RORIE ► who are you really, i want to know...

who are you really, i want to knowAyant longuement réfléchit et hésité, la jeune Burberry finit par attraper son portable pour envoyer un message à Royce. Vous vous demandez pourquoi ? Elle-même n'était pas plus avancée que vous, elle fut juste poussé d'une étrange pulsion qui lui incitait de contacter le winthrop afin de pouvoir arranger un petit rendez-vous. "Rendez-vous", c'était un bien grand mot. Nous allons simplement dire que la curiosité avait pris le dessus voulant en savoir un peu plus sur le vrai Royce. La dernière fois, monsieur l'avait laissé sur une petite faim et elle voulait absolument pousser le bouchon un peu plus loin. Est-ce que cela ne cacherait pas autre chose ? Elle n'en savait rien, juste qu'elle voulait le revoir et parler un peu plus. D'ailleurs, l'anglaise envoya rapidement le sms lui demandant de la rejoindre à l'entrée de l'hôtel dans le but de lui rendre sa veste. Évidemment, ce n'était qu'un prétexte en espérant que monsieur accepte un peu de sa compagnie pour la suite. Postée devant l'entrée et nerveuse à souhait pour on ne sait quelle raison, Lou s'impatientait en se mettant à jouer avec ses cheveux, les faisant tourner autour de son doigt et réfléchissant à un moyen de lui proposer une petite balade sans paraître trop excité à l'idée de revoir sa tronche. Si ça se trouvait, une fois qu'il sera face à elle, l'étudiante perdra les mots et le laissera retourner à ses occupations sans assouvir son désir ce soir. Le désir de pouvoir passer un peu plus de temps avec lui. Du calme Marie !.

Je suis trop content. Pourquoi? Parce que j'ai reçu un texto de Marie-Lou et elle a envie qu'on se voit. Cela voulait dire qu'au fond, elle avait envie de me voir tout court. Donc oui, je suis content. Enfin, la vraie raison c'est pour me rendre mon sweat que je lui avais prêté, mais j'imagine qu'on ne va pas s'en tenir qu'à ça. Cela faisait longtemps que je ne m'étais plus senti comme ça. La boule au ventre à l'idée de passer du temps avec une fille qui pourrait me plaire. Elle me plait déjà physiquement et ça elle le sait vu que j'avais voulu coucher avec à l'infirmerie. Malgré le fait qu'elle m'ait remballé, on a papoté et pour finir, on s'est quitté sur une touche agréable mais avec un goût de trop peu. J'aurais aimé passer plus de temps dans cette infirmerie pour continuer à blablater avec elle. J'aime le fait qu'elle s'intéresse à moi, vous voyez? Alors c'est avec le smile jusqu'aux oreilles que je me rendis à l'entrée de l'hôtel, presque à l'heure. Je suis connu pour être en retard mais pourtant j'ai fait un effort. Pour elle, pour la belle Marie-Lou. Je la voyais attendre comme une plante et je m'en voulais un peu de ne pas avoir été le premier à attendre. « Salut. » lui lançai-je en arrivant à son hauteur. Je repérais mon pull dans ses bras. « C'est trop gentil de me le rendre. Ce n'était pas pressant. » j'aurais préféré qu'elle me le rende plus tard car j'ai cette crainte qu'elle veuille juste s'en débarrasser, comme se débarrasser de moi. « Tu vas mieux depuis... ? » depuis qu'elle a eu mal à sa poitrine ou je ne sais plus quoi. Oui je m'iqnuiète au bien être de ses boobs.

