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Appel : Noah (depuis la prison) à Ellana.

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Une nuit au poste avec Cole. J’aurais pu tomber sur pire partenaire de cellule. Au moins il était là, ça m’évitait de m’énervait de trop, ça m’évitait de trop broyer du noir, ça me forçait à me tenir, à ne pas me montrer faiblard. Vous avez le droit à un coup de téléphone. J’hésite encore. A appeler mon père. Le prévenir de la mésaventure, assumée, prendre des coups, encore des coups, et le risque de finir mes vacances à Amsterdam. Je n’ose pas demander de l’aide à Cole. Je n’ose en demandait à aucun Eliot. Je ne sais pas pourquoi, je crois que quelque part, j’ai peur de leurs interrogations du type « Pourquoi tu ne demandes pas à ta famille ? », et de devoir trouver un mensonge assez plausible pour qu’il sonne vrai. Comme ils ont vu mon nom, ces connards de flics ont mis une caution assez élevée. 2000$. Que je n’ai évidemment pas le droit de payer moi-même. Je me torture l’esprit, prêt à appeler mon père, les yeux plissés, résigné, angoissé quand j’avance vers le téléphone fixe. Et dans un bref élan de courage, je me tourne vers le commissaire : « Je ne me souviens plus du numéro, il est dans le répertoire de mon téléphone ». Soupire du flic qui m’amène malgré tout à la réserve. Il y a deux téléphones dans le petit sac plastique de mes affaires, le mien, et celui que m’a laissé Ellana. Et là, je ressens, comme un soulagement. Brève soulagement, suivi d’une énorme crise de panique. Est-ce que j’ai vraiment le droit de lui demander de l’aide là ? Après ce que je lui ai fais ? Est-ce que je suis insolent à ce point ? J’hésite un instant. Avant d’attraper le téléphone et de fouiller le répertoire. Dylan … Dylan ! Son frère. Avec un peu de chance elle sera avec lui, ou alors, il saura où la joindre et je lui laisserais mes coordonnées. Je retiens le numéro par cœur et fais signe au commissaire que c’est bon, je peux y aller. Devant le téléphone, je me sens mal à l’aise. Comment est-ce qu’elle va réagir ? Est-ce qu’elle va répondre ? Peu importe. Rien ne peut être pire que la colère de mon père. Alors, allez Noah, un peu de courage, un peu d’entrain. Coûte que coûte, je tente, compose le numéro. Première sonnerie.
