Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNOAGE • " Tu non lasciarmi mai la mano " - Page 2
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NOAGE • " Tu non lasciarmi mai la mano "

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C'est dingue, je veux dire qui aurait cru que moi, Sage Lewis, j'aurais pu être capable d'aimer autant ? Aimer d'un amour trop fort, trop brut, inconditionnel, beaucoup trop pour un si petit corps, plus que ce que j'puisse emmagasiner. Et tout lui va à lui, cette créature perfide, vicieuse, belle, sous toutes ses coutures, peu importe l'angle de vue. Moi, je vois au-delà de ce que la créature me montre, au-delà ce que tu veux bien montrer aux autres, leur donner l'image qu'ils attendent de toi pour les rassurer.. Tu ne m'y trompera pas, je peux creuser jusqu'à ton âme, en sentir la chaleur chatoyante qui te consume lentement, qui te ronge, parce que tu t'interdit de crever cette sombre image, de dépecer cette peau de serpent, de laisser tomber le masque. Et tu m'aime, parce qu'avec moi.. Avec moi Noah, tu peux enfin être toi, libéré de tes chaînes, de cette cage de fer qui te rend fou petit à petit. À deux, on frise la démence, la folie, parce qu'on brave tous les interdits et ça même si on a peur de finir en mille morceaux. Tant que c'est nous.. Ça vaut le coup Noah. Amoureux ? J'arrête de respirer, deuxième fois qu'il dit ce mot devant moi et je ressens comme un électrochoc violent face à ses révélations. J'ai l'impression de planer sur l'une des étoiles en face de nous, les étoiles qu'on jugent trop loin, ce soir.. Elle est là mon étoile, face à moi. Lumineuse, la plus brillante de toute, elle m'éblouit et j'ai peur qu'elle file, tellement peur qu'elle file. Je me mords l'intérieur de ma joue face à les craintes qu'il cite, j'y pense aussi, dans un coin de ma tête mais je préfère privilégier le présent, le moment T que de s'imaginer un futur qui sera probablement complètement différent de ce qu'on avait pu penser. Pourquoi gâcher ce genre de moment excellent en ruminant les mauvais côtés de cette relation ? On le sait qu'elle est vouée à l'échec, on le sait depuis le début et maintenant c'est trop tard pour y penser.. - Noah ! Dis-je fermement en faisant pression avec ma main sur son bras, comme pour le calmer, l'apaiser dans son élan de doute, de peur, de paralysie sentimentale. - On est déjà foutus Noah.. Ça sert à rien d'avoir peur, de vivre sous la pression et d'pas se laisser aller complètement, on est déjà prit au piège ! Autant toi que moi.. On est foutu ! Je me redresse légèrement, lui faisant face un peu plus en me tournant complètement vers lui, entrelaçant ses doigts dans les miens. - On connaissait les risques depuis ce premier jour, ce putain de jour, un jour que j'oublierai jamais parce que j'ai rencontré mon âme sœur, tu sais le nombre de personnes qui rêvent de trouver leur moitié ?! Moi, je l'ai, elle est là, c'est toi Noah.. Et je m'en tape de ce qui peut arriver demain, après demain, on trouvera toujours un moyen de s'en sortir, de sortir la tête hors de l'eau parce qui ni toi ni moi allons baisser les bras.. Jamais ! Je pose ma main sur sa joue, le regard instant, me voulant rassurante, je viens caresser sa peau doucement. - Jamais. Tu m'entends ?! Lançais-je en rapprochant un peu plus mon visage du sien, ma main glissant sur son menton, toucher ses lèvres au passage. - Ça en vaudra toujours le coup tant que c'est toi et moi Noah.. Je souffle dans un élan de sourire sincère, plus vrai que jamais. Je ferme soudainement la bouche, comme si mon je t'aime avoué inconsciemment était une erreur, je vois son regard hésitant, je perds le nord, je ne sais pas comment le prendre et je me pince les lèvres. J'aurais peut-être pas dû le dire maintenant, c'était peut-être trop tôt mais j'avais pas calculé mes mots, c'était sortit sans crier garde et je serre un peu plus sa main dans la mienne. - Pour toujours et à jamais mon cœur est lié au tient, ton nom est gravé en moi et indélébile. Tu me hantera toute ma vie Noah, et même au-delà. Je reprends une longue inspiration, balayant ce moment presque trop émouvant, digne d'un épisode de Beverly Hills 90210, on s'en fou, de toute façon personne nous voit, au-dessus du monde, on peut faire ce qu'on veut ! Je ramène la peluche contre ma poitrine, baissant le regard vers elle, je pouffe un rire sincère quand il me dit qu'il n'arrêtera pas de répéter ces mots sortis tout droit de ma bouche quelques mois en arrière et je souffle faussement agacé. Je fais une moue boudeuse, elle ne dure que quelques secondes parce que les mots qui suivirent me firent sourire d'envie. Le prenant de haut, lui demandant si c'est un ordre, j'approche doucement alors qu'il se répète et je viens plaquer frénétiquement mes lèvres contre les siennes, comme si c'était notre premier baiser, comme si c'était un nouveau chapitre de notre histoire ce soir. Il change de place, ma bouche toujours accrochée à la sienne et mon rythme cardiaque monte d'un cran.. Un peu plus quand il me dit qu'il veut passer au dessert, je souris en continuant de l'embrasser. - Entame-le alors.. Goûte au dessert.. Je t'avoue que je suis aussi impatiente quand il s'agit de dessert.. Trop gourmande ! Murmurais-je entre ses lèvres. Je passe une main dans sa nuque, le ramenant un peu plus contre moi, mon autre main sur sa hanche pour sentir son bassin contre le mien et ma jambe qui enroule sa cuisse.


