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ZIA R. VILLANUEVA ► Miranda Kerr

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Zia R. Villanueva

     
célébrité Miranda
      célébrité Kerr
Fiche d'identité
Nom Un simple nom suffit à changer une vie, à la rendre plus belle, plus joyeuse ou alors bien au contraire la rendre salle de haine et de douleur. Villanueva un nom difficile à porter, menaçant mon bien-être chaque jours, mais un nom qu'on assume de crier haut et fort. Une fierté que je porte sur mes épaules.Prénom(s) Zia qui veut dire "trembler" en hébreu, une idée de mon père, il s'est d'ailleurs fait tatouer mon prénom le long de son avant bras. Rowen, le deuxième choix de ma mère en hommage à sa sœur qu'elle n'a plus revue depuis des années.ÂgeLa vie, une aventure qui commence, une longue découverte, un long périple qui s'est offert à moi en ce dix-sept février 1993 Date de naissanceLe dix-sept Février 1993.Lieu de naissance Je vois le jour en Colombie, mon pays natal. Statut amoureux Volage, sans règle ni loi, je fonce au vent sans regarder derrière moi, sans me poser de question. Taper fort quand il le faut, une dure réalité qui me frappe, je ne sais ce que c'est que de voir la flamme dans les yeux d'un autre, de vivre la sensation des papillons dans le ventre que j'ai pu lire dans mes livres. Un cœur éteint.Orientation sexuelleJe me fous des hommes et des femmes, je n'ai jamais gouté aux plaisirs de la peau. Rien ne m'attire, ne me plait, je ne vie que pour moi-même. Classe socialeJe n'ai jamais eu à me plaindre, même si mon enfance n'a pas toujours était dorée de base, j'ai reçu tout ce dont j'avais besoin. Je n'ai jamais manqué de rien, autant sur le plan affectif que matériel, aujourd'hui mon nom est incrusté de pierres précieuses. Études majeuresÉtudiante en droit.Études mineuresMon choix se porte sur l'économie.Choix de groupe #1 Eliot HouseChoix de groupe #2 Student

     
ELIOT HOUSE.
      Pourquoi vouloir devenir une Eliot ? Tout simplement parce que je suis faite en tout point pour cette confrérie. Mon nom de famille devrait largement suffire pour confirmer mes dires, je n'ai pas envie de porter les couleurs de mangeurs de bouquins, de bons samaritains ou encore des guitaristes à la noix qui sont semblables à Hanna Montana version médiocre. Moi, mon talent c'est régner, imposer mes lois, marcher sur les autres du haut de mes talons aiguilles à un prix à quatre chiffre. Je n'ai pas de temps à perdre pour me mélanger à deux, trois demeurés complètement niais. Je suis parfaite pour intégrer la Eliot, la Eliot n'attend que moi, il faudra s'y faire.

