is this love pv SAMLIE

B I L L I E  A N D S A M
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Les soirées se ressemblaient étrangement depuis que j’avais mis le pied en nouvelle écosse. Enfermée dans mon désir de lâcher prise, j’accumulais depuis quelques temps une fatigue irrationnelle. Ce soir, j’avais décidé de rester à la chambre d’hôtel. Le temps de l'accalmie était venu et pour tout vous dires, j’avais vraiment besoin de me reposer. J’enfilais rapidement un short et un débardeur avant de venir m’allonger lourdement sur mon lit. Machinalement, mes jambes se repliaient contre moi et mon visage se tourna vers la porte lorsque le visage de Sam apparu. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres avant de finalement lui dire : « Oublie pas tes clés parce que je viendrais pas t’ouvrir.» un sourire perfide et provocateur s’afficha sur mes lèvres avant de tourner ma tête et de fermer les yeux. « et pas de séance de baisse ici... ce soir ! j’aimerai dormir.» les choses étaient plutôt claires et elles l’étaient depuis que nous cohabitions ensemble dans cette même chambre. Notre relation, elle, l’était beaucoup moins. Trop proche et trop distant à la fois. Rien de ce qui nous entourait était rationnel et sa depuis notre plus tendre enfance. Difficile à dire mais il était évident que mon regard n’était pas celui d’une simple cousine qui admire son coussin. Il y avait toujours eu plus entre nous. Une attirance mal placé, un désir incontrôlable l’un pour l’autre. Une relation si fusionnelle qu’il m’arrivait parfois de me perdre entre les frontières. Une dernière parole à peine perceptible et je n’entendis même pas la porte se fermer. Les heures défilaient et mon corps se relâchait doucement. Dormir était de loin le moment le plus agréable de la journée. Après plusieurs heures, je n’entendis même pas Sam revenir dans la chambre d’hôtel. Un souffle chaud attira mon attention. Trop endormi, je n’ouvris pas immédiatement les yeux mais je pouvais sentir la présence de mon cousin tout prêt de moi. Ma tête se tourna vers l’intrépide. Trop endormis mes mots sortaient doucement d’entre mes lèvres. « qu’est-ce qui a sam ?.» ma respiration était lente et je finis enfin par ouvrir les yeux. Son visage était tout prêt du miens. Je pouvais sentir une douce odeur de wisky réchauffer mon visage. Je le fixais et lui fis : « je reconnais ce regard ! quelle idée stupide as-tu en tête Sam ?» dis-je en refermant les yeux quelques seconde. Un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres. Sam était le roi des idées farfelus et idiotes. Je ne pouvais pas lui en vouloir puisque j’en étais devenue accroc. Mon corps se tourna vers lui et je lui fis : « tu pues l’alcool !» dis-je tout naturellement avant de me mettre à rire. Il n’avait pas fallu de grand chose pour me réveiller mais quoi qu’il se passe, je voulais être de la partie.  

