Flashback : Mais, je te dis que tu es mon petit frère. [pv Happy]

« Cette photo a été faite à partir de toi bébé. Alors, on n’était pas trop certains que cela soit bien vrai. Alors, je me disais que je devais être sure de moi pour ne pas me tromper de personne. » J’écoute mon petit frère, je lui répond : « Notre père d’une crise cardiaque, ma mère c’est tout comme, elle m’a rejetée à ta disparition. Ceux sont mes grands-parents qui m’ont élevée. Alors, je préfère plus les voir que d’aller voir ma mère….» Je ne sais pas trop ce qu’il va me dire par la suite, mais bon, je réalise que je dois aussi lui donner des réponses afin qu’il puisse comprendre un peu plus la situation. Je souris : « Il faut prendre le temps pour tout ça. On n’est pas pressé, par contre si tu as besoin d’aide pour payer quoi que ce soit, je peux t’aider. » Toujours avec douceur, je fais comprendre à mon petit frère que je tiens à lui.

« Oh je vois. Je n’avais pas imaginé ça mais maintenant que tu l’expliques, c’est quand même logique » admit-il subitement. Entendre Honey expliquer la situation familiale ne lui donnait guère envie de connaître les parents, ou même de leur faire comprendre qu’il était en vie quelque part. « Je pense que ce n’est pas utile que ta mère soit au courant pour moi alors » lâcha-t-il d’un ton tranchant, qui n’était pas dirigé contre elle mais contre la mauvaise réaction de sa génitrice. Happy était fatigué des complots et autres égos pourris. « Tu n’es pas obligée de payer quoi que ce soit Honey. Ma mère a beau être dans le coma… elle m’a appris à me démerder tu sais. »

« J’espère que cela te conviendra, j’essaye de t’expliquer, mais, parfois, je ne le fais pas forcément bien, je m’en excuse si cela ne fonctionne pas trop bien. » Je souris, je trouve que je peux essayer de faire des efforts, je me dois de trouver des choses pour rassurer mon petit frère. Je souris, je lui dis : « Non, on peut se passer d’elle, cela ne vaut pas la peine de faire ça. Elle ne mérite pas d’être notre mère. » Je ne suis pas trop contente de ça, j’ai la haine envers cette femme qui n’a pas pris le temps de nous aimer comme elle le devait. Je ne dis plus rien, je tente de lui dire : « D’accord pas de soucis, mais si tu as besoin d’aide, je suis là petit frère. »