      STUDENT.
      Student, c'est mon deuxième choix car je n'ai pas envie de faire semblant d'aimer et d'approuver l'éthique et la vision des choses des poupées Barbie en carton mâché, ni ceux des camés du coin en ayant de la farine plein le nez, et je n'ai malheureusement pas assez de biceps pour être chez les sportifs du coin, même si j'avoue que cette maison m'irait aussi comme un gant. Je préfère rester sans confrérie fixe, suivre ma propre voie plutôt que de me forcer à intégrer une maison dont je ne veux pas et je ne vois pas l'intérêt.
APRÈS LA BOMBE.
      Zia était en Colombie lors des attentats, le seul moyen qu'elle a eu pour en être informé c'est les médias. Elle n'a pas vraiment d'avis là-dessus, mise à part qu'il faudrait une peine de mort pour les auteurs de ce crime. Malheureusement, elle est mal placé pour juger ces gens vu son exemple paternel. Elle ne pensait pas mettre un jour les pieds en Amérique et cet événement ne l'a pas touché plus que ça, réglant les propres problèmes de sa vie, elle ne s'y est jamais attardé malgré qu'elle trouve que ce qui s'est passé est réellement tragique.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
      Un malheur qui n'a pas épargné Zia. Elle était en voyage avec son père en ce moment-là, sur un plateau télé pour la fin des élections, elle n'était donc pas sur le campus lorsque ça s'est produite mais elle en souffre tout autant. Elle venait d'arrivée sur le sol américain, fraîchement, découvrant encore son nouvel établissement scolaire ainsi que ses étudiants. Elle avait rapidement accrochée avec un jeune homme, son double, entre eux c'était juste fusionnel dès le premier abord. Elle avait enfin trouvé quelqu'un qui la faisait vibrer, réagir, ressentir un quelconque sentiment, que ce soit l'empathie, la jalousie à la haine.. Il l'a faisait vivre. Vraiment vivre. Elle n'était plus cette feuille morte errant où le vent l'emmène, elle avait trouvé refuge, un minimum de paix dans ses bras. Plus jamais elle n'a revu son visage, elle n'a même pas pu assister à l'enterrement, ni ses yeux, il ne lui reste que de fluides images qui plus le temps passe plus elles s'estompent. Elle en a oublié son rire, lui qui est mort pour sauver la vie d'un autre.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
      Née en Colombie en 1993, d'une mère americano-espagnol et d'un père purement colombien, elle a vécue là bas la majeure partie de sa vie + Elle ne vient pas d'une famille riche de base mais son père a su bâtir un empire de la drogue et des armes + Son père était orphelin de base, il n'a connu que la rue comme repère, confronté à lui-même dès son plus jeune âge, il ne pouvait compter que sur lui pour s'en sortir + Il était mêlé à un gang pendant un bon bout de temps et à su se démarquer des autres pour devenir le bras droit du grand patron + Il s'est vite fait des amis influents discrètement, s'alliant avec la police pour faire tomber le parrain de la mafia irlandaise et prendre ainsi sa place + La mère de Zia est une ancienne escorte, c'est comme ça qu'elle a connue son mari, lors de plusieurs soirées privées où ils se sont amourachés l'un de l'autre + Le père de Zia prend du gallon, il touche un peu à tout, des armes à la drogue, de la Colombie aux pays du monde entier, vendant la meilleure came du marché, il a soudoyé pas mal de gens haut gradés sur qui s'appuyer + Sa mère s'est faite tuer en accompagnant Zia à l'école un beau matin, elle n'avait alors que quatre ans, un règlement de compte violent où elle y laisse sa vie et cet acte détruit la famille Villanueva + N'ayant vécue que dans une atmosphère de violence, de rage et de sang, elle a fait en sorte de s'imposer elle aussi dans ce milieu grâce à l'aide de son père qui lui a tout apprit + Elle devient une vraie mafieuse, le sang tâche ses mains fines et elle adore ça même si les morts viennent toujours la hanter la nuit + Son père tente de se lancer dans la politique et il décide de s'installer en Amérique, là où Zia prend ses études en main et entre à l'université d'Harvard pour étudier le droit et l'économie + Élève brillante, intelligente et ambitieuse + Son père devient premier ministre des Etats-Unis grâce à son argent et ses manipulations + La vie de Zia bascule, leur quotidien change, il blanchit son argent dans des hôtels de luxe, les entreprises et j'en passe, son père tente de redorer son blason en laissant l'illégal de côté  + Zia, elle, cache tout ce passé au fond de sa tête, elle n'en parle à personne, ce qui s'est passé en Colombie restera en Colombie.

