SLOALIE • “C’est facile d’arrêter de fumer, j’arrête 20 fois par jour.”

Voilà déjà trois jours que Sloan était de retour de son roadtrip avec Charline. Il semblait plus détendu et peut être moins sur la défensive. Libéré de quelques pulsions sexuelles qui le démangeait depuis son arrivé à la Nouvelle Ecosse, il avait le sourire aux lèvres. C'était fou comment un peu d'amour, de drogue et d'adrénaline pouvait être bénéfique pour l'être humain. C'était reparti de plus belle avec Charline et ils avaient enfin pu mettre des mots sur leur relation. Elle lui avait dit je t'aime, c'était incroyable mais vrai. Ils s'aimaient et n'avaient plus envie de se cacher au reste du monde. Le beau brun avait trouvé le moyen de se débarrasser de Sheila mais attendait encore un peu avant d'en parler à Charline. Quoiqu'il en soit, sa belle n'était pas là ce soir, Sloan allait pouvoir profiter d'une soirée au calme. Chose qu'il n'avait pas fait depuis des semaines et des semaines. L'Eliot attrapa son t-shirt qu'il enfila rapidement, il attrapa également son petit joint délicatement roulé ainsi que son briquet et ses clés de chambre. Il ferma la porte derrière lui et prit la direction du toit. C'était devenu une habitude pour lui, une sorte de petit rituel auquel il ne voulait pas échapper. Pour pas changer, il prit les escaliers. Le manque d'activité sportives commençait à se faire ressentir, il avait besoin de se défouler. Une fois sur le toit, le jeune homme poussa la porte et eut la mauvaise surprise de voir qu'il n'était pas tout seul. Une belle blonde se tenait debout. Il affiche un large sourire en sentant la weed dans l'air. Manquait plus qu'à savoir qui était cette mystérieuse inconnue. Sloan s'avança à sa hauteur et tourna la tête vers elle, il reconnu presque instantanément la petite Billie. " Tu sais que je pourrais te faire chanter, en te voyant là, un joint à la main. " dit-il sur un ton presque sérieux. Les Eliots ne rigolaient pas avec ça principe, la drogue était interdit sous peine de se voir viré de la confrérie. " T'as de la chance, je suis la pour la même chose que toi. " lança-t-il en posant ses avant-bras sur le rebord et en se penchant légèrement en avant. Il rigolait. Son regard se porta sue l'horizon, Sloan était en mode tranquille ce soir.

Les conneries s’enchainaient. Je ne cessais de m’attirer des ennuies. Depuis que j’avais mis un pied en Nouvelle Ecosse, je m’étais laissé embarquer dans ces bon vieux plan foireux. J’avais pris gout à tout ce merdier et ce soir j’en redemandais presque. Le silence de ma chambre était pesante. Sam était partie, je ne sais ou et ce soir bizarrement je n’avais pas envie de fêter quoi ce soit. J’avais juste ce besoin pressant et enivrant de me perdre dans un de ces joints parfaitement sculpté. J’avais quitté ma chambre d’hôtel prenant soin de ne pas attirer les regards. L’alcool était un problème à laquelle je n’arrivais pas à faire face. Mon frère ne se doutait pas une seconde de mon problème, partie rejoindre ce qu’il pensait être des réponses. Je restais souvent en contact prenant soin d’ignorer tout les problèmes que je traversais. Il n’avait pas besoin de savoir. Non. J’arrivais sur le toit de l’hôtel. J’allais enfin pouvoir être tranquille et consommer ma barre de drogue sans encombre du moins s’était ce que je m’étais imaginée. J’apportais le joint à mes lèvres avant de le déclencher. La première bouffer m’obligea à fermer les yeux. Mes muscles se détendaient enfin et j’avais pour la première fois de la journée la sensation de me sentir moi même. Rapidement une voix m’arrêta tout de suite. Mon regard se tourna avant de voir Sloan. Membre de la Eliot house, j’avais plus à cacher ce que je tenais dans la main. « Tu sais que je pourrais te faire chanter, en te voyant là, un joint à la main.» mes sourcils se froncèrent. Il le pouvait oui et je me tournais vers lui mesurer la gravité de ces menaces. Plaisantait-il ? Je restais silencieuse. « T’as de la chance, je suis là pour la même chose que toi.» Mon visage se recula avant de le voir s’adosser sur le rebord. Il se mit à rire et je me mis à soupirer. « Putain tu m’as fait peur !» dis-je avant de reporter le poisson à mes lèvres. Je relâchais doucement la fumé dans les airs avant de tourner mon visage vers l’étudiant : « Je suis partageuse, tu as de la chance» dis-je avant de rajouter. « On doit être les deux seules abrutis à avoir peur et de se cacher !» dis-je en pointant un groupe d’étudiant en train de fumer eu aussi de la drogue.

