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Alors, t'es passé où bro?

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JAMES & BENJI

► ALORS, T'ES PASSÉ OÙ BRO?

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Je suis de retour à Boston pour une fichue réunion de paperasse testamentaire et business pour les filiales de mon père. Je peux plus me défiler apparemment. Ça prends mes signatures au bas des documents, pas celle du gratte-papier. Je dois faire acte de présence et avoir des témoins à la signature aussi. N'importe quoi! Et évidemment, ses trucs-là, ça se règle pas en un après-midi. Mais non! Ça serait trop simple. Pas assez chiant. À la place, je me suis coltiner trois jours de réunions. La moitié ayant été ajournées pour des conneries. Trois jours à me faire déguiser en pingouin aussi! Les complets cravates, c'est tellement pas mon truc! D'ailleurs, jour deux la cravate a pris le bord. J'ai l'impression d'étouffer quand je dois en porter une. Pas question que je remette ça. Ça se fait, non? James passe son temps en complet pour travailler et il a pas toujours une cravate dans le cou!

D'ailleurs en parlant de lui! Un appel qui, pour lui, tombait à pique parce qu'il a eu besoin de mon aide pronto et que contrairement à ce que j'avais initialement prévu, je n'étais pas en Nouvelle-Écosse, mais tout près. Je l'ai aider à déménager, dans une organisation plutôt bancale, parce qu'il a vendu sa maison. Si au départ, son manque d'organisation m'a un peu fait rire, la situation a fini par m'inquiéter et j'ai prolongé mon séjour en ville. Histoire de voir ou ça s'en allait tout ça. Il ne sera jamais réellement à la rue. Mi casa es su casa. Je le laisserai pas tomber. Et même s'il n'est pas à l'aise avec l'appart, y'a le manoir Skelton. Je sais pas s'il y serait plus à l'aise, mais bon. L'offre est là.

En sortant de l'une des tour de verre du centre-ville, j'ai fini par me décider et lui envoyer un texto pour l'inviter à passer ce soir. Si j'ai pas voulu l'emmerder avec mes questions la dernière fois, vu les circonstances, là, j'aimerais bien des réponses. Parce que y'a quelque chose qui cloche. Pour l'heure, l'une des bouteilles de Jack Daniel's fraichement acheté et sagement poser sur le comptoir, j'attends qu'il se pointe, bien relax dans mon divan.

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T'étais où bro ?
De la merde, de la joie.
Benji ✧ James
J'ai passé la journée à déballer mes affaires et à tout mettre en place. D'ailleurs, mettre en place dans le peu de place qu'il y avait dans l'appartement de Nevada. Après avoir vendu la maison, et être rentré de Paris, où j'ai failli tuer un homme, je me surprends à trouver cette journée parfaite, limite, merveilleuse. Je n'ai plus aucun contact avec les gens, depuis bientôt une semaine, sauf Benji, que j'ai dû appeler en urgence de façon à se qu'il puisse m'aider à déménager mes cartons, sans réellement lui dire la raison de la vente, et surtout pourquoi j'avais tant le visage déformé. À vrai dire, je me reconnaissais plus. Les cicatrices sur mon visage, le contour de ma nuque, et mes mains, elles sont littéralement abîmées. Le plus malheureux, c'était l'état de mes tatouages, il faut dire que d'habitude, j'en prends tellement soin, que là, je ne les reconnais quasiment pas. En fixant mon téléphone, sans avoir une quelconque nouvelle de Nevada, qui lui, est partit je ne sais où, je remarquais bien vite tous les messages de mes proches, pour qui, je n'arrive réellement pas à répondre. Je ne sais pas quoi leur dire, honnêtement. Et, comment surtout. En soupirant lourdement, je détourne le regard sur les alentours, avant de pénétrer sous la douche, où je fis quelques bonnes minutes en prenant le temps nécessaire afin de pas me blesser davantage.

