Confidence autour d'une friandise + Mira

Confidence autour d'une friandise

feat. Mira

Tu avais envoyé un message à Mira pour lui donner rendez-vous dans une boutique de friandise dans Sidney, tu étais gourmande alors, c’était l’endroit parfait pour toi. Puis tu avais bien envie de voir la jeune blonde à qui tu avais parlé de tes agressions, sûrement la seule tellement tu n’aimais pas parler de cette période dans ta vie. C’était tellement compliqué de parler de ça, de dire qu’on avait été capable durant une période d’être une victime parce qu’on n’était pas comme les autres. Enfin, tu n’avais rien de tellement différent dans le fond, tu n’avais juste pas de préférence sexuelle, tu pouvais coucher avec les hommes comme avec les femmes sans aucun souci et sérieusement, tu n’aurais jamais cru que cela poserait un tel souci à certaines personnes. Mais comme quoi tous pouvait arriver dans la vie, mais ce n’était pas pour ça que tu refusais d’assumer ta sexualité. Tu n’avais pas besoin d’avoir honte d’une telle chose, c’était sûrement les autres qui devraient avoir honte de t’en prendre à toi de cette manière, qu’ils font de toi une victime pour quelque chose de stupide. De plus, ils n’avaient pas peur, c’était une connerie de dire une telle chose, personne ne pouvait avoir peur d’une telle chose. C’était rien, juste de l’amour peut-être différent des autres, mais tout cela restait que de l’amour. M’enfin, tu ne devrais sûrement pas penser à une telle chose maintenant parce que ça allait juste te rendre dingue, tu attendais que la blonde arrive pour passer une journée assez tranquille avec elle, pour pouvoir t’amuser tout en te goinfrant sans aucune honte.

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Un léger cri s'échappe de mes lèvres, faisant relever les oreilles d'Haribo. Ce dernier relève sa frimousse pour me regarder, comme pour me demander ce que j'ai à crier comme ça sans prévenir et de le réveiller. Je grimace en voyant une goutte de sang se former sur le bout de mon bout index. J'attrape un mouchoir en papier et essuie cette dernière en fermant les yeux. À partir du moment où le sang m'est apparu devant les yeux, ma respiration s'est coupé instinctivement. Je souffle donc un coup lorsque ce dernier est essuyé. Mais depuis le début d'après-midi, je trouve que je supporte de mieux en mieux mon sang mon propre sang … Enfin je crois ! Et j'ai surtout une chance folle de n'avoir mis aucune trace de rouge sur le blanc nacré de la robe de mariée que je couds. Je laisse doucement retomber mon aiguille et mon fil, m'affalant dans ma chaise en attrapant mon téléphone portable. J'ai mal aux yeux à force de les plisser pour avoir un travail précis et professionnel . Je lis rapidement les derniers messages reçus, répondant à celui de Carter qui me demande de la rejoindre dans une confiserie . Même si je suis un peu en retard dans la préparation de cette robe pour ma meilleure amie, je pense que je peux m'accorder une petite pause. De toute façon j'ai trop mal ua bout de mes doigts à force de me piquer pour continuer. J'attrape rapidement mon sac et pars rejoindre mon amie au magasin de bonbons. Il ne me faut que quelques minutes au final, mais je traîne un peu devant une boutique de poterie, vendant des Campaniforme ou encore des représentations d'ornithorynque en terre cuite, et toutes autres sortes d'animaux . Je secoue doucement la tête, comme pour mettre de l'ordre dans mes pensées labyrinthique et rentre dans la boutique suivante, repérant rapidement Carter et sa chevelure rousse « bonjour ma belle, tu m'as attendue avant de faire une razzia de cet endroit . » Tout comme elle, je suis une sacrée gourmande et surtout fan de bonbons.

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Confidence autour d'une friandise

feat. Mira

Tu savais que voir Mira était toujours une occasion de parler de ton passé, de ces agressions que tu avais pu vivre durant ton adolescente. Tu savais aussi que personne n’était véritablement au courant sauf tes parents et aussi Lysandre, enfin il ne savait pas que tu avais finis plusieurs fois à l’hôpital, mais il t’avait déjà aidé quand des jeunes femmes s’en prenaient à toi dans la cours de récréation. Putain, le temps était passé depuis ce jour-là, mais les critiques sur ton orientation étaient toujours présentes parce que tu étais capable d’aimer, d’être attirer par une personne du même sexe que toi. Tu trouvais vraiment ça dégueulasse et que c’était même des conneries dans le fond, mais bon tu ne pouvais pas changer le monde et tu n’avais surtout pas cette mission dans ta propre vie. Pour le moment, tu avais seulement envie de faire le plein de friandise, de manger sans avoir aucune honte et de passer un bon temps avec une de tes amies. Une journée sans souci c’était toujours plaisant et tu ne pourrais pas dire non, même si c’était toi qui avais donné rendez-vous à la blonde, mais cela faisait un moment que tu ne l’avais pas vu. Puis tu voulais te changer les idées, ne pas penser à tes sentiments ou encore une fois à la trahison que tu sentais venir de la part du châtain, ce qui te brisait le cœur une nouvelle fois. Tu souris en voyant Mira devant toi, vous étiez assez différentes dans le fond pourtant, tu avais su lui donner ta confiance les yeux fermés ce qui n’arrivait que très rarement. « Bonjour, exactement. Je pense que c’est mieux de le faire à deux que toute seule. » Tu souris en coin sachant que c’était vrai, c’était toujours mieux de faire ce genre de folie avec une autre personne que seule. « Sinon tu vas bien ? »

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J'abandonne le calme de mon cottage, seulement interrompue par le ronronnement de ma machine à coudre, ou le ronronnement de mon petit chat. J'imagine que ce n'est pas drôle pour lui de rester enfermé à longueur de journée dans ce petit endroit ; mais à Boston, c'est la même chose de toute façon. Je refuse de le laisser sortir, ayant trop peur de le retrouver écraser devant mon immeuble, ou tout simplement de ne plus le voir revenir. De toute façon, vivant en appartement au 5ème étage, il m'est impossible de le laisser sortir ; Et n'ayant pas eu les moyens de le mettre dans un foyer ou autres le temps de mon absence, je me suis retrouvé dans l'obligation de le prendre avec moi ici ! Et je ne pense pas qu'il s'en plains pour le moment, dormant toute la journée, malgré ma présence. Mais je finis finalement par l'abandonner pour le reste de la journée, allant rejoindre Carter à une confiserie. La jeune femme est plutôt Abutyrotomofilogène , ce qui m'a tout de suite plu chez elle. Harvard est une université de prestige, mais cela me rassure lorsque je croise des personnes, comme moi je dirai, qui reste malgré tout simple, qui ne se vante pas de la richesse de papa ou maman ou de leur intelligence qui leur a permis d'avoir une place ici. C'est un truisme que les bonbons font partie intégrante de ma personne, je pourrai en manger à longueur de journée sans problème. Rien ne vaut un bon paquet de bonbons devant un blockbuster, j'ai toujours été plus fan de sucré que de salé ne raffolant d'ailleurs pas tellement de pop corn . J'adresse un sourire à mon amie, la prenant doucement dans mes bras pour la saluer. « Je vais bien et toi ? » Je m'écarte doucement d'elle ; hochant la tête à ses dires, oui il n'y a pas meilleures activités que se goinfrer de sucrerie. « Tu vas me faire goûter ce que t'aimes comme ça… peut-être que je trouverai des bonbons encore jamais testés. » dis-je avec un petit rire en commençant à me promener parmi les rayons.« tu profites bien des vacances ? » demandai-je

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