Sloan aggravait son casque jours en jours. Il s'enfermait tout seul dans un cercle vicieux et ne savait pas comment s'y dépêtrer. À la unité du décès de sa mère, il avait commencé à fumer de nouveaux pour échapper au manque et au vide laissé par sa disparition. Le beurre n'avait presque plus de famille, hormis son beau père qui semblait être l'un des rares à croire encore en lui. Le jeune homme avait besoin de reconnaissance mais surtout de soutien. En apparence il faisait le mec où tout va bien mais en réalité, il sombrait petit à petit dans la drogue et la dépression. Heureusement pour lui, Charline ne semblait pas avoir remarqué son changement de comportement. Sloan n'en était pas fier et faisait tout pour qu'elle ne remarque rien. Elle ne devait pas savoir. Surtout pas en ce moment alors que leur relation semblait repartir de plus belle. Adossé conte le bord du mur, Sloan commençait à ressentir le manque de weed en lui. Il fallait qu'il fume et vite. Il en était pas au point de tout démolir autour de lui s'il n'avait pas sa dose mais ses mains légèrement tremblantes réagissaient un manque plus qu'évident. Billie avait déjà entamé on joint. Il lui lança un regard amusé lorsqu'elle lui avoua avoir flippé de sa petite menace. L'Eliot rigola à son tour, au moins cette fille ne se prenait pas au sérieux. Elle lui montra un petit groupe d'étudiants en train de fumer sur une terrasse un peu plus bas. " J'avoue que là, si tu tiens à ta place chez les Eliots, t'as pas vraiment le choix. " lança-t-il en levant les yeux au ciel. Ils étaient pathétiques. Quoiqu'il en soit, Sloan se redressa avant de glisser sa main dans la poche arrière de son pantalon et d'y sortir son joint et son briquet. Sans plus attendre, il apporta son roulé à la bouche et le déclara d'un geste mécanique, habituel. Il inspira profondément dans son joins avant de relever la tête. Le beau brun dégusta sa première taf avant de tendre son joint à Billie. " Tiens goûte moi ça, c'est fait maison. " dit-il sur ton amusé. Eh ouais, Monsieur Bushnell avait reprit du service dans la confection et drogue. Mais bon, pour l'instant il gardait ça pour lui.

«J’avoue que là, si tu tiens à ta place chez les Eliots, t’as pas vraiment le choix.» Mes sourcils se haussèrent. Je n’échappais pas qu’à ma confrérie en réalité, j’échappais à tout se regard extérieur. Je ne voulais pas être jugé pour mes bêtises ou décevoir. En réalité, l’estime de mes proches étaient tellement haute. Qu’ils ne se doutaient pas un seul instant du calvaire que j’étais en train de vivre. « si y avait que la confrérie à éviter.» dis-je en lui faisant un grand sourire pour masquer mon trouble.Il ne tarda pas à apporter son joint à la bouche. Tandis que j’apportais le mien à mes lèvres. Son regard se tourna et il me fit en tendant sa substance. «Tiens goûte moi ça, c’est fait maison.» mes sourcils se froncèrent et je me mis à sourire. Je lui tendis mon joint et pris le siens. «Voyons voir.» un sourire amusé s’afficha avant de prendre une grande bouffé du joint de Sloan. La fumé était plus lourde et le poison plus conséquent encore. Je me mis à tousser et lui fis : « Bordel... tu rigoles pas.» dis-je en rigolant. Plutôt pas mal pour du fait maison. Mon regard détaillait l’Eliot. Sloan faisait parlé lui, du moins sa réputation n’était plus à faire. Il avait reçu l’award de l’étudiant le plus sexy de l’université. Ce qui en soit n’était pas une surprise. Sloan était attirant et son award était dans ce cas là amplement mérité. Mes mains se posèrent sur le rebord avant de reculer légèrement mon corps en arrière. Voyons voir. Mon regard s’attarda sur les fesses de l’étudiant et je me mis à rire avant de dire : « Tu as les fesses un peu flasque pour l’homme le plus sexy d’Harvard.» un sourire amusé sur les lèvres avant de reprendre mon joint et lui tendre le sien.

