Come with me feat. Happy

Jenna & Happy ಇ Come with me

Je ne suis vraiment pas déçue par ce voyage. L'endroit est magnifique mais, surtout je passe des vacances géniales. Depuis que je suis ici, je me sens revivre, la gaité s'est emparée de moi. D'un anturel enjouée, il m'en faut peu pour me sentir comme un petit rossignol. Le top du top? Happy est du voyage. Qui est Happy, je dirais simplement qu'en plus d'être le colocataire le plus génial du monde, il est aussi mon précieux, un mec auquel je me suis irrémédiablement attachée. Nos trois années ensemble nous ont soudés. C'est assez étrange et je ne sais pas vraiment pourquoi dans le fond, je suis devenue la seule à pouvoir calmer les colère du beau brun. Mais, croyez-le ou pas, je ne vais pas m'en plaindre loin de là. Aujourd'hui, j'ai prévu de l'emmener visiter Dartmouth, jouer les touristes. Oui j'ai entendu dire que l'endroit valait le détour. Puis, j'apprécie tellement sa compagnie qu'une journée entière avec lui me rends tout simplement heureuse. Je suis du genre prévoyante, alors location d'une voiture pour l'occasion. Je lui ai textoté l'endroit où il devait me rejoindre quelques heures plus tôt dans la nuit. Oui je suis comme ça j'arrive un peu quand on ne m'attends pas. Puis je ne lui ai pas réellement laissé le choix. J'espère que je n'ai pas contrecarré ses plans pour la journée. Toujours est-il qu'il ne devait pas encore dormir, car il m'a répondu par l'affirmative. Et tant mieux pour moi, je pense qu'autrement j'aurai bien pu bouder comme une petite fille, de voir ma surprise tomber à l'eau. Remarquez, il se peut qu'il soit d'humeur un peu grogneuse, c'est vrai que j'ai placé ce rendez-vous un peu tôt. Six heures du matin, alors qu'on est en vacances... Mes fesses sont posées sur le capot de la voiture, dans mes mains frêles, deux cafés bien fumants, je l'attends. J'aurai pu passer le chercher à l'hôtel mais, ça m'aurait fait perdre une demie-heure d'aller-retour. La route est plus proche ici que du Lodge où nous logeons. Bon, de toute manière s''il râle, je saurais bien me faire pardonner au cours de la journée, comptez sur moi pour ça! Tiens le voilà qui arrive justement. Immédiatement, je lui tends un grand sourire franc et tends les bras en avant pour lui montrer que je ne suis pas une chieuse finie. Regarde j'ai même prévu le café. Je descend alors de la voiture et m'avance pour plaquer sur sa joue, un baiser un peu bruyant. J'espère que tu es du matin hein? Je dis ça comme si je ne le savais pas mais, on vit ensemble alors je sais parfaitement qu'il va chicaner un petit peu.

Copyright Clochette

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Il n’était pas question de ne pas être du voyage alors que son petit calmant adoré et colocataire devant l’éternel, Jenna, en faisait partie. Il l’aurait pour ainsi dire suivie au bout du monde, afin qu’ils se fassent tous deux des souvenirs inoubliables ensemble. Certes, sa mémoire indélébile jouait en sa faveur, mais l’américain souhaitait aussi qu’ils prennent des photos d’endroits qu’ils auraient visité ensemble, des éventuelles conneries qu’ils auraient pu faire, des mets dégustés, entre autres choses… aujourd’hui, sa blondinette unique et préférée l’avait invité à venir parcourir Dartmouth en sa compagnie, et autant dire qu’il avait signé sur le champ. Jenna avait tout de même précisé une heure de la nuit lui paraissant tôt, mais que n’aurait-il pas fait pour elle ! Après s’être douché - histoire d’être suffisamment réveillé - et habillé en conséquence, prévoyant une longue marche, il l’avait rejointe au lieu de rendez-vous, les cheveux légèrement ébouriffés. Mais ne pas prendre cela pour une marque d’endormissement : sa tignasse ressemblait toujours à un champ de bataille personnifié. « Tu es parfaite, tu le sais ça ? » fit-il en embrassant sa tempe, humant au passage la bonne odeur prometteuse d’un café fumant. Happy avait besoin de sa dose journalière de caféine, et ça, Jenna l’avait appris après plusieurs années à vivre ensemble. « Tu plaisantes ? Je bosse souvent de nuit ma bichette, tu sais bien que des fois je ne dors même pas ! T’en fais pas, tu ne vas pas avoir ma mort sur la conscience, c’est promis » admit-il dans un petit clin d’œil, buvant au passage une longue gorgée de son café salvateur. « Tu as réussi à te lever sans problème toi ? »

