la tentation est aveugle - (billie)

Il lui aurait peut-être fallu éviter de monter dans cet ascenseur. Ce n'était pas le plus lumineux dans lequel il était monté mais il n'y avait pas vraiment attention. Cela faisait quelques secondes que l'appareil semblait simuler une panne à laquelle Jamie ne voulait pas croire. D'ailleurs ce dernier sentait bien qu'il était pas seul dans un ascenseur.  Il avait quitté la soirée assez rapidement, sans trop prévenir. La seule envie de rejoindre sa chambre le motivait. Peut-être parce qu'il y trouverait un lit douillet, de la bonne musique et un briquet pour se griller une clope. En somme, il avait certainement eu besoin de se retrouver seul. Lâchant un juron quand l'habitacle sombra dans le noir le plus total, il fut incapable de savoir où il mettait les pieds. Les commandes étaient à sa gauche, il s'en souvenait mais il était incapable de savoir où se situait la fameuse présence, entraînée dans le même pétrin que lui. « Y'a quelqu'un ou je suis seul dans ce pétrin ? » Il savait qu'il y avait quelqu'un. Incapable dire si c'était un homme, une femme du moins à cet instant. Il s'approcha délicatement pour espérer atteindre les fameux boutons - ce qui était complètement con en pleine panne d'électricité - et il eut la surprise de frôler une présence. Sa main frôla ce qui semblait être un dos couvert d'une longue chevelure. Il écarta sa main sans vraiment s'excuser, et un parfum féminin l’enivra. Bon goût, la demoiselle. Tellement; que ça lui en arracha presque un sourire. Oui monsieur ne résistait pas aux parfums féminins, tout comme aux douces mains soyeuses de cette gente.

Une nouvelle soirée venait de se terminer. J’avais une nouvelle fois abusée des bonnes choses. Légèrement pompette, j’avais cette fois ci décider la fête un peu plus tôt. M’obligeant à ne pas allumer ce putain de joint qui traînait des mes poches. Depuis le début, je m’étais enfermée dans le doux plaisir que pouvait provoquer la drogue. J’affichais un sourire radieux lorsque mon regard croisa plusieurs amis à moi. « Tu rentres bibi ?» je me mis à soupirer à l’appelle de ce surnom. Surnom que j’avais toujours trouvé très étrange. Un petit sourire s’installa et je finis par lui répondre. « Oui... je suis fatiguée ce soir.» mensonge. J’avais juste envie de fumer ce joint. Ma gorge se noua à cette simple pensée. Mes mains se mirent même à trembler. Si Sabian me voyait comme sa... j’entendais déjà ses paroles me sermonner. Je fis un petit signe de main avant de me diriger vers la réception de l’hôtel. Tout était très calme ici, beaucoup trop calme pour un esprit embrumé mais encore lucide comme le mien. Je me plaçais derrière un jeune homme pour prendre l’ascenseur. Je n’avais pas envie de marcher d’avantage. L'ascenseur allait travailler pour moi. Il entra puis j’entrais sans apporter la moindre attention à cet homme. Les portes se refermèrent tandis que je m’appuyais sur le mur du fond. Mes yeux se fermèrent avant de sentir le machin s’arrêter. Mes yeux se rouvrirent. Tout était très noir, l'électricité venait d’être couper. Instinctivement, j’apportais mes mains sur mon visage. Pas maintenant, pas en pleine frustration, pas en pleine crise. Ma respiration s’accéléra avant t’entendre le jeune homme. « Y-a quelqu’un ou je suis seul dans ce pétrin ?» je me mis à soupirer avant de le sentir se rapprocher. Une main effleura mon dos découvert et un frisson s’empara de moi. Il faisait noir, j’étais en manque et cette panne semblait durer des heures. « On dirait bien que vous n’êtes pas seule.» dis-je en souriant bêtement. Mon ton était ironique et quelque peu aguicheur. Il semblait s’être adosser en face de moi, je pouvais deviner une ombre bouger. Je m’approchais de lui et lui fis tout naturellement. « Tu as déjà couché dans un ascenseur ?» surprenant mais j’avais besoin d’oublier la présence de mon joint dans ma poche et cette salopri de panne ne m’aidait pas. « Moi jamais...» Je m’approchais avant de m’arrêter devant lui. Du moins c’était ce que j’espérais. Ma respiration s’accéléra en pensant au nombreuse idée farfelu que j’avais en tête. Allez billie calme tes ardeurs !