Vêtu d'un jean noir, et d'un tee-shirt blanc, je passais ma phalange dans mes cheveux en les rabattants en arrière. Il était quasiment fin de journée, et je ne sais toujours pas ce que j'allais faire du reste de la soirée. Cependant, en entendant un vague bruit, prévenant de mon téléphone, je vins l'empoigner en fronçant les sourcils. C'était Benji. Mon meilleur ami. Au fond de moi, je m'en voulais d'agir de cette manière, de ne pas lui envoyer de message, surtout qu'il me semblait qu'il était en vacances, c'était plutôt étonnant qu'il m'envoie ce genre de message. Je ne sais pas quoi faire, je ne peux pas refuser. Peut-être que ça me fera du bien ? Je prends du courage, et je lui réponds positivement. En lui disant que j'arrivais, dans quelques petites minutes.

Encouragé par ma conscience, je pris le volant, en direction de chez Benji, il me fallut quelque vingt minutes afin de m'y diriger, et de me garer dans un coin de la ruelle. Je venais les mains vides, mais je pense qu'il ne m'en voudra pas. De mes traits épuisés, de mes cernes profonds. Je toquais contre la porte, en espérant que sa colocataire ne soit pas de la petite fête. Ce n'est pas que je ne l'apprécie pas, mais on va dire, que ce n'est pas une de mes amies. Les mains dans les poches, j'attendais qu'il m'ouvre.
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Un détour pour acheter quelques bouteilles, puis, direction l'appart. Déposant mes achats sur l'ilôt de la cuisine, je me dirige rapidement vers ma chambre. Rapidement, je troque le costume pour quelque chose de plus confo : blue jeans et t-shirt noir. J'aime pas me déguiser en pingouin! Alors aucune chance que je reste ainsi quand j'en ai plus de raison et que je suis dans le confort de mon chez moi. Je retourne à la cuisine, trouvant une place ou ranger le surplus, je laisse une bouteille sur le comptoir. Du whiskey Jack Daniel's. Stupidement, je me dis que j'aurais du me douter que James aimait. Un coup d'œil sur l'air ouverte qui fait salon-cuisine et je m'installe sur le canapé. C'est pas comme si j'avais foutu le bordel depuis les derniers jours et avant, ça faisait un moment qu'on y était pas.

Entendant des coups contre le battant de la porte, je me redresse, bazardant le bouquin que j'avais pris en attendant sur la table à café. Je sais plus trop d'où il sort. Ça me dit vaguement quelque chose, alors je dois l'avoir déjà lu. Ça fait un moment que j'ai pas renouvelé le stock aussi, alors c'est plus que normal. D'ailleurs, ça serait peut-être une idée de le faire en retournant en Nouvelle-Écosse ou au retour, avec Robin. Je sais pas si ça l'intéresserait d'aller faire quelques marchés. Mais je suis certain qu'on trouverait des trucs bien différents d'ici et des alentours.

Parcourant les quelques mètres qui me séparent de la porte d'entrée, j'agrippe la poignée pour ouvrir. Sans surprise, je découvre mon pote qui attends dans le corridor. Les mains dans les poches et les cernes noires sous les yeux, ça a pas l'air de s'être franchement améliorer son histoire.

- T'as une tête de déterré, constatais-je avant de m'effacer pour le laisser passer. Fais comme chez toi.

Je referme derrière lui et machinalement me dirige vers l'espace cuisine. Sortant deux verres des armoires, de la glace du congélo et un coca du frigo, pour moi. Les bancs de bar à l'ilot ou le fauteuil et le canapé dans le salon, il choisit bien où il veut s'installer. Tant qu'il s'endort pas. Et même là...

- Comment ça se passe depuis le déménagement? Demandais-je négligemment.

Parce que, mine de rien, j'ai pas de nouvelles depuis. C'est moi qui vais à la pêche aux infos aujourd'hui. On dit "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles." mais à sa tête, j'en suis pas certain.