Zia c'est la fille aux allures glaciales, elle est loin d'être sociable, seul son petit monde l'intéresse • Elle est souvent hautaine et arrogante, elle se pense souvent supérieur aux autres, une mauvaise habitude que son père lui a enseigné • Elle n'est pas vraiment loyal ni fidèle, surtout si ses intérêts son en jeu, elle n'hésitera pas à trahir son entourage et ses proches amis sans scrupule • Elle est je m'en foutiste et insensible, elle a un cœur de glace dur à briser, une carapace qu'elle s'est forgée depuis des années • Malgré le monde dans lequel elle peut vivre Zia n'a jamais touché à la drogue, c'est son gagne pain et tomber dedans ne pourra que lui nuire • Elle est persévérante et ambitieuse, elle veut exceller dans tous les domaines, toujours être la meilleure et qu'importe le prix • C'est une grande sportive, elle adore le sport, notamment les sports de combat et elle fait du tir souvent • Elle a du mal à faire confiance aux autres, elle n'y arrive même pas du tout et se renferme souvent sur elle-même • Elle aime lire, ça l'apaise et rêve d'une autre vie au travers de sa lecture, ça lui permet de s'évader • Elle est insomniaque, ses mésaventures et le poids des cadavres qui jonchent sa vie ne la laisseront pas en paix • Elle ne croit pas en l'amour, pour elle ce n'est qu'un tas de connerie qui ne servent à rien à part faire souffrir • Elle est parfois indécise et ne sait pas ce qu'elle veut, souvent on peut la qualifier de lunatique • Elle est impulsive et le moindre malentendu peut la faire dégainer et partir au quart de tour • Elle a le mal de sa mère, cette femme qu'elle aurait aimé mieux connaître, sa rancune n'est toujours pas passé et elle le rejette sur le monde entier.


     
.GOLDEN
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle .GOLDEN et j'ai 21 aaaans  toujours ça a pas changé ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3997999705 :loukas: . Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  ILH c'est ILH keua donc m'bon on est toujours tenté de s'inscrire  ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2474380249 alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Miranda Kerr comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par PRETTY YOUNG THING. Je fais environ 300-1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

      Mot de la fin ? ▲ Bitch is back guy ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3997999705 .

      Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
      Participer au Summer Camp, en tant que :
    Summer Camper
    Vacancier
      adhérer un flood d'intégration (?)
      je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

     
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Once upon a time

Un de ces quatre nous tomberont ensemble. Moi je m'en fou, c'est pour Bonnie que je tremble ! Quelle importance qu'ils me fassent la peau, moi, Bonnie je tremble pour Clyde Barrow.

