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Matthaël - Did I already lost you?

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Did I already lost you?
Matthaël
- Depuis les Hamptons, il n'y a plus que toi.

Mais oui! C'est ça! Je pousse encore, mais il resserre son emprise et se planque la tête dans mon cou, comme on l'a fait si souvent. Autant lui que moi. Pour une étreinte, un calin, pour dormir aussi. Il a fait ça avec d'autres aussi? Je vois rouge par ma propre pensée. Félicitations. Une poussée plus forte que les autres, je finis me libérer même si je manque de rétamer. Rapidement cependant, je reprends mon équilibre, me détournant de lui au cas où il aurait voulu m'aider, me toucher à nouveau, me prendre encore dans ses bras. Je veux plus. Je fondais sous ses doigts, cette nuit encore j'en rêvais! Maintenant, j'ai une douleur irrépressible qui me trou la poitrine et la dernière chose que je veux c'est qu'il pose à nouveau ses mains sur moi.

- Je t'ai pardonner une fois. J'ai voulu te croire, fis-je en plantant mon regard dans le sien, encore furieux et restant hors de sa portée. Je voulais que tu sois sincère. Mais là arrête de me prendre pour un imbécile! J'en ai marre d'être ton boy toy et que tu t'amuses à faire le yoyo avec moi! Si tu veux continuer de faire ça, trouves-toi quelqu'un d'autre!! N'importe laquelles des sacram*** de filles sur ce continent, j'en ai plus rien à cirer! Dis aurevoir à ton joujou; je veux plus jamais te revoir! Finis-je par crier, ne réalisant même pas que j'ai repris ma langue maternelle et, qu'au final, il risque de ne pas avoir compris les mots, même si l'idée est assez simple à deviner tandis que j'amorce un mouvement vers la porte d'entrée!

PIERROT
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Il me repousse... Plus que jamais... Je suis surpris, ou alors dépité, j'en sais rien... Il me repousse et je le lâche malgré moi. Je ne voulais pas. J'essaie de le rattraper alors qu'il manque de se casser la figure... Sauf qu'il fait tout pour ne plus que je le touche et je le regarde incapable de réagir, de bouger à nouveau alors qu'il me déverse toute sa haine dessus. Je ne comprends pas comment on en est arrivé là, comme, de rien, il est monté en tour comme ça pour... Rien au final... Je le regarde, je ne sais même plus quoi dire, ni comment je peux réagir. Je suis complétement perdu, paumé. Il continue en français, langue que je ne maîtrise toujours pas. Je pige encore moins, mais quand je le vois se diriger vers la porte, je réagis. Le désespoir nous donne de la force à tous et là, c'est réellement de ça qu'il s'agit, je ne réfléchis pas, je vais juste me caler entre lui et la porte, pour l'empêcher de partir, pour qu'il reste pour ne pas qu'il me laisse. J'ai les yeux humides, les larmes s'y sont logées, à raison... Si j'avais comprit ce qu'il a dit en français, elles se seraient déjà mise à couler. "Fait moi confiance..." Lui dis-je alors la voix brisée, alors que je continue de lui barrée la route, que j'essaie de l'empêcher de partir, de... rompre ? "S'il te plait Matthy... Il sait rien passé... Il y a que toi qui compte pour moi ! S'il te plait..."
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Matthaël
Je lui cris par la tête. Je veux que ça lui rentre dans la tête autant que de le voir avec une fille dans son lit m'a rentré dans le coeur. Finit le joujou! J'ai assez jouer. IL a assez jouer. Avec ma tête. Avec mon corps. Avec mon coeur. Avec mes sentiments. Le Boy Toy, il en a marre! Si j'ai accepté l'idée au début, ça m'a vite passé! J'ai cru, pendant un temps, que pourrait prendre ce rôle. J'ai cru au départ que je pourrais le partager avec Lottie. Être second. Mais là, je me rends compte que je suis bon dernier et que je sais même pas combien y'en a en avant de moi! Alors finit la course. Finit la bataille. Je veux pas de ça. Je me barre. J'ai pas les sentiments assez accrochés pour ça. Ou alors, c'est la raison pour laquelle j'ai si mal.

