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He don't love me, I know + Roman

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He don't love me, I know
20h30. Tu étais seulement en train de mettre tes chaussures, tu étais en retard pour une fois dans ta vie et en même temps, tu n'avais clairement pas envie d'aller voir Roman pour une fois depuis que tu le connaissais. En même temps, c'était plus qu'étrange, parce que tu avais enfin avouée tes sentiments d'un coup de tête. Tu en avais assez, tu n'en pouvais plus entre Reagan et Ariana. Tu avais envie de mettre fin à ce bordel, tu préférais qu'il soit au courant par toi que par une autre personne, tu ne supporterais pas de savoir qu'on aurait été capable de lui dire ce que tu aurais dû lui dire. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de te regarder une dernière fois dans le miroir, tu ne te faisais pas réellement belle. Mensonge, tu étais obligé de le faire quand tu savais que tu allais voir Roman, comme ci ça pouvait changer quelque chose. Tu te souviens rapidement des messages que vous aviez échangés dans la journée, tu souris en coin avant de secouer la tête. Vous vous êtes en quelque pris la tête, comme à votre habitude de toute façon alors, tu n'étais pas du tout étonné. Ce qu'il t'étonnait c'est de lire qu'il ne voulait pas que tu quittes le loft ou alors, qu'il te dise clairement qu'il tenait un minimum à toi. Tu rentras dans le bar cherchant Roman avant de t'avancer vers lui, vers la table sur laquelle il était avec un verre devant lui. Tu t'arrêtas au comptoir pour commander avant de le rejoindre. "Une tequila sunrise s'il vous plait." Tu souris doucement avant de le remercier pour aller à cette table, tu tiras ta chaise tout en prenant la parole. "Désolée d'être en retard."

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20h. Tu es déjà au bar à attendre Carter. Tu commendes une Desperados et tu vas t'installer un peu plus loin à une table. La demoiselle ne devrait plus tarder, enfin si elle ne s'est pas découragée après la révélation qu'elle t'a faite, cet après midi par message. Tu dois bien avouer que cela te travaille depuis, tu ne sais pas vraiment quoi penser. Tu tiens à elle, c'est certain même si tu ne lui montres pas mais t'es comme ça, toi... tu ne montres jamais ce que tu ressens et on ne te l'a jamais vraiment reproché jusqu'à maintenant. Pourtant, quand tu as lu qu'elle voulait quitter le loft cela t'as, limite, fait oublier qu'elle t'avouait ses sentiments. Tu souffles, ça te prend déjà la tête, tu t'es pris la tête avec elle comme d'habitude mais là, t'as juste l'impression que cela ne va pas être comme les autres fois. Non, cette fois-ci, tu as l'impression que si tu fais le mauvais choix, si tu la déçois encore, elle partira pour de bon, que tu la perdras. Au fond, t'as pas envie qu'elle parte, c'est ta petite Carter, ta princesse mais même ça, t'es pas foutu de le lui dire. T'es complètement perdu, tu sais plus quoi penser entre Ariana qui couche avec toi pour t'annoncer le lendemain qu'elle avait coucher avec ton pote Lennox quelques temps avant et Carter qui t'annonce ses sentiments envers toi... tout ce mélange, tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens envers Ariana et Carter, t'es complètement paumé et t'avoues qu'en ce moment, une corde serait la bienvenue. T'as pas envie de les perdre mais tu ne peux pas non plus accepter la coup bas qu'Ariana t'as fait et accepter de voir partir Carter. T'es dans tes pensées, à tel point que tu ne vois pas la jolie rousse -brune, blonde- arriver à la table et s'installée devant toi. C'est rien. T'aimes pas quand les gens sont en retard, en général, mais là tu ne n'a même pas remarqué l'heure défiler. Tu souris légèrement et pour la première fois de ta vie, tu as peur de faire une connerie.

