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MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest

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MILAN AGOPIAN

         
Ash
          Stymest
Fiche d'identité
Nom AgopianPrénom(s) MilanÂge 21 ans, (22 le 8 août).Date de naissance 08.08.1994, donc Lion comme signe astrologique.Lieu de naissance New-YorkStatut amoureux CélibataireOrientation sexuelle HétérosexuelClasse sociale La misèreÉtudes majeures MathématiquesÉtudes mineures PhysiqueJob Pendant l'été, je bosse comme serveur à Cape-Breton. Choix de groupe #1 Mather HouseChoix de groupe #2 Student

         
MATHER HOUSE
          Ouai, il y a une maison que je veux absolument intégrer. Et c’est la Mather House. Parce qu’il me semble évident qu’elle et moi on est fait pour s’entendre, comme Jack et Rose, Minus et Cortex, Sasha et Pikachu. Les valeurs de la Mather House sont assez simples. Elle passe pour un rassemblement de gens malpropres et malhonnêtes mais eh, en réalité elle transpire une immense loyauté et joie de vivre qui mérite qu’on lui accorde tout notre intérêt. Fêtard ? Je le suis. Trainer avec mes potes ? J’adore. Manger des pizzas, boire de la bière, à toute heure du jour et de la nuit ? Je jouis. Il n’y a qu’à voir mon caractère pour se rendre compte qu’effectivement ma place n’est pas ailleurs. Et puis, même si la Mather va m’apporter beaucoup de chose, comme un clan et un lieu où je puisse m’épanouir, moi je compte bien l’infester de mon grain de folie. Fêtes et boissons à foison, c’est Agopian qui régale !

          STUDENT
          Je ne suis pas du genre à hésiter mille ans ou à faire des choix par défaut. En général, je me fixe un objectif et point barre. Soit ça passe, soit je me casse. J'ai jeté mon dévolue sur la Mather House. Si par malheur elle en venait à me refuser, si elle ne veut pas de moi, alors j'en concluerais qu'elle est indigne de moi. Qu'aucune confrérie n'est digne de moi. Je n'ai pas envie d'être dans une autre maison, je ne vois pas pourquoi je me battrais pour des couleurs dans lesquelles je ne me reconnais pas. Alors je me contenterais de suivre mes cours comme un gentil étudiant en tant que Student.
APRÈS LA BOMBE.
          La bombe ? Quelle bombe ? Je n’étais pas là, je ne connais pas cette histoire, ça ne me regarde pas et à dire vrai, je n’en ai rien à faire. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? Que je suis désolé de ce qui est arrivé ? Que je compatis à la peine qu’ont pu ressentir les gens qu’étaient présent s? C’est pas mon genre de faire semblant de m’intéresser à un truc qui … fondamentalement, ne m’intéresse pas. Je n’étais pas là, je ne l’ai pas vécu, dans mon esprit, ça n’existe pas. La bombe, quoi. Ça me rappelle un soir d’enfance, aves mes potes, on devait avoir huit ou neufs ans, on avait acheté des espèces de fusée et des bisons 4 qu’on avait fait péter dans le parking du centre commercial. C’était trop drôle de voir les gens paniquer, se bousculer pour sauver leur peau. !
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
          Après l’histoire de la bombe, vous me posez des questions sur des agressions et des prises d’otages qu’ont eus lieu ici ? Mais c’est quoi votre université ? Je croyais qu’elle était la meilleure au monde, ultra protégée, ultra sécurisée. Limite elle ressemble au quartier dans lequel j’ai grandis à Brooklyn. Nous aussi, il y avait souvent des prises d’otages et des agressions. Presque tous les soirs. Fallait juste apprendre à se battre pour se défendre et après on était tranquille. Mais là, sérieux, je ne sais pas quoi vous dire. Qu’est ce que j’en pense ? Mmmh. Je ne sais pas, je m’en branle, je n’étais pas là ? Ça vous va ?  >à cet endroit !
UN PAUVRE A HARVARD ?
          J’entends d’avance vos questions. Harvard est une faculté hyper chère, comment moi le miséreux des bas quartiers je peux me permettre de venir y étudier ? Beh, l’histoire est plutôt marrante. De base, je n’étais pas du tout parti pour faire des études, je m’en branle un peu de ce qu’il se passera demain, tout ce que je veux, c’est me la couler douce et profiter de la vie avec mes potes. Je pensais passer le bac et, je ne sais pas, trainer dans le quartier, allé me balader sur la côte  et on aurait bien vu ce qu’il se serait passé. Je suis pas du genre à prendre les choses en main, je préfère me laisser porter, j’ai la flemme de réfléchir à ce qui pourrait arriver et de toute façon, demain c’est loin, ça ne m’intéresse pas. Mais voilà, y a ma prof de maths qu’avait un peu le béguin pour moi, ou je ne sais pas quoi, elle a insisté pour que je participe à des concours absurdes de géométries et de calculs et je sais pas, dans l’un d’eux, y avait ce mec un peu rustre qu’est venu me voir à la fin et qui m’a dit : « Quel âge tu as petit ? ». J’ai répondu, en le fixant dans les yeux, parce que je ne suis pas du genre à les baisser, et pour me concentrer parce que j’avais trop envie de pisser, « 19 ans ». Il n’a rien répondu, m’a laissé là, il est allé parler à ma prof, et le soir quand je suis rentrée j’ai trouvé ma mère en pleure dans le salon. Je n’ai pas compris, est-ce qu’elle était triste, est-ce qu’elle rigolait. Elle m’a sauté dans les bras et m’a expliqué : le mec était un recruteur d’Harvard, le genre de chasseur de tête des intellos. Parait que j’ai un quotient cérébral bien plus élevé que la moyenne. Genre, je comprends la mathématique fondamentale un peu trop facilement. Alors, il m’a obtenu une bourse pour Harvard. J’ai quasi rien à payer, de temps en temps je me trouve un petit boulot pour des extras, mais voilà en gros comment j’ai atterris là.