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De la merde, de la joie.
Benji ✧ James
J'attendais, patiemment que mon meilleur ami, vienne m'ouvrir. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais pas comment je dois agir. Mais au moment où il détruit cette fine distance entre nous, je cesse de réfléchir, je veux éviter de lui mentir, de lui dire que c'était normal, que je me suis simplement battu, comme j'avais tendance à le faire. Et pour ma maison ? Ô, j'avais simplement envie de changement, de prendre l'air. Non, entre nous, il n'y avait aucun secret, et j'estimais qu'il avait le droit de savoir où j'en étais. Même si là, mon regard lui lançait des couteaux, par sa remarque. Ouais, j'ai l'air d'un cadavre, tien, peut-être même que j'en ai un dans mon jardin. Je lâche un faible soupire, en déviant mon regard sur les alentours, pas de colocataire en vue, et c'est tant mieux, je ne suis pas d'humeur à m'énerver, et je n'ai pas le cerveau pour réfléchir aux différentes répliques que je pouvais lui envoyer. Je m'affale sur le divan, une main passante dans mes cheveux en s'éternisant sur ma nuque, de façon à frotter celle-ci, plutôt intensément. J'écoute à peine la question de Benji, mes yeux sont braqués sur un point invisible du mur, et la seule chose que j'arrive à articuler, d'une voix plutôt calme et neutre. < Pourquoi t'es resté ? Tu ne devais pas retourner en vacances ? > Après tout, c'était la vérité, lorsque j'ai reçu son SMS, j'ai pensé qu'il était retourné auprès de ces amis, et que non, il serait resté ici, surtout qu'il n'y avait presque personne, en sentait que c'était les vacances. Quand je pense que les miennes étaient à la limite catastrophique, et que le seul amusant, c'était de découvrir les lieux adorés de Nevada.

Détournant le regard, afin de donner toute mon intention sur mon ami, je croise les bras sur mon torse, en posant mon crâne sur l'appui du canapé. J'ai l'air calme, c'est limite affligeant de me voir de cette manière. Mais enfin, je décide de lui dire, directement, qu'on puisse passer à autre chose, qu'il ne vienne pas me dire que Nevada n'est pas bon, que.. Merde, je fais des choses dangereuses pour ce type, sans même savoir si lui, aurait fait pareil. < J'ai failli tuer un homme à Paris. > D'accord, je cache le pourquoi, du comment. Je cache le fait que Nevada m'a menti, ou encore, je cache le fait que je l'ai vu se faire frapper, et que je l'ai repoussé lorsque je fracassais le crâne du type contre le béton. Ouais, j'évite pour le moment, puisque je sais d'avance qu'à cette nouvelle, Benji, ne risque pas de sauter de joie. Après tout, j'aurais réagi de la même façon, ou pire, j'aurai sans doute élancé une claque, histoire qu'il se réveille, qu'il comprenne qu'il a failli tout perdre pour une personne, pour l'amour. Ma muqueuse passe rigoureusement sur mes chaires, en fermant mes paupières, les lèvres créant une ligne, neutre et sans ressentis. C'est ce que j'étais, depuis que je suis revenu. Un robot.
©️ Starseed


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Mes salutations à son égard laisse à désirer, je le reconnais. Je me prends d'ailleurs un regard de sa part qui me traduit bien ce qu'il en pense, même s'il ne se contente que de soupirer. Je constate un fait : il tire une sale tête avec ses traits tirés et les marques inconnues encore apparentes. Il en a peut-être viré une pendant que j'étais absent, mais son attitude est différente. Il s'affale sur le canapé et je le laisse faire, passant à la cuisine pour sortir de quoi nous verser chacun un verre. Ignorant ma question, il me demande plutôt ce que je fais ici.

- Mon meilleur pote ne savait pas s'il aurait un toit sur la tête... tu crois sincèrement que je me serais tiré? Demandais-je.

Je ne suis pas vexé par sa question. Je comprends qu'il s'étonne. Au début de l'été, je lui avais dit que je comptais passé deux mois en Nouvelle-Écosse, au Canada. Donc, je n'aurais pas dû pouvoir l'aider pour son déménagement improvisé. C'était un coup de dé de sa part de m'appeler.  