Colombie 1977 - Elle était belle, elle et sa crinière couleur châtaigne, sa peau blanchâtre, presque rosée, son regard froid et limite hautain, qu'elle était belle sur cette scène. Il avait voulu goûter à ses lèvres des le premier regard posé sur cette déesse aux courbes avantageuses, aux courbes vertigineuses à cause desquels il perdait pieds. Elle était belle dans sa mince tenue, là, au fond, entre d'autres gazelles loin d'être aussi belle, d'être aussi envoûtante, non, lui, il n'avait d'yeux que pour elle. L'ange de ses nuits, l'ange de sa vie, celle qui ramène la lumière dans l'obscurité de ce long couloir dans lequel il est coincé depuis bien trop longtemps. Il l'a aimé, il l'a désiré dès le premier jour, cette première rencontre qu'il n'oubliera jamais, cette danse et cette chanson qui résonne dans le coin de sa tête, son regard perdu sur elle, elle et ses mimiques troublantes. Elle a le regard qui en dit long et peu à la fois, perturbant, hésitant mais sûr à la fois. Et ses lèvres se décrispent en un sourire quand elle ouvre la bouche, quand elle se rebelle, quand elle retrousse le nez et froisse la bouche de mécontentement, il se souvient de chaque détails sur sa bien aimée. Il n'en perd pas une miette, jamais, il se force à ne jamais oublier cette belle espagnole venant d'Amérique juste pour le plaisir de ces hommes. Il a vite vu en elle le futur, un avenir certain et merveilleux, une histoire houleuse mais tellement belle en même temps, le genre d'histoire à côté de laquelle il ne faut pas passer, le genre d'amour qui dure éternellement, le genre d'amour irremplaçable qu'on ne connaît qu'une seule fois dans sa vie. - Elle est bonne cette pute hein Meallàn ! Un rire vicieux, un coup d'épaule amical envers mon père. La mâchoire de celui-ci se contracte, il serre légèrement les poings et hoche simplement la tête sans perdre le regard de sa bien aimée. - Très. Dit-il sèchement, marquant une pause continuant de la contempler encore quelques secondes avant de se lever vers Alani, l'un de ses hommes. - Elle est pour moi ce soir. Rajouta-t-il avec un léger sourire aux coins des lèvres. Alani fronce les sourcils et soupire, jetant un coup d'œil  vers Melisande qui observe avec curiosité la scène. - Elle est à vous tous les soirs Maellàn. Laissez nous jouer avec juste pour une nuit, les gars ont envient de l'essayer aussi ! Il laisse s'échapper un rire moqueur baissant la tête et regardant ses amis juste derrière lui. Mon père relève la tête, prend une longue inspiration et gonfle le torse. Il reste silencieux un instant, regardant Melisande du coin de l'œil, il déglutit et reporte son attention vers son homme de main en acquiesçant doucement. - D'accord Alani.. Mais, seulement toi et moi et.. Elle. Il croise les bras les ramenant à son torse avant de se retourner pour faire face à la scène. Alani ne perd pas de temps à accepter, il aimait ça plus que tout, mordre dans la chaire fraîche et c'est d'ailleurs ce qui le perdra. 

