasing our lies everyday a small piece of you dies always somebody you're willing to fight, to be right — Comme elle gardait de bons souvenirs de ces moments passées avec Clément à Paris. En plus d’avoir été à Paris, la ville lumière, la ville de l’amour, elle avait eu le droit à un beau français. Rien que pour elle. Elle préférait d’ailleurs ne garder en mémoire que ces beaux souvenirs : les matins dans ses draps -ou dans ses bras-, les croissants, son apprentissage de cette belle langue qu’était le français. Ouais, oublier le fait que son frère avait été de passage gâchait un peu son délire. Mais bon, tant pis.
« Considère toi comme une sorte de VIP. » lui répond-t-elle en rigolant.
Elle lui mentait un peu d’ailleurs, elle passait son temps sur la plage à lire ses bouquins de psychologie ou d’économie, à parfaire son bronzage.
« Il a bien voulu de moi comme élève, je n’allais pas m’en priver. »
Grâce à lui, Valentina était maintenant trilingue : anglais, italien, français. Deux de ces langues étaient considérées comme les plus sexys jamais inventé. Alors bon, n’était-ce pas un indice d’à quel point elle était sexy ?
Elle ne dit rien quand Clément ne voulut pas lui raconter ce qu’il s’était passé entre lui et Raffaele. En même temps, ce n’était pas le premier garçon à qui ses frères avaient du faire peur. Mais elle n’avait jamais eu le droit de savoir comment ses frères les faisaient fuir. Tina hausse alors les épaules. N’importe quel bon frère ferait ça pour sa petite soeur. Elle avait juste une dose très importante de frères.
Valentina tire un peu la tête après avoir évoqué ce qu’il s’était passé depuis maintenant deux ans. Cette mine disparut aussitôt Clément lui proposa de l’épouser. Elle eut un fou rire en prenant sa bière, et se balança sur sa chaise, incapable de se stopper.
« T’épouser ? Tu veux de nouveau à avoir à faire à mes frères » dit-elle, morte de rire.
Elle réalisa alors que maintenant, elle n’était plus réellement sûre qu’ils fassent encore quelque chose pour elle : mais c’était devenu une sorte d’habitude bête et méchante… Quelque chose qu’elle avait toujours eu et qu’elle n’avait plus aujourd’hui.
« Je sais pas si tu es au courant. Mais… ma famille trempe dans quelque chose de pas très légale depuis pas mal de temps. Depuis toujours en fait. J’en fais plus parti aujourd’hui. Mais je le supporte pas. Et je sais que… que t’es avocat alors… J’aurai besoin d’aide. »
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