- J'ai dû revenir à Boston pour de la paperasse pour la succession de mon père, précisais-je. Je sortais à peine d'une réunion emmerdante quand tu m'as téléphoné. Vu ce qui se passait, je suis resté. Je suis pas à une semaine près et Rob peut se débrouiller sans moi, fis-je remarquer.

L'hôtel est payé pour l'été, y'a de quoi manger et même à ça elle est débrouillarde, elle a ses trucs et tout, alors ça va. Le seul point qui peut lui poser problème selon moi, c'est Ael. Alors espérons qu'il se manifeste pas trop. Sinon, c'est ses cauchemars récurrents. Et elle peut m'appeler. Y'a pas un imbéciles de bureaucrates qui m'aurait empêcher de prendre la ligne, même en pleine réunion. Même chose si ça avait été James. Il est pas du genre à m'appeler pour des conneries ou pour discuter de la pluie et du beau temps, alors c'est certain que je vais répondre. C'est pas une catastrophe non plus chaque fois, mais, je veux dire, il abuse pas, alors voilà.

Lorsque sa voix s'élève, je marque un temps d'arrêt, suspendant mon geste pour le regarder. Les bras croisés, il me rend mon regard avant de fermer les yeux. Oh, tu vas pas t'endormir après m'avoir balancé ça quand même! Finissant de nous servir deux verres, je rebouchonne la bouteille de Jack et vais le retrouver dans l'espace salon.

- Tu m'expliques? Réclamais-je, déposant devant lui un verre de Whiskey sur glace, prenant place sur le fauteuil de biais à son assise.

D'accord t'es du genre bouillant, mec. Tu te retrouves dans des bagarres qui sont pas nécessaires. Je peux plus ou moins te le reprocher puisque je fais la même chose. Même si t'es nettement plus explosif que moi. Mais y'a une marge entre se battre et manquer de tuer quelqu'un. Il a pêter un câble ou quoi?

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Benji ✧ James
Benji avait raison, j'aurais fait la même chose, si lui avait eu des problèmes. Sauf, que je me suis comporté comme un con, je ne lui ai pas donné des nouvelles, alors que j'aurai dû, je le sais parfaitement. Mais la seule réelle procuration que j'avais, c'était d'aller à la boîte aux lettres, en m'assurant de ne pas recevoir de lettre, m'indiquant une certaine poursuite. Je pris le temps, de soupirer, ouvrant péniblement les paupières. J'étais épuisé, après ce "drame" je n'ai pas dormi l'oeil de la nuit, je me suis toujours réveillé en panique, scrutant les alentours sans même savoir où je me trouvais. Ce n'était pas glorieux tout ça. Je le voyais du coin de l'oeil s'approcher de mon être, après ma révélation, il s'installait sur un fauteuil, qui me permettais de garder un oeil sur les expressions qu'il voulait bien exposer. Je ne sais même pas quoi dire, comment expliquer cet événement, ou même celui de ma demande, ou encore de la baraque vendu. En un laps de temps, ma vie a totalement changé. Je suis passé de la tristesse, à la colère, puis à un sentiment de plaisir. Ma vie pourrait se résumer aux montagnes russes.