Le soir venu Melissande anxieuse sur le lit, Maellàn de marbre comme toujours, aucune émotion, réaction ne traverse son visage, il est rigide de nature. - Pourquoi avoir accepté ça Mae ?! Tu ne m'aime donc plus ? Demanda-t-elle en s'agenouillant devant lui, ses yeux l'imploraient de faire marche arrière, de rompre ce deal entre les deux. La voix tremblante, les yeux humides, le visage d'une tristesse sans nom elle recherche n'importe quelle réponse sur le sien. Elle, si fragile et si forte, si douce et si rebelle, elle a connue la misère dès son plus jeune âge, sa vie n'a était qu'un lourd fardeau, une écume qu'elle en a marre de trimballer enchaînée à sa cheville. Fille d'une mène alcoolique et suicidaire, un père inconnu et une Amérique trop exigeante, elle se retrouve confronté à la rue dès l'adolescence, les études ne ramenant pas de nourriture dans son assiette elle s'est vite retrouvée dans le cercle vicieux de l'argent facile et ses risques. Au début elle n'y voyait pas le mal, puis rapidement, au fil des missions où elle était envoyé elle ressentait le danger, la peur même très souvent. Comme dans le cas présent, les clients n'étaient pas tous de vieux entrepreneurs inoffensifs non.. Le pire c'était les narcos, là c'était différent, la brutalité prône, les rapports sexuels avec violence physique sont souvent au rendez-vous et elle n'avait d'autre choix que d'encaisser. Encaisser encore et toujours. - Pourquoi m'as-tu demandé de ne plus m'approcher d'un autre homme alors ?! Pourquoi si c'est pour qu'après tu invites l'un des tiens à venir me salire encore un peu plus.. Et les larmes coulent sur sa joue, la tête posée sur les genoux de Maellàn, elle attend encore et en vain n'importe quelle réponse qui ne sortira pas. Un bruit sourd retentit, des cognements à la porte et Maellàn se lève décidé, il humidifie ses lèvres en y passant sa langue et regarde attentivement la brune qui le rendait vivant. Il soupire longuement et tourne les talons en direction de la porte. - Lève toi et essuie tes larmes maintenant. Il lâche sans même lui adresser un regard. Elle s'exécute, une boule au ventre se forme, elle oublie de respirer par moment, l'appréhension de comment va se dérouler cette nuit, le questionnement sur "l'après" coup.. Et Maellàn ouvre la porte en se décalant sur le côté pour le laisser entrer. L'atmosphère est tendue, la chambre grand luxe semble morose malgré le décor et éteinte de vie. - Depuis le temps que j'attends de la baiser, je peux avoir l'honneur d'y aller en premier ? Demande-t-il le sourire arrogant et mesquin envers Maellàn qui hoche la tête silencieusement. Alani n'attend pas une seconde de plus pour retirer sa ceinture en la tendant devant Melisande un sourire en coin. - Tu vas pas oublier cette nuit ma jolie.. Melissande collée contre la tête de lit, prise au piège elle regarde Alani avec un dégoût qu'elle a du mal à camoufler. L'étreinte de ses doigts autour du draps se resserre, ses mains sont moites et son corps raidis par la crainte. Alani s'avance vers elle sous le regard sévère de Maellàn qui a du mal à supporter cette vue, la femme qu'il aime touché par un bâtard sans nom. Il se mord la lèvre, passant la main à l'arrière de son pantalon où s'y cache une arme qu'il dégaine et tire sans lui laisser le moindre temps de réaction, aucune hésitation, un tir précis et mortel. Il jette son arme au sol, Melisande tremblotante au fond du lit, les yeux fermés et en sanglots, le sang recouvrant la pièce, les draps blancs deviennent rouge sang, le corps se vide du sien lentement et doucement sous leurs yeux. Aucun ne bouge, Maellàn se dirige dans la salle de bain pour se laver les mains, un geste naturel, comme si en faisant ça il venait de les souiller et revient se planter face à Melisande.  - Tu es la femme de ma vie Meli.. Je ne laisserais plus jamais personne te toucher.. Dit-il d'une faible voix. Melisande était enceinte à ce moment-là et ne le savait pas encore, c'est grâce à cette union que j'ai pu voir le jour et naître au creux des bras de ce couple hors normes.