         
pseudo irl
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle par mon prénom MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 387742012 et j'ai 26 ans. Je suis lyonnaise et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Vos impressions sur le forum Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Noah Arjen d'Aremberg (Eliot). J'utilise Ash Stymest comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ beaucoup de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

         Mot de la fin ? ▲ Je vous attends tous sur ma fiche MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 2474380249

         Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
          Participer au Summer Camp, en tant que :
      Summer Camper
      Vacancier
      adhérer un flood d'intégration (?)
      je veux être parrainer

         
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Petit branleur, mauvais garçon.

   


«Tu t’rappelles quand t’étais gamine, les livres de coloriages ? Moi j’les aimais pas. C’est vrais quoi, si j’ai envie de dessiner une maison, j’veux pas qu’un abruti décide à ma place à quoi elle doit ressembler !»

Il y a ceux qui sont nés de la cuisse de Jupiter et ceux qui comme Milan sont nés de celle de Lucifer. Intrépide, insolent et complètement déluré, Milan n’a que faire des conventions et des règles. Allergique à l’autorité, il a appris à vivre comme un chat sauvage : la nuit est son fief et rien ne lui fait peur. Il a cette pulsion de caractère qui le lie à la folie, au dépassement, à la libération constante, un côté indomptable et frivole qui le pousse à agir à l’instinct, sans jamais réfléchir, surtout pas aux conséquences. Les conséquences, c’est un truc qu’ont trouvé les forts d’esprit pour soumettre les faibles à leur moralité plus que douteuse. Milan n’a pas de morale, pas d’ambition, pas d’expérience. Il prend la vie avec une légèreté déconcertante et se fiche pas mal du monde entier. Un état d’esprit à la croisée du punk libéré et de l’adolescent insouciant qu’il a formalisé par un tatouage à la cheville : « Fuck it and deal with it ».


«- Oh, l'amour c'est un bien grand mot
- Je ne sais pas, il n'y a que cinq lettres.»






ONCE UPON TWO TIMES



Parait que notre caractère est forgé dans notre conception. C’est marrant. De se dire que tout dépend de la manière dont vos parents se sont rencontrés, dont vos parents ont baisé. Si j’avais su, j’aurais montré à mon père comment faire.