Je le fixe, le sommet de mon corps se penche en avant, pour que ma main attrape ce besoin. Je fais tournoyer les glaçons qui s'évaporent petit à petit dans le mélange d'alcool. Puis, je rompe le silence, je fais face à la réalité, en haussant les épaules, d'une attitude détachée. < J'ai failli tué un gars, c'est pas compliqué à expliquer. Mais, il a pas porté plainte, et ça c'est passé à Paris, alors, je crains rien pour ma carrière. > Bon sang, à l'idée de perdre tout, me foutais les boules. Comment j'ai pu battre un homme de cette manière, en négligeant totalement ce qui m'entourais ? J'étais devenu fou, je l'admets, mais cette partie à toujours été là, cacher derrière plusieurs choses. < Je veux pas que tu pointes du doigt Nevada, c'est pas sa faute. Il m'a juste menti, pis il a pensé bien aller rejoindre ce type, pour parler avec lui. Et me laisser en plan avec sa pute de pote, qui m'a chauffée. > Je crois, que mes mots sonnaient terriblement mal, dans le sens où, j'arrivais à peine à y foutre un ressenti. Mais clairement, j'étais calme, mes yeux suivaient la décoration de son appartement, avant de revenir sur son visage. Je bois, d'une traite le contenu du verre, une sorte d'habitude qui elle, est toujours présente. < Alors, ta coloc ? Elle veut toujours me lancer ces talons au visage quand elle me voit ? > Surprenant, je souris, d'un air faussement amusé. C'est radicale, je peux changer d'humeur en un rien de temps. Posant le verre sur la table basse, je tourne mon regard sur la bouteille à peine commencée. Je me lève, suffisamment pour l'empoigner et me verser une nouvelle dose à mon aise. Une bonne moitié, histoire que je ne me lève pas plusieurs fois d'affilé, cela ne servirait qu'à m'épuiser. D'ailleurs, la fatigue ce lisait sous mes yeux cernés. Entre le boulot, Nevada, les cours, je cours partout. < Ah, j'ai demandé à Nevada de m'épouser aussi. Je suis fiancé. > Les sujets sont dit. Il ne pourra pas dire que j'ai un quelconque secret. Benji, était un des seuls, qui savaient o?u j'en étais, malgré mon éloignement.
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Je finis par avoir des explications pour les marques qui le bariolent depuis quelques jours. Enfin une part d'explications. Qui soulève encore plus de questions. Et il a une façon de m'annoncer des trucs avec un air de "je m'en moque" quand au fond, c'est pas du tout ça. C'est comme ça qu'il m'avait dit la réaction de son copain quand ils s'étaient laissé. Et j'en avais pas cru un mot. Là j'y crois pas plus au manque d'expressions, mais je le crois encore trop assommé pour réellement réagir. Ou trop épuisé. Probablement plus ça même oui. Je l'écoute, soupirant discrètement tandis qu'il me dit que l'autre n'a pas porté plainte. Encore heureux pour la carrière! Il y tient, c'est sa vie. Il se défonce pour ses dossiers et si une cause le touche particulièrement, il en démord pas jusqu'à ce qu'il gagne pour son client! C'est pas plus compliqué.  

Je suis quand même... surpris? Halluciné? J'essaie de comprendre ou il a pu tilter pour en arriver là. La désagréable impression que c'est pas le mec que je connais. Mais, il a pas l'air de le connaître plus que moi. Il continue ses explications, arguant que ce n'est pas la faute de son petit ami, mais, fronçant légèrement les sourcils, je lui fais signe de pause avec main, secouant légèrement la tête.

- Tu m'embrouilles là mon vieux, j'ai pas suivi, admis-je. Nevada t'as menti pour aller rejoindre un autre mec dans ton dos, en demandant à une de ses amies de te chauffer pour faire diversion? Tentais-je de résumer. Dis-moi que j'ai mal compris.

Non, franchement, dis-moi que c'est pas réellement ce qui s'est passé? Parce que je t'ai quand même aider à emménager chez lui. Alors me dis pas que je t'ai aider à rejoindre un type qui t'a trahi, là c'est moi qui vais pêter un plomb! Je veux pas être mêler à ça. Et surtout pas si c'est mon meilleur pote qui paie en bout de ligne. Alors j'attends. J'attends qu'il me confirme que j'ai mal interprété et que c'est pas réellement une façon de me dire que Nevada a chercher à le tromper. Parce qu'encore une fois, il est quasi inexpressif et c'est dans ces cas-là que je dois me faire du mourront. Je le vois descendre le contenu de son verre et me lève pour aller chercher la bouteille, tranquillement, répondant à sa question au sujet de Rob. Ils sont pires que des enfants quand ils sont ensemble ces deux-là!

- Elle va bien, enfin de ce que j'en sais. Elle est resté en Nouvelle-Écosse, j'irai la rejoindre bientôt, l'informais-je. Je sais pas pourquoi vous êtes pas capable de vous saquer tous les deux, fis-je remarquer en déposant la bouteille sur la table basse pour qu'il se serve ce qu'il ne tarde pas à faire tandis que je prends une nouvelle gorgée de coca.

