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COLISTA - love is a laserquest

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love is a laserquest
feat. Cole

T'étais levée depuis six heures du matin, tu avais pris le temps de te préparer et d'également boucler ta valise. C'était assez précipitamment que Kyla t'avais proposé de l'accompagner à Londres pendant une dizaine de jours. Ce voyage initialement prévu avec Cole, mais comme il fallait s'y attendre avec ces deux-là, une nouvelle tâche au tableau venait s'ajouter. Leur relation c'était typiquement les peintres contemporains, toujours à essayer de nouvelles choses pour se faire reconnaître et à se différencier. Malheureusement, ce n'était pas toujours glorieux et ça pouvait donner des choses hideuses. Ils étaient comme ça, et toi, t'étais épuisée et énervée. Seulement cette fois-ci, ta meilleure amie n'avait rien à se reprocher contrairement à Wildingham. T'envoyais un sms à ce dernier pour le prévenir de ta visite, tu avais gros à lui dire et t'espérais bien qu'il termine en pls suite à votre conversation. Il était allé trop loin et là ça ne dépendait plus seulement de blessures de coeur, c'était devenu un réel danger pour la vie de Kyla. Tu te devais bien de lui mettre une baffe et également de lui remettre sa pendule à l'heure. Kalista Petrova était énervée et Cole ferait mieux de pas trop s'y frotter, bien que l'un contre l'autre ils forment toujours des étincelles. Tu frappais à la porte de ton poing comme une sauvage, il était huit heures du matin.

© MADE BY SEAWOLF.


@Cole S.-Wildingham COLISTA - love is a laserquest 3997999705
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Kyla ne voulait plus me voir. Kyla ne voulait plus qu’on parte ensemble pour Londres. Mais Kyla ne rompait pas avec moi par sms. Non. Consolons nous comme ça, accrochons nous au positif, à cette espèce de nouvelle dernière chance qu’elle semblait m’offrir. Enfin une dernière chance aux allures de test, ça y ressemblait plus. Bref, mon téléphone sonna sur ma table de chevet me tirant du demi sommeil dans lequel je me trouvais encore de bon matin. Mon bras se tendit pour attraper l’appareil sur ma table de chevet et je fronçais les sourcils en lisant le sms qui me demandait si j’étais prêt. Je pianotai une réponse rapide, que je n’étais pas prêt, que je ne partais plus, puis je me laissai tomber sur l’oreiller. Kyla allait devoir venir préparer son sac, je ferais surement mieux de m’en aller, d’éviter de la croiser pour ne pas qu’elle m’assassine sur place… Et pourtant, après ce qu’il s’était passé, j’avais envie de la voir, de m’assurer de son état. Et l’étau de culpabilité dans lequel je me trouvais se resserra un peu plus sur moi… Je n’eus pas vraiment le temps de retrouver les bras de morphée, si tant est que j’aurais pu y parvenir, car on tambourina à ma porte. Je quittai la tiédeur du lit, me glissai dans mon peignoir de soie pour ensuite ouvrir ma suite, découvrant une Kali qui, contrairement à moi, semblait parfaitement réveillée et… énervée. « Ma chère cousine… » fis-je mielleusement avec un sourire faux, espérant peut être ainsi échapper au sermon de la russe que je sentais venir de loin. « Tu tombes mal, j’allais sortir… » Comme ça, en peignoir, les cheveux en vrac et les yeux endormis. Ouais, on y croit Cole. Elle était complètement bidon mon excuse, et ce ne serait surement pas suffisant pour dissuader Kali de me passer un savon.
