hot and yet so cold - (zia)

Tu revenais de chez ta meilleure amie, et votre conversation si on peut appeler ça comme ça t'as ouvert l'appétit. Tu sentais de loin l'odeur des gourmandises juste à quelques mètres de toi, oui tu pouvais bien faire un petit écart et puis ta silhouette est toujours irréprochable ! Relevant ton sac à main sur l'épaule tu entres à l'intérieur de la boulangerie, tu plisses les yeux en apercevant une silhouette de dos que tu sembles reconnaître.. Bingo ! Il se retourne, te fait face et tu arbores un de tes plus beaux sourires. Rempli d'arrogance parfaitement porté par tes traits. - Arrête voyons, on sait très bien toi comme moi que tu es content de me voir ! Tu parles avec assurance, ne lui prêtant pas plus attention que ça, plus attiré par les sucreries qui sont posés sous ton nez. Tu pivotes finalement vers lui, pétillante, haussant les épaules à sa remarque. - Je ne rate jamais une bonne partie.. Que tu dis en te rapprochant de lui telle une tigresse, lâchant des propos bourrés de sous entendus. Tu peux apercevoir le regard affamé qu'il porte sur la boulangère derrière le comptoir, tu suis aussi des yeux la jeune femme avant de te retourner vers Jamie. - Si tu veux avoir tes chances, rase d'abord ta barbe de deux semaines. Tu lances fermement, prenant sa mâchoire entre tes mains et faisant tourner son visage légèrement sur le côté. Et la voix de la jeune femme en question retentit, demandant si nous étions ensemble et Jamie s'empresse de lui répondre, bégayant presque. - Arrête tes bêtises mon cœur, la jolie dame n'a pas de temps à perdre avec tes blagues ! Que tu dis en jouant la parfaite petite amie qui soit, enroulant ton bras autour du sien tu fais face à la demoiselle. - On est ensemble et ce sera un milles feuilles pour moi sur le compte de mon parfait fiancé. Souriante à souhait, hypocrite comme tu sais si bien le faire, tu ne te lasse pas de te jouer des gens et tu ne rate jamais une occasion de le faire. Malheureusement, avec Jamie c'était plus.. Ennuyeux, épineux, difficile de savoir si tu jouais ou si tu étais sincère.

Malheureusement ce n'était pas le cas, pas aujourd'hui, plus aujourd'hui. Cela t'avait pris du temps mais il fallait qu'aujourd'hui tu ne la prenais plus au sérieux. Tu étais même un poil près de la mépriser, pourtant il y avait forcément bien quelque chose qui t'avait attiré mais elle était très... bipolaire d'après toi, ou du moins avec toi. C'était le mot oui, bipolaire. « Ne sois pas si sure de toi. » As-tu répliqué. Il y a un temps, tu prenais ses airs comme ceux d'un rôle qu'elle jouait, une caparace enfin tout sauf une véritable nature. Tu étais pourtant persuadé par le passé, qu'il suffisait de l'apprivoiser pour en voir et en avoir le meilleur mais très vite tu as changé d'avis. Peut-être qu'au fond elle était comme ça, et rien de plus. « Il n'y a qu'à toi qu'elle ne plait pas... ma barbe de deux semaines. » Oui, tu ne te rasais jamais complètement. A l'inverse tu entretenais tout ça. Elle l'exaspérait avec cette facilité à arborer un contact physique. Tu avais d'ailleurs accompagné sa main pour te libérer de son emprise mais c'était sans compter sur son bras qui vint se greffer au tien. Difficile de dire ce qui t'insupportais le plus : son comportement ou le souvenir qu'entre vous ça aurait pu donner quelque chose. Comment avais-tu pu tomber aussi bas ? Un rire sarcastique et agacé s'échappa de ta gorge et tu t'es contenté de commander un petit trio de cupcake et un café en précisant que deux petites boites individuelles étaient de rigueur. Retirant ton bras pour te libérer une fois de plus de la demoiselle, tu as simplement sorti ta carte bleue et tu as payé. « Sans façon, mais bon courage à celui qui remplira ce rôle ! » Bizarrement tu avais du mal à la voir comblée dans une relation, tu l'as ignoré, tu as payé et récupéré ta commande. « Bonne journée Zia ! » C'était comme lui dire bon vent ! avant de tourner les talons.

