C'est le 5 Juillet 1993 à Cleveland, que les membres de la famille Higgins m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Elen Maya Alessia. Je suis maman célibataire qui a fait adopté son enfant par sa tante et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenn. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d' histoire etde philosophie depuis 5 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que professeur de soutien et particulière. Et pour terminer, je fais partie des Lowell.
Couleur de cheveux naturel Blond
Poids 52 kg
Taille 164 cm
Style vestimentaire Simple, décontracté et féminin
Piercing Oui, un hélix
Tatouage Il ne se voit pas, c'est juste un petit M sous ma poitrine, sur le côté, pour Marilyn.
Cicatrice Quelques unes
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? fêtard
Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? assidue
Plutôt romantique ou réaliste ? réaliste et un peu romantique quand même
Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? sympathique
Plutôt altruiste ou égoïste ? altruiste
Plutôt extraverti ou introverti ? extraverti
Plutôt pacifiste ou bagarreur ? pacifiste, sauf qu'à exceptionnel
JE CROIS...
Aux fantômes ? non
À l'apocalypse ? non
Aux coups de foudre ? non
À l'amitié fille/garçon ? oui
Aux sexfriends ? oui
À une religion ? nope, je trouve même les dieux grecques et romains plus crédibles que n'importe quel autres dieu
À la magie de Noël ? oui, j'adore voir les yeux des plus jeunes de ma famille briller devant leurs cadeaux
Au destin ? non
Aux fins heureuses ? oui
J'AI...
Déjà fait un threesome non
Une voiture oui, une polo noire
Bois de l'alcool oui
Fume oui
Prend de la drogue oui, en soirée, et un peu de tout.
Veux me marier non
Veux des enfants j'aimerai bien en avoir deux, sans compter Marilyn
Une maladie grave non
Un lourd secret oui, la véritable identité du père de ma fille
Mens souvent non
Beaucoup d'expérience au lit un peu
Beaucoup d'expérience en amour non
Eu beaucoup de déception en amour non
Eu beaucoup de déception en amitié non
De la facilité à me faire des amis oui
Des envies de meurtres oui
Peur du noir non
Peur de la solitude non
De bonnes notes oui
Je suis née un cinq Juillet, de l'année 1993, dans une famille déjà nombreuse. Il y avait déjà cinq enfants avant moi, les quatre premiers ayant un père différent, et le cinquième, le même père que moi. Du moins, c'est ce que je croyais. Ma mère a eu son premier enfant à 16 ans, et au lycée, sa réputation en a pris un coup. Elle pensait que la seule façon d'être aimé était de coucher avec tous les garçons qu'elle pouvait. Puis un jour, elle est tombée sur mon père. A cet époque, il n'était pas gay, et il avait même eu Dylan avec ma mère avant moi. Puis, ma mère a trompé mon père, donnant naissance à des jumeaux et à Alabama, puis un autre enfant avec mon père, tous ça avant qu'il découvre qu'il aimait les hommes. A l'époque, je n'étais qu'à l'école primaire, alors les autres enfants ne disaient rien. Mais quand je suis arrivée à un grade supérieur, les autres devenaient méchants. On subissait tous les moqueries sur la réputation de notre mère, mais aucun de ces enfants ne savaient que leurs pères étaient sûrement passés sur ma mère. Avec Dylan, on avait le droit aux insultes sur le fait que notre père était gay, et qu'on était aussi des tapettes. Dylan a été très touché par cela. On a tous les deux arrêtés de parler à notre père, on lui en voulait trop. Ma mère a continué à faire des enfants, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse de Russell. Notre plus vieux frère s'est battu contre ma mère pour qu'elle arrête de faire des enfants. Il dit que si elle continue, les services sociaux risquent de venir et tous nous séparer.