J'ai vu le monde dans ses yeux, il y a vu l'univers dans les miens. J'ai rencard avec l'ennemi.

Colombie 1998 à 2006 - Comment l'histoire de toute une vie s'effondre, comment la vie d'un homme s'écroule dans un acte provoqué par la rancune, la jalousie, les victimes sont souvent innocentes comme on dit. Les méchants survivent toujours, mais là le méchant en question n'a pas réussi à en sortir indemne, on venait de lui enlever l'une des choses qui le maintenait encore debout. L'amour de sa vie venait de périr sous les balles, sous un règlement de compte qui a laissé trop de cadavres derrière lui. Un premier jour d'école, le sac à dos sur mes épaules, enjoué, je regardais maman avec le sourire aux lèvres, avec une joie de vivre qu'aujourd'hui je ne connais plus, que j'ai du mal à assimiler. J'avais moi aussi perdu dans cette histoire, j'ai perdu le seul repère affectif que je pouvais avoir, j'ai perdu l'amour d'une mère, sa délicatesse et sa douceur m'abandonnant dans un puit sans fond où seuls le prix du sang prône, seul la mort compte. On m'avait enlevé un pilier important, je n'ai pas eu la chance d'avoir des souvenirs avec elle, des souvenirs auxquels j'aurais pu m'accrocher après sa mort, des éclats de rire dont j'aurais pu me souvenir ou encore simplement sa voix. Il ne me reste rien, seulement quelques photos que je regarde en essayant d'imaginer comme elle pouvait être, comment elle réagirait face aux bêtises que je pouvais faire, quels conseils elle aurait pu me donner pour me rendre meilleur mais non.. Rien de tout ça. Je n'ai jamais réussie à devenir quelqu'un de bien, de meilleur, j'ai simplement suivis les pas de mon paternel, le seul modèle qu'il me restait et je m'y suis accroché, vraiment de toute mes forces je me suis accroché grâce à ma peur de perdre le dernier être de qui j'avais besoin.  - Allo ? A-t-il dit d'une voix sereine toujours le cul sur son immense chaise en cuir de son bureau. Il écoute et retire ses lunettes du bout de son nez pour les balancer sur le bois parfaitement lissé. Il grince des dents et son cœur s'arrête de battre à chaque mot prononcé au bout du fil. Il ferme les yeux longuement tout au long de la conversation téléphonique, n'arrivant pas à imaginer, à prendre en compte l'information, elle ne voulait pas aller jusqu'au cerveau, il ne pouvait pas y croire, non, ça n'était pas possible, pas elle, pas à lui, le grand Maellàn Villanueva, Melisande ne pouvait pas arrêter de respirer comme ça, du jour au lendemain. Impossible. Elle va revenir, elle va revenir.. Elle va revenir se disait-il, mais elle ne revint jamais, elle était partit et pour de bon ! - Qui ? Il demande alors une voix pleine de tristesse lui qui avait pourtant l'habitude de ne rien laisser paraître. Je tiens d'ailleurs sûrement de lui, il m'a tout apprit et ma façon d'être est un copié collé de la sienne.  - QUI ?! Hurle-t-il. Sa voix s'entendait jusqu'en bas de la maison, cette voix remplie d'une peine intense, on pouvait facilement y lire l'envie de vengeance, le profond mépris qu'il avait pour les personnes coupables et une légère satisfaction en pensant à la santa ce qu'ils vont recevoir quand il les aura retrouvés. Mais il savait pertinemment que faire couler leur sang ne changerait rien, elle n'en reviendrait pas pour autant et il comprenait que, désormais, nous étions seuls dans le même bateau. Un père et une fille qu'il n'avait pas voulue autrefois, il disait que ce monde n'était pas fait pour les filles, que j'en souffrirais trop, que je ne serais jamais assez forte pour assumer tout ça.. Et je l'entendais souvent parler le soir, dire que s'il avait un garçon ça changerait tout, qu'une fille n'est faite que pour enfanter et prendre soin d'une maison, qu'elle n'est pas faite pour la guerre. Non, on était pas assez puissante pour encaisser ce genre de vie et c'est comme ça que la rage de vaincre s'est emparé de moi.