La voix n'était pas trompeuse : un, il n'était pas seul ; deux il était en compagnie d'une femme, une jeune femme potentiellement joueuse aux vues de l'intention portée par sa voix. Impossible de distinguer ses traits, mais en s'éloignant légèrement il finirait par en deviner la silhouette, certainement. Dans le noir, privé d'une vision clair, les sens n'en était que décuplés. L'appréhension de l'autre se faisait d'une manière inédite, surtout quand celle-ci semblait vous faire des avances. Il n'avait pas su retenir un léger rire, comme par surprise. Deux répliques avaient suffit pour la penser culottée ou sacrément pompette. Adossé contre la paroi, il sentait cette mystérieuse inconnue s'approcher en lui confiant qu'elle n'avait jamais 'couché' dans un ascenseur. « Mmh, jamais au delà des préliminaires.. » Des préliminaires un peu trop caliente alors ? C'est possible. « Rassure moi, tu n'es pas le genre claustro' ..?  » Il sentait le souffle de la demoiselle sur la peau de son cou dégagé par un col de chemise déboutonné. S'approchant légèrement de l'oreille de la demoiselle, par pure intuition, il lui souffla en humant son parfum. « Assouvir les fantasmes je sais faire, mais les crises d'angoisse, c'est pas pour moi.. » Elle avait l'air sereine. Par conséquent, il partait plutôt tranquille. A l'inverse, c'était peut-être un poil plus compliqué de penser que la jeune femme s'emballait un peu et développait une certaine forme d'excitation. C'était peut-être trop simple pour y croire, tellement simple qu'elle l'avait peut-être déjà allumé avec si peu.

« Mmh, jamais au delà des préliminaires...» je me mis à rire à sa réponse. J’étais au moins persuadé d’avoir affaire à un étudiant. Sa voix était douce et à la fois frivole. Mes raisons étaient très particulières. Le manque se faisait ressentir. J’avais là, entre mes mains, la possibilité de calmer le jeu. Seulement, j’en avais décidé autrement faisant de moi un être primitif guider par ces simples envies. J’avais besoin d’effacer ses caresses et ses lèvres. Adam avait su marteler avec légèreté ce corps qui était le miens. Il était hors de question que je devienne accroc à cet abruti et cet inconnu tombait sans doute au bon moment. Complètement démunie et à court d’idée, je m’étais approché de lui. « Rassure moi, tu n’es pas le genre claustro’... ?» je n’avais jamais été très fan des pièces fermé. J’aimais la liberté alors être enfermé dans un espace aussi restreint me dérangeait. Néanmoins, mes craintes semblaient lointaine. Je ne prêtais aucune attention à cette petite panne d'électricité. Mon attention était centré sur mes envies. J’avais envie de fumé et de faire l’amour et je comptais bien assouvir une de ces envies. Effacer une bonne fois pour toute mon addiction pour cet enfoiré d’Adam. Un visage inconnu s'approcha du mien. Son parfum était enivrant. S'était un étudiant qui se lavait. L'inconnu accumulait les bons point. Il murmura à mes oreilles sensuellement. « Assouvir les fantasmes je sais faire, mais les crises d'angoisse, c'est pas pour moi.» un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres et je lui fis « sa tombe bien, je te demande même pas de parler... » dis-je sensuellement m’approchant encore un peu plus. Mon corps se colla contre étranger et je finis par lui dire aussi sensuellement que possible. « J’aime aussi assouvir les fantasmes ! et il se trouve que j’ai envie d’oublier.» mes lèvres se posèrent dans son cou, du moins s’était ce qui semblait être un cou. Je me mis à rire et lui fis : « Je suis déjà ravie de savoir que tu te laves ! comment tu t'appelles ? » dis-je en continuant de l'embrasser dans le cou. Ma langue mouillait délicatement la peau de l'étudiant. Vendons un peu de plaisir à ce cher jeune homme.