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« Ce n’est pas terminé. Loin de là. » Ses derniers mots résonnent dans ma tête depuis que j'ai quitté sa suite. Noah. Merde. Je  ne pensais pas me retrouver dans un tel état après cette soirée. Ça me paraissait sympa comme contrat, danse et service, ça semblait être une bonne idée de mon producteur, mais j'aurais du dire non, refuser d'y aller et terminer la soirée avec Elliott dans sa chambre, à regarder fight club et manger une pizza, champagne en prime. Au lieu de ça, je me retrouve toute seule dans la rue, à errer comme un fantôme, les yeux remplis de larmes salés qui me brûlent la peau. J'ai joué la fille forte devant lui, en lui crachant ma déception au visage. Mon regard s'est posé sur  mon bras, où j'ai encore l'impression de ressentir ses doigts se resserrer sur ma peau. Brûlure. Je suis une idiote naïve. J'ai demandé une cigarette au premier badaud que j'ai croisé. Il ne me l'a pas refusée, pas à ma tête de dépressive, pas à celle qui ressemble à une prostituée avec sa robe rouge et son mascara coulant. Je ne fume pas. Je n'ai jamais fumé. Mais étrangement, j'en ai besoin maintenant. L'homme me parle mais je n'écoute pas, n'entends pas. Il allume la clope entre ses lèvres et me la tends. Et je suis repartie à flâner, ma cigarette à la bouche, ignorant toujours les paroles de l'homme qui me suit à présent, comme le boulet qu'on traîne, mais un boulet qui semble avoir l'intention de vous baiser au milieu de la ruelle. J'inspire cette putain de fumée, tousse à chaque fois que je l'avale. Qu'aiment ils la dedans ? Qu'aime t-il lui dans le fait de fumer ? Noah encore. L'arrogance. Le dédain. Où est celui que j'ai tant apprécié ? Et pourquoi je pleure silencieusement de nouveau ?
J'ai repris plus ou moins conscience dans la chambre de Dylan. Mon amour, mon sang malgré tout ce que les langues de putes peuvent en dire, l'unique. Il me parle. Il me sermonne en fait. Je n'ai pas écouté avant. Mais sans que je ne dise un seul mot, il comprend tout. « C'est qui ce mec ? Je le connais ? Tu es encore tombé sur un connard Lan'. Je t'avais dit de ne pas y aller, putain, tu ne m'écoutes jamais ! » Un bruit sourd. Il a tapé dans la cloison de sa chambre. Et un portable sonne. Ma délivrance de la leçon de morale de Dylan. Je m'allonge sur son lit, les yeux dans le vide. Mon frère ronchonne et finit par s'asseoir à côté de moi en me tendant le téléphone sans rien ne me dire de plus. Voix enrouée, pleine de larmes, de tristesse. Mais surtout de cette déception amère.