Belle rencontre que tu fais là non ? Pas si sûr.. Avec Jamie c'est complexe si on peut dire ça comme ça. Nier qu'il te plait est un vilain mensonge que tu te plait à endosser. Non, tu n'était pas prête à laisser libre cour à tes sentiments si ils existent du moins. Il ne reste que de toi une personne rigide et stricte que tu t'es toujours apprécié à montrer au monde. Et même le jour de la mort de ta mère, tu t'es résolu à l'idée de ne jamais lâcher une seule larme, prenant entièrement le contrôle du tsunami de tristesse qui t'avais envahit et ravagé. - J'ai pas de quoi l'être ? Que tu répliques avec arrogance, arquant un sourcil toujours aussi insolente que tu puisses. En tout cas, avec Jamie tu savais que tu peux l'être, malgré l'indifférence qu'il s'efforce de montrer à ton égard tu connais bien le fond de sa pensée qui est tout autre.. En tout cas, qui était à un moment donné. Il pose sa main sur la tienne, accompagnant la coupure de contact sur son visage et tu baisses ton bras en secouant la tête. - En effet, le style clochard du coin, le ventre blindé de bière qu'il a mendier.. Ça me plait pas ! Tu piques, tu soupires, les mots sortent de ta bouche tel un vz un mortel que tu aimes cracher. C'est tout toi ça, fuir l'attachement en réveillant la haine et le dégoût envers toi. Tout est plus simple quand on te déteste, au moins, la déception ne te hante pas. Tu prends les devants, passant ton bras autour du sien et commande ton plaisir de la journée en insinuant une plausible relation entre vous. Un rire sarcastique retentit, tu lèves les yeux au ciel alors qu'il joue les rabat-joie de première en venant se dégager de ton emprise. Tu fais la moue et récupère ta petite boîte juste après lui, il tourne les talons et tu fais de même en lançant un bref sourire à la boulangère que tu laisses derrière toi. - Tu m'abandonne déjà ? Tu étais plus.. Distrayant avant.. Tu lances en grimaçant légèrement, tes bras retombent le long de ton corps vulgairement et froisse ta bouche. - Mais ça, c'était avant ! Tu répliques fièrement, tu n'allais sûrement pas lui courir derrière ni le rattraper, tu ne galope après personne.

Oui finalement c'était bien ça qui t'agaçait... t'être fait avoir. Tu t'es laissé lui porter un intérêt qu'elle ne méritait pas et ça te rendait fou bien plus que le gâchis que donnait votre lien. Question de fierté peut-être, de fierté et de déception. Elle t'a farouchement déçu. Elle était difficilement appréciable, et pour le coup elle en devenait méconnaissable. Elle était belle femme, elle avait une tête de poupée enivrante bien sur qu'elle plairait à n'importe quel homme mais sans trop savoir comment, avec le recul, tu lui avais trouvé plus, elle t'avait laissé entrevoir plus avant de changer du tout au tout : ce qui te poussait à croire que tout n'était que mascarade. Tu t'es tout de même retourné, vous vous donniez un peu en spectacle peut-être quoiqu'il en soit tu as fini par lui répondre. « Tu étais bien plus... enivrante avant. » C'était le mot mais pas le seul mot. Elle avait été beaucoup de choses de plus : distrayante, agréable à souhait, intrigante, attirante mais peut-être que tout ça c'était.. avant et tu ne t'es pas gardé de le lui dire en reprenant ces mots. « ... mais ça c'était avant, n'est-ce pas ?! » Quel gâchis ! Mais sans regrets, après tout c'était pas comme si vous aviez vécu quelque chose ! Non toi tu aimais recevoir et donner bien plus encore. Une table venait à se libérer en extérieur et tu t'y es installé. C'est vrai que tu étais aussi distrait par d'autres préoccupations bien plus importantes ces temps-ci, alors les jeux de rôles de Zia ce n'était pas trop le moment.