Il n'aurait peut-être pas eu de mal à parler, mais à l'inverse calmer une inconnue dans le noir alors qu'elle est à deux doigts de piquer une crise de nerfs mémorable, ce serait plus compliqué. Cela étant dit, sa réponse rassurante confortait clairement le jeune homme face aux intentions de la jeune femme. C'était complètement fou et inattendu mais pour le coup, il était difficilement le genre à se défiler.« Oublier, au point de sauter sur le premier venu ? » Non pas de jugement loin de là. Au contraire, plus il la sentait de rapprocher plus il était habité par cette intrigue le provoquant. Les lèvres fines à son cou étaient forcément féminine, le parfum était divin, tellement que ça en devenait frustrant de ne pas pouvoir voir, vraiment. Sa main s'était délicatement glissé à la taille de la demoiselle comme pour appréhender cette partenaire de jeu. Il commençait par être pris cette envie d'appréhender ce corps pour pallier au fait de ne rien y voir. « Mariage en crise, monsieur se laisse aller ? » Il avait rit surpris par la remarque de la demoiselle. Oui Jamie se lavait, parfois même deux fois par jour, ce n'était pas le problème. Non le problème c'est le plaisir qu'il prenait de plus en plus en la sentant conquérir son cou. « Est-ce vraiment un important au point où on en est ? » Okay, il était définitivement partant pour tout ça, comment ne pas l'être. Cela dit, une part de lui avait besoin de mieux appréhender la personne à qui il avait à faire. Il vint à lui dire en la repoussant contre la paroi pour inverser la tendance alors que sa main épousait la cuisse de la demoiselle. « Pompette, défoncée ? Qu'est-ce qui me prouve que c'est vraiment ce que tu veux.. ? » Cherche à expliquer le pourquoi du comment, sans véritablement en faire des tonnes. Il avait besoin d'atténuer cette curiosité. Sa main remontait délicatement sur la cuisse de la demoiselle en quête de sensations, et sans contact son souffle se mêlait aux siens.

Habituellement, je savais tenir mes ardeurs. Mes mains s’appuyaient sur le torse de l’inconnu. A la recherche d’une sensation perdu, d’un échappatoire auquel je pouvais me raccrocher. « Oublier, au point de sauter sur le premier venu ?» sa pouvait paraître complètement fou et insensé mais dans cette ascenseur. Je n’avais pas l’impression d’être juger. Je me laissais aller à mes simples envies sans avoir honte de croiser le regard de mon partenaire. Je m’abandonnais à un total inconnu sans rien connaitre de lui. Pas même son visage. J’espère seulement ne pas tomber sur l’idiot du village. Je me mis à sourire tandis que mes lèvre continuaient à s’appuyer délicatement sur son cou. « Tu as tout compris... oublier au point de me laisser aller dans cette ascenseur.» Cette prise de risque accélérait les battements de mon cœur. Je me rendais compte de ce que je faisais et pire dans tout sa c’est que je ne m’arrêtais pas. Les mains masculines se glissa sur mes hanches. Ma langue vadrouillaient sa la peau de son cou, à la recherche du but ultime. Son rire me fit sourire. Il était mélodieux et me donnait envie de continuer. « Mariage en crise, monsieur se laisse aller ?» à mon tour de rire tandis que buste se pressait un peu plus contre le sien. « Je ne suis pas mariée et je ne suis pas partisane du mariage. Donc en soit, il se peut que je ne le sois jamais.» ne jamais dire jamais. C’était la ou était l’ironie. Intriguer par l’homme que j’avais devant moi, ma curiosité passagère me titillait. Mon corps voulait s’offrir à cette homme mais mon esprit lui voulait en savoir un peu plus. « Est-ce vraiment important au point où on en est ?» je me mis à sourire remontant doucement pour embrasser les joues du mystérieux. « Tu as raison... au point ou on en est. Le prénom n'a aucune importance » après tout ce n’était pas son prénom dont j’avais besoin. J’avais besoin qu’il efface les caresses de cet enfoiré, qu’il me face oublier la présence de mon putain de joint situer juste