- Allo ?
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C’est franchement étrange. Toute cette relation que j’ai avec Lana. Je veux dire, vous en connaissez beaucoup vous des personnes avec qui ça match au premier contact ? Des personnes qui vous manque sans même que vous ne les ayez jamais vu ? Parce qu’Lana, c’était ça. J’ai passé des soirées, des nuits, des matinées, à pianoter mon clavier, à échanger avec elle. Et jamais je ne me suis ennuyé, jamais je ne me suis lassé. Pas même quand il nous arrivait de nous disputer comme cette fois là, où je lui avais demandé à ce qu’on se rencontre en vrai. Pas même quand j’allais me coucher foutrement frustré de nos échanges érotiques. J’ai toujours eu envie de la rencontrer, il était impensable que je ne la rencontre pas. C’est franchement étrange. La façon dont je me souviens de cette danseuse parisienne. Elle m’a marqué. J’ai encore son parfum dans la bouche, et ses mouvements lancinants dans les yeux. Je veux dire, j’en ai vu beaucoup des danseuses. Vraiment beaucoup, et de tous les styles, tant ça me fascine. Mais celle là, elle avait quelque chose de spéciale. Une sorte d’aura magnétique, un érotisme subtil, une façon de se mouvoir qui, littéralement, décomposait l’espace. Et comme à mon habitude, quand je me sens à genoux face au plaisir, je ne peux m’empêcher de venir dominer la situation. Plaisir sadique. C’est moi qui l’entame, moi qui le termine. J’impose, et tu dispose, à ma guise. L’hautain prétentieux se délecte de ces passages à plein. Quelque part, je ne peux m’empêcher de sourire satisfait quand je me revois partir de cette pièce sombre. C’est franchement étrange. Que cette danseuse ce soit trouvée à ma soirée ce soir. Pire encore, la manière dont je l’ai envoyé chier. La manière dont je me laisse volontiers happer par les frasques sociales et devient encore plus arrogant qu’à la normal avec ceux qui ne font pas partis de mon cercle. C’est franchement stupide, je le sais. Mais c’est plus fort que moi. Je suis ce connard abrutis de Noah. Et ce qui est encore plus étrange, c’est la façon abrupte avec laquelle toutes ces images se combinent. Elles sont toutes la seule et même personne. Et moi condamné à assumer mon sale visage devant la Lana que j’adore, la danseuse parisienne que j’adule et Ellana qui me déteste. Et comme un cancre, je ne peux me résigner à lâcher prise et c’est vers elle que je me tourne ce soir quand j’ai besoin d’aide. J’entends son Alo fébrile. Je marque un temps de pause. Quelques fractions de seconde seulement. Je ne sais même pas quoi dire, même pas par ou commencer. Alors d’une voix basse, chuchotant, je me mets à fredonner : « I … I wish i was special … you’re so fucking special … but i’m a creep …. I’m a weirdo …. ». Et sur la dernière note basse, j’éteins la voix. Ferme la bouche, déglutis péniblement. Avant de reprendre : « Je … J’ai été stupide Lana … vraiment, vraiment, très stupide … je te demande pardon … ».
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Comment peut-on être aussi détestable ? Je n'arrive toujours pas à y croire, à cette façon de m'avoir rembarrée ce soir, sans même faire attention à mes paroles, à mon prénom. On a parlé tellement de fois ensemble, tellement d'heures partagées devant mon écran, nuit et jour, sans jamais me lasser de nos conversations et de sa compagnie. Ni de notre pseudo dispute, ni de nos bavardages divers et variés, et encore moins de nos rêveries plus érotiques. J'ai rougi. Enfin je crois. J'ai un peu chaud. Je jette un coup d’œil rapide à mon frère pour savoir s'il a remarqué mon changement d'attitude, mais il est trop absorbé par sa courte conversation téléphonique. Et puis, il me passe le portable, sans un mot. Je sens que cela ne lui plaît pas, il ne pourra jamais me cacher ce genre d'information. Qui est-ce à une heure pareille ? Mon allo inquisiteur prononcé, un léger silence s'installe. Et puis une voix moins connue que le personnage lui-même. Quelques paroles de chanson tant entendue résonnent jusque dans mes oreilles. Un chuchotement qui me paraît bienveillant autant que destructeur. C'est un cauchemar dont je ne vais jamais me réveiller. Encore. Noah. La plaie s'ouvre, la peau déchire malgré les points de suture. Tout aurait été différent avant. Avant ce soir. Avant Paris. J'aurais aimé entendre sa voix depuis longtemps. Pourtant, plus rien ne sera pareil à présent. Je reste sans voix mais me redresse dans le lit. Le fait que Dylan entende la conversation me met mal à l'aise, mais je sais qu'il va rester à mes côtés quoique je lui dise. Je m'assois en tailleur sur le drap de soie bleue. Et des excuses, encore des excuses. Je déglutis, et laisse un long silence avant de laisser s'échapper un soupir d'entre mes lèvres. Je lui en veux c'est certain, pour son comportement envers moi, pour avoir embauché des filles sans papier et du coup, les mettre dans la merde. Je prends mon courage à deux mains, essuyant une larme, comme pour me sentir un peu plus forte.

