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DEREK AARON KINGSTONE fiche; terminé C'est le deux septembre milles neuf cents quatre-vingt-onze à cambridge, que la famille kingstone m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé aaron, derek. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de ne pas participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'histoire & français . Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster House ou les Quincy House. |
Études Les études ont toujours été pour moi très enrichissantes. Tout ce qui a pu se passer dans ma vie n'a jamais eu d'impact négatif sur ma scolarité, heureusement je dois dire. J'ai toujours été bon élève, eu de bonnes notes, une grande fierté de mes parents. A l'école ou en classe secondaire, je n'avais pas besoin d'étudier beaucoup pour avoir de bonnes notes. Une bonne mémoire suffisait pleinement. Je ne peux pas vous dire si cela aurait suffit pour entrer à Harvard car si je suis là, c'est peut être aussi parce que mes méthodes ont changées. Après l'accident, je me suis complètement renfermé sur mes bouquins. Je bossais 24h/24, non-stop ! Bon, j'exagère, mais c'est pour que vous compreniez que cela a fait monter mes notes jusqu'à atteindre l'excellence. C'est à partir de ce moment, ma dernière année de lycée, que je suis devenu l'intello charrié de tous que je suis aujourd'hui. L'histoire a toujours été la matière que je préférais. Ça n'a pas été difficile de déterminer mon choix d'étude pour l’université. En complément de cette passionnante matière, j'ai choisi de perfectionner mon français. En réalité c'est surtout parce que mon rêve a toujours été d'aller vivre là-bas, en France et d'en apprendre plus sur l'histoire de ce pays. Je n'y suis jamais aller, mais disons que ma détermination me rend très obstiné. Je vais entrer dans ma troisième année à l'université. Si tout va bien, dans quatre ans, j'en aurais terminé avec les études. En ce qui concerne l'avenir, je n'ai pas l'intention de tenir la boutique de mon grand-père toute ma vie. Je souhaite avec une maitrise en histoire travailler pour un grand musée ou sur un site archéologique, en France, bien entendu ! | Caractère vous voyez l'intello, solitaire et mystérieux assit au fond de la salle ? eh beh c'est moi. ► je suis plutôt renfermé et je n'aime pas dévoiler mes sentiments. je ne raconte jamais ma vie, même mes amis n'en savent quasiment rien. • de toute façon, je n'ai pas énormément d'amis, mais bien assez croyez moi. • lorsqu'on me connait, derrière les apparences, je pense être plutôt sympathique, patient et à l'écoute. • je suis trop généreux, j'accorde plus d'importance au bonheur des autres qu'au mien. • je suis un peu naïf.. parfois, il parait. • depuis l'accident, personne n'a réussit à briser ma carapace. beaucoup me qualifierait comme antisocial ! • je suis très travailleur et déterminé. • je n'accorde ma confiance à personne, les rares personnes qui ont su l’acquérir sont des amis de longue date pour la plupart. • je suis très susceptible, ce qui peut me rendre fragile. un coté que je déteste dévoiler. • je suis très curieux de nature et j'ai soif de savoir. • |
Everyone Has Their Own Story
Mon histoire se caractérise par deux grandes périodes telle l'histoire d'un grand pays qui affronte la guerre. L'avant et l'après. J'avais tout pour moi. J'étais aimable, beau, populaire, apprécié, aimé, envié, avant que cette vie ne parte en fumée. ▲
Je suis né ici même, à Cambridge où j'ai toujours vécu. Ma mère était une jeune femme californienne travaillant pour une agence de voyage alors que mon père venait du texas et n'avait pas d'emploi, il se contentait d'aider son propre père à la librairie qui lui appartenait. Enfant, j'étais comme tous ceux de mon age, ou presque. J'étais aimé, chouchouté et même pourri gâté par mes parents. Mes seuls soucis se limitaient à la tête de mon château de sable et au choix de mon gouter. Il serait vraiment ennuyeux de vous détailler tout ça. Disons pour faire court que j'étais bien éduqué et mignon comme tout malgré ma maladresse et mes bêtises, mais jamais rien de bien méchant. Une dizaine d'année plus tard, mes parents m'ont donné un petit frère, Peter. J'ai pris sa venu avec bonté et je l'ai tout de suite aimé. Notre grand écart d'age ne posait aucun soucis à notre entente. Nous avons toujours été très complice. Les années ont passé, et j'ai grandi. Trop vite d'après ma mère. J'étais un adolescent plutôt cool. Le genre roi du lycée, entouré de plein d'amis, qui sort avec la fille la plus sexy du lycée et que tout le monde envie. Pourtant derrière cette image, j'avais de bonnes notes et je n'en faisais pas baver à ma famille. J'avais confiance en moi et j'aimais ma vie. C'est là que vous vous demandez ce qui a pu tout chambouler ? Eh bien peu de gens le savent, mais je vais quand même tout vous raconter. ▲
On était le dix-sept décembre 2009, j'avais 18 ans et j'étais en dernière année au lycée. Ce jour là, il neigeait en Californie, ce qui est rare. Ironie du sort ? J'entends encore les paroles de ma mère qui m'avertissait « ne sortez pas, il a gelé et la route risque d'être glissante ce matin. » Je jouais avec mon frère a un jeu de guerre et j'étais surement trop occupé à gagner pour accorder de l'importance à ces paroles bienveillantes. Je ne l'ai même pas entendu quitter le domicile familiale pour aller rejoindre mon père dans la voiture. Jusque là, rien d'anormal à notre vie de tous les jours. Le déroulement du reste de la matinée reste un peu flou pour moi alors je vous épargnerais les détails. Quelques heures plus tard, en début d'après midi, alors que la neige avait cessée de tomber, ma petite amie me demandait au lac qui s'était transformé en patinoire pour l'occasion. Je ne pouvais pas refuser, d'autant plus que mon frère était ravi ne trainer avec les grands et de s'amuser. Entre le moment où on a quitté la maison et celui où l'accident avait lieu, je suis incapable de vous dire ce qui s'est passé. Un seul flash me revient à chaque fois que j'y pense : je me suis réveillé, allongé dans la neige, alors qu'un inconnu pratiquait un massage cardiaque sur ma poitrine. J'avais froid, je ne pouvais plus bouger le moindre muscle, je n'arrivais ni à parler, ni à comprendre ce qui se passait. J'ai alors perdu connaissance à nouveau - c'est ce qu'on m'a ensuite expliqué.