Jovra Agopian est née dans un orphelinat d’Erevan en 1975. Elle a rencontré Tigran lorsqu’elle avait dix huit ans, un chef de petite entreprise de vingt ans son ainé. Elle était la femme de ménage qui nettoyait les toilettes de sa boite. Tigran a un travail, une réputation, une femme et des enfants. Il s’est entiché de cette jeune femme comme on décide de s’acheter une Ferrari à 40 ans. Pour oublier un peu la monotonie et l’ennuie de sa vie. La pimenter. Jovra qui n’a jamais rien connu comme relation sociale que celles de l’orphelinat est tombée amoureuse de ce type. Comme un syndrome de Stockholm. Il la regardait, ça lui suffisait. Elle aurait pu mille fois crier « Merci d’avoir remarqué que j’existais ». Et de ce fait, elle lui était complètement soumise, acceptant l’idée d’une liaison cachée, se contentant d’être à sa disposition, de ne rien faire de ses journées sans l’aval de son mentor, de vivre dans l’attente qu’il vienne la visiter, constamment. La femme de ménage, c’est tout ce qu’elle était. Pour l’entreprise et pour la tête de Tigran. Celle qui vient parfumer un peu, faire comme si tout n’était pas aussi dégoutant. Ça aurait pu durer comme ça longtemps. Mais un an après, Jovra est tombé enceinte. Tigran est parti. A la rue, sans plus aucune ressource puisqu’elle avait également perdu son travail, Jovra décide de mettre les voiles avec cette certitude dans le cœur : elle ne sera plus jamais seule. Là, dans son ventre gravide, la chaire de sa chaire. Elle sait déjà qu’elle l’aimera comme une mère et un père à la fois.




Parait qu’il faut se battre, ramer, suer, pour obtenir ce qu’on veut. Moi, je ne veux rien. Ça va plus vite et au moins, je n’ai plus qu’à me laisser porter.

1994. Jovra est enceinte de six mois. Par chance elle est fine et réussit à le cacher sous de longues robes et un voile arménien. Une opportunité se présente, elle trouve une place comme cuisinière sur un bateau. Elle doit rejoindre la France et de là embarquer pour l’Amérique. La traversée du continent est périlleuse, d’Erevan à Saint Nazaire. Un mois entier avant d’arriver au port. Sur le bateau, elle travaille en échange de son voyage. Au moins, elle n’a pas grand-chose à payer, et tous les soirs de quoi manger. Quand elle arrivera aux Etats-Unis, ce sera un vrai début. Elle n’a que 19 ans quand elle amerrit à Ellis Island, presque à termes, quelques huit mois. Et Milan finit par voir le jour précocement, dans un hôpital de fortune réputé pour soigner les sans abris, les junkies, les aliénés et les immigrés. Là, à Ellis Island. Dans une chambre qui ressemble à une cellule de prison. Son fils au bras, Jovra mène une lutte acharnée pour pouvoir rester. Elle réussit à obtenir un titre de séjour en demandant le statut de réfugié politique. Des semaines, des mois. La galère et la misère, quelques nuits en foyers, d’autres sous le porche d’une gare, d’autres encore dans une église. Milan connait déjà la rue et la nuit noire. Et enfin, Jovra réussit à trouver un travail et un logement dans un quartier populaire de Brooklyn. Elle reste là avec Milan onze ans, avant de mettre les voiles pour Washington DC. Grâce à une de ses collègues, elle a trouvé une place comme femme de ménage à la Maison Blanche et ça permettra à Milan de grandir dans un autre environnement, loin des rues mal famées et de tous les garnements qu’il se met à fréquenter.




Voilà ce qu’est Milan. Le produit d’un ennui, d’une rature, d’une bavure. Le lien entre un vieil homme aigris et une jeune femme simplette bouffée par la solitude. Il est né de cette liaison secrète dans le tumulte d’une vie caressée par l’angoisse, la peur des lendemains, du manque d’argent, de la faim. Il n’y avait pas d’amour quand ses parents baisaient. Son père le faisait pour se vider de la lassitude, sa mère pour se remplir d’intérêt. Un accord tacite entre deux frustrations qui finissent par s’emboiter. Milan fait ses premiers pas au milieu des déchets, de la vase et des tessons de bouteille éclatés. Et à onze ans, il se retrouve dans cette nouvelle ville, devant ce Parthénon moderne qu’est la Maison Blanche, slalomant sur son skate entre les touristes, les riches hommes d’affaires et les politiciens véreux. L’inconstance et le voyage. Jamais de point fixe. Voilà pourquoi Milan se laisse porter.