Lorsqu'il reprend la parole et me lâche sa bombe, je stoppe net mon mouvement tandis que je portais mon verre à mes lèvres à nouveau. Je manque d'échapper le tout, le rattrapant de justesse avec ma seconde main avant de l'abandonner sur la table. Je fixe mon meilleur ami, les yeux grands ouverts, incapable de dire quoi que ce soit pour le moment tandis que les souvenirs me submergent et je suis sans bouger. Il vient pas sérieusement de me dire ça? Pas à moi. J'espère sincèrement pour lui, s'il est fier, qu'il l'a dit à quelqu'un d'autre avant parce que je dois pas avoir la réaction à laquelle il s'attendait! Je me lève, fais quelques pas, mal à l'aise dans mon propre salon. M'immobilisant, j'en passe une main dans mes cheveux en fermant les yeux.

- Il a accepté? C'est officiel? Demandais-je en le fixant à nouveau, inquiet malgré tout.

Inquiet de voir l'histoire se répéter et que ce soit mon pote qui morfle cette fois.

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Les meilleurs amis

"Parfois la compassion peut être pire que la cruauté."

Je ne sais pas si j'aurai dû commencer par lui dire les mauvaises nouvelles, ou plutôt de débuter avec les bonnes. J'estimais qu'en ce moment, ce n'était pas important. De plus, je m'étais foré, de lui avouer tout cela, surtout que ce n'était pas un instant de plaisir, d'admettre ce genre de choses. Soyons honnêtes, préciser le fait que durant des vacances qui auraient dû se passer à merveille, et bien que j'ai tout bonnement failli tuer un homme, pour les yeux de Nevada. Encore là, j'essayais de réaliser les choses, mais ma conscience me renvoyait sans arrêt que ce n'était pas si grave, que finalement le type en question l'avait effectivement cherché, et qu'à l'heure actuelle, si je n'avais pas commis cet acte, mon petit-ami ne serait certainement pas de ce monde. Mais, dans un coin de ma tête, c'était tout le contraire. Quelques petits points, qui cognaient contre mon coeur. Des points importants, comme le fait d'avoir eu des problèmes, le fait de perdre mon boulot, ou pire, de faire de la prison et ne plus être avocat. Je crois, que même Nevada ne réalisait pas les choses, il était néanmoins conscient de ces bêtises à Paris, il savait qu'il avait mal agi, mais à l'inverse, je n'arrivais pas à être énervé contre lui, fâché pour des gestes qu'il n'a pas faits, et qu'il n'a pas désiré. Je soupire, lourdement. Faisant valser l'aire qui s'éternisait dans mes poumons.  

« J'ai failli tuer un homme, ce n'était pas à cause de Nevada. C'était moi. Il a juste fait des choses qui m'ont obligé de faire ça. Mais il est vivant, alors on s'en tape.  »

  Il est vivant, seulement parce que Nevada a réussis à s'extraire de la paralysie pour venir m'affronter, bien que cela ne soit pas passé comme il le voudrait. Je n'insistais pas, je n'appliquais guère de précisions dans mes paroles, mais dans les faits, c'était ce qu'il s'était réellement passé. En entendant les propos de mon ami, concernant sa colocataire, je haussais les épaules, à vrai dire, je ne sais pas non plus, pourquoi elle et moi, nous ne pouvions échanger une discussion entre adulte, sans se renvoyer des pics. À croire qu'elle cherchait, et à croire, que je renvoyais l'ascenseur. J'activais un frêle sourire sur les coins de mes lippes masculines, en observant Benji, qui avait l'air.. Choqué, tétanisé par ma nouvelle, qui était l'une des meilleures jusqu'à présent. Puis, je vins me souvenir. Et j'ai su, qu'à ses yeux, c'était de loin une excellente nouvelle.

