ELIS • Beating Heart

C H A R L I N E A N D E L I S
Beating Heart ★★★
Le verre de trop, celui qui nous fait basculer rapidement de l’autre côté. J’avais dépasser la frontière du raisonnable en acceptant ce verre de vodka. Je le sentais et je n’avais malheureusement pas eu le courage de le repousser. Mes yeux se fermèrent. Bordel que c’était désagréable, ma tête était lourde et ma vision brouillée. Je me mis soupirer lourdement avant de descendre du tabouret. Il était grand temps pour moi de regagner en silence cette chambre que je détestais presque. Sloan ne devait sans doute pas être encore là ou peut-être bien que si. La communication était quelque peu difficile ces derniers temps. Sheila mettait un point d’honneur à bousiller ce séjour en amoureux. Mes sourcils se froncèrent. La musique raisonnait lourdement, s’en était presque insupportable. J’apportais mes mains à mes oreilles et finis par bouger difficilement du bar improvisé qui avait été installé sur la plage. Mes pas étaient lent. Mon assurance s’était envolé. Je fronçais les yeux en examinant la silhouette qui se trouvait devant moi. Je m’arrêtais avant de croiser les bras contre moi. Complètement ivre morte. « El... El.....» je fronçais les yeux avant d’apporter ma main à ma bouche. Son prénom ne voulait pas sortir. C’était affligeant et pourtant bien réelle. Je levais ma main avant de dire subitement un sourire radieux sur les lèvres. « ELIIIIIS ! C’EST S..AA» j’aspirais longuement avant de rajouter tout de suite «J'en étais sûr ! Tu me suis ! » Tout se mélangeait dans ma tête. L’étudiant se trouvait devant moi et rien n’indiquait qu’il me suivait. Je me mis à marcher pour le rattraper. Une fois à sa hauteur, mon regard se porta sur l’étudiant. « Tu as une mineeeee... affreuse !» l’hôpital qui se fout de la chariter. Nous n’étions pas très loin des chambres. Du moins d’après mon souvenir. Je m’attardais sur les chiffres qui étaient inscrit sur les portes. « Tu m’aides à retrouver ma chambre ?» dis-je en faisant une moue avant de continuer de marcher pour trouver désespérément mon lit.

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Beating Heart

Sur la plage à profiter de la soirée, j’y avais passer ma soirée à faire la fête, à abuser de l’alcool, bien qu’en réalité, je suis certain qu’il est consentant, regardant l’heure sur mon téléphone et mon cousin n’étant toujours pas présent le con, j’ai décidé de retourner à l’hôtel pour le ramener sur la plage par la peau des fesses, j’espère juste pas le trouver avec sa mather de pacotille. Et alors que je m’avance vers l’hotel, je me fais interpeller par une fille. Me retournant alors pour fusiller cette idiote qui vient de m’appeler Elis, et non pas Darwin comme je le souhaite, du regarde parce que merde, Elis c’est juste mes vieux et les professeurs qui m’appelle ainsi, c’est Darwin pour les autres alors entendre mon prénom hurler comme cela à une soirée, ce n’est clairement pas pour me mettre de bonne humeur, même avec un peu trop d’alcool dans le sang. Cependant, je reconnais cette fille, Charline, dont j’ai déjà un peu parlé à mon cousin quand il m’a demandé qu’elle fille de l’équipe me plaisait bien. Je la laisse donc m’approcher, fronçant les sourcils alors qu’elle me critique sur ma tête. « T’as vu la tienne ? » Je me montre quand même calme avec elle, alors que normalement j’aurais déjà clashé la personne en lui disant qu’il faut m’appeler Darwin, mais là, vu son état, je ne pense pas que ça serve à grand-chose que je lui dise réellement maintenant. Je pourrais lui faire un commentaire demain sur ça au pire. Elle sera plus apte à comprendre, sauf si elle a une putain de gueule de bois, ce qui est possible, si elle a fait des mélanges. Je la regarde alors, tandis qu’elle me demande de l’aider à trouver sa chambre. « J’y gagne quoi de t’aider ? » Lui demandais-je alors, une petite idée en tête.