- Papa ? Je tapais à la porte de cet homme meurtri par les épreuves. Je venais lui demander reconnaissance à ma manière, à sa manière, la seule qu'il arrive à comprendre.  Il redresse la tête et me fait signe d'approcher près de lui, alors j'avance doucement, je savais que ce que j'allais dire dans ce bureau, entre ces quatre murs pourrait changer ma vie du tout au tout, que j'allais avoir mal, souvent, très souvent, que je vais subir et voir des choses qui me feront faire des cauchemars et amplifieront mes insomnies  mais j'étais prête à tout aujourd'hui. La mort de ma mère avait sonné comme un déclic, comme une sonnette d'alarme dans notre tête à tous les deux ! J'arrive près de lui, venant m'asseoir à demi sur son bureau, ma main vient s'y balader pour attraper une photo triomphante de ma mère dessus. Je caressais son visage à travers le verre du cadre, déglutissant comme pour ravaler ma tristesse, ma haine. Je l'admire comme ça quelques secondes sous le regard vif de mon père, il ne comprenait pas vraiment ma démarche ni pourquoi je venais le déranger pour rien.  Je repose la photo à sa place et reprends une lourde inspiration. - Je voulais te dire que je veux être des vôtres papa.. Je veux devenir celle qui te succédera, même si t'as pas eu le fils que tu voulais, je veux remplir les compétences qu'il faut pour un jour te remplacer ! Je le regarde, défiant son regard sans relâcher l'emprise, je me levais de mon perchoir et me plante en face de lui. Je voulais qu'il voit la détermination dans mes yeux, je voulais voir ce qu'il en pense avant même d'entendre la réponse. J'étais prête à faire n'importe quel sacrifice, à passer outre n'importe lequel de mes principes si ça voulait dire "réussir", si je pouvais voir la satisfaction dans le regard de mon père plutôt que cette putain de pitié que j'y vois actuellement à l'intérieur. Il lâche un petit rire dans un soupir et se lève à son tour. Il me dévisage un instant, vient poser ses mains de parts et d'autres sur mes épaules.  - Tu penses pouvoir y arriver ? Il faut que tu saches Zia.. Que c'est loin d'être facile, que même si je ne montre rien, à l'intérieur, ce train de vie m'a tué, j'en suis mort. Il renifle, se grattant le nez et moi je n'en démords pas, je l'écoute, je bois chacune de ses paroles, j'ai envie d'entendre la peine que j'encours en acceptant ce rôle, je la connaissait déjà, mais l'entendre me permettait de valider mes choix, si j'avais ne serait-ce qu'un doute, qu'une simple hésitation je savais que c'était foutue, qu'il faut que je laisse tomber.  - Zia, j'ai du sang plein les mains, tu es prête à en avoir sur les tiennes ? Tu es prêtes à en assumer les conséquences ? À peut-être mourir pour ça ? Pour tout ça ?.. Ma mâchoire se contracte et je laisse son regard pour balayer la pièce avant de me lui refaire face de nouveau.  - Écoute ma fille, c'est un milieu d'homme, il est très rare qu'une femme arrive à trouver sa place ici. Tu es ma fille, mon sang et mes yeux et si tu es vraiment certaine de vouloir le faire.. Alors ta place, tu l'auras. Je voyais la lueur dans ses yeux, une lueur trop longtemps disparu et cette lumière à l'intérieur de ses prunelles me donnait que plus envie de franchir le cap, d'être certaine de ce que j'allais bien pouvoir faire. Je dégageais mes épaules de l'emprise de ses mains, plantant mes yeux à l'intérieur des siens, rapprochant mon visage près du sien, front contre front, père et fille contre tous. - Je suis certaine papa.

Et me voilà, effleurant de mes pieds le sol américain. Les yeux rivés vers le nouveau monde qui s'offre à moi à travers cette baie vitrée de l'aéroport. Je rêve de partir à la conquête de ce nouvel habitat, de découvrir son histoire, son passé, ses coins sombres et ceux qui le sont moins. Partir tête baissée vers une nouvelle aventure, balayant les traces d'une ancienne vie peu idéale, rougis par le sang et les perles d'eau salées qui ont tellement coulées. Harvard, mon nouveau terrain de jeu, ma nouvelle cour de récréation où j'en serais la reine, à la rencontre de mes futurs pions d'échecs, mes futurs victimes. Je marche tête haute aux côtés d'un homme de pouvoir, de charisme, représentant en ma petite personne sa caricature parfaite. Que j'admire tant depuis toute petite. Ensemble, on vaincra, ensemble on ira loin papa, et je promet de ne jamais te décevoir, de toujours être à la hauteur peu importe les risques et les conséquences. Harvard, mon nouveau royaume.
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Rebienvenue parmi nous ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3850463188
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rebienvenue sur le forum :heaart:
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MA ZIZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII hanwii hanwii hanwii hanwii hanwii 

RIP Hippopotame :TT: 

Rebienvenuuuue mon amour, pas  d'bon courage pour ta fiche (emo)  ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3026748879 ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2511619667 ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2511619667 ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2511619667
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RE la belle ! Excellent choix.
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REBIENVENUUUUUE ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2931463659 ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 152426858
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(re)bienvenue et bon courage pour ta fiche ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3850463188
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Rebienvenue chez toi ! ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 3850463188 ZIA R. VILLANUEVA  ► Miranda Kerr 2511619667
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Dydyyyyyyyyy d'amouuuuur de mon coeur ! :heaart: :heaart: :heaart:
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