who are you really, i want to knowLe jour avait laissé doucement place à la nuit depuis environ six heures. L'agitation palpait les rues avec une foule de personne qui se manifestait vers ces heures aussi tardives. Une voix s'infiltre soudainement dans ses tympans. Royce venait de montrer le bout de son nez alors qu'un sourire bref se fixa sur les lèvres de la jeune fille. Il n'était certainement pas le seul à avoir la gorge nouée et la boule au ventre, Marie en fut aussi victime dès le moment où son regard a croisé le sien. C'était bizarre de réagir ainsi alors qu'il n'y a pas longtemps, si on lui avait proposé de décapiter le winthrop, elle n'aurait pas hésité. « B'soir. » rétorqua-t-elle accompagné d'un petit sourire. Aller quoi, détends-toi chérie !. Le visage crispé, agité, nerveux, fuyant, une attitude qui énervait beaucoup de monde, bien trop de monde d'ailleurs d'après certains, mais elle n'y pouvait rien. « Je vais beaucoup mieux et toi ?. Pour le sweat, je me suis dit que t'en aurais b'soin. » Elle lui rendit son bien et glissa une mèche de cheveux derrière son oreille. Lou resta planté là comme un piquet alors que les secondes de silences défilaient. S'apprêtant à partir, elle fit un petit signe de main assez maladroit et lui tourna le dos. N'engageant que quelques pas, elle se stoppa net et retourna vers lui dans un bref soupire. « Dit... Ça te tenterait une petite crêpe ? J'ai repéré un très bon vendeur et je suis certaine que ses crêpes sont les meilleures du coin...Okey j'commence à trop parler. » Pour qu'elle parle et propose ça, faut qu'elle soit à l'aise et quand c'est fait, on ne peut plus l'arrêter. Une vraie pile.

C'est fou comme une simple discussion avait changée la donne. Marie-Lou ne semblait plus me détester, elle était même plutôt contente de me voir. C'est pas comme si elle demandait à truc muche de donner mon sweat à machin bidule pour qu'il me le rende. Elle avait voulu me voir rien que pour ça et c'était déjà un premier pas. Je lui souriais dès qu'elle me souriait, imitant ses moindres faits et gestes. Je récupérais mon sweat et je le balançais sur une épaule. « Oui moi ça va. » à vrai dire je ne sais même plus ce que j'avais ce jour là. J'étais tombé au foot, ça je sais, mais je ne me souviens plus où était mon bobo. Faut croire que toute mon attention avait été ailleurs. Je levais un sourcil lorsqu'elle me fit signe de la main pour s'en aller. Je passais ma langue sur mes lèvres puis je m'apprêtais à la rattraper... lorsqu'elle se retourna au même moment pour me proposer une crêpe. J'étais trop sensible à sa façon de s'exprimer. Elle cherchait ses mots, elle semblait nerveuse. « Tu as repéré un très bon vendeur? Tu veux m'emmener pour essayer de le rendre jaloux? » haha, je plaisante. Je suis sûr que ma remarque n'allait pas l'aider. Je mettais mes mains dans mes poches et j'hochais positivement la tête. « Allons manger une crêpe, c'est une très bonne idée! » Roycie toute contente! Je marchais aux côtés de la belle tout en la suivant car je ne savais pas où elle m'emmenait. « J'ai croisé ta soeur hier, c'est fou la ressemblance. » dis-je pour lancer la conversation. Si elle me demande comment je l'ai croisée, je devrais lui dire qu'elle est venue me secourir car j'ai marché sur un coquillage. Bonjour la virilité. Moi aussi je parle trop tout compte fait.