- Une nuit au poste de police aide à réfléchir apparemment... Mais je suis certaine que tes excuses cachent quelque chose. Que veux-tu ?

Les yeux de Dylan s'écarquillent à mes premiers mots. Il s'est levé d'un seul coup et se tient la tête des deux mains. « Lan', c'est quoi cette histoire de flics ? » Je ne lui réponds pas. Ma main gauche se pose sur sa cuisse pour qu'il se calme et je tire sur son t-shirt pour qu'il s'assoit près de moi. La conversation va être houleuse, autant avec Noah qu'avec mon frère.
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Les quelques dix minutes qu’on a passé ensemble après la soirée on suffit à créer une obsession. Obsession incontrôlable de faire mes preuves, de rattraper le coup, d’agiter les bras pour effacer tout ce que j’ai été quand elle me regardait, sans le savoir. Je voudrais avoir un magnétoscope, mettre pause, reculer, réenregistrer la bande, mieux gérer. Mais à la fois … je suis con. Je ne peux qu’assumer. Reconnaitre que sans le vouloir, même si dans nos échanges électroniques j’ai voulu le cacher, je suis comme ça. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Les psychologues ont déjà répondu à ce genre de question de manière assez facile : son père a été dur avec lui alors il est devenu dur, son rang social l’oblige à porter un masque, sa peur effroyable de l’abandon et a fortiori de l’attachement en font quelqu’un de replié sur lui-même qui pour être sûre de ne pas être atteint, mets une immense distance de plomb avec le reste du monde. Je regrette qu’elle m’ait vu comme ça. Mais un brin subtil de ma lucidité profonde ne peut s’empêcher de dire que c’est mieux comme ça. Qu’est ce que j’aurais fait autrement ? Je me serais caché, sans arrêt ? J’aurais mentis ? J’aurais joué ? Mon dieu, non. C’est quand je porte le masque que je joue, quand je laisse la danseuse sur sa barre comme un moins que rien, quand j’adresse à peine un regard hautain à la serveuse. Je ne sais pas, je suis confus. Le combiné de téléphone prés de ma tempe prête à exploser. Je ne sais pas pourquoi c’est elle que je décide d’appeler. Peut-être parce que je suis intimement convaincu qu’elle ne refusera pas de m’aider. Peut-être parce que je sais aussi qu’elle gardera le secret. Quel con. Pauvre con. Je n’ai jamais été aussi mal à l’aise, et plutôt que de fuir, je m’enfonce. Son alo fébrile m’arrache un soupir éteins. Et je me mets à fredonner. C’est stupide pas vrai ? Je ne sais pas pourquoi je l’ai fais. Je marque un silence, poursuis avec des excuses sincères. Même si je sais d’avance qu’elles ne sauront pas suffisante. Et je me déteste. Parce que je sais qu’elle me déteste. Parce que d’habitude, c’est ce que je cherche à faire, que les gens me détestent. Je le cherche, parce qu’au moins comme ça, j’ai l’impression que c’est moi qui les autorise à me détester. Au moins comme ça, je suis sure de ne pas les voir m’abandonner. Ils détestent le masque. Et elle là, Lana, elle déteste Noah. C’est horrible. Elle déteste Noah le menteur, Noah l’hypocrite. Dans un sens ou dans l’autre, il reste hypocrite, tant ce qu’il a été avec elle dans le virtuel est à des années lumières de ce qu’il a été en vrai. Sa voix acerbe brise le silence. Mes yeux se crispent de douleur. Je retiens un soupir, me pince les lèvres, presque appuyé sur le téléphone comme si ma tête allait s’écrouler. Je déteste ce qu’elle voix, je déteste l’égoïste dont elle parle. Mais je n’ai pas vraiment le choix, la meilleure façon de sortir d’ici sans encombre est de lui demander son aide. J’attends quelques secondes avant de reprendre, ne cherchant même plus de prétextes ou de justifications. Comme résigné à l’étiquette qu’elle me colle :

- Lana je t’en prie, mes excuses ne cachent rien je …

Et je m’interromps aussitôt en un soupir blasé.

- Je … j’ai besoin que tu me sortes de là … je ne sais pas à qui d’autre m’adresser … Mon père ne doit pas savoir que je suis ici et je ne peux pas demander à mes amis …

Je baisse la tête, honteux à en crever.

- La caution est assez élevée, je n’ai pas le droit de la payer moi-même. Mais je t’assure, sitôt que je suis sorti, je te rends tout c’est juste que … s’il te plait …
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Je reste sur le cul à sa demande. Ses plates excuses pour qu'en fait, je vienne le sortir de la garde à vue ? Sérieusement Noah ? On se connaît à peine et tu me demandes de payer ta caution ? La colère monte. Ma main serre la cuisse de Dylan, lui enfonçant mes ongles dans la peau. Il pourrait m'arrêter d'une seule main, mais il doit sentir que j'ai besoin de déverser ma haine quelque part. Et d'ailleurs, je trouve cela étrange qu'il ne se permette  pas de me prendre le téléphone des mains pour insulter ce « pauvre type » au bout du fil et lui raccrocher au nez.

- Tu déconnes Noah ?