Sloan n'avait pas hésité une seule seconde avant de lui tendre son joint. Après tout, si cette fille était capable de venir se cacher sur les toits pour éviter sa confrérie, elle n'irait certainement pas le dénoncer. Et puis, vu sous cet angle, ils étaient deux à fumer donc si l'un plongeait, l'autre suivrait de prés. Le jeune homme n'a jamais été un gars bien méchant mais son passé de délinquant lui avait apprit une chose : chacun pour sa gueule. Quoiqu'il en soit, il attrapa le joint de Billie qu'il apporta directement à sa bouche pour le tester. Ouais, pas la peine d'attendre l'autorisation de la belle blonde. C'était un échange de bon procédé. Disons aussi que Sloan avait besoin de fumer donc, il ne se voyait pas attendre bien sagement qu'elle ait terminé de goûter. Il afficha un sourire amusé en la voyant toussoter. Eh ouais, l'Eliot jouait dans la cours des grands, il ne plaisantait jamais avec la weed. " Et encore, je ne l'ai pas trop chargé celui-là. " lança-t-il en rigolant. Son attention se reporta sur la vue magnifique que la hauteur leur offrait. Sloan était relativement pensif mais la remarque de la blondinette lui coupa ses envies de réflexion. A son tour, il se redressa et regarda en arrière pour mater ses propres fesses. " Bah ouais, j'me ramolli ici, je fais que boire et glander. " répondit-il, toujours avec ce petit sourire amusé. Il passa sa main sur sa fesse et bougea sa tête de droite à gauche. " Mais nan ça va encore, ne l'écoutez pas, elle dit de la merde. Elle a pas l'habitude de fumer de la vrai weed. " continua-t-il en rigolant. Quel petit con, il n'y avait que lui pour parler à ses fesses. Sloan attrapa son joint avant de lui rendre le sien. Il vint poser son cône sur le coin des lèvres avant de le rallumer. Que c'était bon de fumer. " Je t'avoue que je m'attendais à beaucoup mieux pour ce Summer Camp. On est loin de l'euphorie des années précédentes. Ou alors c'est moi. " dit-il en haussant les épaules.

En tant que jeune amatrice de weed, je n’étais pas encore une grande experte. J’avais comme dirons beaucoup des choses à apprendre. Le joint de Sloan était particulièrement chargé. Mes yeux se mettaient à cligné. Je me mis à rire lorsqu’il me fit : « Et encore, je ne l’ai pas trop chargé celui-là» mes sourcils se haussèrent et je lui fis : « Bon en même temps, je suis une jeune junkie.» dis-je en exposant la vérité. J’étais tombée bêtement dans ces petites habitude au summer camp. 1 mois avait suffit à me rendre accroc à cette merde. Il reporta son regard sur ces fesses et je ne pu m’empêcher de sourire face à la légèreté de l’étudiant. « Bah ouais, j’me ramolli ici, je fais que boire et glander.» je fronçais les sourcils. J’aurais pourtant cru que sa vie était bien plus interessante que cela. Et je lui fis : « J’aurais cru que Monsieur Bushnelle avait une vie plus palpitante.» dis-je en souriant. Sloan était connu de tout le monde, même des plus solitaires. Beau et plutôt sympas. J’étais contente de pouvoir fumé paisiblement avec lui. Il ne jugeait pas et pour une fois sa faisait du bien. Il passa ses mains sur ces fesses et mes sourcils se froncèrent. « Mais nan ça va encore, ne l’écoutez pas, elle dit de la merde. Elle a pas l’habitude de fumer de la vrai weed.» je me mis à rire. Un fou rire qui était peine contrôlable. Qu’il était bête. Je mis plusieurs minutes à rire sans pouvoir réussir à m’arrêter. La drogue faisait son effet et je me sentais relativement bien. Je me posais une nouvelle fois contre le bord. « Je t’avoue que je m’attendais à beaucoup mieux pour ce Summer Camp. On est loin de l’euphorie des années précédentes. Ou alors c’est moi.» c’était étrange pour moi, s’était bien la première fois que je m’éclatais autant et que je repoussais autant mes limites. Habitué à rester humble et soft. Ce summer camp était devenue une sorte de petite liberté passagère. « Hum... tu trouves ? je me suis jamais autant éclaté et détendu malgré mes nombreux dérapages » dis-je en pointant du doigt le joint et je lui fis : « Un homme qui glande et qui boit ! Je pense que ça vient de toi sloan.» dis-je en grimaçant face à tant de franchise. Je me mis à sourire et lui fis : « A quoi tu t’attendais réellement ? c’est plutôt sa la question »

