If I Were A Boy pv Sam

C H A R L I N E A N D S A M
Hello★★★
J’avais un besoin oppressant de me confier, de parler. Sloan et Sheina dormaient encore. Délicatement, je m’étais faufilée échappant à l’étreinte chaude de Sloan. Une fois hors du lit, je pris mon téléphone avant de sortir de la chambre. Habillée d’un simple short et d’un débardeur, j’avais pris avec moi un petit gilet. Je cherchais l'endroit approprié, là où je n’allais pas être dérangé en pleine confession. Mon regard se porta sur une porte qui menait sur une jolie petite trace. Personne s’y ne trouvait. Je m’appuyais contre la rembarde avant de composer ces fameux numéros. J’avais besoin de parler à Sam, trop discret depuis le début du summer camp. J’avais besoin de retrouver les bons conseille d’un ami que j’appréciais depuis longtemps. Les sonneries retentissaient dans mon oreille, attendant patiemment un allo endormi.

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Lentement, Sam ouvrit un oeil. La soirée de la veille fut mouvementée et alcoolisée. Un terrible mal de crâne vint orner sa tête, réduisant à néant toute tentative de réflexion. Le silence régnait en maître dans la chambre. Il affiche un léger sourire en voyant qu'il n'était pas seul dans ce lit. Une jolie blonde à moitié dénudée dormait encore. Samaël ne tarda pas à se lever, ressentant une envie pressante d'aller se vider la vessie. Ce fut donc avec grande difficulté qu'il se leva du lit pour gagner la salle de bain. Une fois à l'intérieur, il tapa malencontreusement dans le meuble avec son doigt pied. Au lieu d'hurler, il lâcha un soupire sans précédent. Sam a toujours été la force tranquille et même la douleur ne savait pas le faire rager. Il s'approcha des toilettes et baissa son boxer. Alors qu'il s'apprêtait à pisser, il entendit son portable sonner. Sans même chercher à comprendre, il alla le chercher avec le boxer coincé en dessous des bourses. Sa vision était trop floue pour qu'il voit de qui provenait l'appel. « Ouais allô ? » dit il d'une voix rogue et encore endormie. Sam se dirigea vers les chiottes et sans même savoir de qui il s'agissait, il lança sur un air ailleurs. « Deux secondes je fais pleurer le sifflet. » Le jeune homme posa le téléphone sur le record des chiottes et commença à pisser. Il sifflota légèrement avant d'éclater de rire. « Faire pleurer le sifflet, ahah ça veut rien dire mon con. » dit il a voix haute. C'était plus une note à soit même qu'aure chose. Une fois terminé, le beau brun remit son caleçon et alla se laver les mains, il captait vraiment pas que quelqu'un était au bout du fil. Ouais, il a toujours été très naturel comme mec. Il s'essuya les mains et reprit son téléphone. « Ouep ? »dit il sur une voix un peu plus réveillée avant d'abaisser la cuvette des toilettes et de s'asseoir dessus afin d'être confortablement installé pour prendre l'appel.

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C H A R L I N E A N D S A M
Hello★★★
Très peu habitué aux confidences, je m’étais réveillée avec cette envie soudaine de déballer mon sac. À mon réveil, mon regard s’était attardé sur le visage endormi de Sloan. J’avais besoin de parler. Voilà pourquoi je m’étais reculée sur ce balcon dans l’espoir de pouvoir parler avec Samuel. Sam’ était un de mes plus proche ami et il était sans doute le mieux placé pour écouter mes confessions. Les sonneries se succédèrent avant d’entendre la voix de l’étudiant. « Ouais Allô ?» j’affichais un petit sourire prêt à répondre avant qu’il ne poursuive « Deux secondes je fais pleurer le sifflet.» mes sourcils se froncèrent avant que je ne me mette à rire. Sam était d’une légèreté impressionnante. Il vivait pleinement sans se prendre la tête. À l’écoute et toujours partant pour rigoler, il respirait la joie de vivre. C’était une vrai bouffé d’air frais. Un sourire s’afficha sur mes lèvres lorsque j’entendis monsieur faire pipi et se mettre à rire à sa propre bêtise. Une personne ouvrit la porte alors que j’étais en plein fou rire. Mon regard s’attarda sur l’inconnu avant qu’il ne parte un peu plus loin. Après plusieurs secondes voire minutes d’attente, il me fit : « Ouep ?» j’affichais un sourire et lui fis : « et bien c’était un gros pipi Sam !» je me mis à rire. L’inconnu tourna la tête vers moi et fronça les sourcils. Je n’étais pas toute seule mais bordel que c’était drôle. « Habituellement, les mecs ont toujours du mal à pisser le matin ! Y'en a un qui a du s'amuser hier soir.» L’inconnu se mit à soupirer et se dirigea vers la sortie. et lui fis : « plus sérieusement, un petit déjeuner avec ta préférée sa te tente ? Pain au chocolat, croissant, café et fruit frais ? » dis-je en affichant un mince sourire. « J’ai besoin de te parler et puis je n’ai pas eu encore l’occasion d’avoir un petit moment avec toi depuis le summer camp !» trop occupé à noyer ma frustration, je m’étais comportée une nouvelle fois en parfaite égoïste.