là, dans ma poche. Délicatement, il me poussa contre la paroi de l’ascenseur. Inversant les rôles, je me pinçais les lèvres tentant de détailler quelques chose. Je pouvais voir qu’il avait les cheveux court. Son visage semblait fin et son corps était musclé. Sa main s’attarda sur ma cuisse. Mon bassin se colla au sien et ma cuise remonta légèrement le long de sa jambe. Je me mis à sourire. Drôle de façon de faire connaissance, vous ne trouvez pas ? « Pompette, défoncée ? Qu’est-ce qui me prouve que c’est vraiment ce que tu veux ?» je me mis à rire une nouvelle fois. Ma main s’attarda dans la nuque du jeune homme. Mon visage était à quelques centimètre du sien. Mon souffle se mêlait au sien. La pénombre n’arrangeait rien à l’excitation que je pouvais ressentir. « Je suis légèrement bourrée mais j’ai toute mes idées !» dis-je en sensuellement avant de lui dire sans une once de mensonge. « J’ai un joint dans ma poche, je ne peux pas le fumer parce que je ne veux pas ! Alors si tu veux bien, j’aimerai oublier !» dis-je en soupirant contre sa bouche. « Et toi ? alors.... tes du genre à ouvrir tes bras à n’importe qui ?» dis-je en souriant et en frôlant ces lèvres. Une de mes mains descendit sur son torse avant de passer à l’intérieur de son tee shirt. Sa peau était chaude tandis que ma main était droite. Ses abdos étaient parfaitement dessiné et mon imagination vaguait dans ce noir complet. « Pas mal les adbos» dis-je en me mordant la lèvres.

Que devait-elle oublier ? Allez savoir ! Et au fond, ça ne l'intriguait pas plus que ça. Non ce qu'il l'intriguait c'était bien plus les traits de son visage, la couleur de ses cheveux, les courbes de son corps, son sourire qu'il avait senti dans le ton de sa voix. Il ne savait même pas à quoi elle ressemblait et il savait déjà qu'elle était le genre anti-mariage. Difficile de faire les choses dans l'ordre. « Dire que mon premier réflexe aurait été de te demander si tu avais un téléphone portable.. » On n'ira pas jusque dire qu'il se considérait chanceux à cet instant, mais il était pris par le moment et son côté tant surprenant qu'agréable. On se fout du prénom quand on se retrouver dans une galère pareille, la seule envie c'est de sortir, de même on se fout du prénom quand les corps flirtent si vite ensemble. Ce détail ne comptait plus. Alors que la jambe de la demoiselle remontait sur la siennes, il glissa brièvement ses doigts sur une mèche de cheveux de la demoiselle, pour ensuite les glisser le long de son visage, puis cou alors qu'elle répondait à sa question. Elle avait lucide, et il vint à son tour à répondre à sa question. « Certainement pas, je suis plutôt exigeant mais... l'intrigue m’anime.  » Voir l'excitait, il pouvait le dire. « Là tu vois.. » Glissant sa main sous le haut de la demoiselle pour toucher sa peau, pour la provoquer, éveiller ses sens, il ajouta. « .. je suis incapable de dire si c'est de toi que j'ai le plus envie ou simplement de cette idée.. folle. » Il avait comme ce besoin d'accepter le fait de pouvoir être attirer par elle sans avoir su la voir venir. Le temps d'un instant, plutôt quand elle lui avait sauté dessus, il avait même osé se demander si elle n'était pas une de ses femmes avec un sexe masculin tant elle l'avait provoqué de manière inattendue mais plus ça avançait plus il se laissait convaincre qu'il avait à faire à une femme spéciale, très spéciale certainement magnifique. Petit à petit ce n'était plus que l'attitude de la demoiselle qui lui faisait envie, mais également son corps.  « Agréable parfum..» A-t-il ajouté comme pour la complimenter à son tour, en frôlant ses lèvres. Il avait cette envie de l'embrasser mais l'inconnu était maître tout autant que l'intensité du moment. Maintenant sa cuisse contre lui, caressant sa peau de son autre main sous son haut, il se laissa conquérir le cou de la demoiselle à son tour par de chaud baisers, tout en mordillant à certains instants délicatement sa peau.