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T'attendais devant sa porte, une fois qu'il l'ouvrirait il allait subir la sentence sans attendre. T'étais remontée et déterminée, tu en avais assez de ces histoires qui ne font que du mal. Tu prenais partie pour ta meilleure amie et en même temps, qui ne le ferait pas. Il fallait être inconscient pour ne pas remarquer le comportement stupide et déluré de ton cousin par alliance. S'il était un vrai Petrov, tu serais sûrement d'autant plus déçu par son comportement qui n'était pas digne. T'avais beau bien t'entendre avec lui, la limite avait été franchi et ce, plus d'une fois. Il finissait par ouvrir la porte sous tes coups, il semblait à demi endormi, à demi réveillé. T'ignorais son sourire, tirant une tête de faucheuse. Ouais parce qu'à cet instant, Cole avait signé son arrêt de mort. Il embrayait son excuse de sortie, tu ne relevais même pas, non. En fait, tu te mettais à lui frapper le torse de tes deux petits poings pour le faire reculer dans sa chambre. "Mais c'est pas possible d'être un connard pareil Cole" que tu disais énervée et hors de toi. Tu lui lançais un regard noir, t'avais envie de l'étriper et puis même l'éventrer sur le beau tapis blanc de l'hôtel qui devait valoir le PIB de la Somalie. Tu pointais un doigt accusateur sur lui avant de reprendre avec plus de réflexion. "Si ça ne tenait qu'à moi, je ne voudrais plus jamais que tu lui parles. Je ne voudrais plus jamais que tu poses une main sur elle, ni même un regard. Tu ne la mérites pas Cole, non, absolument pas". Tu reprenais ton souffle, fermant les yeux et amenant une main sur ton front. T'avais tellement de choses à lui dire, à lui sortir que t'arrivais pas à trouver les mots. "Qu'est-ce qui t'as pris ? Puis de toute façon, quoi que tu me dises, toutes les raisons seront merdiques. T'as aucune excuse, aucune". T'avais envie de le gifler rien que de voir sa tête décoiffée.

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Elle ne prit pas la peine de commenter mon excuse, mon allure ou de se laisser charmer par mon vieux sourire faux, elle m’attaqua direct. De ses petits poings et sa force de mouche elle tambourina mon torse, me poussant et entrant dans ma suite ainsi, sans y être invitée, m’insultant au passage. « Hey ! » fis-je en reculant sensiblement. Force de mouche, force de mouche. J’avais peut être parlé un peu vite. Mes doigts se refermèrent sur ses poignets pour la stopper et qu’elle arrête de me prendre pour un punching ball. « Calme toi Kali ! » protestai-je sur un ton sévère. Son regard assassin se posa sur le mien et je ravalais mon air contrarié quelques instant la libérant de mon emprise. Mais aussitôt, c’est un index accusateur qu’elle planta sur mon buste pour me menacer, m’annoncer que si ça n’avait tenu qu’à elle, jamais plus je n’aurais eu le droit de lui parler, de la toucher ou ne serait-ce que la regarder. « Une chance que ça ne tienne pas qu’à toi alors. » soufflai-je avec un petit sourire désinvolte, conscient d’aggraver mon cas et sa probable envie de m’égorger, mais à quoi bon lui servir le plaidoyer de ma défense puisqu’elle m’avait déjà décréter coupable. Et finalement avec un soupir, faisant un instant taire mon égo surdimensionné, je repris sur un ton moins provoquant : « J’ai merdé ok… J’ai merdé Kali, ça t’arrive jamais à toi ? Elle m’a ouvert son cœur, elle s’est confiée à moi, elle a voulu qu’on se lance et à ce moment je n’étais pas prêt. » Je me revoyais encore, pris de panique, la gorge nouée quand Kyla avait voulu en juin qu’on se lance dans l’exclusivité. « Y’avait cette fille, cette pote de mon demi frère que je savais que ça ferait bien suer, alors joignant l’utile à l’agréable c’est comme ça que je me suis retrouvé dans le lit d’Ivy. Je lui ai donné le premier nom qui m’ait passé par la tête ce soir là, je pouvais pas deviner que l’identité que j’empruntais était celle d’un type qui trempait dans la mafia. » Alors non seulement j’avais brisé le cœur de Kyla en finissant dans les bras d’une autre nana, mais en plus j’avais attiré les foudres de son ex copain qui s’en était pris à elle. Bien joué Cole. Je me laissai tomber sur mon lit, enfouissant mon visage dans mes mains en soufflant : « T’as raison, c’est pas possible d’être un connard pareil… » Allez achève moi Kali, tue moi, ça fera moins mal.
