à l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis? (pv Ceppy)

à l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis?

Ce soir, c'était l'heure de m'amuser un peu. Après avoir pleurer près d'une semaine à cause du départ du Lindley de mon coeur, je savais qu'il me voudrait heureuse alors j'avais pris les bouchées doubles pour m'amuser à fond au Summer Camp en sa mémoire. Mon équipe était carrément en feu et j'étais fière de diriger les Carapuces. On occupait la deuxième place au classement et c'était si bon. J'avais décidé d'aller m'en prendre aux Croustibats qui occupe le premier rang, animer un peu une rivalité ne pouvait qu'être bon pour le morale et surtout la confiance en soi. Vêtu de noir au complet, même une casquette sur la tête pour que mes cheveux blonds dorés ne soient pas trop une faiblesse pour me faire repérer, je partais de la chambre d'hôtel et me fondait dans la masse jusqu'à l'extérieur. Je savais que les croustibats avaient prévus d'aller faire du camping à la belle étoile alors sa serait le meilleur temps pour frapper. Je quittais le terrain de l'hôtel pour m'enfoncer dans les bois sauf que je trébuchais dans un buisson: ''Putain, aille!''. Je me relevais en enlevant des saletés de ma tenue d'espion et comme il semblait avoir personne dans les bois, je décidais de continuer ma route, attention les croustibats, la carapute en chef arrive.

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Pour sûr, cela risquait de partir en cacahuète. Mais jouer les espions sur le retour, agir tel un spectre que personne ne saurait voir ni toucher… il n’existait rien de mieux pour amuser l’américain, tout de noir vêtu, jusqu’aux godasses et au chapeau. Un véritable James Bond, l’Aston Martin en moins tout de même. Le pire, c’est qu’il ne savait pas trop où se trouverait Cecilia. Déjà au camping prévu par les Croustibats ? Difficile à dire. Inutile de dire qu’il ne comptait pas beugler son nom et les faire repérer l’un comme l’autre comme s’ils étaient de vulgaires débutants en matière de quatre cents coups. Non. De toute manière, il n’eut pas besoin de l’appeler de quelque manière que ce soit, puisqu’il entendit bientôt une voix fortement semblable à celle de sa chef d’équipe. Aussi, tel un futur nourrisson baignant souplement dans son liquide amniotique, Happy se glissa jusqu’à Cecilia en lui faisant au passage un petit signe de la main, histoire de ne pas l’effrayer. « Besoin d’un coup de main miss ? Un énergumène de mon espèce peut toujours servir » murmura-t-il non sans une large pointe d’humour.

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à l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis?

J'avouais que desfois, je n'avais pas toujours les meilleurs idées au monde mais au moins, je savais m'amuser. J'avais tout planifié, je voulais simplement démontrer aux croustibats que malgré qu'on avait commencé la compétition doucement, les carapuces étaient dans la place. Malgré que j'avais tombé pour me rendre dans les bois, j'espérais que je n'avais eu le droit à un public. J'étais déterminée à accomplir ma mission et aussi, les beaux souvenirs de vacances. Il faisait noir alors avant de vendre la mèche, je m'arrêtais pour trouver ma lampe de poche quand je sursautais en reconnaissant la voix du beau Happy, je m'étais la main sur mon coeur: ''Happy bordel, tu m'as fait peur! Je savais pas que j'étais suivi, tu as envie de venir terroriser les croustibats?''. Je ne disais pas non à un peu d'allié.

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Happy esquissa un petit rire, discret, face à la réaction de Cecilia. Bien sûr qu’elle n’avait pas entendu, lui aussi s’était montré extrêmement silencieux ! Ce n’était pas franchement le moment d’arriver avec la fanfare, surtout s’il comptait pénétrer le camp des Croustibats en compagnie de son acolyte Carapuce. « Je te suivais sans vraiment te suivre » admit-il en toute sincérité. Loin de lui l’envie de passer pour un Sherlock Holmes des bacs à sable en fait. « Mais je serais ravi de te donner un coup de main vis-à-vis de nos concurrents les plus directs ! »

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à l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis?