Amorçant le mouvement vers la porte dans le but clair et net de fiche le camp, je me fais barrer la route. Il s'interpose entre moi et la porte. Rapide, avant que je n'ai pu le contrer. Je ne veux pas l'approcher à nouveau. Me battre contre lui s'il décide de me plaquer contre lui. À distance de quelques pas je le fusille du regard.

- Bouge ton cul, Jaysaël, lui ordonnais-je froidement.

Il me parle, les yeux humides, me dis de lui faire confiance, qu'il ne sait rien passé. Il n'en mettrait pas autant s'il n'était pas sincère, non? Je détourne la tête ne voulant pas me laisser attrapper encore une fois et tomber dans le panneau.

- Bouge de là, répêtais-je, sans être capable de le regarder.

J'ai les poings serrés, mais ma voix est moins froide. Dès qu'il s'agit de lui c'est toujours le bordel! Je pars en vrille, je suis incapable de m'en tenir à moi-même... Et là, c'est pire que tout, j'ai affreusement mal.

PIERROT
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Quand il me dit de bouger, je ne le fais pas, ou alors juste de façon minime, un geste de la tête pour lui dire non sans le prononcer, parce que j'ai la gorge serrée là, alors qu'il désire toujours partir après mes paroles, mes suppliques... Il insiste, sans me regarder. "Non." Dis-je d'une voix désespérée alors que je continue de lui barrer la route, que je ne veux pas le voir partir. Que je lutte pour ne oas craquer, pour ne pas pleurer maintenant, alors que mes yeux sont gorgés de larmes qui ne demande qu'à couler le long de mes joues. Je me mords l'intérieure de la joue pour tenter de rester calme, de tenir bon, mais c'est compliqué.

"Crois moi." répétais-je alors en baissant la tête, ayant l'impression que quoi que je dise ou même quoi que je fasse ça ne changera en rien sa vision des événements. Qu'il continuera à croire que je me suis servit de lui comme d'un jouet. Je serre les points, m'agrippant à du vent alors que je m'entête pourtant, refusant de laisser tomber si facilement même si cela me fait mal. "Il y a que toi qui compte pour moi." Répétais-je une nouvelle fois. "T'es unique à mes yeux." Non, il n'est pas un vulgaire jouer comme il s'amuse à le penser, que du contraire... Il est bien plus que ça;.. Tellement même... Si seulement, il pouvait me croire, me faire un tant soit peu confiance, mais non... Non, c'est trop compliqué... "Les Hamptons..." articulais-je pour qu'il se souvienne ce que l'on a vécu là-bas, ce que je lui ai offert aussi... Le fait qu'il y a eu droit... Juste lui... Parce que c'est lui... Qu'il est unique depuis le début...
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Évidemment qu'il voudra pas bouger! Ça serait trop simple! Je finis par remarquer ses yeux pleins d'eau et, malgré moi, ça vient me chercher. Je détourne la tête. Je veux plus de comédie. Je veux plus qu'il joue avec moi. À ses arguments, je ris jaune.

- Unique, oui, répêtais-je en reposant mes yeux sur lui. LE mec qui t'as fait tourner! Celui pour qui tu t'es découvert un penchant homosexuel, m'exclamais-je, citant les paroles qui ont déferler sur le campus pendant au moins un long mois. Mais c'est bon t'en a eu assez là? T'es retourné auprès des filles? Assez de payer pour t'amuser, t'as voulu revenir au côté tranquille? Le provoquais-je, parce qu'après tout, ça a foutu le bordel dans sa vie quand j'y suis entré!