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Tu le tapais le plus rapidement possible, tu le tapais en y mettant ton coeur et ta rage. Tu tapais en pensant à Kyla et ce qu'elle avait subi, puis toi peut-être que t'avais envie de lui donner un léger aperçu de ce que ta meilleure amie avait dû subir par sa faute. Ses mains venaient encercler tes poignants, t'arrêtant dans ta frénésie. "J'ai pas envie d'me calmer" que tu criais à moitié. Tu soufflais, un, deux, trois. Tu reprenais, index pointé sur son torse. Tu te devais de remettre les choses au clair, tu te devais de lui claquer la vérité en face et qu'il se rende compte de ses conneries à la chaîne. T'étais fatiguée de les voir se battre, t'étais apeurée de voir l'état dans lequel tu avais trouvé ta meilleure amie à l'hôpital. T'en pouvais plus qu'ils s'aiment à se faire du mal, beaucoup trop. Tu les aimais toi Kali, tu voulais pas qu'ils meurent d'amour ou par amour saupoudré de rancoeurs. "Fais pas le malin Cole, je t'assure, tu vas le regretter" que tu répondais à son air désinvolte. Tu voulais lui éclater ton talon gucci dans le visage, tatoué par la grande Kalista Petrova, tout le monde ne peut pas s'en vanter. Tu l'écoutais faire son discours, son monologue, sa mascarade. Tes yeux s'arrondissaient au fur et à mesure que tu l'écoutais, ouais, il se foutait totalement de ta gueule et t'appréciais pas réellement ça. La dernière phrase était de trop, ouais... Sans attendre, tu rigolais d'un grand éclat de rire. Tu rigolais devant lui, tu lui riais au nez parce que c'était tout ce qu'il méritait. D'un ton amusé, à vif, tu répondais. "J'espère que tu te fous bien de moi, t'es un bon acteur sinon Cole. Est-ce que je t'ai bien entendu te plaindre là ? Tu veux que je te gifle ?". T'étais sérieuse, t'étais pas pour la violence mais t'avais besoin d'évacuer. "Moi j'merde pas comme ça, moi j'ai un cerveau et je sais l'utiliser. Moi j'suis pas un connard qui a un problème avec son égo, sa fierté, qui se sent obligé de baiser la moitié des trainés qui passent par ici pour combler un manque d'amour" que tu commençais. Ta voix était méchante et perçante. "T'es aveuglé par ta haine Cole, si tu pouvais arrêter de t'occuper des autres peut-être que tu t'aurai vu que t'avais tout. Tu l'avais elle, et c'était tout ce qui devait t'importer". Tu pouvais pas comprendre son raisonnement, tu pouvais pas te dire qu'il avait préféré voir ailleurs plutôt que de se donner aveuglement à ta meilleure amie. "Tu le sais que tu l'aimes, au fond d'toi tu l'sais et tu t'acharnes à toujours tout gâcher. Ça me rend folle. Ça la rend folle. Tu te rends compte du mal que tu lui fais ? Tu te rends compte que tu fais tout pour l'éloigner, pour la perdre à tout jamais ? Et si elle était pas éperdument folle de toi, elle se serait déjà cassée et si ça c'était passé, j'aurai été la première à la féliciter" que tu avouais en croisant les bras. "Tu la mérites pas, j'espère que t'en es conscient". Tu l'achevais une dernière fois, ouais, parce que c'était la vérité. Cole ne méritait pas l'amour de Kyla.