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Absolument rien ne pouvait réussir à venir perturber un esprit aussi tranquille que celui de Samaël. Pour être si calme, il devait puiser ses forces dans mère nature, ce n'était pas possible autrement. Ou alors il était juste défoncé du matin au soir. Manque de chance pour lui, le Dunster ne touchait pas la drogue. Il pouvait ingurgiter des quantités folles d'alcool, un peu comme hier soir, mais il ne touchait pas au shit. Ai bien sûr il avait déjà essayé mais ça n'avait pas été plus loin entre eux. Quoiqu'il en soit, il vint s'asseoir sur le cuvette fermée des toilettes juste avant de se pencher vers l'avant et de passer sa main dans ses cheveux. Un large sourire s'afficha sur son visage lorsqu'il comprit que Charline était au bout du fil. Elle le taquine allègrement sur son pipi du matin. Sam explosa de rire et se redressa sur ses toilettes. « C'est les quatre litres de bière que je me suis enfilé hier soir ça. » dit il en rigolant toujours un peu plus. Son visage ainsi que le son de sa voix était détendus. Franchement, c'était le pied pour lui d'être au Summer Camp. « Mais ouais je me suis bien éclaté. Bon par contre j'ai fini au lit avec une fille, laisse tomber le carnage. L'emballage était plus appétissant que le contenu hein. » répondit il en rigolant. Rien à foutre que la fille soit en train de dormir dans la pièce juste à côté, il avait pour habitude d'être franc. La fille était plus jolie que bonne au pieu. Bref, Sam fut un peu surpris de la proposition de Charline. Elle lui proposait de prendre le petit déjeuner en sa compagnie, elle semblait avoir besoin de parler et de se livrer. Le beau brun n'allait certainement pas refuser un petit déjeuner, et encore moins avec elle. Le jeune homme se leva des toilettes et attrapa un bas qu'il enfila directement. « Bah écoute ouais avec plaisir. Je crève la dalle en plus donc tu peux compter sur moi. On se rejoins en bas ? » lança t il calmement. Il ouvrit la porte de la salle de bain avant de la refermer aussitôt. « Nan attend, je connais ce genre de fille, elle va vouloir me retrouver. Vas y j'ai pas envie qu'elle me prenne la tête des le matin. Tu sais quoi ? On se rejoint sur le toit dans dans dix minutes ? J'apporte le petit déjeuner. C'est bon ? » dit il. Sam attendit la réponse de Charline avant de raccrocher et de quitter la salle de bain. Il allait devoir sortir de la chambre sans la réveiller. Bonne chance mon pote.