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Tu ne savais pas vraiment comment cette soirée allait se passer, tu hésitais entre te dire que tous se passerait bien et le fait que ça se passerais mal. Tu savais que Roman n’était pas du genre à se mettre avec quelqu’un et tu n’allais clairement pas lui demander une telle chose, de plus tu savais que c’était que des histoires d’un soir pour lui sauf toi. Sûrement parce que tu étais ta colocataire, ça devait en jouer dans votre relation enfin, tu n’en savais trop rien. Tu n’étais sûre de rien dans cette histoire, c’était juste compliqué entre vous deux. Vous étiez souvent en train de vous battre, en train de vous prendre la tête avant de vous réconcilier sous les draps parce qu’en soit, vous tenez à l’autre. Mais pour toi, c’était autre chose, c’était des sentiments et bon dieu, tu t’en voulais presque de ressentir une telle chose pour lui. Ce n’est pas qu’il ne le méritait pas, c’est juste que…que ça compliqué pas mal de chose entre vous surtout depuis que tu lui avais dit. Tu savais que si cette soirée se passait mal, tu irais vivre avec Amelia qui t’avait proposé de venir chez elle et tu savais que ça allait juste te briser le cœur, d’avantage du moins. Tu n’osais même pas penser aux nombres de fois où tu avais été capable de pleurer à cause de sa personne sans qu’il ne le sache et surtout cette fois où tu avais été jusque la chambre de Ronan pour pleurer dans ses bras. Tu remercias le serveur qui venait de déposer ton verre devant toi, tu pris immédiatement une gorgée ce qui n’était clairement pas ton genre, mais franchement cette rencontre te mettait mal à l’aise. Tu ne savais pas ce qu’il allait être capable de te dire parce que tu savais que ça finirait par te briser le cœur et tu n’avais pas envie de ça. Tu n’avais pas prévenu ton meilleur ami, mais tu avais l’impression qu’à la fin de cette rencontre, tu allais finir dans sa chambre. Tu laissas un sourire se dessinait sur tes lèvres, du moins tu étais en train d’essayer ne sachant pas quoi répondre, ne sachant pas quoi dire. Tu avais été honnête avec lui dans ce message pensant que tu devais l’être avec lui, tu devais le prévenir qu’il était juste en train de coucher avec une femme qui avait des sentiments pour lui. « Je ne sais pas quoi te dire de plus. » Au moins, tu étais honnête et tu en avais assez du silence à cette table, ce silence si pesant qui te faisais seulement penser que tu étais en train de gâcher quelque chose encore une fois. Ce n’était pas la situation agréable à tes yeux, vraiment pas.

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Tu lèves enfin les yeux sur elle et à vrai dire, toi non plus tu ne sais pas quoi dire. Pire encore, tu ne sais pas quoi penser. Pourtant, tu es là, assis devant elle en sirotant ta Desperados alors qu'en temps normal, tu n'aurais même pas pris la peine de donner un rendez-vous pour en discuter et tu aurais fuit comme tu sais si bien le faire. Pourtant, c'est pas l'envie qui t'en manque. Là t'as juste envie de prendre tes jambes à ton cou et de détaler tel un loup pris au piège. Tu sens son mal être et tu attrapes sa main en avançant ton buste de la table pour la rassurer, un peu. Tu carresses doucement le dos de sa main de ton pouce. Regarde moi, Carter. C'est vrai, que pouvais t'elle ajouter de plus à ce qu'elle t'a écrit pas texto ? Bon, c'est vrai que t'as un peu pris ça comme une baffe en pleine gueule mais elle t'avait tout dit. Tu veux pas qu'elle parte et le fait que tu lui tiennes la main le prouve. Ne me laisse pas. Te dis tu mais dis le lui alors. Dis-lui que tu tiens à elle plus qu'elle ne le pense même si cela te fait peur mais au moins, elle saura. Elle saura sur quoi se poser. Tu prends une profonde inspiration. J'ai pas envie de te faire souffrir encore plus. Elle mérite tellement mieux qu'un mec qui n'est pas capable de se stabiliser et qui a peur des sentiments. Elle mérite tellement mieux que toi. Et pourtant, tu arrives pas à imaginer la vie sans elle si elle quitte le loft. Elle qui adore quand tu leur prépare, à elle et Lara, de bons petits plats, elle qui n'hésite pas à ranger ta chambre parce que c'est le bordel, elle qui n'hésite pas à te prendre la tête pour des choses qui t'énervent sur le coup mais que tu te rends vite compte que c'est pour ton bien qu'elle agit, elle qui vient toujours avec toi aux rendez-vous à l’hôpital, elle qui dort avec toi sans pour autant vous payer une partie de jambes en l'air. Non, tu peux pas vivre sans elle, c'est inimaginable. C'est vrai que cela vous fait du bien d'avoir chacun sa chambre ici mais c'est que pour deux mois. T'es pas certain de ce que tu ressens enfin, tu sais mais tu refuses de te l'avouer. Tu sais qu'elle est forte mais est-ce qu'elle arriverait à te supporter plus que maintenant ? T'en sais rien à vrai dire. Tu mérites mieux, Carter. Tu souffles. C'est sûr, qu'il y a mieux que toi comme petit ami. Toi, t'es un coureur de jupon et même si tu sais résister aux filles, chassez le naturel il revient au galop. T'as toujours finis par tromper tes copines au bout d'un moment et jusqu'ici, ça te posait pas de problème puisque tu ressentais rien pour elle. Et quand tu restais fidèle et que tu commençais à ressentir quelque chose, tu rompais pour fuir, encore et toujours. T'as pas envie de faire ça à Carter. J'ai pas envie de te briser. Tu sais comment je suis.