Parait qu’il nous faut des héros pour grandir. Ça nous permet de tendre vers un absolu, de nous élever, de nous étirer. Moi, je n’ai pas de héro. Je n’ai que des monstres. Est-ce que tu veux voir les monstres ?


Milan a vécu toute sa vie avec sa mère qui sait à peine parler anglais. Son père, il ne le connait pas, la seule chose qu’il en a c’est les yeux de sa mère qui brillent quand elle en parle. Et à dire vrai, Milan s’en fou. Il ne ressent pas de manque, pas le besoin de le rencontrer, ni de savoir d’où il vient. Ça va, ça vient, c’est comme ça, pas la peine de chercher plus loin. En plus, il aime bien l’idée de porter le nom de sa mère. Un nom typiquement arménien. Il connait un peu l’histoire de ce pays, de ce qu’il a lu sur internet. L’Arménie, Jovra a du mal à en parler. Peut-être parce qu’elle aussi n’y connait pas grand-chose. Des fois, elle se souvient de bribes d’histoires qu’on lui a racontées à l’orphelinat. La plupart de ses ancêtres sont morts au front pendant la première guerre mondiale contre les turcs. Son arrière grand-père, donc l’arrière arrière grand-père de Milan, était quelqu’un de très respecté chez les arméniens pour ses idées nationalistes. Les rares survivants se sont éparpillés. Certains ont finit par mourir pendant le génocide en camps d’extermination, d’autres ont vécu dans une noire misère. Jovra ne sait pas vraiment comment elle a atterrit à l’orphelinat. Mais quand elle parle de tout ça, il y a un semblant de fierté dans le regard de Milan. Il a la sensation d’être exceptionnel, une sorte d’élu. Là où tous sont morts, sa mère a survécu. Et vous n’imaginez pas l’amour inconditionnel qu’il porte à cette femme.




Parait qu’il faut faire plein de choses pour remplir sa vie, qu’il faut toujours être occupé. Moi je trouve qu’à force de faire plein d’autres choses on a plus le temps de vivre. Je veux dire, vivre vraiment.

Au grand damne de sa mère, à 19 ans, Milan manque de peu d’arrêter l’école. Il ne se présente plus au cours ni aux examens. L’école ? Qu’est ce que j’en ai à foutre ! Perte de temps abominable à compter les minutes qui passent le cul vissé sur une chaise inconfortable. Il a arrêté quelques temps. Qu’est ce qu’il a fait ? Ce qu’il fait de mieux depuis sa conception : vagabonder. Il a occupé ses journées comme il le pouvait, l’essentiel étant de s’amuser. Il lui est arrivé de se prostituer plus d’une fois, pour des femmes plutôt âgées et des garçons riches. Il est hétérosexuel, il n’y a pas de problème. C’est juste que … il s’en bat royalement les reins. Ça va, ça vient, c’est comme ça, faut pas chercher plus loin.  Et puis, il n’a jamais d’argent et c’était une manière plutôt rapide et efficace d’en obtenir sans trop se prendre la tête. La dignité ? Sérieusement, qu’est ce qu’on en a à faire ? Je ne suis pas là pour vous plaire. Dans le monde de Milan, il n’y a pas de morale, pas de bien, pas de mal. Le but de la vie selon lui est d’obtenir le maximum de plaisir avec le moins de douleurs et d’efforts possible. Il lui est arrivé de dealer de la drogue. Enfin, c’est un grand mot. Il grattait le plâtre sur les murs des bâtiments, mettaient ça dans des pochons et le vendait 80$ le gramme en faisant croire que c’était de la coke. Les gens sont vraiment trop cons. Et puis il a finit par retourner en cours. Parce que tous ses potes y étaient, et que dehors tout seul, ben on se fait chier. La prof de maths a eu le béguin pour lui. Elle l’a forcé à se présenter à des concours de mathématiques. Il l’a fait parce que … c’est comme ça, il s’est laissé porter, il s’en branle, il avait du temps. C’est là que le monsieur rustre est venu lui parler, le chasseur de tête d’Harvard. C’est ce jour là que Milan a appris qu’il avait obtenu une bourse pour aller y étudier. Il avait cinq ans pour se décider. Voilà, on y est.