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« C’est les quatres litres de bière qu je me suis enfilé hier soir ça.» son rire était contagieux et comme porté par sa bonne humeur, je me mis à sourire. Il était difficile de ne pas apprécier Samuel. Bon vivant, sa présence était devenue un refuge. Je me mis à rire avant qu’il continue. « Mais ouais, je me suis bien éclaté. Bon par contre j’ai fini au lit avec une fille, laisse tomber le carnage. L’emballage était plus appétissant que le contenu hein.» sa franchise était appréciable. Mon rire s’evapora dans l’air frais. Ce coup de file me faisait du bien et je lui répondis : « C’es le risque, c’est la merde quand tu es trop belle après faut suivre derrière.» dis-je en affichant un sourire. N’importe quoi, cette légèreté etait tout ce dons j’avais besoin. J’avais besoin de me retrouver avec un vieil ami qui en connaissait bien plus sur moi que ma propre famille. Je me pinçais les lèvres en espérant qu’il accepte ma proposition. J’avais besoin de lui, plus que ce que je pensais. Ces conseilles allaient me permettre de comprendre un peu plus la situation dans laquelle je me trouvais. Sloan hantait mes journées et cette éloignement devenait insupportable. Mes suspicions se fondaient et mes craintes ne cessaient d’augmenter. J’espérai juste qu’il ne soit pas trop tard. Mon sang se glaça à la simple penser de voir avec une autre fille. Sa réponse me sortie de mes pensées. « Bah écoute ouais avec plaisir. Je crève la dalle en plus donc tu peux compter sur moi. On se rejoins en bas ?» j’affichais un grand sourire. Contente de pouvoir partager un moment avec lui. Je m’installais sur une des chaises qui étaient à disposition. Seule sur la terace, personne ne venait m’embêter. « Hum... si tu veux oui.» dis-je en souriant avant qu’il ne dise : « Nan attends, je connais ce genre de fille, elle va vouloir me retrouver. Vas-y j’ai pas envie qu’elle me prenne la tête dès le matin. Tu sais quoi ? On se rejoint sur le toit dans dix minutes ? j’apporte le petite déjeuner. C’est bon ?» je me mis à rire. Son charme faisait des ravages et je n’en étais pas vraiment surprise. Sam était beau et non prise de tête. Le genre de mec idéal qui faisait fantasmer plus d’une personne. Je me levais de mon siège et lui fis : « Ahah c’est la merde d’être un coureur de petit culotte hein ! On fait comme sa Sammy !» dis-je pour l’embêter avant de me diriger vers la porte de sortie. « à toute de suite jolie coeur.» un sourire s’afficha sur mes lèvres avant de venir raccrocher. Je me dirigeais vers les escaliers, pour monter jusqu’au toit. Espérant ne voir personne d’autre, j’ouvris la porte. Un vent léger me frappa le visage. Sa allait être parfait, personne n’était là. On allait pouvoir être tranquille. Je m’approchais du rebord avant de venir m’asseoir sur le rebord en béton. Je sortie une cigarette. Le poison à mes lèvres, je venais l’allumer. Mon visage se pencha en arrière pour relâcher la fumer. Sa allait me faire du bien. La porte s’ouvrit et Sam débarqua les mains bien charger. Je sautais du petit muret pour m’approcher de lui et lui prendre quelques trucs. « Rouuuuh on a la main généreuse dite moi. Y en a un qui a besoin de reprendre des forces.» dis-je en faisant une moue ! A défaut de ne pas pouvoir faire l’amour, je me contentais de manger. J’approchais mon visage du sien pour venir l’embrasser sur la joue. « huuuuum.... j’ai faim !»