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Depuis que tu étais arrivé au bar de l’hôtel, tu n’avais lancé qu’un seul regard sur Roman, depuis tu faisais comme tu pouvais pour éviter de le regarder, bêtement, tu te disais que les choses seraient plus simples, que tu aurais un peu moins mal même si tu faisais comme tu pouvais pour ne pas le montrer. Tu ne voulais pas qu’il ait de la pitié pour toi, qu’il se sente coupable de ton état, tu refusais clairement cela. L’envie d’appeler Edward était grande, l’envie de l’appeler pour qu’il vienne te sauver de ce mauvais cauchemar parce que tu voyais la chose comme cela, ce n’était pas possible pour toi de te retrouver devant lui qui était au courant de tes sentiments. Ce n’était que dans tes cauchemars que cette chose était possible et pourtant. Tu retiens le sursaut qui allait te prendre en sentant sa main prendre la tienne faisant en sorte qu’un contact se fasse entre vous alors, que ton regard se posait toujours ailleurs que sur lui. Tu détaillais un peu trop ce bar ou même ton verre, mais c’était mieux que de le regarder lui, tu aurais l’air d’une quiche devant lui, devant sa belle gueule et ses beaux yeux. Telle une vraie quiche, tu relevas les yeux pour les poser sur lui comme il venait de te demander de le faire, tu ne savais pas pourquoi et tu ne comprenais pas pourquoi il était aussi tendre avec toi. Il n’aurait pas dû prendre la fuite normalement ? Mais il te l’avait expliqué, s’il était devant toi était parce qu’il tenait un minimum à toi et sûrement pour faire en sorte que tu ne quittes pas le loft à la rentrée. Tu finis par entrelacer tes doigts aux siens parce que c’était mieux, moins tendre que de sentir sa caresse sur ta main comme ci, il voulait te faire comprendre quelque chose, mais tu n’arrivais pas forcément à comprendre son message. « C’est pas à cause de toi que je souffre, c’est à cause de ma propre connerie. C’est moi qui suis tombée amoureuse, ce n’est pas toi qui as demandé que ça se passe comme ça. » Véridique, il ne t’avait rien demandé donc c’était entièrement de ta faute si tu avais été capable de pleurer de nombreuses fois et si tu te sentais mal en sa présence actuellement, que tu avais peur que les choses changent entre vous, mais c’était le cas, c’était évident et ça ne redeviendrait jamais comme avant. Au moins, tu pouvais toujours te dire que tu avais passé de bons moments avec lui, qu’il avait été capable de te faire rire à en pleurer et te faire réellement pleurer. Il était incroyable, c’était évident et ce qui était certain, c’était que si tu quittais le loft ça ne serait seulement parce qu’il voudrait cela, tu ne pourrais pas le faire toi-même étant bien trop faible puis surtout parce que tu voulais éviter d’avoir le cœur brisé. « Je ne t’ai rien demandé, Roman et je n’attends rien de toi. » Tu lui avais dit en message, c’était vrai. Tu ne voulais pas de demande, tu ne voulais pas non plus qu’il te dise qu’il voudrait bien essayer avec toi. C’était en quelque sorte un paradoxe, tu lui avais dit et pourtant, tu ne voulais pas être un couple avec lui. La situation était vraiment compliquée, il faut être honnête et tu ne savais pas quoi penser, tu serais heureuse d’être avec lui comme tu ne le voulais pas parce qu’il n’était pas comme cela, tu n’avais pas envie d’être un poids pour lui en tout cas plus qu’actuellement. « Et moi, je n’ai pas envie que tu changes, Roman. Je sais que tu es un homme à femmes, que ces histoires t’attachement ce n’est pas pour toi. La preuve, la première chose que tu m’as dite était que je te faisais peur, mais je pense que c’était la meilleure chose à faire. Tu devais au moins savoir ce que je ressentais. »

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