Fini à l'orgueil, je n'aime pas laisser les choses me filer entre les doigts, une maniaco du contrôle ? Probablement. Jamie me tenait tête aujourd'hui, sûrement que j'ai dû ébranler sa fierté d'homme et ça me fait bien rire au fond ! J'aime le jeu, j'aime me jouer des autres, c'est un de mes nombreux mauvais talents mais parfois, parfois, il n'était pas impossible que je me prenne à mon propre jeu. C'était un peu ce qui s'était passé avec Jamie, il avait fait ressortir des choses en moi que je pensais ne jamais avoir à ressentir et ça m'a faite fuir.. Oui, parce que je déteste la faiblesse, et il aurait très bien pu être mon talon d'Achille si j'avais continué à jouer. Il me nargue, j'arque un sourcil, un petit rire qui s'échappe d'entre mes lèvres et je soupire longuement quand il pense m'atteindre avec son pique enfantin. Je le regarde tourner les talons vers la sortie, je suivis ses pas jusqu'à le regarder prendre place à une table. Je m'approche doucement, malicieusement. - Ne te ment pas à toi même Jamie, c'est pathétique. Que je souffle à son oreille, posant une main sur son épaule, faisant pression avec mes doigts sur celle-ci. - Je le voit dans ton regard que je ne te laisse toujours pas indifférent.. Une douce voix, sensuelle, presque provocante et mon regard se balade sur son visage. Et lentement, je viens poser un chaste (ou presque) baiser sur le coin de ses lèvres avant de me redresser. - J'ai tort ? Que je demande en contournant sa chaise, venant m'asseoir en face de lui sans lui demander son avis, croisant les jambes, j'ouvrais la petite boîte de gâteaux et je plantais mon doigts dans la crème qui dépassé de mon mille feuilles. - Hum.. Laissais-je doucement sortir d'entre mes lèvres en mettant mon index dans ma bouche.

Il fallait le reconnaître elle était diabolique. C'était plaisant ce sex appeal qu'elle pouvait avoir en étant si sure d'elle, mais ça finissait par laisser à Jamie un vrai goût amer. Difficile de savoir ce qu'elle voulait vraiment. En tout cas lui, s'en voulait presque d'avoir vu en elle une potentielle proie. Quoique non, proie restait un mot très réducteur. Il cru déceler plus avec elle. Cette envie de creuse, d'apprendre à l'apprivoiser l'avait animé un temps et pourtant sa dernière histoire l'avait poussé à s'interdire de jouer avec le feu. Successivement il avait senti sa main à son épaule, son souffle à son oreille, sa voix sensuelle à son oreille, et il avait même humé son parfait plaisant avant de recevoir ce baiser à ses lèvres... encore un peu plus et elle l'aurait laissé sur sa faim comme à chaque fois. On aurait cru une pièce de théâtre. Il la regardait comme si elle s'adonnait à un monologue saisissant du regard chaque geste, ses pas vers sa chaises, son croisement de jambe, ce doigts à sa bouche. Inconsciemment ou presque, il appuya ses avant-bras sur la table se rapprochant un peu plus d'elle. « On aurait pu faire de jolies choses ensemble, si tu l'avais voulu.. » Oui, pour le coup il n'était plus accusateur, quand elle l'accusait presque de jouer les indifférents. La plus forte à ce jeu-là c'était bien elle. Un coup elle était chaude comme la braise, un coup ça finissait en douche froide.. Jamie n'avait peut-être pas autant de temps et d'énergie à perdre même si il se demandait véritablement quelles étaient les intentions de la demoiselle. Son regard se posa sur le mille feuilles de la demoiselle, et joueur il finit par dire en soutenant son regard. « Tu m'y ferais goûter ? » A la crème ou à son doigt couvert de crème ? Les deux. Pourtant aucun des deux le motivait vraiment. Il était joueur, et pour le coup il la testait. Allait-elle pousser le jeu un peu plus ou allait-elle se dégonfler ?