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Sortir de la chambre sans réveiller sa conquête n'allait pas être une chose facile pour Samaël. Ce dernier venait à peine de raccrocher avec Charline que déjà, il se demandait comment il allait faire pour rassembler ses affaires. Heureusement pour lui, c'était de la moquette par terre et non du parquet. Aucun risque qu'il ne fasse grincer les planches. Planté debout, le beau brun cherchait des yeux ses vêtements éparpillés un peu partout autour de lui. Il ne mit pas longtemps avant de repérer son pantalon et son t-shirt. Ses chaussures étaient beaucoup trop loin pour qu'il puisse espérer les récupérer vivants. Sans trop chercher à comprendre le Dunster allait se contenter de ces quelques habits. Il avança doucement, délicatement, un pied devant l'autre pour atteindre son premier vêtement. Il attrapa furtivement son jean avant de continuer son périple vers son t-shirt. Samaël s'arrêta de bouger lorsqu'il vit la meuf se retourner. Il en avait presque arrêté de respirer pour ne pas la réveiller. C'était devenu une question de vie ou de mort. Il mit quelques secondes avant de commencer à bouger de nouveau. Il agrippa son t-shirt avant de se diriger rapidement vers le couloir. Inconsciemment, il sortit de la chambre et claqua la porte derrière lui. Et puis merde, elle n'avais qu'à pas être aussi nulle au pieu. Quoiqu'il en soit, Samaël se dirigea vers les cuisines avant de rejoindre rapidement le toit. Il ouvrit la porte avec beaucoup de difficulté. Une fois dehors, il lança un regard désespéré à Charline qui se précipita sur lui pour l'aider avec toute cette nourriture. « Ah putain ouais, j'ai la dalle, laisse tomber. » répondit-il. Le beau mâle avança de quelques pas pour poser ce qu'il avait dans les mains avant d'ajouter, le plus naturellement du monde. « Pourtant, on peut pas dire que cette fille m'ait épuisée. J'ai rarement vu une fille aussi nulle au lit. Elle est bonne mais à chier. » Un rire peu discret s'échappa de sa bouche. « J'vais me méfier des jolies filles, c'est un piège ! » bredouilla-t-il. Il vint s'asseoir sur un petit muret avant de se rendre compte qu'il avait, effectivement, oublié ses chaussures. Quel boulet celui-là, je vous jure. Il se tourna vers Charline. « Trève de plaisanterie, comment tu vas ? » demanda-t-il avant de se ruer vers le premier croissant qui passait par-là. Ouais Samaël crevait de faim, il était venu là pour passer un moment avec une fille qu'il appréciait énormément mais aussi pour s'en foutre plein la penche.

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Ma nuit ou plutôt ma fin de nuit avait été parfaite. Mes doutes s’étaient envolés en une fraction de seconde dans les bras de sloan. Ma vie sexuelle n’avait jamais été aussi épanouie depuis que je le connaissais. Il avait su me rassurer de la plus belle des façon qui soit. Mes jambes et mes bras étaient encore endolorie par l’effort que nous avions produit. Mes poignets étaient encore légèrement marqué. Le plaisir avait été tellement intense que je ne m’étais pas rendue compte que j’avais resserré mes liens lors de nos ébats. Je me mis à rougir en posant mon regard sur les petites trace rouge de mes poignets. Sam débarqua rapidement vers moi. Je m’approchais à mon tour pour le décharger de quelque douceur. Mon sourire s’était allongée en voyant tout ce qui nous attendait. Nous n’étions pas très différent l’un de l’autre. La bouffe animait chaque partie de nos corps. Oui oui ! En bon mangeur, il était appréciable de se retrouver en compagnie de sam pour un petit déjeuner. « Ah putain ouais, j’ai la dale, laisse tomber» je me mis à rire avant de marcher à ces côtés. Je regardais avec un peu plus de détaille ce qui s’offrait à nous. Croissant, pain, pain au chocolat. Mon ventre se tordait dans tout les sens. « Pourtant, on peut pas dire que cette fille m’ait épuisée. J’ai rarement vu une fille aussi nulle au lit. Elle est bonne mais à chier.» je me mis à rire. Sam avait toujours été comme sa. Droit dans ses basket et j’étais plutôt satisfaite de savoir qu’il ne s’était jamais plein de moi au lit. Cela me réconfortait quelque peu. « je suis ravie de voir que tu t’es jamais plains de moi.» dis-je en haussant les sourcils légèrement provocatrice. Je me mis à tourner la tête de gauche à droite en l’entendant dire de se méfier des belles filles. Certaine pouvait être pleine de surprise. Il ne fallait pas s’arrêter à cette simple déception et j’étais persuadée qu’il ne le ferait pas. On s’installait tranquillement sur le muret avant d’ajouter en tournant son visage. « Trève de plaisanterie, comment tu vas ?» bien j’allais bien. Vraiment très bien. Je venais de faire l’amour avec le mec que j’aimais. Un frisson me parcourut le corps en repensant au parole que j’avais pu avoir dans mon esprit lors de cette étreinte. Ma gorge se noua et je lui fis : « Je crois que je suis amoureuse Sam... mais pas genre légèrement amoureuse. Non ! Hier dans ma tête je me voyais lui sortir ces trois mots» je fronçais les yeux et je pris un croissant. Délicatement j’apportais la viennoiserie à ma bouche et lui fis : « hier s’était tellement bizarre en même temps ! T’aurait du voir... enfin non mais j’avais vraiment prit mon pied. Alors c’est peut être pour sa, j’ai tellement prit mon pied que j’avais envie de lui dire que je l’aimais. J’en sais rien sam.» dis-je d’une traite avant de me mettre à grimacer pour rigoler un peu.