who are you really, i want to knowSi un jour on lui avait dit qu'elle s'entendrait aussi bien avec Royce, qu'elle serait aussi gênée à la fois, elle aurait rigolé au nez de cette personne. Et pourtant, la voilà aujourd'hui en train de chercher ses mots pour pouvoir lui parler. En fait, son vrai but était de vouloir apprendre à connaître le vrai Royce et ensuite percer sa petite carapace. Il donnait une mauvaise image de lui pour se protéger et elle pouvait s'estimer heureuse d'avoir pu être témoin de sa fragilité depuis la dernière fois. Au lieu de s'enfuir comme une lâche, elle décida finalement de rester en lui proposant de manger une crêpe. Ce dernier lâcha une remarque qui obligea Marie à rire. « Ohh arrête, je n'irais pas jusqu'à faire de l'oeil à un vieux vendeur de crêpe. » Ah ouai ? L'anglaise aurait-elle oublié de mentionner que ce vendeur avait certainement l'âge de son père et qu'elle ne se voyait pas sortir avec un papi ?. « Je préfère les jeunes de mon âge t'vois, ou à la limite avec quelques années d'écarts. » Est-ce que Royce entrait dans les hommes susceptibles de lui plaire ? Évidemment, car ne le nions pas, il avait tout pour plaire physiquement à une femme. Enfin bref, alors qu'ils se sont mis a marcher guidé par ses soins, le winthrop lui révéla avoir croisé sa soeur jumelle et rien qu'en ne pensant à sa chère et tendre, un large sourire embellissait soudainement son visage. « N'est-ce pas ? J'ai cru me voir dans un miroir la première fois que nous nous sommes croisées. Dire que je pensais finir mes jours seule au monde, ça été une joie de rencontrer mon double. Le courant est bien passé entre vous ? Comment vous vous êtes croisés ? » Demanda-t-elle assez curieuse. Lou croisa de nouveau son regard et elle sentie le stresse grimper en flèche. Elle baissa les yeux, préférant tripatouiller son petit sac noir. Se sentant rougir, elle rentra sa tête dans ses épaules afin de cacher ses rougeurs sous la petite écharpe noire entourée autour de son cou dans le but d'apaiser sa petite grippe qu'elle avait choppé depuis le début du summer camp. Pourquoi était-elle si nerveuse ?.

Les jeunes de son âge? Je ne savais même pas quel âge elle avait, et je suis presque sûr qu'elle ne connait pas le mien. Oh please, faites qu'elle me prenne pour un mec de 22 ans, 23 mais pas plus. Je me sentais trop vieux du haut de mes 26 ans. J'aimerais rajeunir. Vieillir, c'est mourir à petit feu. Je veux rester jeune éternellement. « Je ne connais même pas ton âge. » lui confiai-je légèrement embarrassé de lui parler mais de ne pas connaître grand chose sur elle finalement. Je lui expliquais ensuite que j'avais croisé sa jumelle pas plus tard qu'hier. Lou semblait contente de rencontrer sa soeur. Tant mieux, j'imagine qu'avec certains ça ne se passe pas comme ça. « Moi je ne sais pas comment je réagirais si j'avais mon double en face de moi. » dis-je en rigolant doucement avant de la regarder fouiller dans son sac. « Oh euh oui, ça a été. » comment je l'ai rencontrée? Je vais essayer d'éviter cette question et de faire comme si je n'avais pas entendu. Plus nous marchions, plus nous sentions cette bonne odeur de pâte à crêpe et de chocolat. « Mmh cette odeur me donne trop faim! T'as vraiment eue une bonne idée. » je lui donnais un coup d'épaule gentil pour la taquiner puis je me suis mis à trottiner jusqu'au marchand de crêpe pour regarder les goûts et les parfums qu'il y avait. Comme un gosse qui courrait après le marchand de glaces qui passait dans les rues. Marie arriva près de moi la seconde d'après. « Je n'arrive pas à me décider. » un conseil peut-être?