Some people are going to leave, but that's not the end of your story

Comme à son habitude, Samaël était dehors. Il profitait d'être à la Nouvelle Ecosse pour se ressourcer un peu. Loin de Cambridge et du stress que cela pouvait bien générer. Bon, qu'on se le dise tout de suite, le Dunster n'est pas du genre stressé de la vie, bien au contraire. Il en fallait beaucoup pour le mettre en état de stress ou de colère. Depuis qu'il est jeune, il a du se mettre en colère trois fois, pas plus. Le problème avec les personnes calmes c'est que lorsqu'ils s'énervent, ils n'arrivent pas à se contrôler et pètent directement un gros câble. Le jeune homme avait subit sa haine trois fois et ça lui suffisait amplement, il s'était juré de ne plus jamais se mettre dans cet état là et depuis, vivait dans un autre monde. Bien loin des emmerdes du quotidien, il semblait être partisan du jem'enfoutisme total. Cela était extrêmement bénéfique pour cet être si paisible, Sam était imperturbable. D'ailleurs ce soir, il comptait bien profiter de l'air pure de la plage pour se vider la tête et faire de nouvelles connaissances. Un feu de camp était organisé entre les membres de son équipe. Le beau brun ne se fit pas prier pour s'y rendre, il était même en avance. Il avait pour ordre de sa cousine bien aimée, de ne pas rentrer avec une quelconque conquête. Il n'avait pas d'autres choix que de'être raisonnable. Le verre de whisky dans la main, il avait la banane. Toutes les conditions étaient réunis pour passer une bonne soirée, de jolies filles en petite tenue, une musique d'ambiance ainsi que de l'alcool à foison. Samaël mettait son cerveau sur off pour ce soir, il se laissait guider par cette petite soirée fort sympathique. Elle fut parfaite mais beaucoup trop courte. Sous prétexte qu'une épreuve avait lieu le lendemain, il ne devait pas finir complètement saoul pour pouvoir assurer. La belle affaire. Le Dunster avait déjà bien bu et n'avait pas forcément envie de rentrer. Il traîna sur le sable le plus longtemps possible mais fut forcé de constater qu'il était le dernier encore présent sur la plage. Sans chercher à comprendre plus loin, Sam prit la direction de l'hôtel. Il marchait calmement, il avait le temps, il était en vacances. Son verre toujours à la main, il le finissait sur la route. Les rues étaient désertes, personne pour le juger. L'air frais lui faisait du bien. Incapable de rester enfermé, il avait besoin d'air pour vivre. Bien loin d'être casanier, le beau brun passait sa vie dehors. Une fois terminé, il jeta son gobelet dans une poubelle et contourna l'hôtel pour rejoindre l'hôtel. Il était très tard et seul un vieux gars se trouvait à l'accueil, sans doute un travailleur de nuit. Ce dernier ne remarqua même pas la présence de Sam qui entra comme dans un moulin. Il se dirigea vers les ascenseurs et appuya sur le bouton. Le Dunster attendit que les portes s'ouvrent pour entrer dans la petite cabine. A peine à l'intérieur, il se tourna vers le miroir et arrangea sa coiffure. C'était plus fort que lui, il replaça ses cheveux en fouillis pour se donner un air mystérieux. Ou pas d'ailleurs. Samaël afficha un large sourire satisfait avant de sortir de l'ascenseur. Il déambula dans le couloir en sifflotant légèrement. Le jeune homme n'était pas fatigué et avait une curieuse envie de faire chier son monde. Devant la porte, il fouilla dans sa poche à la recherche de la carte. Il grimaça en galérant à l'attraper et afficha une mine victorieuse en la sortant de sa poche. Sans plus attendre, il mit la carte dans la serrure et referma la porte derrière lui. Il s'avança dans la chambre et posa son regard sur Billie. Elle dormait si paisiblement, elle était trop mignonne. Sans un bruit, il s'approcha d'elle et vint s'accroupir devant le lit. Sam avait bien bu et les effets commençaient à se faire sentir. Il ne pouvait pas la laisser dormir, lui n'arriverait pas à trouver le sommeil, il allait dans tous les cas la réveiller. Il approcha délicatement sa tête de son cou et laissa échapper un petit filet d'air de sa bouche. Eh non, Samaël n'était pas un gros bourrin, il était plutôt doux comme gars. La réveiller brutalement n'était pas digne de lui. « Billie ? » murmura-t-il. La blondinette bougea légèrement avant de finalement se retourner. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres, il était content qu'elle se soit réveillée et comptait clairement la la faire chier. Mais attention, la saouler tout en délicatesse. Son sourire vint s'élargir quand elle l'analysa. Elle connaissait ce sourire pervers sur ses lèvres, elle le connaissait trop bien. Billie savait pertinemment qu'il avait quelque chose derrière la tête. « Tout de suite les accusations ! J'ai rien fait encore. » répondit-il en appuyant son intensité sur le encore. Finalement, la blondinette se tourna complètement vers lui et rigola sur l'odeur d'alcool qu'il pouvait bien dégager. Pourtant, Sam était loin d'être bourré. Il encaissa. l'alcool avec une facilité déconcertante. « J'ai pas bu .. Enfin si un peu mais maintenant j'ai la dalle. » lança-t-il avant de rigoler. C'était bien simple, il avait tout le temps faim. Le Dunster posa ses mains sur les cheveux de Billie et joua avec. Il enroula une mèche de cheveux autour de son doigt avant de reporter son attention sur elle. L'ambiance était assez spéciale entre eux. Ils étaient très proches et fusionnels, cette proximité était enivrante mais particulièrement dangereuse et ils savaient très bien. Il arqua un sourcil en la regardant dans les yeux. « Une rasia dans les cuisines ça te dit ? » lui demanda-t-il sur une voix plutôt amusée. Billie ne semblait pas comprendre là où il oulait en venir. « Il y a qu'un gugusse à moitié mort en bas. Viens on passe en mode ninja et on se tape un bon fondant au chocolat. A défaut d'avoir du sexe ce soir ! » répliqua-t-il, le sourire aux lèvres. La proposition était alléchante et sa cousine ne pouvait refuser une telle avance.

