Not Alone • Baptiste

Not Alone
— Baptiste

L'argent est un problème mondial, de bien des âmes en peine qui attende sur le trottoir, de ceux qui ont tout flambé après le premier jour du mois. Pour ma part je n'ai pas connu les problèmes d'argent avant de longues années déjà terminé dans ma vie. Ils sont venus à ma rencontre quand j'ai déposé mes valises sur le continent américain. Lorsque j'ai tourné le dos à mes parents et à ma ville natale, à mon petit paradis terrestre qui au fond renfermait plus de malheur que de féérie pour espérer trouver un peu de bonheur. Je ne sais pas forcément ce que je suis venu faire dans ce casino. C'est ma première dans ce lieu et je dois dire qu'on ne ressent pas forcément beaucoup de joie à l'intérieur de ses quatre murs. Je ne fais pas partie pas de ses adiques, j'ai très peu de billet en poche et un mince avenir devant moi. Je les observe avec leur mince lueur d'espoir qu'il leur reste dans les yeux en espérant que cette fois une machine leur donne ce qu'il demande. À d’autres places ils ont des cartes en main et ne disent pas un mot. Je flâne ici et là sans vraiment m'arrêter un moment. J'observe trop longtemps ces gens que je ne comprends pas et ils sont si captivés qu'il ne semble même pas voir qu'une jeune fille aux cheveux de blé les regarde captivé par l'incompréhension. Je finis par m'arrêter un moment à une machine pour insérer un billet. Il n'est question que de simples petites pièces pour le moment, mais ça peut très rapidement si on ne fait pas attention. Après n'avoir rien gagné et avoir écoulé l'argent que j'avais inséré je me relève pour regagner le bar à l'intérieur du bâtiment. Au moins je serai comment me débrouiller dans cette condition, avec un verre à la main je me reconnaitrai d'avantage. Je m'installe pour ensuite commander rapidement. Je vois quelqu'un pour passer que je commence à connaitre les traits par coeur. «Baptiste ?.» Je prononce son nom tout en douceur. Je ne suis pas rancunière même si nous avons été pris tous les deux sur l'eau. Je me demande s'il fait partie de ses âmes en peine que j'ai observé tout à l'heure.

Not Alone
— Baptiste

Je viens de Las Vegas dans le Nevada, l'argent facile c'est le truc que tu apprend rapidement là bas. Quand ca va pas je vais jouer et en ce moment c'est pas vraiment ça. Elle est morte. Elle est morte par ma faute elle s'est tuée tous ça parce qe je ne l'ai pas aimé assez pour tous quitter tous ça parce que je ne l'ai pas aidé à aller mieux. J'ai besoin d'oublier et quoi de mieux que de dillapider la fortune familiale et vider mes comptes ? Je finis par prendre une grande inspiration en m'installant à la table de poker faisant une partie et buvant comme un trou. Je dois avoir l'aire pathétique mais ... et alors ? Elle est morte tous ça n'a plus d'importance faut le dire. Je prends une grande inspiration et me perds dans le jeu j'arrive pendant la partie à ne plus y penser et a vivre à nouveau. Je me prends un énième verre avant de remporter la partie et fanfaronner "Allez les gars, j'vous apprendrais un jour" l'un des gars fini par se lever énerver et se rapprocher de moi profanant des menaces. Il est plus grand et vieux que moi rien à faire. Je colle mon front au sien reprenant "Rentre donc chez toi ma gueule c'est un conseil que je te donne" mon regard avait changé en un instant devenant noir de rage. Un videur fini par nous séparer avant que ça ne dégénere. Je finis par regarder mon verre, vide. Je prends mes jetons que je met au fond de mes poches et je vais au bar toujours seul. Une fois là bas je me commande "la même chose" soit un whisky J'entends quelqu'un m'appeler et me retourne pour voir Veia. "Tiens, tu es là toi !"