Au bout d'un moment, j'ai laissé tomber les affaires de ma mère, elle pouvait encore tomber enceinte, j'en avais plus rien à taper. Elle m'énervait, elle énervait la plupart des enfants qu'elle a eu. En rentrant au lycée, toutes ces insultes devenaient de plus en plus insupportables. Pourtant, j'étais une cheerleader, même la capitaine, et je n'étais pas pénible, je ne faisais rien pour me faire remarquer. J'ai rencontré au lycée mon meilleur ami. Les élèves l'insultaient de paysans, moi je comprenais à quel point ça pouvait être dur de supporter les moqueries. On ne s'était jamais parlé avant cette journée là. On était tous les deux assis sur les gradins du terrain, en train de regarder les entraînements de l'équipe de football. Je ne sais même pas ce qu'il faisait là, vu que lui, il faisait du baseball. Je suis allée m'asseoir à côté de lui, lui souriant doucement. Je ne l'avais jamais entendu se moquer de moi. Et pourtant, il aurait pu. Je lui ai tendu la main pour me présenter. Je ne sais pas si il me connaissait après tout. "Je suis Elen, et toi tu es bien Matthew ?" Il a serré ma main doucement et m'a sourit aussi. "Je sais qui tu es. La capitaine des cheerleaders, pas vrai ?" J'ai hoché la tête. "Ravi d'enfin pouvoir faire la connaissance de celui qui a fait chaviré le cœur de temps de fille de mon club. Et aussi de celui qui n'a jamais parlé ni sur moi, ni sur ma mère, ni sur aucun membre de ma famille. Tu es bien le premier." Il a rigolé, un doux rire et je n'ai pu m'empêcher de le suivre moi aussi. "A vrai dire, je n'ai pas réussi à conquérir le cœur de toutes les cheerleaders. Il m'en manque qu'une seule. Et pour ta famille, je ne vois pas pourquoi je dirais quelque chose sur eux." J'ai senti mes joues rougirent doucement. C'est vrai qu'il ne m'a jamais fait d'avance. "Et bien, tu as tous les droits. Ma mère a eu des enfants avec différents hommes, s'est marié à un homme qui a découvert être en réalité gay, et elle l'a trompé. Puis elle a eu son premier enfant à 16 ans. Et pour celle qui manque, je suis ravie de savoir que tu n'es pas un womanizer." Il s'est levé et m'a regardé dans les yeux avant de me faire un clin d’œil. "On ne choisit pas sa famille." Et il est parti, me laissant seule avec un sourire idiot sur les lèvres. Ensuite, on a commencé à se parler comme deux amis. On a apprit à se connaître et il me défendait quand quelqu'un osait m'insulter ou m'humilier, et je faisais la même chose quand j'entendais qu'on l'appelait le paysan. Il m'a aussi aidé avec les garçons, m'arrangeant des coups avec ses copains. Quand je lui ai demandé comment embrasser, il m'a aussi aidé en faisant office de mon premier baiser. Matthew n'était pas le garçon que toutes les filles racontaient. Il avait un cœur, et même si il aimait les jolies filles, il savait les respecter en se séparant d'elles sans jamais ruiner leur réputation. Plusieurs fois, je lui ai demandé de l'aide. Comme pour ma première fois. Je ne savais pas comment m'y prendre et je lui ai demandé de m'apprendre, d'être ma première fois, et surtout de me dire si j'étais nulle ou non. Je voulais impressionner ce garçon, le capitaine de l'équipe de football américain qui me draguait depuis un petit moment. Il a accepté. Quand j'ai ensuite décider de vraiment sortir avec ce garçon, j'ai vu que mon meilleur ami, mon frère de cœur, mon confident s'éloigner petit à petit. Jusqu'à ce qu'il parte à l'armée. J'ai eu le cœur brisé, parce que j'avais besoin de lui dans l'épreuve que je traversais. Parce que j'étais tombée enceinte de lui, mais il ne le saura jamais. J'ai dit à mon copain de l'époque qu'il était le père, même si je savais que c'était faux. Mais j'avais besoin que quelqu'un me soutienne, parce que j'avais l'impression de marcher sur les pas de ma mère, et je ne pouvais me le permettre.
Ma tante, qui était aussi ma marraine, ne pouvait pas avoir d'enfant, alors je lui ai promis de lui donner celui que j'attendais parce que j'étais trop jeune et je voulais faire des études, voyager et surtout être libre. J'ai pris des cours à domicile pour ne pas perdre une année de ma vie, j'ai déménagé chez ma tante pour vivre au plus près de ma future université. Harvard. C'était un rêve pour moi. J'avais obtenu une bourse pour mes bons résultats, et à la rentrée 2012, j'allais pouvoir oublier ma grossesse. Quand j'ai accouché, mon copain a remarqué que la fille n'avait rien de lui. Il a alors fait un test de paternité et a découvert la vérité. De toute façon, je n'aurai pas pu continuer de lui mentir longtemps, je culpabilisais. On s'est séparé, ma tante a adopté le bébé, qui s'appelle Marilyn et m'a aidé avec mes études. Elle a payé une partie la première année, et m'a aidé à trouver un petit appartement non loin d'elle pour que je puisse voir Marilyn même si elle ne m'appellera jamais maman. Parfois je regrette, mais je me dis qu'avec moi, elle n'aurait pas eu la vie qu'elle mérite. Au moins, elle a tout ce dont elle a besoin, et un père, ce que je n'aurais pas pu lui donner. Matthew n'était qu'un souvenir dans mon esprit, et je ne pensais pas le revoir un jour.
Un jour, pendant les vacances, alors que je faisais les cartons pour partir de la maison de mon enfance, je suis tombée sur des papiers datant de mon année de naissance. Curieuse, j'ai alors parcouru les différents dossiers, jusqu'à ce que je tombe sur quelque chose d’intéressant. L'échographie avant ma naissance. Et je remarquais alors qu'il y avait deux fœtus, moi et un autre. Sur le coup, j'ai pensé que le second enfant est mort à la naissance, et ma mère a tellement d'enfant qu'elle n'a pas jugé bon ni de m'en parler ni de pleurer sa mort. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que le second enfant, ma jumelle était vivante.