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  Petite mais costaud. C'est qu'il y avait de la force dans ces frêles bras qui me cognaient de leur petits poings. Je l'arrêtais mais c'est ensuite son index qui m'attaquait. Parce qu'elle avait pas envie de se calmer miss Kali. Et si au début, je jouais la désinvolte, les détachés, insensible à ses sermons, je finis par lâcher prise, tomber le masque et livrer ma version, larmoyante teintée de -c'est pas ma faute- et de -je pouvais pas deviner- Cole ou l'art de ne pas assumer. Si j'espérais susciter une émotion chez mon interlocutrice, je ne m'étais pas attendu à ce grand éclat de rire. Je redressait la tête, la sortant de mes mains dans lesquels je m'étais caché après ma petite tirade et je déglutis difficilement en entendant la sienne, de tirade... "Je me plains pas, j'énonce des faits." rectifiai-je alors qu'elle menaçant de me gifler. Et bam, la gifle des mots commença, et je me reçus un premier flot de reproches...  Et une nouvelle vague ensuite. Puis encore une... Mais flottant sur ma mauvaise foie, c'est à la force de ma seule excuse que je répliquai : "Mais on n'était pas ensemble, Kali... On n'était pas encore ensemble quand j'ai couché avec cette fille." Bidon le mec. Bidon sur toute la ligne. Et le seul truc qui m'obsédait, là, d'un coup, c'était le choix de conjugaison qu'avait fait mon interlocutrice. -j'avais tout-, -je l'avais elle- et soudain c'est une seule et unique angoisse qui m'envahit : ça y est je l'avais perdue. Ça y est Kyla ne voulait plus de moi. Et elle envoyait Kali en messager. "Elle va me larguer c'est ça ?" Je blêmis,je blanchis, ma respiration s'accéléra. Je me levai du lit, m'approchant d'elle , un air grave sur le visage. "Elle va me quitter ? Bordel mais dis le Kali..." m'énervai-je, sentant le souffle me manquer, mon pouls s'accélérait, la panique me gagnait.
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T'étais hors de toi, peut-être parce que t'avais besoin de dire les vérités qui font mal, celles qui font réagir, celles qu'on ne veut pas réellement entendre. T'étais à deux doigts de le frapper tant t'étais à bout de nerfs, ils te rendaient dingue ces deux-là et tu ne supportais pas de les voir se déchirer de la sorte. Le problème étant bien que cette fois-ci, les choses étaient allées trop loin sans qu'ils ne contrôlent quoi que ce soit. Kyla avait terminé à l'hôpital et t'avais eu la peur de ta vie. Cette fille c'était la soeur que tu n'avais jamais eu, c'était une grande partie de ta vie et tu t'étais toujours juré de la protéger contre tous, et même contre elle-même. Seulement ces derniers mois, fallait bien avouer que le plus grand des tourments dans sa vie c'était Cole. Peut-être que tu l'adorais, mais quand il s'agissait de Kyla, c'était un vrai abruti. Tu finissais de parler et tu laissais tomber ton index, peut-être parce que d'un coup, ça t'avais totalement épuisé. Pourquoi les choses n'étaient pas plus simples ? D'un autre côté ça se saurait si les choses pouvaient toujours s'arranger en un claquement de doigts. "Et tu crois que c'est une raison valable ça ?" que tu l'interrogeais en croisant les bras. Ouais parce que de toute manière, quoi qu'il dise, rien ne pourrait t'aider à l'innocenter un tant soit peu. Mais t'étais prise de court par sa demande, ouais, tu t'attendais pas à ça. Au plus profond de toi-même tu voulais que ce soit le cas, peut-être qu'ils arrêteraient de s'aimer à en crever un peu plus chaque jour. Tu répondais rien jusqu'à ce qu'il te relance, d'autant plus énervé. "Non, non je ne pense pas. Elle tient beaucoup trop à toi si t'étais pas encore au courant" que tu disais d'un ton moqueur. Cole avait réellement besoin de se reprendre, ouais, c'était maintenant ou sinon t'allais enfermer Kyky dans une pièce jusqu'à ce qu'elle se sèvre de ce Wildingham comme on fait avec les drogués à l'héroïne. "Arrête juste de faire le con, je t'en supplie, arrête de tout gâcher dès que les choses s'arrangent. Range ton asticot au fond d'ton caleçon, menotte le, j'sais pas... mais fais quelque chose" que tu disais le plus sérieusement du monde.