Je me suis à nouveau éveillé à l’hôpital, sec et au chaud. « ... pas de sa faute ? tu ne pourras pas protéger ton fils indéfiniment ! il a dix-huit ans ! dix-huit ans ! étais-tu si irresponsable et inconscient à son age ? il ne pourra jamais réparer ce qui s'est passé ! je ne pourrais jamais lui pardonner ! te sens tu capable de le regarder en face sans lui en vouloir ? sans voir peter à travers son regard ? » Je suppose que ce sont ces paroles qui m'ont réveillé après plusieurs heures de sommeil. Elles résonnent encore dans ma tête. Ma mère avait l'air si déçu, énervé et triste. Sa voix était tremblante, elle pleurait. J'ai entendu la porte claquée, puis plus rien. Le silence m'a poussé à ouvrir enfin les yeux. Je vis mon père à mon chevet, les joues humides. Jamais je ne l'avais vu comme ça. Il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre ce que ma mère venait de dire. Elle parlait de moi, à mon père. J'ai ressenti une douleur à la poitrine, comme si on m'enfonçait un poignard en plein coeur. En analysant ses paroles, en observant mon père, je compris que mon petit frère n'avait pas survécu à l'accident. Il était mort et c'était de ma faute. ▲
Les mois suivants furent les plus horribles de ma vie. Il fallut plusieurs jours avait que j'accepte d'entendre ce qui s'était passé ce jour là. D'après les pompiers, j'avais du perdre le contrôle du véhicule sur la route du lac et après plusieurs tonneaux nous avions été éjectés de la voiture. Mon frère était mort sur le coup, surement plus fragile que moi. En ce qui me concerne, j'avais survécu à un traumatisme crânien et une pneumonie, sans séquelles. Pourtant dieu sait que j'aurais préféré succombé à mes blessures. Je ne revis pas ma mère durant toute mon hospitalisation. Mon père était seul au près de moi et il m'épaulait tant bien que mal. Il se tuait à me persuader que ce n'était qu'un accident, mais il était bien le seul à le penser. En rentrant chez moi pour la première fois après l'accident, j'eus la surprise de trouver la maison vide. Ma mère nous avait quitté avec comme seule explication une lettre. Mon père le savait, mais il préférait que je l'apprenne en douceur. Pourtant en lisant la lettre, ma réaction ne fut pas douce. j'en voulais tellement à cette femme, devenue une étrangère. Non je ne lui en voulais pas de me haïr, mais je ne comprenais pas qu'elle puisse abandonner mon père à cause de moi dans cette terrible épreuve. Il ne méritait pas ça. En plus de perdre un fils, il perdait celle qu'il aimait comme un fou depuis toujours. ▲
La suite fut une longue période de reconstruction, comme après une guerre. Très vite je dus retourner au lycée, affronter le regard de mes camarades. Contre toute attente, aucun d'eux ne savait pourquoi je n'étais pas arrivé au lac ce jour là et personne ne comprenait mon changement d'attitude. Je ne me faisais pourtant aucune illusion, tout ce sait à Cambridge. C'est tout de même après une telle épreuve qu'on reconnait les vrais amis. Autant vous prévenir tout de suite, ceux là se compte très facilement sur les doigts d'une seule main. C'est là que je suis passé de populaire à solitaire, d'envié à évité. Heureusement, le lycée se termina quelques mois plus tard. J'ai pu me consacrer un maximum à mes études et avoir mon diplôme avec succès. Je fut même accepté à Harvard. J'étais heureux de pouvoir rendre mon père fier malgré tout. D'ailleurs concernant ma famille, - nettement réduite - mon père et moi somme allé vivre chez mon grand père et ma grand mère. Mon père a du trouver un travail pour subvenir à nos besoins, il enchaine aujourd'hui les petits contrats d'un an ou deux au grand maximum. Moi, j'ai repris son travail à la librairie pour aider mon grand père en dehors de mes études. Mes grands parents paternels ont été d'une grande aide, notamment pour garder le moral. Quant à ma mère, je ne l'ai jamais revu. La suite, vous la connaissez. Ça fait maintenant deux ans que j'étudie l'histoire à Harvard. Je n'ai pas changé. Je veux dire, pas après l'accident. Je ne peux pas dire m'être remis de ce terrible drame. J'y pense jour et nuit, à travers pensés ou cauchemars. Je suis solitaire, mystérieux et difficile à atteindre mais malgré tout et le destin en a voulu ainsi, pour moi, la vie continue. ▲
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - just a girl. ↬ ÂGE - 17 YO. ↬ PAYS/RÉGIONS - made in france. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - un vieil ami. ↬ TES IMPRESSIONS - j'ai juste fait.. wow *.* ↬ CRÉDIT(S) - bazzart & tumblr sont mes amis. ↬ AVATAR - alex pettyfer. ↬ SCÉNARIO OU PI? - inventé. ↬ LE MOT DE LA FIN - game on ! |
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