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Son visage était un peu plus clair. Ma vision me jouait des tours et mes sourcils se froncèrent tentant de garder le peu de concentrations qu’il me restait. « T’as vu la tienne ?» Mes bras se croisèrent autour de moi. Ma mine était pitoyable. À sa remarque, je fis une moue contrariée. Il était calme, on pouvait apercevoir des légers cernes en dessous de ces yeux. Il était tard, beaucoup trop tard. Je me mis à soupirer et je lui fis : « Je crois que j’ai trop bu...» dis-je en affichant un sourire crispé. Je crois ? c’était même certain. Je pouvais encore sentir le gout du dernier morio dans ma bouche. Le regard masculin se posa sur moi lorsque je lui demandais son aide. En réalité, j’étais incapable de me retrouver. L’étudiant ne tarda pas à répliquer. « J’y gagne quoi de t’aider ?» mes yeux se plissèrent. Pourquoi fallait-il toujours devoir quelque chose à quelqu’un ? la bonté n’existait plus. Je m’approchais de lui, un peu trop prêt. L’alcool me faisait perdre la notion des distances. Il semblait être si loin alors que finalement il était si prêt. « Ma présence devrait te suffire !» dis-je sur un ton assez autoritaire avant de finalement me mettre à rire. « Dois-je te rappeler que je serais la seule du Summer camp à ne pas tomber dans tes bras ?» petit rappelle à cette première soirée chez les bloody Mary. L’alcool déliait ma langue mais mes souvenirs étaient encore intacts. Je me mis a marché et finis par dire : « pourquoi faut-il toujours vous êtes redevable vous les hommes ? hein ?» Je m’éloignais allant à l’opposer des chambres d’hôtel sans attendre la réponse de l’étudiant.

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J'hausse un sourcil à ses propos. "Tu crois ? Moi j'en suis sûr." Lui répondis-je simplement, parce qu'il était clair pour moi, qu'elle ne marchait plus droit là, si je lui demandais de toucher son nez, elle serait je pense, capable de se foutre le doigt dans l'oeil. Donc on va éviter de faire ça, et puis je suis pas un flic pour demander ça, je m'en fiche qu'al ai trop bu ou pas au final. Je suis alors un peu plus surpris quand elle me demande de l'aider à regagner sa chambre, lui demandant alors ce que j'y gagnerais. Je suis sans gêne, un profiteur, je le sais bien et cela me convient parfaitement. J'en ai rien à branler du regard des autres, et elle ne semble pas l'avoir encore compris. Mais j'avoue que là, je rigole un peu à ses propos. "Ouais, ta présence est bien, mais t'es un peu trop distante. Je préférerais quelque chose de plus... Mh. Comment dire ? Chaud ?" Lui lançais-je. Pervers ? je ne m'en cache pas non plus. Je lève alors les yeux au ciel alors qu'elle me rappelle ce qu'elle avait déjà sous-entendu à notre première soirée. "Tu y tomberas, que ça soit ce soir, ou plus tard. Je ne compte pas lâché l'affaire et même si ce n'est pas ici, j'aurais encore le loisir de le faire à Harvard." Parce qu'elle y étudie aussi et que j'en ai un peu rien à faire de prendre du temps pour avoir une fille dans mes filets. Je soupire alors à sa question. "Il faut que tu saches que rien n'est gratuit dans la vie ma belle. Tout se paie d'une façon ou d'une autre. Après tout, je ne te demande pas grand chose, là." Je souris un peu. Qu'elle me traite de salaud si elle veut, ça changera rien à mon attitude de sale petit con. "D'ailleurs, là, déjà, tu vas pas dans la bonne direction."