B I L L I E  A N D S A M
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Mes paupières étaient encore lourdes. Je n’étais pas encore très bien réveillée. Son regard me détaillait tandis que j’émergeais lentement. Difficile de ne pas remarquer la vivacité du jeune homme à une heure aussi tardive. Sam n’avait pas envie de dormir et sa se sentait. Mes sourcils se froncèrent légèrement faisant apparaître quelques plis au dessus de mon nez. « Tout de suite les accusations ! j’ai rien fait encore.» un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres. Sam n’avait rien du bon samaritain. Ses idées étaient aussi bizarre qu’exceptionnel et son esprit était aussi mystérieux qu’intéréssant. " sa ne devrait pas tarder !" dis-je en gardant ce sourire. Mon visage se tourna complètement vers lui. Mes mains se placèrent en dessous de mon visage et un nouveau silence s’installa. Je n’étais pas encore prête pour les grands discours. L’odeur de l’alcool ne manqua pas de me chatouiller mes narines. « J’ai pas bu... Enfin si un peu mais maintenant j’ai la dalle.» mes yeux se fermèrent avant que je me mette à rire. Voilà une évidence qui ne m’étonnait absolument pas. Sam avait la capacité d’emmagasiner une quantité folle d’aliment sans prendre le moindre gramme. C’était ce qu’on pouvait appeler «une enflure» en langage familier. Sa main resta en suspension au dessus de mon visage avant de venir effleurer mes cheveux. Il entortilla une mèche de cheveux entre ces doigts. Mes yeux se fermèrent comblés par ces caresses. Une de mes mains se porta très naturellement à sa main libre. Mon pousse caressa sa paume. Ces gestes étaient aussi doux qu’improvisés. Cette légèreté me faisait du bien et avec Sam les choses se passaient toujours très naturellement. « Une rasia dans les cuisines ça te dit ?» je l’interrogeais du regard avant d’enlever ma main pour me redresser. Mon visage se releva un peu pour mieux fixer l’étudiant.  De quoi voulait-il parler ? Il ne tarda pas à m’apporter un peu plus d’explication. « Il y a un gugusse à moitier mort en bas. Viens on passe en mode ninja et on se tape un bon fondant au chocolat. A défaut d’avoir du sexe ce soir !» à ces paroles ma frustration venaient de nouveau de faire son apparition. Les choses étaient relativement calme de ce côté là. Ma dernière relation sexuelle dataient d’avant le summer camp. Mes envie étaient mise à rude épreuve et sans le savoir Sam venait de les titiliers. Subitement, je me redressais. Mes pieds se posèrent sur le sol frais et mon regard lui ne quitta pas l’étudiant. « Tu m’as donné faim ! et puis je n’ai pas eu le droit à ma part de gâteau ce soir.» ouaiiiii mangeons pour oublier. C’était la solution miracle à toute frustration. Mes hormones étaient en ébullition. Mes joues se mirent à rougir. Arrête de penser billie, arrête de penser. Un sourire s’afficha sur mes lèvres pour masquer mes envies. Je me levais et finis par m’approcher de lui. Mon doigt se pointa sur lui et se posa sur le haut de son torse : « Par contre, je te préviens si y a du gâteau au chocolat, il est pour moi ! » je me mis à rire avant d’enfiler une paire de chaussure. Je n’allais pas me changer, ce short léger et ce débardeur allaient devoir faire l’affaire. Une fois prête, je m’approchais de ma table de chevet et en sortie une petite lampe de poche. « En bon ninja, la lampe torche est obligatoire» dis-je en lui montrant l’objet. Une fois les recherches de matériel terminé, je m’approchais de mon coussin qui se tenait prêt de la porte. Amusé par mon implication spontanée, il m’attendait patiemment. Je passais à côté de lui, assez prêt de lui pour m’arrêter à sa hauteur. « je te laisse