Le problème avec moi c'est que j'ai l'impression que ma vie est basé sur l'auto destruction, que je fais en sorte de me tuer à petit feu et de tuer ceux qui m'entourent. Je ne sais pas garder une relation amicale, il n'y avait qu'à voir avec Ariana, j'avais embrassé Tommen et elle n'est même pas encore au courant.. Quand elle le saura, elle risque de ne pas vraiment apprécier. Ensuite, je pourrais parler du sujet Hadès, aussi épineux soit-il avec notre façon bien à nous de vouloir se tirer dans les pattes jusqu'à ce que l'un de nous finisse par en crever. Je ne suis pas faite pour les relations, peu importe la nature de celle-ci, c'est pas dans mes gênes, je n'ai pas envie de trop tenir à quelqu'un, laissant le risque qu'il finisse par partir m'abandonnant là, seule avec mes sentiments à la con. Je veux pas regretter, pas comme avec ma mère, partie trop tôt, ne pas pouvoir lâcher une petite larme à son enterrement. Une partie de moi s'est éteinte en même temps qu'elle. Jamie aurait pu parfaitement me correspondre, fort probable même, mais je prends plus de plaisir à le torturer, à tout étouffer avant la naissance de quoi que ce soit entre nous juste pour me protéger moi. Du grand Zia, du grand égoïsme. Et pourtant, je n'arrive pas à m'empêcher de venir poser mes lèvres sur le coin des siennes, à aller m'installer juste en face de lui. Jouant au chat et à la souris, je le cherche, dans tout ce que je peux faire, je le cherche sans répit. Ses mots me provoque des frissons tout le long de mon corps, me déstabilise mais je fais en sorte de ne jamais lâcher ce sourire hautain de mon visage. - Tu penses ? Je suis pas une belle personne Jamie.. Comment tu veux que je construise quoi que ce soit de beau ? Soufflais-je sur un ton plus mélancolique ? S'il savait ce que j'ai pu voir, ce que j'ai pu faire à partir de mon plus jeune âge.. Je pense que son regard sur moi changerait du tout au tout, j'imagine le dégoût et la peur de lire dans ses yeux quand il me regardera.. Je préfère continuer à porter ce masque qui commence à peser lourd. Glissant mon doigt à l'intérieur de ma bouche, plantant mon regard dans le sien. Toujours aussi séductrice, ne jamais lâcher mon objectif du regard et aujourd'hui, mon objectif c'est Jamie. J'esquisse un mince sourire, venant prendre la crème de nouveau à l'intérieur de mon mille feuille et j'avance doucement mon doigt jusqu'à sa bouche. Cette bouche parfaitement dessinée.. - Avant.. Je veux savoir si tu pensais vraiment ce que tu m'a dit tout à l'heure ! Je demande en me rétractant à peine. Bizarrement ce qu'il pouvait penser de moi, de nous.. Ça m'intéressé.