who are you really, i want to knowOn lui a souvent dit qu'elle faisait plus que son âge à cause de ses formes et sa taille. « J'ai bientôt 22 ans le 23 juillet et toi ?, laisse-moi deviner...Umm 24 ?. » Eh oui, elle commençait à se faire vieille la demoiselle. Elle aussi aurait souhaité rester jeune, elle avait d'ailleurs gardé une âme d'enfant et si aujourd'hui on lui disait que le pays imaginaire existait sachant que là-bas elle ne grandira plus, c'est sur-le-champ qu'elle y serait aller. Curieuse de nature, elle avait voulu en savoir un peu plus sur sa rencontre avec sa soeur jumelle et si le courant passait bien entre eux, c'était tant mieux. Pour seule réponse, elle lui offrit un sourire avant de le regarder trotiner jusqu'au vendeur de crêpes qu'ils voyaient déjà à proximité. « J'ai toujours de bonnes idées, tu le constateras bien souvent. » Fit-elle en haussant légèrement la voix pendant qu'il s'éloignait. Lou ria et accéléra le pas pour le rejoindre lui et le vendeur qui semblait heureux d'avoir des clients à cette heure-ci. Royce n'arrivait pas à se décider et elle le comprenait, car lorsqu'elle venait ici, elle faisait souvent face à ce problème. Finalement, elle regarda les crêpes avec une gourmandise en passant sa langue sur ses lèvres, le ventre qui criait déjà famine. « Les meilleures sont au Nutella avec du sucre glace partout et quelques morceaux de fraises. » Elle en commanda deux de ces bonnes crêpes et lorsqu'ils furent servis, la belle croqua rapidement une bouchée. Et après avoir réglé le marchant, ils se remettaient en marche. Cependant, c'est en observant Royce se goinfrer qu'une petite idée lui traversa l'esprit. « Tu manges comme un gamin, t'as du chocolat au coin des lèvres !. » Marie le laissa constater qu'il n'y avait absolument rien et rétorqua rapidement après avoir retiré un peu de chocolat sur son doigt. « Maintenant si. Oupss !. » L'anglaise lui tartina le coin des lèvres d'un air innocent et éclata de rire. Elle pressa le pas pour le devancer et marcher à reculons tout en lui tirant la langue prête à prendre ses jambes à son cou si jamais il osait prendre sa revanche.

Marie-Lou paraissait jeune mais 23 ans dans quelques jours, ça rassurait le bon vieux Royce. Pourquoi? Parce qu'il craquait souvent sur les petites jeunes de 20 ans et ça commençait légèrement à faire pédophile tout ça. « C'est gentil de vouloir me rajeunir, j'ai 26 ans. » grimaçai-je en souriant d'un côté. Trois ans d'écart, rien de très grave. Je m'en souvenais encore de mes 23 ans. J'étais con et j'étais un vrai coureur de jupons. Cela n'a pas changé. Même si je suis un peu moins coureur de jupons. Si je chasse, ce n'est plus pour tirer mon coup mais bien pour trouver la fille dont j'ai besoin pour me compléter. « Je retiens. » je pinçais mes lèvres. J'ai hâte de voir les prochaines idées que Marie me proposera. Une fois devant la crêperie, la jeune femme nous commanda deux crêpes nutella avec je ne sais plus quoi. Trop compliqué à retenir. J'avais déjà envie d'engloutir tout ça. Une fois servis, nous remercions le vendeur et nous continuions notre petite promenade du dimanche. « Quoi? » dis-je la bouche pleine en passant mes doigts sur mes lèvres pour essuyer le chocolat qu'il n'y avait pas. Pour le moment, car Lou venait de me tartiner la joue. « Hééé! » protestai-je en regardant la miss courir à toute allure pour échapper au retour de flamme. « Reviens ici tout de suite! Tu vas regretter ce que tu viens de faire. » l'appelai-je en galopant aussi vite qu'elle. Faut savoir que quand on me fait chier, je ne suis pas galant du tout. Marie-Lou allait déguster. Je l'attrapais par la taille et je la plaquais sur le sol, en faisant attention qu'elle atterrisse sur moi et pas sur le sable. Je ne veux pas la tuer. Je me mettais à califourchon sur elle pour l'empêcher de filer. « J'crois que tu as aussi un peu de chocolat. Tu vois, juste là. » et je n'hésitais pas à ouvrir le reste de ma crêpe pour lui foutre sur le visage et étaler énergiquement, dans ses cheveux, sur ses oreilles et sa gorge.