we say more dumb things before 9 a.m. than most people say all day
— with Scaria
Le summer camp se passait bien jusqu'à ce que Jules entre dans ma vie. Aaah les hommes, eux et leurs caractères bien trempés. Je pensais pourtant être insensible à tout cela, que jamais je ne tomberais pour un homme et voilà que j'en étais arrivée à ramper pour Jules De Lacroix. Rien que ça, c'était une motivation pour ne pas sortir de cette chambre luxueuse. Je voulais rester là à rien faire. Oui, vous avez bien entendu, moi Anastasia Reynolds, j'ai décidé de ne plus rien faire, d'entrer en hibernation jusqu'au ce que je ne ressente plus rien à l'égard d'un homme. Le problème, c'est que Clément, allongé à mes côtés, n'était pas du même avis. Ma seconde motivation à ne plus bouger de ce lit, c'est le mal de tête que je me traîne depuis ma gueule de bois. J'étais tellement pas habituée à l'alcool que mon cerveau avait décidé de me le faire payer. Attendez. Ce n'est pas mon cerveau qui me fait mal là. Je ressentais une chatouille régulière donnée par mon meilleur ami. Je commençais à peine à réagir qu'il se mit à grogner en passant à la vitesse supérieure. Scar s'impatientait et ce n'était certainement pas lui qui allait gagner cette petite bataille du plus patient des deux. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres, mes yeux restant clos. Euh. Je fronçais légèrement les sourcils. Je ne ronfle pas. Je n'ai jamais ronflé et je ne répondrais pas à cette attaque bien trop facile. Une menace se fit entendre et mes yeux restèrent fermés, un sourire aux lèvres toujours. Il allait me mordre et je n'allais pas ouvrir mes yeux. Il le savait très bien et je ne comprenais pas pourquoi il persistait. D'un mouvement rapide, je me retrouvais allongée sur le ventre, les dents de Scar en train de mordre les fesses. Cet homme est fou, je ne voyais pas d'autre solution. « Tu fais mal ! » me plaignais-je en riant. Vous auriez vu sa tête en même temps.. « Ma crème est très bien, tu as vu le cul qu'elle me fait ? ». C'était grâce à cette crème que j'avais une peau parfaite. Je me tournais finalement, me redressant pour le regarder. « Il est où mon petit déjeuner ? ». Normalement, il devrait être là, au bout du lit avec une rose sur le plateau.
Accueil
Putain de soirée. Putain de vie. Jamais je n'aurais cru la revoir. Elle et ses grands yeux de biche. Elle et ses putains de fossettes que j'avais toujours aimé. Sophia me confrontait à mes démons. Je l'avais vu sa cicatrice argentée briller sous la lueur de la lune. J'avais essayé d'y faire abstraction le temps de cette soirée mais ce matin. C'était différent. Ce matin j'avais les idées claires. Alors je préférais ne plus y penser. J'avais besoin de me changer les idées et quoi de mieux que de le faire avec Anastasia. Elle dormait encore à mes côtés. Son souffle se voulait bruyant et que dire de ses ronflements. Sa peau était rougie par le soleil. Hier, nous avions passé notre après-midi à la place et j'avais profité de sa gueule de bois pour y dessiner un simple "S" avec sa crème solaire. Elle était marquée. Elle était à moi. Tandis que je répétais mon geste à plusieurs reprises, espérant que la blonde se réveille, je laissais tomber en exprimant mon désarrois. Bordel, réveil toi. T'es chiante quand tu dors. En plus tu ronfles dis-je en la poussant. Un bref sourire se formait sur son doux visage jusqu'à ce qu'elle n'entende parler de ses ronflements. Je la voyais venir. Me dire que les princesses ne ronflent pas. Que c'était juste parce que ses cloisons nasales étaient trop petites. Si t'ouvres pas les yeux à 5, je te mords et elle savait que j'allais le faire. Elle savait que j'allais tout faire pour qu'elle me couvre de son regard furieux. 1... 2 ... 3 ... 4 ... 5 ses paupières restaient closes. Elle le faisait exprès, alors sans crier garde je la poussais sur le ventre pour lui mordre les fesses sans aucune douceur. Putain, t'as encore mis ta crème qui pue. C'est dégueulasse !