Not Alone
— Baptiste

Je suis une étrangère dans ce lieu, une personne qui ne sait pas comme agir, alors je me suis réfugié au près du bar, car je sais comment faire. Je le croise, une rencontre imprévu comme cette activité imprévue. Son regarde croise rapidement le mien, assez de temps pour remarquer une certaine détresse que je n'ai pas vu la dernière fois, une lueur qui a disparu qui habituellement orne ses yeux. Faut-il que je t'inclus dans cette liste des gens en détresse, si c'est le cas laisse moi t'apaiser un moment. Je ne sais pas régler mes propres problèmes encore moins les comprendre, mais je sens guérir les âmes en peine ou du moins les faire oublier un moment. Il commande un verre avant de m'adresser la parole. Oui je suis là et je sais pas trop comment j'ai atterrie là. Je me demande si le destin m'a mené vers toi ou que tu m'as appelé sans t'en rendre compte. Je te sourie en espérant que tu fasse de moi. «Oui je suis là.» Je retourne à mon verre un moment pour boire un peu et me demander si je devrais l'interroger. Je me demande s'il est un habitué, s'il est prit à l'intérieur de ce vice qu'on appelle le jeu. «Tu viens souvent ici ?»Une question stupide qui est trop facile à placer. Il n'a rien d'original dans ma phrase, mais au fond je cherche à savoir comme il va. Ne me réponds pas si tu en as pas envie. Je n'ai juste pas le courage pour le moment de te demander comme tu vas. Pas avant que je n'ai croisé ton regard de nouveau pour savoir l'ampleur de ton humeur.

Not Alone
— Baptiste

Les casinos ont quelque chose de passionnant. C'est vrai, ils sont là pour nous vendre du rêve. Je connais la méthode, mon père en possède une chaine, d'ailleurs ici nous sommes dans l'un des siens donc je peux perdre autant que je veux je sais que je n'aurais pas de dettes, mon père ira vite les épongées. En plus de ça j'aime le jeu, je suis comme lui là dessus, j'aime cet univers pourtant bien surfait mais ici on oublie ses problèmes et sa vie en général pour aller mieux. Les gens ne comprennent pas toujours les casinos, certains trouvent ça malsain car tout est calculé pour que les gens restent en même temps c'est quand les gens perdent qu'on gagne de l'argent. Oui on, un jour ce sera à Elena et moi tous ça. Quand je ne suis pas bien je préfère aller jouer que d'aller chez le psy pour payer une fortune. Je cherche un peu la merde c'est vrai mais en même temps je m'amuse à tester mes limites encore une fois et ce lieu est protégé, si il veut il peut m'attendre à la sortie mais je n'en vois pas grand intérêt. Il me chauffe je réponds le regard noir avant qu'il s'en aille. Enfin j'ai gagné ma partie de poker, les jetons dans un pot je me balade avant de passer près du bar et voir Veia. Elle est magnifique avec ses cheveux blonds et ses airs de sainte même si je m'en rappelle comme si c'était hier, elle m'a poussé à la flotte. Mais je ne lui en veux pas je m'en fiche, je me fiche de tous. "Tu es toujours aussi ravissante mon petit sucre d'orge" oui j'essaie de cacher la loque que je suis. "Les casinos en général tu veux dire ? J'y vais au minimum une fois par semaine et toi alors ? Tu viens succomber aux vices du jeu ?" oui ca m'étonnerais qu'elle soit une habituée après pourquoi pas ? On trouve de tous dans les casinos c'est ce qui fait leur richesse. Je m'assoie près de Veia alors qu'un employé de la sécurité arrive "Monsieur Archibald votre père est à Las Vegas mais il sera là dans une heure, il voudrait que vous l'attendiez." je le regarde reprenant "Vous m'excuserez auprès de mon père mais je suis en bonne compagnie. Peut être dans quelques années." je passe une main autour de la taille de Veia espérant ne pas me prendre une baffe. Mais je suppose qu'après elle aura des questions. L'employé fini par repartir et je me retourne vers Veia "Je t'offre un verre ?" oui j'essaie de changer la conversation habillement mais pas dit que ça fonctionne.