Dans cette atmosphère outrageusement détachée, Milan construit son identité. Petit con, branleur, garnement, mauvais garçon, faux caïds. On peut dire ce qu’on veut, on aura même raison. Mais ça ne change rien au fait que Milan n’est pas quelqu’un de méchant. Il a une espèce d’amour profond pour la vie poussée à son paroxysme. Si tant est si bien qu’il ne connait aucune limite, il agit et réagit à l’instinct, se fiche éperdument des qu’en diras-t-on. Sa seule règle est qu’aucune règle ne mérite d’exister. Son seul impératif est de foncer tête baissée, de sauter à pieds joints dans la vie pour ne pas en perdre une goutte. Il n’éprouve pas de compassion ni d’empathie. Pour lui, le monde entier est une création de son esprit, une espèce de terrain e jeu dans lequel il a tous les droits puisqu’il est seul maître à bord. Aussi égoïste qu’insolent, intrépide que téméraire, désinvolte que nonchalant, mignon qu’agaçant, Milan passe ses jours dans l’appréhension d’un carpe diem permanent, faisant fi de toute fabulation sur l’avenir : « l’avenir, on n’en a rien à faire, le passé encore moins, ce qui compte c’est ici et maintenant, et ici et maintenant, je vais boire cette bière cul sec et t’enlever ta petite culotte ».




RANDOM CAPTION



WHEN I WAS A CHILD I WAS A JEDI

« Milan ! Milan ! », La voix cassée de Jovra résonnait dans le square. L’air était froid et humide, la nuit tombait presque. Milan a six ans, il entend les cris affolés de sa mère sans pour autant esquisser la moindre réponse. Accroupi dans un buisson, il joue dans la terre, emmitouflé dans un mentaux trop grand pour lui, sa tête enfoncé dans un bonnet en laine : « Non non non, bouge pas Scolapre, je vais te faire une piqure ». Un murmure aigue, une voix enfantine. Perdu dans le monde merveilleux de l’imagination, Milan s’imaginait être un docteur : il devait soigner le pigeon mort qui gisait devant lui. « Milan ! Où es-tu ? », Les cris insistants de sa mère continuaient d’affoler les passants quand tout à coup, il reconnu le bruit de ses semelles claquer contre le sol : « Milan ! », Hurla-t-elle une dernière fois avant de se jeter sur lui, affolée, presque hystérique : « Je t’ai déjà dis cent fois de ne pas t’éloigner ! ». Elle l’attrapait par les épaules, le mis face à elle et le secouait presque, confuse dans ses sentiments entre la peur qu’elle venait de ressentir et la joie de retrouver son fils sain et sauf. « Je soignais Scolapre ! », « Qu’est ce que tu raconte ? ». Les yeux de Jovra balayèrent le sol, elle étouffa un cri sourd à la vue de l’animal en putréfaction. Elle reposa son regard sur son fils voulant le sermonner, avant de remarquer dans sa main une seringue : « Où est-ce que tu as trouvé ça ?! », hurla-t-elle de nouveau. « Je l’ai trouvé par terre », répondit l’enfant en haussant les épaules, complètement inconscient de ce qu’il avait fait. Jovra s’accroupit : « Lâche ça ! », « Non, non je suis docteur ! », s’exclama le petit garçon avant de se mettre à pleurer. « Milan, lâche ça ! », l’enfant baigné de ses larmes finit par s’exécuter laissant tomber au sol l’objet de sa convoitise. « Ne ramasse plus les déchets. Je ne veux plus jamais te voir jouer avec ce genre de chose, tu m’as compris Milan ? Tu m’as compris ?! ». Face à sa mère, Milan tirait la moue de l’enfant triste avant de lui répondre : « Oui maman ». Attrapant brusquement son fils par la main, Jovra s’éloigna du square pour remonter dans ses appartements.