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Elle me rattrape. Je manque de trébucher, de tomber dans les méandres d’une pensée terne en me remémorant tout ce qui nous sépare, tout ce qui me fait peur. Mais elle me rattrape d’un ferme « Noah ». Et je lève les yeux vers elle comme un fanatique. Je n’ai pas honte de dire que je suis obsédé. Pas honte de dire que je l’adore, que je la vénère, que j’en suis dingue, fou, accroc, qu’elle me rend stupide d’amour, qu’elle me rend con, abrutis, simplet, complètement idiot tant il n’y a qu’elle qui existe quand elle se met à parler. Quand elle se met à me regarder comme elle le fait. Oui, je suis amoureux. Deux fois que je le dis, et je me rends compte que ce n’est pas aussi douloureux que je le pensais. Qu’une fois intégré, l’idée était belle. Parce que je me connais, j’ai un esprit rationnel. Je n’ai qu’un cœur, alors je ne peux aimer qu’une seule personne. Si je suis tombé amoureux d’elle, si j’ai osé lui dire comme je ne l’ai jamais ne dis à personne, c’est que c’est elle. Un point c’est tout, un point c’est toi : « C’est censé me rassurer ? », m’exclamais-je un brin perplexe face à ses remarques. Avant d’écouter la suite. Et je souris. Timidement, je souris. Même là, même dans la plus dangereuse des situations, elle fait preuve d’un sang froid hors norme. Elle me surprend encore. Elle me … rassure ? Peut-être, oui : « Comment tu fais pour être aussi sûre de toi ». Je me redresse un peu plus à mon tour, serrant ses doigts plus fort entre les miens : « Je n’ai pas cessé de penser à toi depuis ce fameux jour. Je veux dire, littéralement. Tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes. Dans tout ce que je vis, dans tout ce que je vois, dans tout ce que je dis, il n’y a pas une seule chose qui ne me ramène pas à toi. C’est comme si … je ne sais pas, j’avais été une espèce de champs vaste et désert et que depuis que t’étais apparue, tout commençait à prendre vie. Il y a des maisons, un ciel étoilé, des gens qui rient dans ce paysage. Et … », je sers ses doigts un peu plus fort par mouvement de crispation : « J’ai tellement peur que ce ne soit qu’une illusion ». Je baisse légèrement la tête avant de la relever : « Tu sais … », prenant mon courage à deux mains, soufflant un bon coup avant de me lancer : « Je ne peux pas te perdre. Je veux dire, vraiment. Je me laisserais mourir, littéralement. Tout prend sens avec toi, tout parait … si chaotique, si déstructuré, si surprenant. Et à la fois tellement beau, tellement réconfortant. Je n’ai pas envie de me dire qu’on est foutu. Je n’ai pas envie de me dire qu’un jour un de nous deux pourraient laisser tomber. Sage, je … », et je déglutis péniblement avant de relever les yeux vers elle : « Je ne peux plus être sans toi. Noah, ça ne veut rien dire si tu n’es pas là ». Elle pose sa main sur ma joue et je baisse à peine les yeux. C’est … réconfortant. Et je fais tout l’effort du monde pour la croire. Et je la crois. Et c’est ce qui me fait peur. Chronique d’une mort annoncée. Ses doigts qui se baladent sur mon menton, sur mes lèvres, je ne la quitte pas des yeux. Son Je t’aime m’ébranle. Il était trop naturel pour être faux. Il est passé comme une étoile filante dans mon ciel obscur et … elle n’aurait jamais pu mieux faire. Même en le cherchant, elle n’aurait jamais pu mieux faire. Ma peluche dans sa main, je m’attèle à allumer notre clope. Et je m’éloigne contre cette rambarde. Et je tombe encore amoureux, avec bien plus de légèreté qu’avant. Comme si cette fois, je flottais amoureux. Elle vient répondre à mes invectives, m’embrasse d’un baiser qui m’étourdis, et j’ai furieusement envie d’elle. Pivotant, la plaquant à son tour dos au vide, je ne lâche pas son visage, je ne lâche pas sa bouche. Et quand elle me donne le feu vert, c’est la folie hargneuse. Je lâche tout mon amour d’un coup violent contre son bassin. Sa cuisse enroulée autour de ma hanche, je me colle encore plus à elle dans cette image presque trop belle de passion brutale. Une de mes mains descend sur sa jambe atterrée, attrapant le tissu qui l’habille, le faisant doucement remonter : « Je ne sais pas comment tu fais pour me faire cet effet-là … », entre deux baisers, tandis que sa robe est totalement remontée, maintenu en l’air par mon bassin qui vient un peu plus se coller au sien. Et mon excitation se fait physique, je le sens dans mon pantalon. Mes lèvres dévient, de sa bouche à son cou ou dans un élan fougueux je lui fais un baiser suçon, entre la tendresse et la douleur. Je l’ai marqué. Et je remonte ma bouche à son oreille où je viens murmurer : « Tu es à moi. »
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