Il me cite les Hamptons et je perds à nouveau de ma verve. Je lui en veux. Et je me déteste. De pas pouvoir rester furax contre lui. Parce que je le suis : je lui en veux. Je déteste ce qu'il m'a fait. Qu'il me fait encore. Ce trou dans ma poitrine qu'il agrandit en jouant avec des ost*** de cordes sensibles! Parce que, oui, notre week-end aux Hamptons c'est sensible. Parce qu'avec le recul, j'ai déjà réalisé que c'est là que j'ai véritablement basculé. Qu'à partir de ces deux jours, je lui appartenais. Sans possibilités de fuir. De partir volontairement. À la merci de sa décision à me garder ou me jetter. Quelque chose qui à la base était presque une blague, qu'on a appeler un "kidnapping volontaire" et qui pèse maintenant énormément lourd dans la balance de notre relation. À partir de là, il m'a dit qu'il voulait que je sois dans sa vie. Je baisse la tête. Je l'emmerde de me rappeler ça maintenant.

- Meilleur souvenir depuis longtemps, accordais-je en soupirant, passant une main sur mon visage, remontant dans mes cheveux et finir dans ma nuque. C'est là qu'on s'est vraiment trouvé, fis-je doucement avec un sourire amer, les yeux dans le vague. Et ce matin, je réalise que c'était que conneries, soupirais-je à nouveau.  

J'attrape mon sac à dos, soudainement las. Je veux m'en aller.

PIERROT
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Alors que je cherche à le raisonner, il s'emporte encore plus... Retournant tout en mal. Je secoue la tête. "C'est faux ! J'en ai pas assez de toi ! Il sait rien passé avec elle j'te dis ! Fait mon confiance Matthy !" Ma voix se veut suppliante alors que j'essaie quand même de lui tenir tête, que ma gestuel montre bien ma protestation face à ses dire. Je refuse qu'il continue de penser ça, de croire qu'il n'est rien pour moi, qu'il ne compte pas, que j'ai juste joué avec lui... ça n'a jamais été le cas et pourtant il ne cesse de penser ça. J'essaie alors de lui parler des Hamptons de notre week-end là bas et il se tait... Un instant, avant de parler, de détruire ça aussi. Je détourne la tête, blessé... Parce que c'était nos débuts, c'est là que j'ai commencé à m'ouvrir à lui réellement et que j'ai accepté sa présence et l'attirance que je pouvais avoir pour lui... C'est là que tout à commencé entre nous réellement... Je déglutis, cherchant à ravaler mes larmes alors qu'il continue de m'accuser à tords, de m'injecter de ses phrases horribles. "Si t'en peux plus de moi ! Dis le au lieu de me mettre tout sur le dos !" Lui rétorquais-je alors, parce que je peux plus enduré, supporter tout ce qu'il me dit là, toutes ces phrases blessantes, ces pics qui ne font que me faire plus mal à chaque fois. "T'es pas obligé de tout détruire comme ça ! De me détruire parce que tu peux plus m'endurer ! C'est toi qui a joué avec moi ! T'as trouvé un autre mec ? Mieux que moi ? Plus expérimentés ? Qui te comprend mieux, c'est ça ?" Lui lançais-je en pleine figure, pour changer la donne... Ne reproche-t-on pas souvent à l'autre nos propres démons ? Si ça se trouve pour lui... ça a toujours été qu'un jeu, voir s'il pourrait m'avoir, me faire sien malgré ma réputation, mon éducation, etc. Un putain de défis qu'il se serait donné... Mais au fond, je ne peux pas croire tout ça, parce que c'est moi qui ai commencé la partie, c'est moi seul qui ai débarqué dans sa chambre en pleine nuit pour le voir lui et pas un autre.
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Matthaël
Je veux pas encore accepté de tout pardonner. Me faire bourrer comme une valise et hocher la tête en fermant ma gueule, parce que je suis amoureux de lui. Je veux pas entendre ce qu'il me dira pour essayer de me raisonner, cette fois, je ferai pas marche arrière. Je m'en vais. Alors qu'il hausse le ton, je relève la tête à ses paroles. Je lui mets tout sur le dos? Non, mais il réalise ce qui se passe au moins?