Personne pour payer ? Qu'il ne demande pas à son père encore, je peux le comprendre. Je pense que le mien ferait une crise cardiaque d'apprendre que je suis au poste de police. Mais où sont passés ses merveilleux amis Eliot ? C'est facile de montrer qu'on a du frics mais quand il faut en sortir, il n'y a plus personne ? J'arrête de pleurer et essaye de remettre mes idées en place. Je déteste celui que j'ai rencontré furtivement à Paris, et encore celui que j'ai découvert ce soir. Et pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander comment est le vrai Noah. Toutes ses heures passées avec lui sur internet m'ont été volées ? Cette boule à l'estomac, pourquoi est-elle là à me tordre les boyaux ? Mes yeux fixent le vide de la chambre. La colère est là et pourtant... il me manque. Il me manque même quand je suis avec lui. Et ça, c'est mauvais signe, surtout pour moi en fait. La douleur s'intensifie. Je ne peux pas le laisser dans  la merde, même si je ne sais pas s'il me renverrait la balle si j'étais à sa place. J'ai peut-être besoin de croiser son regard une dernière fois. J'ai peut-être envie de le serrer dans mes bras, de blottir mon visage dans son cou pour respirer son odeur une dernière fois. Sûrement. Mais jamais je ne l'avouerai. Je me fiche de l'argent, j'ai besoin de mettre le point final sur une relation qui a à peine débutée. Après un immense silence de réflexion, mes lèvres s’entrouvrent.

- J'arrive.

Mais après laisse moi tranquille, laisse s'estomper les crampes dans le bas du ventre, laisse moi vivre, juste avec ton souvenir.
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Je savais que ça n’allait pas passer. Que je me permette comme ça de lui demander un service après ce que j’ai fais … Ce n’est que quand je prononce les mots « s’il te plait » que je me rends compte de ma bêtise. Une fois de plus, j’ai agis sans réfléchir. Et heureusement qu’elle ne peut pas voir présentement mon regard plein de honte. Le policier à côté de moi me regarde et tapote sa montre comme pour me signifier que mon temps était passé. Je lui fais un signe vindicatif des yeux pour lui dire, encore quelques secondes, et me tourne pour ne plus avoir à voir sa tête, complètement recroquevillé sur le téléphone, me pinçant l’arrête du nez. Tu déconnes Noah ? Je ne réponds rien. Laisse planer le silence en espérant qu’elle accepte malgré tout de venir m’aider. C’est dingue, comment est-ce que je fais pour être aussi égoïste ? Je n’en sais rien. Mais le fait est que les dés sont lancés, je ne peux pas me permettre de revenir en arrière. Je pourrais faire le brave, jouer les victimes pleurnichardes, lui dire de laisser tomber, que je me débrouillerais. La vérité, c’est que je n’ai pas d’autres solutions. Demander à un Eliot de venir m’aider m’embarrasse parce que je devrais lui expliquer pourquoi mon père ne doit pas être au courant. Et de toute façon, je n’ai pas envie de quémander leur bon vouloir. Ils sont comme moi, moi en sens inverse, je me serais empressé de m’auto-congratuler de bonne conscience. Non, quelqu’un de neutre, je préfère. Et pourvu qu’elle accepte. Le silence est long. Mais si elle ne dit rien, c’est peut-être qu’elle veut bien ? Je veux dire, quelqu’un qui sait déjà que ça va être non, il raccroche sans attendre ? L’agent vient me tapoter l’épaule et je lui fais un signe de tête impatient. Allez Ellana, dit quelque chose. « J’arrive ». Le soulagement. Je laisse tomber mes épaules, me détend enfin. Et ne trouve rien d’autre à dire que : « Merci … ». Et je lève les yeux vers le policier qui me scrute : « Je dois te laisser, je n’ai droit qu’à un seul appel. Je ne bouge pas d’ici de toute façon donc … prends ton temps ». Et je vais pour raccrocher le robinet avant de le porter de nouveau à mon oreille : « Ah, et … je m’appelle Noah Arjen d’Aremberg. C’est le nom que tu devras donner à l’accueil …. ». Court silence, « merci encore Lana … ». Et je n’ai pas envie de raccrocher. Mais j’y suis bien obligé. Alors je raccroche et me laisse reconduire dans ma cellule auprès de mon chère Cole.
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