Not Alone
— Baptiste

Je ne devrais pas être ici, je ne fais partie de ce monde, ma place est au près des autres étudiants sur la plage à oublier qu'on a des cours qui reviennent bientôt. Ma curiosité m'a toujours poussé trop loin, mais fait en sorte que je puisse croiser certaine personne. Baptise m'apporte une importance particulière que peut-être il apporte à plusieurs autres femmes maintenant, peut-être que je suis une simple fille qu'il a envie de conquérir par simple satisfaction. Je dois donc aller voir jusqu'au bout, résoudre cette petite énigme, car je crois déjà connaître la réponse, même si j'espère parfois avoir un dénouement différent parfois. Il est peut-être présent pour simplement sortir la tigresse en moi, libérer le volcan à l'intérieur de l'ange et faire ternir un peu son auréole sacrée. Mais ce soir il semble égaré ce cher homme pleine de confiance qui apporte les belles sur son bateau pour les impressionner jusqu'à ce qu'il mange de gaz. Il revêtit celui du joueur ce soir et je chercherai à savoir pourquoi il cherche à plonger dans ce vice. Il ne tarde pas à placer un compliment habile au seins de la conversation et donc je reconnais aussitôt ce petit charmeur qui me fait craquer un peu trop facilement. Je sourie trop heureuse pour cet endroit qui est remplie de déception. Je suis trop niaise à ce qui parait, je flotte sur un nuage et j'ai pas l'intention de le quitter. Et oui il vient souvent ici, une réponse qui était tout simplement évidente. «Merci et oui je veux dire les casinos. Moi je viens observer.» Je ne peux pas dire que je viens succomber si je ne tente pas de jouer et je n'ai pas l'envie, je voulais simplement voir l'état des lieux. Je n'ai même pas de billets à miser. Je vis les poches vides avec un avenir incertain et les fins de mois difficiles, tout ça pour la quête du bonheur. Une voix nous interrompons dans notre échange et j'écoute les paroles dans un silence respectueux. Il passe un bras habile autours de ma taille. Il a de la chance je le laisse faire pour son plus grand bonheur, car j'ai envie de ce rapprochement. Je n'ai pas envie de lui poser plus de question sur ce qui vient de se passer. «Je suis contente de savoir que je suis de bonne compagnie et j'accepte le verre avec plaisir.» Tu dois deviner mes pensées et savoir combien j'en ai besoin de cet alcool, mais avant... «Dit moi comment tu vas.» Rassure moi au moins.

Not Alone
— Baptiste

J'adore ce genre d'endroit, c'est beau et luxueux mais derrière tous ça on vend surtout du rêve, les gens viennent, oublient leurs problèmes, gagnent ou perdent mais au fond ça n'a pas grand importance pour eux si, pour les propriétaires du casino aussi mais au final ces gens là auront fini de penser à leurs problèmes et c'est pour ça que les casinos existent. Ce soir il y a du monde, comme tous les soirs pendant le summer camp je pense, mon père va être content en voyant ses chiffres augmenter. Enfin je venais de gagner à une partie de poker, même pas besoin de compter les cartes, c'est interdit d'ailleurs et j'avais pas besoin de ça la chance était avec moi, malheureux en amour chanceux aux jeux ça se trouve c'est vrai après tous non ? Ca chauffe avec l'un des gars fort mécontent de perdre mais que veut-il ? On ne peut pas battre le maitre là dedans. Je joue au poker depuis que j'ai 7 ans, d'abord avec des jetons puis avec de l'argent, à Las Vegas on jouait entre copains et voilà c'est le plaisir du jeu. Je ne suis pas forcément accro, je n'ai pas un besoin irrésistible de jouer. Je joue à l'occasion je ne vais pas me sentir mal sinon si je ne peux pas aller dans un casino mais c'est quand même un plaisir. Alors que je passais près du bar j'entends sa voie, mon sucre d'orge est là toujours aussi ravissante elle me demande si je viens souvent ici, si elle savait qu'en réalité tous ça, c'est à moi dans un sens. Je lui souris et m'assoie près d'elle même si au fond je suis tous sauf bien. Elle vient observer, je la regarde, ça me fais sourire dans un sens parce que c'est drole elle est super observatrice la petite blondinette et je reprends "Alors tu as des observations sur les personnes que tu vois ici ? Tu n'as même pas essayé de jouer ?" oui elle devrait c'est grisant comme sensation mais si elle ne veut pas je respecterais son choix. Un employé de mon père vient m'interpeller, il me demande de rester pour manger avec ce dernier, je décline l'invitation tout en passant une main autour de la taille de Veia. Oui je ne parle plus à mes parents depuis 2 ans, c'est plus fort que moi je n'en ai pas envie. Je sais que je les aimes mais je n'ai pas envie de les voirs ni même de leur parler. Veia ne me giffle pas ce qui est une bonne chose, je reste donc près d'elle. "Ah mais tu l'es toujours" oui et une bien meilleure que mon père faut le dire. Je lui commande un verre, la même chose que ce qu'elle à et me commande un whisky avant de hausser les épaules incapable de la regarder dans les yeux pour reprendre "J'ai connu des périodes meilleures" oui c'est une chose de sure.