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hj: tu m'excuseras du temps de réponse COLISTA - love is a laserquest 3061977507 :heaart:
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  La fureur Petrova, je commençais à avoir des années de pratique. Entre mes futures sœurs par alliance et la cousine, les petites russes avaient le sang chaud, j’avais eu de nombreuses fois le loisir de la constater lors de nos altercations. Et une fois n’est pas coutume, le ton était monté très rapidement avec Kali. Les coups contre mon torse cessèrent finalement, comme si elle baissait un peu son arme. Mais ne crions pas victoire trop vite. J’énonçai mon excuse, la même que j’avais martelé à Kyla, que j’allais marteler à tous ceux qui m’accuserait de haute trahison : j’avais couché avec Ivy, certes, mais c’était avant. Avant la date officielle de notre mise en couple. Avant que je comprenne. Avant que je réalise à quel point Kyla comptait. « Tu veux la connaître la raison : elle m’avait balancé quelques temps avant toute son histoire avec son ruskov là. » L’espèce de taré qui la faisait battre et violer par ses potes. Traumatisantes histoires. « Elle voulait que ça ne change rien entre elle et moi. Elle voulait pas que je la regarde comme une pauvre petite chose. Elle voulait que tout soit pareil… » Sauf que, tout pareil, rien qui ne changeait, ça voulait dire parties de jambes en l’air à gogo. « J’ai appliqué sa demande à la lettre en fait. En continuant à faire ce que j’avais toujours fait jusqu’ici. » Ne pas me poser de question. Foncer et coucher avec Ivy ce soir là…  Ouais, voilà, maintenant je me pâmais d’avoir été obéissant. Comme si c’était Kyla qui m’avait poussé dans les bras de la blondinette… J’étais coupable aux yeux de mon interlocutrice, dans tous les cas. Et ce n’était surement pas cet argument qui allait la faire fléchir. Sauf que vent de panique, d’un coup, j’entrevis quelque chose qui me fit perdre mon petit ton assuré et mon air horripilant : et si Kyla avait prévu de me larguer ? Et si elle envoyait Kali, ici, en messagère ? Et si avec mon petit numéro, là, je venais juste d’aggraver sérieusement mon cas ? Je m’approchai à nouveau d’elle, blanc comme un linge, la questionnant, mi énervé, mi paniqué, si bien qu’elle finit par la cracher, cette réponse que je voulais tant : non. Non, Kyla n’allait pas me larguer. « Bordel, t’es con aussi tu m’as fait peur là ! » ronchonnai-je avec agacement ce qui ne l’empêcha de reprendre son petit ton de sermon. Je prends un air boudeur, de gamin qui se voyait faire la morale, mais au final, ses mots n’étaient pas sans se répercuter dans ma tête. « Je tiens à elle Kali. Je tiens à elle crois-moi. » soufflai-je avant de croiser son regard pour reprendre : « Dis lui que je tiens à elle, dis lui que je suis désolé. Dis lui que je vais me rattraper. » promis-je alors. « Tu lui diras ? » Parce que vu son air furibond, j’avais du mal à croire qu’elle se ferait mon avocate mais soit, j’aurais au moins essayé. « On est presque de la même famille, oublie pas. » Comme si l’argument du mariage entre ma mère et son oncle, mariage auquel je m’étais toujours farouchement opposé devenait soudain un lien irrévocable entre nous. Comme quoi c’était vraiment comme ça m’arrangeait…
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