« Je sais que, enfin.. C'est différent. Je veux l'épouser Benji, je veux partager ma vie avec lui. Et j'espère que tu es de mon côté quand même.  »

 J'en profitais de mes propos, pour pencher mon corps en avant, de manière à attraper mon verre à peine remplit, et déjà bien entamé, c'était une soirée tranquille, pas comme celle de la dernière fois, où la fin s'était fait entre quelques coups, et où Benji, m'avait battu.

En voyant les traits de mon ami, je fronçais les sourcils en passant une main active dans mes cheveux, les rabattant en arrière tout en dégageant les courbes de mon visage. J'avais chaud, c'était l'alcool qui commençait à s'écouler dans mon organisme. Je sortais un paquet d'une des poches de mon jean, en calant une entre mes lippes. Puis, je vins me redresser, m'approchant d'une fenêtre pour l'ouvrir. Histoire que ma pollution ne traîne pas entre ces quatre murs. L'allumant, je fumais, accoudé au cadrant de la fenêtre. Silencieux, hésitant dans mes propos. Je ne savais pas quoi ajouter sur mon mariage, j'avais moi-même l'impression d'avoir sauté quelque chose, mais sans aller trop vite, c'était le moment. Sauf, qu'en annonçant de cette façon, j'inquiétais mon ami, qui a sa place, je me poserai des tonnes de questions sur la sincérité de mon couple, ou sur la manière dont nous avions de mener notre vie ensemble.

« C'était un soir, où je devais rejoindre Nev. Il y avait ces potes, et pour faire connaissance j'ai voulu discuter, sauf qu'ils ne m'aimaient pas, je sais pas pourquoi. Bref, j'ai quand même sympathisé avec une nana. Puis, l'un des gars m'a emmerdé, et a emmerdé Nevada, d'abord je l'ai attrapé, juste histoire de le faire peur et de le calmer. Ensuite, j'ai demandé à Nevada, de me dire, s'il partait quelque part, j'avais pas confiance et je sentais que le gars allait préparer quelque chose. J'ai proposé un coin V.I.P, pour détendre l'atmosphère, et la nana avec qui j'avais sympathisé.. Est venue me chauffer. Littéralement. Et j'ai compris, qu'elle voulait juste me sucer, pour m'occuper pendant que l'autre s'occupait de Nevada.  »

Je souris, un sourire faux, puis un rire qui sonnait triste, presque déçu.

« Nevada m'a pas prévenu. Et quand je suis sorti de la discothèque, il se battait.. Ou plutôt se laissait battre par le gars. J'ai pas contrôlé Benji. C'était comme si mon corps ne m'obeissait plus. Je l'ai cogné, et Nevada à voulu me stopper mais je l'ai repoussé, et je crois que c'est là, où j'ai réalisé que j'avais presque tué un homme, pour quelqu'un. Il m'a présenté ces excuses. C'est juste que j'arrive toujours pas à me regarder dans le miroir. J'ai de plus en plus de cicatrices.  »

  


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Je l'entends me dire que c'est "différent". Je rirais presque. J'en ai rien à faire qu'il sorte avec un mec. S'il est heureux, j'ai rien à demander de plus. Je suis pas con, je sais comment il me parle de Nevada. Ça se voit qu'il le fait flipper. Et dans le bon sens. ...Sauf peut-être cette histoire de bataille, de quasi meurtre qui n'est pas à prendre à la légère, même s'il veut pas en dire plus pour le moment. C'est certain que je vais y revenir. Pour l'instant, on est passé au sujet de ses amours et de sa ...demande en mariage. Qui m'inquiète, je crois que ça parait assez. Je suis incapable de rester assis, je fais presque les cents pas... Bref j'ai l'air d'un dingue, mais je suis juste nerveux. Très nerveux. Parce que je veux pas que l'histoire se répête. Que mon cas se répête. Sur lui. Et qu'il aie le même genre de cicatrice que je me trimbale. Mais je lui explique ça comment? Passant une main à ma nuque, j'essaie de trouver comment dire ça. J'ai pas envie de ressasser toute l'histoire, mais y va bien falloir...

