Accueil
Invité
est en ligne
Invité
try to be a rainbow in someone's cloud
— with Romy.
— with Romy.
Ça faisait au moins trente bonnes minutes qu'Edward était allongé, essayant de dormir en vain. Non au lieu de ça, il ne cessait de se retourner encore et encore dans ses draps, tandis que la chaleur qui l'envahissait semblait se faire de plus en plus intense. En fait, le jeune homme ne se sentait même pas fatigué alors puisque tout le poussait à quitter son lit, c'est ce qu'il fit. Renfilant ses vêtements, il quitta sa chambre et se mit à marcher, direction l'entrée de l'hôtel. Un petit tour dehors pour respirer l'air frais ne pourrait que lui faire du bien, il n'avait pas mieux à faire de toute façon, à cette heure-ci. Portable en main pour éclairer son chemin, le Prior atteignit assez rapidement les abords du grand hall où se trouvait la réception lorsqu'il crut percevoir quelque chose au loin. Plissant les yeux, il s'arrêta, toujours aussi silencieux, avant de se décider à s'approcher. Ça pouvait paraître effrayant comme situation, semblable à celle d'un film d'horreur sauf qu'Edward n'avait absolument pas peur. Il ne croyait pas à toutes ces conneries sur les fantômes ou autres créatures du même genre et puis, à l'intérieur d'un hôtel, il ne voyait pas trop ce qu'il risquait. Encore, s'il se serait trouvé au milieu des bois, ça aurait été glauque mais c'était loin d'être le cas. L'anglais continua donc d'avancer jusqu'à discerner enfin une silhouette féminine juste devant la porte de ce qui devait sûrement être l'infirmerie. Baissant son portable qui lui servait de lampe torche pour ne pas l'éblouir, il n'eut aucun mal à reconnaître la personne qui se trouvait en face de lui. C'était Romy, une jeune femme qu'il avait en quelque sorte sauvée plus tôt durant le summer camp. Depuis, il avait suivi son évolution à l'hôpital pour s'assurer que tout allait bien mais il n'avait pas encore eu l'occasion de lui parler à elle ou même à l'autre mec présent ce jour là. Et s'il savait qu'elle était sortie, une chose était sûre, il ne s'attendait pas à tomber sur elle dans de telles circonstances. "Romy ?" Ça alors pour une surprise... Fallait avouer que c'était quand même étrange de la trouver là, si tardivement et seule... "Qu'est-ce que tu fais là ? Tout va bien ?" Elle avait la tête de quelqu'un qui n'avait pas envie d'être vue alors probablement que la réponse était non. Mais au moins, elle n'était plus dans un lit d'hôpital et avait quand même l'air d'être en meilleure forme, ce qui était bon signe.
© LOYALS.
(Invité)
Les mains tremblantes, je fouille chaque tiroir de ma chambre comme une acharnée. J'enlève tout ce qui s'y trouve, je les vide, je les retourne, mais pas moyen de trouver ces petites boîtes orangées. J'attrape mon sac à dos, mon sac à main, je renverse leurs contenus sur mon lit en vrain. C'est pas possible. Je me laisse tomber sur le sol, le visage entre mes mains. C'est pas vrai, comment ça se fait ? Est-ce que j'en ai déjà plus. J'ai beau lire et relire la prescription de mes médecins, j'arrive pas à accepter le fait que je sois arrivée à la fin de mes traitements. J'ai été complètement stupide. J'ai du en prendre trop, j'ai du manquer de prudence et maintenant, je me retrouve en manque en pleine nuit. J'ai envie de pleurer, de crier, de faire brûler ce cottage et le monde entier. Mais je ne fais rien de cela, parce qu'une autre idée me vient à l'esprit. Une idée qui va nécessiter de la discretion, alors je n'ai pas intérêt à attirer l'attention sur moi. Ce plan me redonne du poil de la bête et je profite de cet élan d'énergie pour me faufiler hors du cottage et me diriger jusqu'à l'hôtel juste à côté. J'y suis déjà entrée pour rendre visite à des amis alors je sais qu'au rez-de-chaussée se trouve une pharmacie. Une pharmacie dans laquelle se trouvent plein de boîtes de médicaments, puisque c'est là que j'étais allée les chercher la première fois. Une pharmacie sans pharmacien pour m'en vendre, mais cela n'a pas d'importance. J'ai jamais été stopée par des portes fermées et ça ne commencera pas maintenant. Une fois devant la pharmacie, je m'atèle donc à crocheter les serrures mais mes tremblements m'empêchent de faire ça bien et me ralentissent. Je m'écarte, je soupire, je sautille sur moi-même. Bref, j'essaye de me calmer avant de m'y remettre. Mais tous mes efforts ne servent à rien et je suis à deux doigts de me cogner la tête contre la porte, de rage, quand j'entends quelqu'un prononcer mon prénom dans mon dos. Je sursaute et me retourne effrayée. J'hésite à m'enfuir, mais le fait que cette silhouette me connaisse m'intrigue et m'inspire étrangement confiance. Assez pour rester. « Qui êtes-vous ? » je demande intriguée. J'ai beau plisser les yeux et distinguer vaguement son visage, ce dernier ne me dit rien. « Comment connaissez-vous mon nom ? » je rajoute. Car son prénom ne m'en apprendra pas davantage. Il connait mon prénom, il me tutoie. Il s'étonne même de me voir là et me demande si tout va bien. Ce type me connait, mais pas moi.
LITTLE WOLF.