Depuis cette soirée, je me noyais dans mes illusions. Cette homme n’était rien pour moi. Il n’avait qu’un désir passagé que j’avais délicatement ruiner en assouvissant une curiosité mal placé. Adam était l’énigme de mes pensées. Trop tourmenté, je souhaitais noyer mon manque de drogue et d’attention dans les bras d’un parfait inconnu. La pénombre n’arrangeait rien. Elle ne faisait qu’accroitre mon désir. « Dire que mon premier réflexe aurait été de te demander si tu avais un téléphone portable.» Je me mis à rire. Difficile d’approche, je n’étais normalement pas aussi ouverte. Renfermé, j’aimais attiser le désir et provoquer les flemmes. Je lui fis : « Et je t’aurais certainement pas donner mon numéro.» s’était comme sa. Mon corp se collait contre le sien, mes hanches se frottaient au sienne comme pour lui montrer que j’avais envie de faire sa ici avec lui. « Certainement pas, je suis plutôt exigeant mais.... l’intrigue m’anime.» nous étions deux. Mes mains apprenaient à le connaitre tandis que mes yeux semblaient frustrés de ne pas pouvoir mettre de visage. Je l’imaginais et tout ce travail rendait les choses presque parfaite. « La tu vois.» il glissa ma main sous mon haut. Ses mains s’attardaient sur mon corps. Il était plein d’assurance et j’adorais sa. Plus fraîche que mon corps, elle me faisait frisonnée. « Je suis incapable de dire si c’est de toi que j’ai le plus envie ou simplement de cette idée folle.» j’étais pareil animé par un désir inhabituelle. Transporter par cette idée, j’en oubliai presque que j’étais à la limite de m’offrir à un mec que je connaissais pas. Les mains masculines parcouraient mon corps, s’attardant dans mon dos, sur mon ventre et remontant dangereusement sur ma poitrine. Je me pinçais les lèvres avant de basculer ma tête en arrière. « Agréable parfum...» je me mis à sourire et finis par lui dire en rigolant. « hum... on va jouer à un jeux.» Dis-je difficilement avant de sentir ses lèvres. Il embrassa mon cou et un soupire s’échappa. Ma phrase restait en suspens, profitant de l’instant. « Essaye de me décrire...» qu’on rigole un peu. Je l’imaginais grand, musclé ou du moins bien sculté, brun et avec ce petit sourire sadique qui faisait tout son charme. Ma jambe remonta un peu plus haut tandis que mes mains se frayaient, elles aussi, un chemin sous son tee shirt. Il était chaud et je n’avais pas tord. « Je savais que tu étais bien sculpté !»

Qui a dit qu'il y avait besoin de se voir pour se séduire ? Pire qui a dit qu'il y avait besoin de se voir pour faire connaissance. Le visuel semblait secondaire, les prénoms totalement optionnels tout comme un tas d'autres détails. Mais bizarrement il apprenait des choses sur la demoiselle qui était autant très avenante mais en même elle semblait... normale dirons-nous. Amusé, il ajouta toujours avec ce ton joueur et séducteur. « Qui a parlé de numéro ? Mon téléphone est dans ma chambre, le tien aurait pu notre seul espoir de crier au secours.. » Bien qu'arrivé à ce stade-là, c'était plus du tout une priorité. Non ils étaient trop occupés pour ça, et puis pas sur qu'en sortant d'ici ils aient la même ferveur pour ce qu'ils venaient d'entreprendre. Non il fallait profiter encore un peu de l'obscurité. Joueur, il répondit positivement lèvres contre la peau de son cou. « Je vais être obligé de toucher alors..  » Sans blagues ! C'était à se demander ce qu'ils faisaient tous les deux depuis tout à l'heure, mais oui même pour lui la situation était spéciale bien que plaisante. Après sa petite blague à un quart de franc il repris son sérieux main coincée au creux de sa taille. « Mince, sensuelle..., raffinée.. » Ajouta-t-il en chuchotant presque. C'était pensé, bien qu'un peu facile. Ses doigts épousèrent le visage de la demoiselle, parcourant sa joue, frôlant ses lèvres peut-être plus pour la curiosité de la toucher encore et encore plutôt que pour la décrire. « Caractérielle mais mystérieuse et.. dangereusement féminine..» Prenant pour indices les sous-vêtements qu'il avait frôlé, oh oui. Elle avait un joli corps, il l'avait sentit. « Bien sculpté et propre.. mes deux principaux atouts.. » Oui, il était toujours assez jovial et taquin dans ces beaux jours. Son sourire à ses lèvres s'étaient entendu au ton de sa voix, et assez vite il cédait à l'appel des lèvres de la demoiselle, les frôlant des siennes doucement, mystérieusement pour les inviter un baiser intense.