Difficile pour Jamie de ne pas se méfier de Zia. En l'espace de dix minutes, il l'avait vu dans toute sa splendeur. Aguicheuse, intrigante d'un côté, peste et détestable de l'autre. Qu'on se le dise ça frôlait la schizophrénie. C'était carrément déroutant. Il était le genre à se foutre pas mal de la vie des gens, mais le comportement de Zia à son égard le rendait perplexe. Il regrettait presque d'avoir autant flirté avec elle. C'était une perte de temps quand il voyait comment elle se comportait avec lui. « Tu joues un double jeu. C'est pas l'allumeuse cynique qui me branche.. si j'ai remarqué autre chose, c'est que cette partie de toi doit bien exister. » Elle saisissait certainement de quoi il parlait. Il n'arrivait pas à savoir si elle s'était décidée à le repousser ou si simplement elle n'était qu'une garce. Trop manipulatrice, c'est le cas de le dire. Son côté séductrice avait beau être très prenant, elle était capable de le rendre détestable. Il regardait son doigts, glissé dans la crème une nouvelle fois. Elle était joueuse. Fallait pas tant s'étonner qu'elle ait pu l'intéresser, elle avait beaucoup de choses qu'il aimait chez une femme. « A quel sujet ? »  Un petit sourire en coin non assumé se pointait à ses lèvres. Il était prêt à y répondre sérieusement. Il n'avait même pas touché à ses pâtisseries. Le doigt de Zia plein crème, n'était pas très bien qu'elle l'ait éloigné. Bizarrement c'était plus du tout une priorité.

Depuis le come back non souhaité d'Hadès, j'étais perdue et j'avais le cerveau en feu ! J'avais clairement pas besoin qu'il débarque de nouveau dans ma vie maintenant, il avait eu sa chance et ne la pas saisit, alors aujourd'hui je prends un malin plaisir à torturer son ego surdimensionnée et son faible petit esprit d'homme amoureux transit. Et même si je jouais un certain jeu avec Tate, le faisant passer pour mon petit ami avec Jamie ça n'avait rien à voir.. Je jouais un jeu pour lui montrer qu'il m'était complètement insignifiant. Est-ce vrai ? Probablement pas puisque l'effet de chacun de ses mots ont des répercussions. Je pouffe un rire arrogant quand il s'avance sur le personnage : Zia. Personne ne me connaît, personne ne sait ce qui se cache derrière mon double jeu comme il le dit si bien, pas même lui. Je m'amusais tout simplement, le titillant par-ci par-là au début et, finalement cet homme qui me servait d'objet à réussi à se rendre intéressant. J'avais envie de plus, je voulais avoir plus et pourtant je faisais en sorte que ce soit tout le contraire. De le repousser, de l'inciter à me haïr de tout son être, comme si je vivais l'amour dans la haine, comme si le fait d'être détesté pour moi était mieux que d'être aimé. - Allumeuse cynique ? Vraiment ? Que je dis sur un ton moqueur, un sourire insolent au bout des lèvres. Je penchais légèrement la tête sur le côté, mes yeux se baladant sur le mince carton avant de les relever jusqu'aux siens. - Tu es bien loin du compte, croit moi. Affirmais-je sur un ton certain avant d'ouvrir le paquet pour assouvir mes envies de gourmandises. - Il n'y a qu'une vulgaire pierre sous l'allumeuse cynique, arrête de me rêver être quelqu'un de bien. Je ne l'était pas, j'étais complètement pourrie. Incapable de changer, de devenir meilleur parce que j'en avais pas envie, je ne sais pas comment aimer, je n'ai jamais connu la douceur, la gentillesse, comment le pourrais-je alors que j'ai vécue dans un milieu d'homme. Il me réclame sa sucrerie, je le toise de mon regard glacial, approchant mon doigt jusqu'à l'extrémité de ses lèvres pour finalement me retenir. Ses dernières paroles étaient restées encrée dans mon esprit, tournant en boucle comme Si j'avais que faire de son regard sur moi. À croire que si, ça me dérangé vraiment. - Que je ne t'attire plus ? Que ton envie de vouloir plus avec moi s'en est allé ?.. Est-ce que c'est vrai Jamie ? Que je demande avec insistance, posant mes coudes sur la table pour me rapprocher de lui, scrutant la moindre erreur gestuelle, le moindre mensonge au fond de ses iris envoûtants.