- Félicitations, lui souhaitais-je sans démontrer pour autant la moindre émotion. Tu viens assurément de toucher le fond du baril, énonçais-je. T'as trouvé Jay, m'exclamais-je faussement. T'as trouvé exactement ce qui se passe! Voyons, c'est évident! C'est certain que je me claquerais quinze heures de bus pour venir te voir si j'avais un autre mec. C'est certain que je serais réveillé depuis hier matin, parce que j'ai foncé en finissant le boulot pour être certain d'attraper ma correspondance, si y'en avait un autre mec. Que les seuls quatre fichus jours de congés que je risque d'avoir durant l'été, je veuille les passer avec toi plutôt qu'avec quelqu'un d'autre parce que je suis plus capable de t'endurer. C'est sur que c'est ça, voyons! Arguais-je. Je t'ai jamais reproché de ne pas expérimenté, je sais pleinement que je suis ton premier. Ça se voit, ça se ressent, mais ça a jamais été un problème. J'ai pas chercher les bras d'un autre depuis que je me suis réveillé sans toi dans mon lit à New-York... TU es celui qui est venu me chercher cette nuit-là, je te rapelles. TU es celui qui était fiancé. TU es celui qui s'est retrouvé à poil dans un corridor d'hôtel. TU es celui qui pique des crises de jalousie non fondée à tout va. Et là, c'est encore ce que tu me reproches : d'aller voir ailleurs alors que depuis le début pour moi, y'a que toi. Et que là, moi, je viens de trouver une fille dans ton lit. Tu réalises au moins le ridicule de la chose? Le questionnais-je. J'ai pas besoin de rien détruire Jaysaël : tu l'as fait tout seul.

Son corps me bloque encore l'accès et pourtant, le sac sur l'épaule, je mets la main sur la poignée.

PIERROT
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Je sais que je dis de la merde, que tout ce que je viens de dire, il va le démolir et il ne tarde pas à le faire... D'un calme... Déconcertant alors que moi.. Moi j'ai cette fucking impression d'être au bord du gouffre, que je vais tomber et cette sensation se fait de plus en plus forte à chacune de ses paroles, à chaque mots qu'il prononce. Il est virulent. Blessant. Ne voit-il pas qu'il se trompe ? Qu'il me blesse ? Que je suis perdu ? Que je ne sais plus quoi faire pour le faire réagir ? Pour qu'il comprenne qu'il dit des conneries ? Mais voilà... Le coup de grâce est tombé. "J'ai... Tout... détruit ?" Répétais-je difficilement, comme si c'était vrai... Je le regarde, complétement désemparé. Je suis perdu... Je cherche son regard... A retrouver un peu de cette complicité, espérant qu'il va me dire qu'il plaisant, qu'il a pousser la plaisanterie trop loin, mais non... Il ne dit rien de tel et se focalise sur la porte, posant même sa main sur la poignée. Je déglutis à nouveau, parce que je ne peux plus rien dire... Il n'y a plus rien à dire je crois bien même... Pourtant, je bouge un peu, venant saisir le bas de son haut pour le coincé entre mon index et mon pouce. Un geste simple qui signifie beaucoup de chose... L'attachement, la peur de se perdre... La peur tout court même... Je baisse la tête, ma bouche me semble sèche et pourtant mes yeux quand à eux sont complétement humide. "Aucune... Confiance..." Articulais-je alors péniblement. Réalisant bien au final, qu'il a raison de réagir ainsi, de me montrer qu'il ne peut pas me faire confiance. Je déglutis une nouvelle fois, passant un léger coup de langue sur mes lèvres sèches. Je dois le raisonner... Il le faut... Pour lui... Pour moi... Pour nous tout simplement.