fermer la porte. » dis-je en lui tirant la langue. Nous sortions tranquillement de la chambre. Tout était très silencieux, les couloirs étaient dessert. Nous descendions silencieusement les marches pour nous retrouver à l’accueil de l’hôtel. Alors que je continuais à descendre les marches, Sam se retourna précipitamment et plaqua sa main contre ma bouche. Surprise, je ne fis rien stoppant même ma respiration. Son regard se porta vers les bureaux de l’accueil.Un vigile était assis sagement là, il semblait jouer à un jeu stupide sur smartphone. Mes yeux se plissèrent tandis que la main de sam restait plaquer contre ma bouche. Mes sourcils se froncèrent avant que je ne vienne lui mordiller les doigts en signe d’avertissement. Retire ta main Sam ! Il retira sa main et finit par me prendre la main pour m’attirer avec lui dans cette course folle jusqu’aux cuisines de l’hôtel. Arriver devant la porte, je lui fis : « Tu te souviens, le gâteau au chocolat il est pour moi.» dis-je en affichant un sourire diabolique sur les lèvres. J’allumais la lampe de poche et finis par m’introduire dans ce qui ressemblait de prêt ou de loin à la corne d’abondance.

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Franchement, c'était une proposition qu'elle ne pouvait pas refuser. De la bouffe pour combler le manque de sexe de la soirée, le deal était plutôt alléchant. J'adorais manger et ne me privais de rien. Je pouvais manger du matin au soir, j'arrivais toujours à trouver une petite place pour en ingurgiter davantage. J'étais comme ça et depuis tout petit, on pouvait me qualifier de bon mangeur. D'ailleurs mes parents peinaient à me répéter souvent " Vaut mieux t'avoir en photo qu'à dîner Samaël ". J'avais pour principe de toujours finir mon assiette, je détestais le gaspillage alimentaire. C'est clair, je mangeais de tout, peu importe que cela soit encore bon ou pas. En règle générale, j'étais celui qui finissait les plats de tout le monde, qui aimais absolument tous les aliments et qui ne râlais jamais pour se mettre à table. Loin d'être un piètre cuisinier, je ne mangeais pas que des fastfoods. Je trouvais mon bonheur dans de multiples plats aux origines différentes. J'adorais faire des découvertes culinaires. En vrai, j'avais peut-être raté ma vocation. Au lieu de me lancer dans la médecine, j'aurais dû opter pour la cuisine. Quoiqu'il en soit, je regardais Billie dans le blanc des yeux en attendant bien sagement sa réponse. J'avais la dalle et il devenait urgent que je mette quelque chose sous la dent. L'alcool m'avait donné faim. Sans grande surprise, ma cousine ne mit pas longtemps avant d'accepter ma proposition. Elle se redressa et posa, enfin, ses pieds par terre pour émerger de son doux sommeil. Un large sourire vint orner mon visage lorsqu'elle confirma son enthousiasme. Je me levais d'un bond et affichais une mine des plus satisfaites. La belle blonde n'était pas ma cousine pour rien, elle me pointa du doigt et me menaça littéralement, m'interdisant de me jeter comme un sauvage sur le gâteau au chocolat. Que dalle Billie, j'avais les crocs et mes envies me portaient plus sur du sucré. « Rêve pas trop blondie, il me faudra me passer sur le corps pour l'avoir. » répliquais-je instantanément. Mon sourire ne me quittait pas et semblait être encré sur mes lèvres. Elle alla se chercher une paire de chaussure avant d'attraper furtivement sa lampe torche. J'haussais les épaules à sa remarque, elle était sérieuse cette fille ? Je venais me joindre à son rire en la regardant passer. « Les ninjas ils ont des lampes torches, t'es sure de toi ? » lançais-je sur un ton léger et ironique. Notre relation n'était que