Entre moi et Ariana, j'avais toujours été la jumelle la plus audacieuse, laissant le titre de la plus chieuse à ma soeur jumelle. C'était toujours moi qui avait eu envie de goûter à l'aventure pour échapper à l'environnement stricte réservé aux enfants de la royauté. J'étais au Canada et mon équipe ne cessait d'impressionner la galerie alors pourquoi ne faire se que j'adorais faire? Goûter au risque d'emmerder les gens pour en tirer une satisfaction de mon simple plaisir personnel. Si j'étais dans les bois, j'étais rapidement rejoins par Happy. Il était un vrai ninja, je n'avais rien entendu de son déplacement et c'était un avantage, on allait passer incognito si je pouvais faire attention. J'appréciais sa franchise, je lui souriais dans le noir et dit: ''Mais maintenant tu ne peux pas reculer Happy, tu dois me suivre jusqu'au bout.''. Je sortais quelques trucs de mon sac à dos et lui donner des bombes en aérosol, du papier de toilette et quelques trucs qui allait nous innoncenter, j'avais des trucs jaunes et verre et surtout des ingrédients pour faire des Bloody Mary. ''Bon, on contourne leur campement, à l'heure qu'ils sont, ils sont sensés être au feu sur la plage alors on devrait pouvoir s'amuser comme prévu, tu es prêt?''.

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Happy haussa bien évidemment les épaules. Ce n’était pas parce que Cecilia était la chef de son équipe chez les Carapuces qu’il la suivrait jusque dans les emmerdes… mais bien parce qu’il gardait un certain goût de l’aventure, et qu’il ne voyait pas pourquoi il se priverait aujourd’hui. Pour l’heure, aucun mal n’avait été fait, certes, mais cela pouvait très bien venir et l’américain le savait mieux que personne. « Qui te dit que je veux reculer ? Maintenant que j’y suis, j’y reste ! » murmura-t-il avec discrétion, histoire que seule son acolyte de fortune puisse l’entendre. Inutile de se faire bêtement repérer parce qu’ils auraient parlé trop fort… ce serait con. « Prêt ! Tu me donnes des munitions par contre pour qu’on quadrille plus de leur « territoire » ou tu veux qu’on le fasse ensemble tout du long pour aller plus vite ? »

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J'étais tellement excitée à l'idée de ce que j'allais faire en compagnie d'Happy, c'était illégal mais de bonne guerre? Bon, c'était probablement l,excuse que j'allais sortir à la police si on devait se faire arrêter mais on allait faire sa ni vu ni connu, j'étais presque une experte dans la matière alors avec les années, j'avais appris les trucs du métier quand je me sauvais à l'extérieur des murs du château à Vaduz en quête de sensations fortes, ce que ma formation de princesse m'avait toujours interdit. Je fis un clin d'oeil à Happy et lui dit en murmurant: ''c'est la bonne attitude à avoir sa, je savais que j'étais fait pour t'adorer toi.''. On partageait le goût du risque et c'était parfait parce que je pouvais avoir un nouveau Clyde, poste vacant depuis le départ de Sabian. Je lui donnais des munitions et il avait raison, je lui dis en remettant mon sac à dos: ''Ouais tu as raison, faisons le ensemble pour rien épargner.''. Étincelle de folie dans les yeux, je courais désormais jusqu'au campement avec Happy en y foutant le bordel. Je sortais les bombes aérosols pour taguer les tentes, renverser les ingrédients à Bloody Mary sur le sols, même le coup du papier de toilette partout allait faire partie du jeu.

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Le fait que sa capitaine d’équipe vienne à « l’adorer » arracha un sourire ravi à Happy. Oui, cela faisait toujours plaisir à entendre, bien que les circonstances soient spéciales… vu qu’ils allaient tout de même œuvrer pour saccager plus ou moins le camp des Croustibats. « Hey j’aime à penser que l’on m’a envoyé dans la bonne équipe et que je la rend fière… Carapuce for the win ! » s’amusa-t-il à répondre, ayant l’impression d’être Clyde en face de sa Bonnie. Sauf qu’eux deux n’auraient pas le même sort funeste, bien évidemment. Il attendit d’avoir une partie des munitions de Cecilia pour la suivre, mettant particulièrement du cœur à saccager le campement avec du papier toilette notamment. Le fait est qu’ils prirent tous deux leur temps pour qu’il s’agisse d’une œuvre d’art, et partirent bien avant que les Croustibats ne soient de retour de leur soirée…

THE END !

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