Le regard humide, je le plante dans le sien, cherchant à l'atteindre un peu, mes doigts tenant toujours sa blouse, sauf s'il m'a fait le lâcher. "J'étais paumé Oliver ! Je savais plus où j'en étais à ce moment là ! Tu peux pas me reprocher ça ! On en a déjà parlé ! Tu sais très bien que j'étais mal ! Etre avec un mec, c'est nouveau pour moi ! Pourtant, j'ai plus touché une fille depuis ce soir là... Mira... C'est elle qui voulait ! Moi je voulais pas et je l'ai repoussé ! Il n'y a qu'avec toi que j'en ai envie ! J'ai rien fait avec elle ! Même si c'est mon ex, même si elle a un putain de corps je m'en fou ! Elle n'est pas toi ! C'est toi que je veux ! C'est toi mon copain et pas la première qui passe ! C'est avec toi que j'ai une histoire, que je veux quelque chose ! Je t'ai jamais mentit Matthy... J'ai toujours été sincère avec toi..." Je serre un peu les dents, une larme coulant sur ma joue alors que je viens de lui balancer tout ça, parce que c'est mon dernier espoir pour lui faire entendre raison, que je sais pas quoi dire de plus... "Je t'aime : Tu comprends ça !" Il y a mieux pour dire pour la première mois ces mots... Un contexte bien mieux qu'une dispute, une quasi ruputure pour avouer de tel sentiment même si normalement, il devait s'en douter, il devait le savoir... Mais en vue de son comportement là, de sa réaction... Je commence à douter... ça fait quand même presque trois mois qu'on est ensemble maintenant... Même si, avec la mort de Lottie, on ne dirait pas...
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Matthaël
Il répète ma dernière phrase et je continue simplement de fixer la poignée sur laquelle je viens de poser la main. C'est pas moi qui ai invité quelqu'un d'autre dans mon lit. Alors c'est certainement pas moi qui a tout démoli. Quoi que si je l'avais prévenu que j'arrivais, elle aurait pas été là. J'aurais jamais su. J'aurais continuer d'être aveugle et tout se serait bien passé. Mais j'ai voulu lui faire une surprise, voir son visage s'éclairer d'un sourire en me voyant. J'aurais pas pensé que c'est moi qui aurait une mauvaise surprise. Ça m'apprendra, tiens. De manière hachée, il me fait remarquer que je n'ai aucune confiance en lui. Malheureusement elle a fondue à vue d'oeil en voyant la seconde tête blonde entre les draps.

- Ça commence à faire beaucoup qui s'accumule pour que je te l'accorde les yeux fermés, tu crois pas? Demandais-je, presque calme, les yeux fixés sur la poignée. Ça me donne l'impression d'être un pantin duquel tu t'amuses à tirer les fils pour voir jusqu'ou tu peux rendre avant qu'il ne se rende compte que tu le manipules. Le problème, c'est que là les fils ont lâchés sans que tu l'aies décidé, expliquais-je mes iris allant croiser les siennes.

Il se lance dans un discours à son tour. Il tente de m'expliquer. Me rappelle qu'on s'est déjà expliquer beaucoup de trucs. Je sais que je remets tout en question, mais c'est un peu difficile quand le schéma se répète plus ou moins de manière à faire douter.

- On s'est expliqué, oui, admis-je. Par textos. D'un bord et de l'autre de la planète, parce que tu m'as dit que même si c'était nouveau pour toi, tu voulais pas me lâcher. Que tu me prouverais qu'on m'avait raconter des conneries sur ton compte et que c'est seulement avec moi que tu voulais être. Mais là, ce matin, je me retrouve face à quoi? Lui demandais-je. Tu me l'expliques comment celle qui est couchée avec toi? Que je t'aie trouvé sur le canapé, j'aurais pas posé de questions. Ou déjà que tu ne sois pas en boxer, ça serait serait plus crédible et plus facile à avaler! Lui reprochais-je. Ça fait juste beaucoup de trucs à essayer de gober pour que je me taise et que laisse simplement filer.