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« Tu crois ? Moi j’en suis sûr.» mes sourcils se froncèrent et bêtement j’affichais une moue vexer. En réalité, Elis n’avait pas tord. J’étais complètement ivre et je ne gêrais plus aucune émotion. Je marchais difficilement, ma main s’écrassa contre le mur comme pour m’aider à tenir debout. « Ouais, ta présence est bien, mais t’es un peu trop distante. Je préférerais quelque chose de plus... Mh. Comment dire ? Chaud ?» ces avances ne me surprenaient pas . Elis ou Darwin. Je ne sais plus, avait cette fâcheuse tendance à dire tout haut ce qu’il voulait faire tout bas. Mes sourcils se relevèrent et je lui répondis tout naturellement. « Ne titille pas mes hormones !» dis-je sur la défensive. Aussi frustré, Elis venait de me rappeler que je n’avais pas fait l’amour depuis que j’étais arrivée ici. Je me mis à soupirer. Mon regard s’était durcis. Nooooon, il n’était vraiment pas bon de titiller mes envies. Mon regard se reporta vers l’étudiant. Il semblait exalté. « Tu y tomberas, que ça soit ce soir, ou plus tard. Je ne compte pas lâché l’affaire et même si ce n’est pas ici, j’aurais encore le loisir de le faire à harvard.» je me mis à rire. Il fallait reconnaître que l’étudiant avait de la volonté. Je croisais difficilement les bras contre moi et lui fis en approchant mon visage pour lui dire doucement. « Tu es dans la merde !» dis-je en me reculant et en rigolant. Il l’était mais bizarre cette légèreté me faisait du bien. Elis était peut être un de ces nombreux abruti qui peuplaient la terre, il ne restait pas moins une compagnie que j’appréciais. « Tu as de la chance ! j’aime bien les connards dans ton genre, mais» mon doigt se pointa vers son visage. « tu es tombé sur un os avec moi » dis-je en essayant de repousser ces envies et attente. Par la suite, je me mis à marcher espérant tomber sur les chambres de l’hôtel. L’étudiant ne manqua pas de me dire que je me trompais. Je me mis à soupirer et je lui fis en me retournant. « boooon c’est quoi ton prix ?!» dis-je en revenant sur mes pas avec difficulté. « Me sort pas que tu veux une pipe ! parce que je t’enverrais chier !» dis-je en fronçant les sourcils. Mon regard le detaillait, un sourire pervers s’afficha sur ses lèvres et je finis par lui dire : « Tu veux un verre ?» dis-je avec un sourire au coin. Sérieusement charline ? était-ce raisonnable de retourner boire un autre verre d’alcool.

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Beating Heart

"Sinon quoi ?" Non, je ne me faisais pas prier pour répondre, surtout quand on me lâche des phrases dans ce genre. Ne pas titiller ses hormones hein ? Là, j'en ai diable envie, pour voir ce qu'il va se passer, ce qu'elle pourrait bien faire. J'ai envie de voir si au final, elle ne tomberait pas déjà ce soir dans mes bras, choses que je trouverais assez drôle quand même, alors qu'elle joue les filles inaccessible. Je la provoque alors un peu, en lui faisant savoir que je ne lâcherais pas l'affaire et sa réaction ne fait que me faire sourire un peu plus. Je la regarde, alors qu'elle a ls bras croisé et qu'elle s'approche de moi. "Ah ouais ? Je dirais plutôt que c'est toi qui l'est présentement, si je ne t'aide pas." Un sourire se peaufine alors à nouveau sur mes lèvres, provocateur, amusé, désireux même d'aller plus loin avec elle, de voir jusqu'au ce petit jeu pourrait bien aller alors que je suis son mouvement, l'empêchant ainsi de mettre de l'espace à nouveau entre nous. Elle fait un pas en arrière, j'en fais un en avant, c'est simple, surtout que maintenant, elle me provoque. Je ne peux réprimer un petit rire de franchir mes lèvres. "Cela ne fait que rendre le jeu plus amusant. Tu ne crois pas ?" Montrer un os à un chien et voyez vous même sa réaction, c'est quelque chose qui l'enthousiasme, lui fait faire la fête, parce qu'il désire cet os. Si elle désire se comparer à cet os, alors je serais ce chien qui aboi pour l'obtenir, pour que son maître le lui donne. Alors qu'elle fini par s'écarter encore, pour semble-t-il chercher sa chambre, je lui fais rapidement comprendre qu'elle se trompe de chemin. Je rigole alors à sa réplique. "Non, je dirais plutôt que je veux un os." Référence à ce qu'elle vient de dire, le fait qu'elle se considère comme un cas difficile, un os. "Puis pourquoi se contenter d'une pipe quand je suis certain, que tu es plus douée pour autre chose ?" Pour faire l'amour, ou plutôt baiser dans le cas présent. J'hausse alors un sourcil. "Un verre ? Réellement ? Tu tiens à faire un coma éthylique là." Constat à la con, je ne me soucie pas réellement d'elle, mais il est clair que si je dois choisir entre un verre et baiser avec elle, moi choix il est vite fait.

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