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Prendre un petit-déjeuner au grand air, quelle merveilleuse idée. Samaël préférait ça, plutôt que de se terrer dans la salle de réception, les uns sur les autres. A peine arrivé sur le toit, il prit une grande bouffée d'air, enfin il pouvait revivre. La nuit fut relativement agitée pour le jeune homme, comme à peu près toutes les nuits depuis son arrivé à la Nouvelle Ecosse. Il en profitait allègrement, sans se soucier des conséquences de ses actes. Il était bien et se faisait plaisir, c'est tout ce qu'il voyait. Assis sur le rebord du mur, il ne mit pas longtemps avant d'attraper un croissant et de le fourrer dans sa bouche. Il avait faim. Non pardon, il avait très faim, il crevait même la dalle. En pleine force de l'âge, ses boyaux avaient déjà commencés à attaquer son estomac. Un large sourire vint orner son visage lorsqu'il avala la première bouchée de son croissant. Sans chercher à comprendre plus loin, il mordit une nouvelle fois dedans mais ce coup-ci, manqua de s’étouffer en entendant Charline parler. Samaël ne répondit pas et la laissa parler. Il tourna sa tête vers elle et luttait pour ne pas sourire. Elle était trop mignonne la petite Granger. Complètement perdue, elle avait besoin de parler. Lorsqu'elle eut terminé, il croisa les bras et se recula délicatement pour poser son dos contre le mur. Se rendant rapidement compte qu'il n'y avait de mur derrière lui et qu'il se trouvait sur le bord du toit, il contracta les abdos pour pas tomber en arrière. « Merde, quel con ! » dit-il avant d'exploser de rire. Il leva les yeux au ciel, désespéré par sa propre connerie. « Attends, wow wow wow, quoi ? » demanda-t-il d'un air étonné mais amusé. Il se leva pour éviter de tomber en arrière, sait-on jamais. « Tu quoi ? Tu es tombé amoureuse ? Répète un peu ? » dit-il pour la taquiner. C'était bien la première fois qu'il entendait Charline parler ainsi d'un homme. « C'est Sloan c'est ça ? Sweetie, pose toi deux secondes et réfléchis un peu à ce que tu viens de dire. Ça fait combien de temps que vous vous tournez autour hein ? Des semaines ? Des mois ? Depuis le temps que tu me bassine avec ce mec. Et Sloan par ci, et Bushnell par là. J'pense pas que ton je t'aime vienne du fait que tu ai pris ton pied au lit. Tu le sais aussi bien que moi, tu essaies de te chercher des excuses pour refouler ce que tu ressens pour lui. Il as réussit à atteindre ton coeur et ça te fait peur. » commença-t-il avant de fourrer son croissant dans la bouche et d'en prendre un morceau. Ouais parce qu'à la base, il était là pour manger, ne l'oublions pas. La nourriture était sacré pour le petit Steadworth. Voyant que Charline ne répondait pas, il continua dans sa lancée. « C'est compréhensible Charline. T'es pas habituée à tout ça. Je te connais par coeur, tu profites et tu jettes, tu ne t'attaches jamais. Qu'est ce qui t'empêche de lui dire en face ? T'as peur que ça ne soit pas réciproque ? Je l'ai vu le dernier coup ton Sloan, il s'est fait dragué par une putain de bombasse. » dit-il en mettant ses mains devant son torse pour imiter la paire de seins que la fille pouvait avoir. Il rigola face à son imitation plus qu'exagérée. « Je l'ai regardé ton marlou là, il l'a envoyé chier. Ce mec ne jure que par toi, j'sais pas ce qu'il te faut de plus ! » conclut-il en attendant sa réponse. Machinalement, il termina son croissant et en prit un autre. Que Charline se rassure, il n'avait pas trop prévu, il comptait bien finir le petit-déjeuner et ne laisser aucune miette. Le gaspillage n'était pas pour lui.

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