BORN TO BE WILD

« La capitale de la Turquie ? », « Ankara » lança Milan de sa voix roque avant d’attraper le joint qui tournait. « Mec, t’as arrêté le lycée il y a six mois, comment tu fais pour connaitre tout ça ? ». Un sourire prétentieux sur le visage, évanouit sous une lourde fumée opaque, Milan reprit : « Il y a deux semaines j’ai couché avec une turque. Evra, Lena, je sais plus. Je me suis vengé pour mes ancêtres mecs, je l’ai souillé au nom de tous les arméniens !», dit-il les yeux rougis par la défonce en éclatant de rire. Son pote tendit la main pour attraper la cigarette magique et Milan se leva du canapé miteux au fond de leur tunnel, d’un bond : « Rêve, je viens de l’avoir, tu peux courir », « Fais pas le con allez, passe le moi ! ». Milan se mit à courir autour du canapé tandis que son pote le poursuivait. Il grimpa d’un pas précis sur une poubelle fermée avant de se positionner comme un capitaine qui parlait à son auditoire : « Je voudrais porter un toast ! ». Son pote s’arrêta de courir, mort de rire, comme il l’était à chaque fois qu’il passait du temps avec Milan. Et le jeunot repris : « Je voudrais porter un toast à la plus belle, la plus sublime, la plus merveilleuse chose que ce monde n’ait jamais porté ». Le joint calé à la commissure de ses lèvres, Milan se mit à défaire les boutons de son jean avant d’en laisser sortir son sexe : « J’ai nommé, Lady Bang Bang. ». Son pote se mit à se tordre de rire et comme pour pousser l’absurdité de cette scène à son paroxysme, Milan se mit à uriner : « Qu’ils aillent tous se faire foutre, et s’ils ne sont pas contents, c’est pareil. Je pisse contre le vent ! »


LIVE FAST, DIE LAST

« M’man ! », Milan rentrait chez lui à 22heures, tout sourire. « M’man, t’es où ? ». Il déposa à l’entrée ses clefs avant d’enlever sa veste et de la jeter sur la table. Ne trouvant pas sa mère dans le salon, il alla dans la cuisine où cette dernière se préparait une tisane : « Ma petite maman d’amour », dit-il exagérément mielleux avant d’embrasser sa mère sur la joue : « Tiens, c’est pour toi ». Tout fier, il lui tendit un petit paquet dans lequel se trouvait une montre Seiko en or blanc. Sa mère, assez déconcertée par ce cadeau, balbutia un bref merci avant de s’interroger : « Mais co … », « j’ai fait des heures sup à la pizzéria, rien n’est trop beau pour toi ». Jovra déposa sur le plan de travail la montre qui venait de lui être offerte et reprit son activité, un air inquiet et fâché sur son visage. Milan déconcerté reprit : « Quoi, elle ne te plait pas ? ». Sa mère laissa planer un court silence avant de se tourner vers son fils : « Milan où as-tu trouvé cette montre ? », « En quoi c’est important, je te fais un cadeau, tu le prends et on s’arrête là ! », commença-t-il à crier. Et sa mère surenchérit sur le même ton : « Je sais très bien que tu ne travaille plus à la pizzeria depuis deux semaines. Et je t’ai déjà dit que je ne voulais pas de ce genre de cadeau ! », « Quoi ? Quel genre ? Le genre beau et super utile ? », Dit Milan d’un ton franchement désinvolte, « Le genre volé Milan ! Je ne veux pas d’objets volés dans cette maison ! », « Volé, acheté, quelle différence ça fait ? Il a la même valeur à ton poignet non ? ». Incapable de faire la distinction entre le bien et le mal, Milan fut presque vexé de voir sa mère refuser son cadeau. Cette dernière, complètement décontenancée par l’attitude de son fils, pria tous les saints pour garder son calme : « Je veux que tu la rapporte », dit-elle d’une voix maîtrisé. « Non », répondit Milan sèchement. « Milan, tu la rapporte tout de suite ! », s’emporta sa mère, le bras levé comme pour le menacer. Définitivement vexé, Milan laissa la montre sur le plan de travail, tourna les talons sur les hurlements de sa mère et sortit de l’appartement en claquant la porte. Cette fois là, il avait disparu trois jours. Il avait l’habitude de disparaitre chaque fois qu’il se disputait avec sa mère. Ces nuits là, il dormait tantôt chez un pote, tantôt dans son repère sous le tunnel, tantôt chez une fille.





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(re)bienvenue et bon courage pour ta fiche MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188
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Myriam MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188 Re bienvenue avec ce nouveau perso hanwii
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Super choix d'avatar MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188 Rebienvenue mon chaton MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 1001568715
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Bon courage pour ce nouveau perso :heaart:
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Rebienvenue parmi nous MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188
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Bienvenue par ici :run:
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Bienvenue parmi nous MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188
Good luck pour ta fiche and have fun Vic
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Re-bienvenue MILAN AGOPIAN ► Ash Stymest 3850463188 :heaart: !
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