Il se lève pour aller fumer près de la fenêtre. Geste sympa de sa part. Poussant finalement un discret soupire, je me traite d'imbécile mentalement. C'est moi qui passe mon temps à lui dire de relaxer. De respirer et d'arrêter de paniquer quand il doit ne dire quelque chose. Et là, je suis le pire des exemples. Faudrait vraiment que je commence à prêcher pour ma paroisse! Amorçant un mouvement vers ma chambre, je le stoppe cependant quand sa voix s'élève pour m'expliquer ce qui s'est passé. M'appuyant d'une main sur le dossier du fauteuil que je viens de quitter, je l'écoute attentivement. C'est pas nécessairement le genre de trucs qu'on explique facilement.  

Je reconnais son caractère quand il affirme en avoir attrapé un par le collet pour lui faire peur. Le jeune devait plus toucher terre. Stupidement, le coin de mes lèvres se soulèvent. J'aurais pas fait exactement pareil, mais ma pensée aurait rapidement été comprise aussi. Mon début de sourire disparaît assez vite quand il aborde la bataille et le fait que son copain s'en prenait une sans pouvoir bouger. Instinctivement, je serre les poings, crispe la mâchoire. Non. Ça passerait pas non plus. Je comprends un peu mieux le glitch qui s'est produit. Et je suis rassuré, en un sens, que ce soit son copain qui aie pu le faire réaliser ce qu'il faisait. Dans son silence qui suit, je m'approche, posant une main qui se veut amicale sur son épaule.

- T'as une case qui a sauté parce que t'as eu peur de perdre une personne qui est des plus importante pour toi, constatais-je. T'es pas un monstre pour autant, poto. T'as pas encore de sang sur les mains et je crois que t'es assez traumatisé pour le moment pour que ça se reproduise pas. T'as vu rouge, t'as vu noir, dis ça comme tu veux, mais le côté rationnel a déconnecté et l'instinct primaire a pris le dessus. C'est pas parce que ça t'en arrivé une fois que tu réagiras toujours comme ça, expliquais-je, tentant de le rassurer. Et on a tous nos cicatrices... lui fis-je remarquer. Faut juste apprendre à se reconstruire autour, ajoutais-je, délaissant son épaule pour frotter machinalement mes poignets, couverts de minces marques.

M'adossant au mur, je continue de le fixer, glissant finalement mes mains dans mes poches. Les conséquences auraient pu être lourdes. Vachement lourdes. Mais là, ça devrait aller. On essaiera de lui éviter les altercations pendant un moment. Et de s'assurer qu'il va bien. Faudra veiller et être là quand il aura besoin.

- C'est Nevada qui t'as ramené les pieds sur terre...

Ne finissant pas ma phrase, je baisse la tête et pousse un profond soupir. D'une poussée, je me rebalance sur un pied, puis les deux et me dirige vers ma chambre.

- Reste là deux minutes, j'ai un truc à te montrer, marmonnais-je à l'intention de mon meilleur ami.

Je n'ai pas besoin de beaucoup de temps, je sais parfaitement où se trouve ce que je cherche. Agrippant mon sac de voyage ouvert, je le balance sur mon lit, glissant rapidement ma main vers une poche intérieur pour en sortir l'objet. Revenant dans le salon, je rejoins sans trop de hâte le grand tatoué qui m'a attendu. Je suis pas chaud à l'idée de cette conversation, mais je la lui dois rendu à ce stade. Reprenant ma place, je lui tends la petite boite bleue que j'ai été cherché. Personne d'autre que moi ne l'a vu au final... du moins pas avant que je fiche le camp de Fairbanks. Callé dans le coussin de velours bleu, à l'intérieur, se trouve un jeu d'alliances en argent - parce que je n'avais pas les moyens pour plus à l'époque. J'ai tout de même réussi à y faire posé une petite opale - sa pierre préférée - que j'ai galèré à faire faire trouver, encadrée de deux minuscules zircons blancs. Le jonc n'est qu'un cerceau de métal avec une mince ligne encavée qui en fait le tour comme décoration.

- Ça aurait pu être le mien, finis-je par laisser tomber fixant le plafond. Mais un autre lui a demandé avant moi et elle a dit oui.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
 


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