La petite blague de Sloan sur ses fesses eu, au moins, le mérite de faire rire la petite Billie. En la voyant éclater de rire comme elle venait de le faire, il afficha un large sourire, amusé. Ce petite moment tout en simplicité avait le don de détendre l'atmosphère. Genre il était le seul à parler à ses fesses ? Non quand même pas. Le beau brun ne se prenait pas du tout au sérieux et, malgré son titre de mec le plus sexy d'Harvard, il s'en foutait un peu. Le principal était de plaire à sa princesse, le reste il s'en ballait les couilles. La conversation tourna rapidement d'un sujet un peu plus sérieux, le Summer Camp. Le premier mois fut relativement catastrophique pour l'Eliot qui avait ruminé beaucoup de choses et s'était enfermé dans la drogue. Grace au roadtrip, ça allait un peu mieux mais c'était pas encore gagné pour autant. La blondinette ne semblait pas être du même avec que Sloan sur la question. Après tout, s'il n'y avait pas eu Sheila, il aurait certainement passé de très bonnes vacances aussi. « Ah c'est vrai ? C'est bien, faut profiter des moments comme ça, l'année est tellement longue. » dit-il sans vraiment réfléchir. Le beau brun mit son joint à la bouche et tira une nouvelle bouffée dessus. Il écouta religieusement Billie qui lui demandait pourquoi, un mec comme lui, se faisait chier dans un endroit comme celui-ci. Son regard se porta sur la jeune Eliot, il la regarda un instant, réfléchissant à sa question. Il soupira bruyamment. « J'en sais rien du tout. » commença-t-il en rigolant légèrement. « Tu vois, j'avais pris une chambre avec la fille de mes rêves mais rien ne s'est passé comme prévu. Ça s'est un peu arrangé mais ça m'a bien pourri mon Summer Camp. Je m'attendais à plus de fun, plus de sexe ! » continua-t-il avant d'éclater de rire. Sloan avait besoin de se confier, ça crevait les yeux. Il n'a jamais été pudique à ce niveau là. « Merde, ces fesses de rêve ne servent pas beaucoup. » dit-il avant de se rendre compte de ce qu'il avait balancé et de rire de plus belle. « Enfin ... à charmer, enfin tu m'as compris aha. » essaya-t-il de se rattraper. Il secoua la tête en train de s'imaginer avec un mec, quel horreur !

«Ah c’est vrai ? C’est bien, faut profiter des moments comme ça, l’année est tellement longue.» j’affichais un léger sourire face à cette vérité. L’année était longue, très, voir trop longue. Je n’avais pas pris le temps de me retourner m’oubliant presque dans cette histoire. Profiter n’avait jamais fait partie de mon quotidien jusque là. Le summer camp était une grande découverte pour moi, oubliant mes principes pour un peu plus de folie. J’affichais un simple sourire et lui fis : « Oui j’essaye de faire ce que je ne peux pas faire pendant l’année.» dis-je idiotement. J’étais une petite sainte qui touchait au mauvaise chose et sa me plaisait. Fumé, boire n’avait jamais été une de mes priorités et pourtant je me berçais dans ces petits plaisir éphémère. J’apportais mon joint à mes lèvres avant d’inspirer profondément. La fumé me montait au joue. Je rougissais. Mon regard se reporta sur l’étudiant lorsqu’il se mit à soupirer. « J’en sais rien du tout.» j’affichais une grimace et souffla la fumé dans l’air frais. « Tu vois, j’avais pris une chambre avec la fille de mes rêves mais rien ne s’est passé comme prévu. Ca s’est un peu arrangé mais ça m’a bien pourri mon Summer Camp. Je m’attendais à plus de fun, plus de sexe !» plus de sexe voilà quelque chose que je comprenais plutôt bien et sans m’en rendre compte je me mis à grimacer. Ma vie sexuelle était un vrai désastre coucher avec Adam était une couché mais couché avec Sam en était une autre. Il se mit à éclater de rire et il fit : « Merde ces fesses de rêve ne servent pas beaucoup». Je me mis à rire a sa bêtise. Sloan était quelqu’un de cool que je me plaisais à apprécier. Drôle et plutôt tranquille, il était loin du relou de service que je m’étais faite de lui. Je me tournais vers l’étudiant et lui fis : « Dit toi au moins que tu n’as pas couché avec ta cousine ou une parfaite salope !» dis-je sans pouvoir retenir mes révélations. Je me mis à fronçer des sourcils et lui fis : « Merde ! Je voulais pas le dire.» la drogue déliait les langues. S’était un effet indésirable qu’il y avait sur ma personne. Je me mis à froncer des sourcils et finis par lui reprendre son joint. Je lui donnais le mien et tira une bouffé de sa mixture. « Ouaiiiiiiii, le sexe ! c’est la merde quand tu y penses bien ! Elle a de la chance ta demoiselle !»