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Lorsqu'il arrive à ma hauteur et qu'il dépose un baiser sur ma tempe avec toute la douceur dont il a l'habitude. Je ferme les yeux et passe un bras autour de son cou, lorsqu'il libère ma main du café qui lui est destiné. J'adore cette façon qu'on a d'être tactile depuis qu'on s'est rencontré. Je ne saurais définir exactement notre amitié mais, c'est une valeur sûre c'est certain. Ah oui? Attention je pourrais réellement prendre ça pour un compliment. dis-je avec un sourire en coin lorsque je m'écarte de lui. C'est vrai, depuis tout ce temps, je sais qu'il est robuste et qu'il est capable d'enchainer des journées de vint-quatre heure sans problème. Son "métier" l'oblige parfois à bosser tard dans la nuit, métier que je n'ai jamais jugé d'ailleurs. Surtout que je m'en voudrais trop si je devais avoir ta mort sur la conscience et puis, je me sentirais perdue. Plus personne ne m'apporterait un petit café quand j'ai du mal à me réveiller le matin! A contrario de mon ami et colocataire, je fais parfois des insomnies et donc quand au final j'arrive enfin à fermer les yeux vers les 4heures du matin... Mes réveils sont difficiles et à la bourre même. J'avoue que je serais même souvent en retard s'il ne prenait pas la peine de remplacer gentiment mon réveil matin qui a déjà prit plus d'un coup sur la tronche... Oui toute seule comme une grande fille ce matin mais, que ça ne t'empêche pas de reprendre les bonnes habitudes quand on rentrera hein? Alors j'espère que je ne t'ai pas dérobé à une belle jeune femme aujourd'hui? Personne ne va m'en vouloir de te garder que pour moi? dis-je avec malice alors que nous prenions place dans la voiture. Nous avions un petit bout de chemin à faire, alors autant prendre la route au plus vite.

Copyright Clochette

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« Mais c’est un compliment ! » répondit-il d’un petit air malicieux, sachant qu’il ne s’était encore jamais vraiment disputé avec Jenna et ne comptait pas commencer à la dénigrer maintenant. Aux yeux d’Happy, la jolie blonde était parfaite. Une parfaite colocataire, amie, confidente, la seule à le calmer même quand il déconnait à plein tube… voilà pourquoi il n’éprouvait aucune peine, aucune difficulté à venir la retrouver dès potron-minet pour une découverte d’un coin de Nouvelle-Écosse. Ce n’était pas seulement parce que cela lui faisait plaisir à elle, mais également parce qu’il se trouvait curieux et souhaitait garder chaque instant dans son infaillible mémoire. Une façon comme une autre d’avoir de beaux souvenirs, à défaut de pouvoir oublier tous les mauvais. « Quand je te dis que tu ne peux pas te passer de moi ! Tu oublies en plus que tu n’aurais plus d’Happynou pour te porter des pancakes tous chauds au petit déj, ni à te faire tes cookies préférés en semaine ! Je sais, je suis un homme parfait » se moqua-t-il de lui-même pour lui faire comprendre à quel point leur amitié comptait pour lui. L’américain le montrait au jour le jour, parce qu’elle l’aidait autant qu’il essayait de l’aider. Il l’entoura d’ailleurs d’un bras autour de ses frêles épaules, un grand sourire amusé sur les lèvres, à ses propos. « Dès que l'on rentre on reprend nos petites habitudes, tu as ma parole et tu sais que je n'en n'ai qu'une de parole ! Eh non en ce moment je dors seul ! Ce sont de vraies vacances pour moi, je mets en pause tout ce qui est séduction pour le moment. J’en ai besoin, pour pas devenir taré… personne n’aura rien à redire que l’on passe la journée ensemble et quand bien même, on les emmerde ma choupette ! »

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Pas moyen de ne pas laisser échapper un fin sourire alors qu'il confirme le compliment. Oh oui je sais bien s'en était un mais, j'adore le lui faire répéter ça me met toujours du baume au coeur. Happy et moi ça a été une histoire qui roule dès le départ, parfois c'est comme ça on accroche avec quelqu'un au point de ne plus pouvoir en décrocher. Non non, je ne suis pas accro c'est pas ça enfin si peut-être un peu. Il fait partie de ces personnes dont je ne peux plus me passer. Mais, ne comptez pas sur moi pour le crier sur tout les toits. Passer une journée avec lui c'est juste du pure plaisir, oui rien que ça. Ouais c'est bien ça le soucis t'es trop parfait si ça continue je ne pourrais plus passer une seule minutes sans toi. T'imagines, tu serais mal barré, plus aucune filles ne pourraient t'approcher. Je lui tends alors un sourire presque dévergondé, normal je suis en train d'en rajouter. C'est toujours à qui mieux mieux entre nous, les taquineries c'est notre spécialité. Lorsque son bras fini par passer autour de mes épaules, je n'hésite pas une seule seconde à me caler contre lui. Si j'ai cet effet calmant sur lui, ses bras autour de moi me réconfortent toujours. Ma question était-elle intéressée non pas réellement quoique, j'avoue que parfois je n'aime pas partager mais, bon... Je ne l'ai jamais jugé sur ce job qu'il fait depuis que je le connais. Je n'aime pas juger les autres et surtout, il m'a bien démontré la personne unique qu'il était. Bah j'espère bien tu ne vas pas me délaisser pour des blondasses en mal d'aventures hein!! Sage décision mon chou. et je laisse échapper un petit rire alors que nous nous engouffrons dans la voiture afin de partir vers de plus belles aventures. Et puis je veux bien voir celle qui m'empêcherait de passer des moments avec lui, ah non croyez moi cette nana-là elle n'est pas encore née.

