People Help The People • Milan

People Help The People
— Milan

Je n'arrive pas forcément à dormir et je me retourne sans cesse dans mes draps depuis quelques heures. Je me demande en fait si je suis faite pour dormir pendant que les étoiles sont dans le ciel, j'aime tellement observer ces astres lumineux que j'ai envie de rester au près d'eux, ne pas avoir envie de les échanger contre les doux rayons chaud du soleil avec l'idée que je suis en fait une créature céleste. Je quitte ma chambre dans des pas légers pour me diriger vers la piscine. Un étrange endroit pour me rendre, mais déjà ce bassin me rassure plus que la mer. Comme un fantôme je rejoins très vite l'endroit laissant mes cheveux dorés volé derrière moi suivit de ma robe courte blanche. Je me sens comme cet ange dont on me fait souvent référence, on a oublié de me faire pousser des ailes pour que je puisse toucher le paradis du bout des doigts. Je rejoins le rebord de la piscine avant de retirer ma robe pour ne garder que mes sous-vêtements qui se collent à ma peau de porcelaine. Je glisse mes pieds à l'intérieur de ce liquide limpide ayant un frisson qui me parcourt l'échine. L'aire soucieuse j'hésite à aller plus loin dans cet étendu inconnu qui me fait si peur, puis je sursaute en remarquant que je ne suis pas seul. Mes billes bleues se posent rapidement sur l'inconnu en essayant d'analyser très rapidement la personne qui se tient devant moi. Je me demande presque si cet inconnu est réel, car dans cette nuit avec si peu de lumière parfois l'imagination nous joue des tours et nous cache quelques surprises.

(Invité)

J’ai élu domicile dans la piscine de l’hôtel. Normalement, je n’ai pas le droit de m’y rendre, je suis pas résident, j’habite le petit studio dans le centre que me prête mon patron pour la saison. Mais depuis la dernière fois, avec la petite Robin, j’ai compris qu’il n’y avait jamais personne ici l nuit. Alors forcément, moi qui adore me baigner, je n’allais pas m’en priver. Comme d’habitude, je suis arrivé en skate, j’ai grimpé le grillage, il commence même à s’affaisser à cause de mes allées et venus. J’ai posé mes affaires sur un transat, mon transat désormais, je me suis désapé entièrement (non je n’aime toujours pas porter des maillots, se baigner à poil, il n’y a rien de mieux), et j’ai plongé. Rah, le bien que ça fait ! Quelques longueurs histoire de ma rafraichir. Quand je bosse au restaurant la journée je n’ai qu’une seule idée en tête : fumer mon putain de pétard et squatter cette putain de piscine. Quelques minutes à peine et je ressors de l’eau. Non pas que ça me dérange de pisser là, mais après, je vais me baigner dedans et c’est assez dégueu. Alors je fonce dans les buissons, me mets en position dos à la piscine et pisse un bol en plantant mon nez dans les étoiles. C’est beau, c’est beaucoup trop beau par ici la nuit. A New-York, avec la pollution, je n’ai pas eu l’habitude de voir des cieux aussi clairs. Et je finis de pisser, m’égoutte comme je peux avant de me retourner et … oula, une blonde en face de moi. Elle est mignonne, on dirait une petite fée. Je souris et ne perds rien de mon flegme et revenant vers le bord de la piscine, celui à l’opposé de là où elle se trouve. Je suis à poil, c’est vrai. Je l’oublie constamment personnellement : « Tu ne devrais pas hésiter, elle est super bonne », dis-je avant de plonger dans l’eau. Et quand je sors ma tête, je m’approche un peu plus d’elle la regardant : « Je pensais que j’étais le seul à apprécier cette piscine la nuit ».

Spoiler:

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— Milan

Mes escapades nocturnes ces temps si sont souvent interrompu par d'autres âmes solitaire en quête d'une union avec les étoiles. J'avais pensé que je serais seul en allant vers la piscine, surtout en présence de l'air frais de la soirée. Je suis donc tombé nez à nez avec un inconnu et même quand j'analyse chaque traits de ses visages je ne le reconnais pas. De plus, il est nu et j'évite de regarder plus bas malgré le fait que je suis curieuse. Je suis en fait plutôt mal à l'aise de tomber sur une personne sans vêtement alors que je ne le connais même pas. Je ne suis pas pour autant vêtu d'ailleurs je suis en sous-vêtement. Ce n'est pas vraiment différent d'un maillot de bain me direz vous . Il plonge sans problème dans le grand bassin alors que moi je suis encore hésitante et en manque d'assurance. Il revient à la charge vers moi me persuadant qu'elle est bonne et que je devrais me jeter à l'eau sans me poser la moindre question. «J'ai toujours aimé les escapades nocturnes, mais la piscine c'est la première fois. » Je laisse un sourire dessiner sur mon visage et je ne tente pas pour autant de rentrer à l'intérieur de l'eau. Je m'assoie sur le bord et laisse mes pieds toucher à l'eau ,mais sans plus. Il est hors de question que je lui affirme que je ne sais pas nager. C'est une honte à mon âge.

(Invité)

Ouai, ça doit être bizarre pour les autres. De tomber sur ce grand branleur constamment à poil qui se traine avec une nonchalance déconcertante. Mais, ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire. Et puis au pire, j’ai tellement de tatouages sur la peau, des pieds aux mentons, que les gens semblent plus s’attarder sur ces petits détails que sur mon service trois pièces. Même lui est orné d’un grand tatouage sur le pubis sur lequel on peut lire distinctement « Fuck it and deal with it ». Je crois que c’est de loin mon préféré, il me représente tellement. Une manière d’affirmer et surrafirmer mon jemenfoutisme constant, ma soif de vie épurée de toute gêne et mon caractère zéro prise de tête. Je replonge dans l’eau faisant quelques brasses avant d’en ressortir la tête, à quelques mètres seulement de la jeune fille. C’est étrange, elle met beaucoup de temps à se lancer. Et je crois presque distinguer sur son visage une certaine … crispation ? Oui, je crois qu’elle a l’air anxieuse. C’est bizarre, je ne vais pas la manger ! L’espace d’un instant je crois que c’est moi qui la mets dans cet état, alors j’essaye de détendre l’atmosphère. Je fais mine de faire les yeux ronds, faussement offusqué : « La première fois ? Tu vis dans cet hôtel et tu ne viens pas profiter de ce magnifique bassin tous les soirs ? ». J’esquisse un léger rire avant d’aller plus prés d’elle, en bas des marches où elle est assise. Je la regarde d’en bas, le menton baigné dans l’eau : « Je te fais peur ? T’as l’air d’hésiter à plonger », sans trop de manière, un peu tête en l’air. Même que juste après avoir dit ça, je me mets à faire des bulles dans l’eau avec ma bouche en riant doucement comme un imbécile.

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Fiche de réponse créée pour ILH ®

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