Cette situation était vraiment bizarre mais elle me poussait à justement assouvir ma curiosité qui grondait en moi. A la recherche d’une ancre à laquelle me raccrocher, ce mec se trouvait là au bon moment et aussi futile que sa puisse paraître j’avais besoin de lui. J’avais besoin qu’il occupe mon esprit drogué par cette merde et par cet homme. « qui a parlé de numéro ? Mon téléphone est dans ma chambre, le tien aurait pu être notre seul espoir de crier au secours....» je me mis à rire, il avait les mots. Après tout, ici, le téléphone n’était d’aucun secoure. Je me sentais bien à la limite de l’agréable. Je ne voulais pas être secourus. J’avais tout simplement envie de m’accorder une petite parenthèse avec un parfait inconnu. Mon sourire s’était élargi et je lui fis : « Pourquoi tu veux être secouru toi ?» dis-je curieusement continuant de découvrir ce corps. Il était franchement bien foutu. Ses lèvres se frayaient un chemin dans mon cou. Ma tête se pencha en arrière lui permettant de suivre ses envies. « Je vais être obligé de toucher alors.» mes mains remontaient le long de sa nuque pour venir se perdre dans ces cheveux court. « Fait toi plaisir.» dis-je dans un murmure. Je n’allais pas le retenir bien au contraire. Profitons de l’instant parfait inconnu. « Mince, sensuelle..., raffinée...» ces adjectifs me faisaient sourire. Cet homme avait les mots justes qui avaient le dons de plaire à toute les filles qui se seraient trouvé dans ma situation. Sa main remonta sur mes joues, ses doigts étaient doux et traînaient sensuellement sur ma peau. Le noir rendait tout beaucoup plus excitant. « Caractérielle mais mystérieuse et dangereusement féminine....» je me mis à rire lui et dis : « jusque là, tu ne te trompes pas vraiment.» ses doigts effleuraient mes sous vêtement bordel... «Bien sculpté et propre... mes deux principaux atouts..» Je sentie délicatement mon visage se rapprocher du sien. Son souffle frôlaient mes narines. Ses lèvres frôlaient délicatement les miennes. Je me pinçais les lèvres avant de les plaquer au sienne. Mon corps se pressa contre lui et ma langue s’entremelait à la sienne. Un soupire s’échappa à ce simple contact. Je prolongeais son baisé et finis par lui dire contre ces lèvres. « C’est complètement dingue.» dis-je avant de lui mordiller délicatement les lèvres. J’apportais mes mains à son torse et finis par mettre mes mains à l’interieur de son t-shirt. Mes lèvres ne l’avaient pas quitter. Nos visages bougeaient à l’unisson. Mes doigts découvrait plus en détaille son corps et je lui fis en décollant mes lèvres. « Rouuuh, je compte.» un doigt sur la première tablette de chocolat. « une tablette, deux tablettes, trois tablette, quatre tablette.» je m’approchais une nouvelle fois de ces lèvres pour les posés contre les siennes sans pour autant l’embrasser. « On fait du sport ! à ce que je vois !»