Copyright Clochette

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De toute manière, les deux jeunes gens étaient accros à leur façon. Happy parce qu’il se voyait mal vivre avec quelqu’un d’autre au jour le jour, maintenant que leurs trois ans de colocation fidèle avaient été fêtés, et Jenna parce qu’elle devait être habituée désormais à être traitée comme une princesse. Si l’américain avait eu une petite sœur, il aurait souhaité de tout cœur qu’elle soit exactement comme l’était son amie. Douce, patiente, fofolle sur les bords et tout bonnement adorable… de quoi avoir envie de la couvrir de bisous du matin au soir. A se demander ce que foutaient les mecs, à ne pas la courtiser sans cesse. « Parfait, moi ? Ooooh que non ! Tu sais bien que j’ai des défauts. Puis tu peux me séquestrer, tu sais bien que j’adore ça ! » rit-il de bon cœur, tout en déposant un petit bisou sur le bout de son nez. Oui, Happy restait très tactile avec Jenna. Au moins autant qu’il s’avérait protecteur, du reste. « Tu déconnes ? Elles ne t’arrivent pas à la cheville ! Puis tu sais très bien que ma parole est d’or, aucun risque que je la brise. J’avais envie de cette journée avec toi, qui plus est. Tu es prête à crapahuter un peu, de ton côté ? Bon après qu’on ait fini notre café, bien entendu. »

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Jenna & Happy ಇ Come with me

J'adorais taquiner Happy et d'ailleurs si j'avais pu le garder uniquement pour moi, je crois que je l'aurais fait... Il n'avait pas la prétention de se dire parfait bien que mon compliment à moi était pensé et sincère. Du moins son comportement avec moi, ce que moi je connaissais de lui frôlait la perfection à mes yeux. Jamais aucune onde négative entre nous deux, n'est pas ça qui est parfait non? Attention ne me prend pas au mot, je pourrais être assez folle pour aller dérober des menottes au poste de police, tu sais. dis-je avant de rire franchement en imaginant la scène. Ouais, folle je le suis assez pour faire ce genre de conneries juste pour déconner un peu. Posant le bout de ses lèvres sur mon nez à la manière grand frère protecteur, voir même papa poule. Je devais bien avouer adorer rechercher son contact. Je relève mes yeux clairs vers lui. N'exagère pas non plus mdrr. Je suis toujours prête tu sais bien puis j'adore ça crapahuter dans des endroits sauvages. Tant qu'on ne se perds pas et qu'on ne meurt pas déshydratés en pleine cambrousse. Notre café fini nous montions dans la voiture, direction notre destination. Je laissais le jeune homme conduire bien que je n'étais pas la mieux placée pour lire la carte de notre itinéraire. Moi et le sens de l'orientation ça fait deux. Nous voilà en route depuis un bon vingt minutes et je tourne cette carte dans tout les sens. Je crois qu'il faut tourner à la prochaine bifurcation. dis-je au jeune brun même si je n'étais pas très sûre de moi pour le coup. Je grimace alors.

Copyright Clochette

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Happy savait très bien combien Jenna pouvait être facilement sérieuse, et que l’on pouvait la prendre au mot : elle savait jouer au cap ou pas cap. Loin de l’américain l’envie qu’elle ne se mette dans la merde pour avoir volé une paire de menottes au premier commissariat venu, vraiment, il l’aurait sur la conscience ! « Le pire, c’est que je sais pertinemment que tu en es totalement capable ! » rit-il de bon cœur, rien qu’à l’imaginer commettre ce petit vol. « Mais pas la peine de te mettre dans la panade vilaine fille » esquissa-t-il un petit clin d’œil complice, à moitié hilare à cause de sa précédente pensée. Ceci étant, il redevint rapidement sérieux car Jenna avait raison une fois de plus : se perdre serait dramatique, mais finir déshydratés plus encore. Il ouvrit donc rapidement son sac à dos, montrant plusieurs bouteilles d’eau ainsi que deux boites de glace pour les maintenir fraîches, avant de pointer dans sa seconde poche de sac une carte du coin… sans oublier sa boussole, se trouvant dans sa poche de bermuda. « Vu que l’on est prêts à crapahuter toi comme moi… je pense que l’on est assez armés pour parer aux éventualités les plus probables, non ? » Rien ne sembla en tout cas les empêcher de monter en voiture direction leur destination de crapahutage, Happy se trouvant au volant bien entendu. Jenna était en position de la carte, le guidant jusqu’à ladite destination, alors que le jeune homme sentait un brin d’hésitation. « Tu crois ou tu es sûre ? Je peux m’arrêter pour qu’on regarde au pire ! »

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