Not Alone
— Baptiste

J’ai dans l’idée ce soir de passer du temps en sa compagnie, car il n’a pas d’autre dénouement possible. Je n’irai pas m’installer avec des cartes à la main, en jouant tout mon désespoir. Je n’irai pas rêver à ses billets verts que je pourrais accumulé, car ils n’ont jamais aidé à donner un éclat à mes prunelles. Il me rappelle mes moments de mélancolie en Italie. Mes parents non présents à voyager dans différents pays alors que j’attendais avec impatience leur retour, mais à chaque fois je restais dans la déception de ne pas avoir plus qu’un simple regard. Alors à mon tour je suis partie dans un autre pays leur faisant subir le même sort au final. Je n’aurai jamais une grande relation avec eux, nous serons jamais la famille heureuse à Noël, ne vous fiez jamais aux photos qu’on expose sur les murs, ces portraits sont très trompeurs. Je rentre dans son univers à nouveau, car la dernière fois il m’emportait avec lui dans sa passion pour naviguer et maintenant je découvre ces vices, ces problèmes qu’on ne révèle jamais lors d’un premier rendez-vous. Mon idée de simplement observer les gens le fait sourire. Je sais que c’est absurde, mais je suis comme ça, j’ai besoin de vivre et de voir toute sorte de personnes en action. «Si j’ai essayé une machine. Et il y a beaucoup de choses à observer ici, plus que tu ne le crois. » Un endroit parfait pour un psychologue à la recherche de nouveaux clients. Après avoir décliner l’invitation de son père je me demande si c’est vraiment parce qu’il est en ma compagnie ou simplement qu’il n’entretient pas une bonne relation avec ses parents. On ne choisie pas sa famille, mais on peut choisir de comment vivre cette relation. Il évite mon regard et hausse les épaules. Où il est passé le fier Baptiste qui a toujours une blague à dire, celui qui ne prend au sérieux. Je ne le sens pas ce soir et je me retrouve dans la plus grande inquiétude. Je prends une gorgée dans mon verre avant de me lancer pour lui poser la question. Je dois sortir toute ma douceur pour essayer de lui soutirer ce qui l’empêche de sourire. Je dépose ma main sur la sienne en guise de réconfort, cherchant à reprendre contact avec son regard. «Qu’est-ce qui va pas ? » Tu ne peux rien me cacher. Il doit avoir bien une raison dans ce monde pourquoi j’arrive à détecter les changements d’humeur aussi facilement chez une personne. Comme si j’avais le devoir de les soulager, de rendre leur cœur plus léger. Est-ce toi en fait qui m’appelait ici, car je n’ai pas encore trouvé la raison de ma présence au casino.