[FF] I want you back my evil boy

i want you back my evil boy.

Et bien voilà sayez, le retour des vacances, la rentrée tant attendu, les débuts de cours etc... Lucky fixait sa montre impatiente. La voilà à présent au lieu de rendez-vous : La forêt. Cet endroit si paisible et enchanteur. Un véritable petit havre de charme parfait pour être tranquille à l'abri des regards indiscrets. Ce ruisseau brillant qui émerveille la vue, le doux chant d'oiseaux qui caresse les oreilles, l'odeur de la sève qui chatouille les narines. Une atmosphère parfaite pour mettre en place le machiavélique plan de séduction qu'avait préparé l'anglaise. Une légère brise se lève faisant voleter les cheveux blonds de la demoiselle, elle ferma les yeux, savourant la quiétude du lieu, ce calme apaisant lui fait un instant couper du monde. Absolument rien n'a plus d'importance, seul compte le son du vent. Un craquement brise ce moment de sérénité, ramenant Lucky sur terre, l'enchaînant de nouveau dans son enveloppe corporelle. Elle fait volte-face lentement et plonge son regard dans celui du jeune homme à qui elle avait donné rendez-vous prétextant que c'était une urgence. Elle lui lança un regard glacé au départ, rien d'étonnant lorsqu'on connait le caractère égocentrique de la fille. Voilà que notre blonde s'avance vers sa proie, un sourire charmeur sur le visage. « Comme ça, faut que j'invente mille excuses pour te voir maintenant ?. » Elle n'aimait pas être zappé du jour au lendemain, elle n'aimait pas ce nouveau Cole qui s'amourachait d'une fille, elle trouvait que ça réduisait son charme à néant. Lucky croyait avoir trouvé son double masculin, mais elle s'était trompée, elle avait fait une erreur de calcule, Wildingham était un homme faible. Un homme amoureux, un homme à chier dorénavant. Putain que cela la rendait folle, elle avait envie de gerber à chaque fois qu'on parlait d'amour devant elle et donc maintenant que celui avec qui elle passait des nuits torrides à répétition sous les draps, ou bien ailleurs du moment qu'ils pouvaient forniquer comme des bêtes, avait le cœur à présent pris et ce simple fait lui donnait envie de vomir. « Comment peut-on passer d'homme terriblement maléfique, à un homme terriblement chiant et faible ? Je dirais même que cela tue ton sex-appeal Wildingham. » La mather laisse échapper un éclat de rire, juste assez pour ne pas briser le calme mais suffisamment fort pour que son interlocuteur entende son cristallin. Puis, elle adopta un air détendu sans le lâcher du regard, l'arme la plus efficace en matière de drague. Le jeu de séduction pouvait enfin commencer. Le but, ramener Cole à la raison.

Coky

Copyright Clochette

(Invité)

Je me mettrais moi même des claques parfois. Parce qu’à l’aube des élections au cours desquelles j’escomptais bien prendre la tête de ma confrérie, accepter cette invitation de l’ennemie, c’était risqué, très risqué. Mais surement que refuser, la congédier de manière un peu trop brutale risquerait de faire rejaillir nos anciennes coucheries sur le tapis. Et entendre dire partout que l’eliot qui convoitait la place de président avait eu une liaison avec une mather à son arrivée à Harvard, ça n’aurait pas fait une très bonne pub non plus. Et puis elle avait dit que c’était une urgence, alors j’étais malgré moi intrigué. Me voilà donc arrivant dans ces lieux boisés, et Lucky m’accorda un regard froid, contrastant avec le sourire qui fendit ses lèvres alors qu’elle s’avançait vers moi. Mon regard était tout aussi glacé que le sien, et j’aurais pu sourire, si je n’étais pas moi même tendu et obnubilé par mes soucis, mon entreprise, la EH, mon couple… Et c’est sur un ton détaché, presque pressé que je répondis, un peu cassant : « Qu'est-ce qui se passe Lucky ? » Mes prunelles la jaugèrent de bas en haut, en essayant de garder cette distance et ce détachement, de ne pas laisser s’insinuer dans mon esprit le souvenir de nos chaudes étreintes passées. J’avais déjà bien assez de charges à mon encontre dans le dossier Kyla, je n’avais pas besoin de rajouter un énième coup de canif au contrat, même si contrat il n’y avait pas réellement, si ce n’était moral puisque je m’étais engagé à la fidélité le premier juillet dernier lorsque nous avions officialisé notre couple. Et c’est sur un ton chargé de jugement qu’elle articula sa question, à savoir comment j’étais devenu –chiant et faible- me taclant en m’attaquant sur ma perte évidente de sex-appeal dans l’affaire. « C'était donc ça l'urgence ? Je ne suis pas venu pour me faire insulter par toi Lucky… Et puisque je suis chiant et faible, je ne vais pas t’imposer davantage ma présence… » fis-je en essayant d’échapper à son regard perçant. Ca sentait le piège à plein nez et me voilà, faisant un pas en arrière pour chercher à reculer et ne pas me prendre dans ses filets.
(Invité)