taquinerie. Cette fille me plaisait et s'il y avait bien une chose que je regrettais chez elle, c'était notre lien de famille. Elle était ma cousine, j'étais cousin et dans le monde dans lequel nous évoluons, cela faisait tâche. Lorsqu'elle passa devant moi, je me pu m'empêcher de lui donner une petite tape sur ses fesses rebondies. « Allez avance au lieu de dire des conneries. » C'était moi qui disait ça ? Bon, ok, j'étais pas vraiment le mieux placé pour lancer une petite vanne de ce genre. Quoiqu'il en soit, elle sortit de la chambre, je la suivais de près. Nous traversions le couloir en silence avant de prendre les escaliers. Lentement, je mettais un pied devant l'autre pour pas réveiller le voisinage. La tête droite, je scrutais les environs à la recherche du moindre truc suspect. Mes pas se stoppèrent lorsque je vis l'autre gugusse. Je me tournais vers Billie pour plaquer main sur sa bouche, lui faisant comprendre par un petit « chut » qu'il fallait qu'elle se taise. Mon regard plongea dans le sien avant que je ne plisse les yeux. Machinalement, je reportais mon attention vers le gugusse pour qu'elle saisisse la raison de mon arrêt. La blondinette semblait capter et pour me le faire comprendre, elle me mordit légèrement le doigt. Je retirais rapidement ma main et haussa les sourcils en la regardant d'un air pervers. « Sauvage ! » murmurais-je avant de lui prendre la main et de courir jusqu'au cuisine. Avec un peu de chance, le gros plein de soupe n'était pas assez habile pour nous poursuivre. Après tout, nous étions deux ninjas en puissance. On courrait comme deux gamins jusqu'aux portes des cuisines. Une fois devant, Billie me rappela à quel point elle désirait une part de gâteau au chocolat. « Oui blondie, j'ai saisi l'idée, tu me passes sur le corps et tu pourras manger ton gâteau. Ça va j'ai compris. » dis-je d'une voix ironique mais amusé. Ce n'était certainement pas moi que ça allait déranger. Sans plus attendre, j'ouvris la porte la cuisine, qui n'étais pas verrouillée. Alléluia. Ma cousine entra la première. Elle était trop marrante avec sa lampe torche. Elle l'avait allumé et positionné au niveau de sa tête pour mieux voir. J'entrais à mon tour mais n'avançais pas dans la cuisine. Je la laissais partir seule à la découverte des lieux. Un sourire conquis s'afficha sur mon visage. Je me pinçais les lèvres pour m'empêcher d'éclater de rire. Machinalement, je vins m'appuyer contre l'encadrement de la porte, mes bras se croisèrent sur mon torse. « Fais gaffe, il y a surement rayons lasers. » dis-je en explosant de rire mais en faisant quand même attention de pas me faire entendre de l'extérieur. Billie était partie dans son délire, cherchant désespérément l'un des nombreux frigos que composaient la cuisine. Je vins me racler la gorge avant de déglutir. Je la laissais chercher cinq bonnes minutes avant d'ouvrir la lumière. « Sinon tu fais ça hein. » lançais-je en rigolant. Elle n'était pas blonde pour rien celle-là. Je m'avançais vers elle et passa juste devant. A mon tour, je vins lui passer la langue avant d'adopter la même démarche nonchalante qu'elle avait eu tout à l'heure. Ouais je me foutais ouvertement de sa gueule mais c'était de bonne guerre. Une fois devant le frigo, je l'ouvris, zieuta rapidement le contenu avant de me retourner rapidement en refermant la porte. Je vins m'appuyer contre le porte du frigo. « Tu vas devoir me passer dessus blondie. Il reste UNE part de gâteau. Allez j'suis sympa, au dessus, en dessous, je te laisse choisir. » dis-je en me retenant de rire. Machinalement, je passais ma main dans mes cheveux. Elle s'annonçait très bien cette orgie alimentaire nocturne.