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↔ I've been work work working on my shiiiit !↔
► Feat Sophia&Milan
JUKEBOX
19h30. Par chance, je débauche dans une demi-heure. Je commence à en avoir marre de servir ces touristes et mes potentiels futurs camarades d’université. J’ai surtout envie d’aller boire quelques bières sur la plage. Sérieux, le travail c’est un truc complètement stupide qu’a été inventé pour que les gens aient moins le temps de s’amuser. Si on les laissait tous s’amuser, ils seraient plus heureux. Mais le bonheur ce n’est pas rentable, ça ne fait pas gagner d’argent. Si je n’étais pas obligé de m’y soumettre pour payer mes vacances, je serais déjà entrain de faire la planche à poil dans l’océan. Qu’est ce que je raconte ? Ça fait dix minutes que je suis derrière le bar, affalé sur le comptoir, appuyé sur mon coude avec ma main sous mon menton qui me fait une moue de bébé obèse. J’avais l’air absorbé par le petit parasol de cocktail que je faisais tourner dans son verre du bout de l’index : « Milan, tu peux t’occuper de la sept s’il te plait », « ouai, ouai, j’y vais ». Pauvre patron, je suis certain qu’il a eu envie de me virer à l’instant où j’ai mis les pieds dans sa brasserie. Mais trouver un remplaçant en Nouvelle Ecosse en pleine saison c’est … mission impossible. Alors il est obligé de me garder, je suis là, je me traine, je prends mon temps, je plaisante avec quelques clients, je me sers des shooter de Get discrètement. Puis la vue est agréable, en face de moi, de l’autre côté des baies vitrées et de la terrasse, y a la plage. Je vois des surfer arpenter les vagues et des filles traverser en bikini. J’aime bien les bikinis. J’aime bien les filles. P’tain ! Je suis encore affalé sur le comptoir, je n’ai pas bougé, j’avais oublié, la sept, il faut que je m’occupe de la sept. Opla, on se redresse, torchon enfoncé dans la poche arrière de mon jean bleu clair troué aux genoux, à peine baissé sur un boxer noir, débardeur noir, cheveux coiffés à la main dans tous les sens, et le sourire que je ne quittais pour ainsi dire jamais. Plateau en main, j’arrive à la table sept où se tient une jeune femme. Je m’arrête à côté de sa chaise : « Alors, qu’est ce qui te ferait plaisir ? ». Ouai, je ne suis pas très formaliste comme mec, plutôt du genre à la cool, comme si on se connaissait depuis toujours. Et tandis que je lui pose la question, j’attrape mon torchon et nettoie sa table, histoire qu’elle soit bien installée.
@Sophia B. Vanderbilt
19h30. Par chance, je débauche dans une demi-heure. Je commence à en avoir marre de servir ces touristes et mes potentiels futurs camarades d’université. J’ai surtout envie d’aller boire quelques bières sur la plage. Sérieux, le travail c’est un truc complètement stupide qu’a été inventé pour que les gens aient moins le temps de s’amuser. Si on les laissait tous s’amuser, ils seraient plus heureux. Mais le bonheur ce n’est pas rentable, ça ne fait pas gagner d’argent. Si je n’étais pas obligé de m’y soumettre pour payer mes vacances, je serais déjà entrain de faire la planche à poil dans l’océan. Qu’est ce que je raconte ? Ça fait dix minutes que je suis derrière le bar, affalé sur le comptoir, appuyé sur mon coude avec ma main sous mon menton qui me fait une moue de bébé obèse. J’avais l’air absorbé par le petit parasol de cocktail que je faisais tourner dans son verre du bout de l’index : « Milan, tu peux t’occuper de la sept s’il te plait », « ouai, ouai, j’y vais ». Pauvre patron, je suis certain qu’il a eu envie de me virer à l’instant où j’ai mis les pieds dans sa brasserie. Mais trouver un remplaçant en Nouvelle Ecosse en pleine saison c’est … mission impossible. Alors il est obligé de me garder, je suis là, je me traine, je prends mon temps, je plaisante avec quelques clients, je me sers des shooter de Get discrètement. Puis la vue est agréable, en face de moi, de l’autre côté des baies vitrées et de la terrasse, y a la plage. Je vois des surfer arpenter les vagues et des filles traverser en bikini. J’aime bien les bikinis. J’aime bien les filles. P’tain ! Je suis encore affalé sur le comptoir, je n’ai pas bougé, j’avais oublié, la sept, il faut que je m’occupe de la sept. Opla, on se redresse, torchon enfoncé dans la poche arrière de mon jean bleu clair troué aux genoux, à peine baissé sur un boxer noir, débardeur noir, cheveux coiffés à la main dans tous les sens, et le sourire que je ne quittais pour ainsi dire jamais. Plateau en main, j’arrive à la table sept où se tient une jeune femme. Je m’arrête à côté de sa chaise : « Alors, qu’est ce qui te ferait plaisir ? ». Ouai, je ne suis pas très formaliste comme mec, plutôt du genre à la cool, comme si on se connaissait depuis toujours. Et tandis que je lui pose la question, j’attrape mon torchon et nettoie sa table, histoire qu’elle soit bien installée.
@Sophia B. Vanderbilt
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