Je peux plus m'enfouir la tête dans le sable. J'avais jurer que j'avais assez de force pour le soutenir et l'aider s'il devait affronter tout son monde, que je pourrais me battre pour lui et ce même si ça voulait dire tenir tête à mes propres amis. Mais si tout me files encore entre les doigts et que je me retrouve aussi blessé au final, ça sert à quoi? Les blessures physiques, j'encaisse bien. Le mental, mon père m'a forgé. Mais le coeur, là je dois dire que c'est de la douleur vivre. Et particulièrement insupportable. Et j'ai l'impression que ça empire alors qu'il prononce ses trois petits mots. Trois mots que je ne dis que très rarement, parce que je crois qu'ils doivent être fondés pour être déclarés. Et que pourtant, j'aurais pu les lui dire. À lui.

- Je peux le comprendre. C'est même ce que je désirais, parce que c'est réciproque, fis-je avec un sourire amer. L'ennui, c'est que j'arrive juste plus à savoir si c'est vrai ce que tu me dis, admis-je. Et c'est d'autant plus blessant que j'en arrive à douter de toi à ce point.

Parce que ça devrait pas être comme ça. Je ne devrais pas hésiter sur aucune de ses paroles et pourtant...

PIERROT
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Je refuse... C'est tout. Je comprends son point de vue, avec du mal, parce que ça me tue, ça fait mal de le voir s'éloigner comme ça à cause de faux contact avec les autres en quelque sorte...C'est justement parce qu'il y a les autres que tout part en vrilles à chaque fois entre nous, parce qu'on n'arrive pas à avoir confiance en l'autre, à ne pas avoir des peurs infondés... Il le sait pourquoi j'ai été jaloux par le passé, parce que je ne pouvais pas le toucher, parce que je voulais me tenir loin de lui, ne pas craquer, ne pas céder comme ça alors que j'étais encore paumé... C'st grâce à Mira au final que j'ai su que c'était lui que je voulais, lui que je désirais plus qu'autre chose, que même une femme que je connais ne pourrait pas m'en détourné... Là, avec Mecky, même si c'est mon ex, qu'en janvier dernier on a couché ensemble à nouveau, il n'y a plus rien maintenant... Je n'ai pas pensé à mal cette nuit. On a juste dormi et il me reproche ça.. Parce qu'il pense qu'il y a eu plus... parce qu'il ne me fait pas confiance du tout et ça me fait mal, mal de réaliser ça, alors que j'ai toujours tendu vers lui... Il devrait savoir, en vue de toute les craintes que j'ai de le voir se détourner de moi, que je n'irais pas voir ailleurs... Que je ne pense qu'à lui...

Je secoue un peu la tête, frottant du revers de ma main les larmes qui se sont mise à couler alors qu'il me répond, qu'il me fait comprendre qu'il m'aime aussi, mais qu'il ne peut juste plus au final... Qu'il ne me croit en rien... Je lâche alors la prise sur sa blouse et m'écarte de la porte, pour le laisser partir, parce que c'est ce qu'il veut au final... Il n'y a plus que ça qui compte pour lui, que cette fichue porte qu'il veut prendre et ses putains d'idées qu'il a en tête... "Je ne t'ai jamais mentit." Me plaignais-je alors en détournant encore plus la tête pour ne pas le voir franchir la porte, je me mords la lèvre inférieure avec force, pour tenter de ne pas craquer, pas alors que c'est... Fini entre nous. Parce que c'est bien comme ça que je dois comprendre ses paroles non ? "Il n'y a rien entre Mecky et moi... Je pourrais pas... Il n'y a que toi que je veux... On a que dormi tout les deux c'est tout... Je voulais l'aider c'est tout..." Je renifle un peu. "Ne me laisse pas..." Le suppliais-je alors parce que je ne veux pas que ça soit fini, parce que j'ai besoin de lui, de sa présence.
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