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Feryel + Alerte à Cap-Breton

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Feryel & Royce ಇ Alerte à Cap-Breton
Même au Summer Camp, je me levais tôt pour aller courir sur la plage. Enfin tôt, il n'est que dix heures, pas cinq heures du mat non plus. Il faisait encore frais et il n'y avait pas grand monde à cette heure. J'avais la plage pour moi tout seul, enfin presque. Après m'être dépensé, je décidais d'aller me rafraîchir dans l'eau très fraîche - il ne fait pas si chaud - qui faisait office de douche après le sport. J'irai me laver après, mais d'abord je voulais profiter des vagues. Je sortais de l'eau après quelques minutes et j'avais l'impression d'être un glaçon. Ça fait du bien, c'est bon pour la circulation. Mes lèvres étaient légèrement bleutées et j'avais la chaire de poule. Vivement me réchauffer sous une vraie douche bien chaude. Lorsque je posais mon regard vers mes affaires, je voyais une blonde au loin qui semblait écouter de la musique. C'était Marie-Lou? Non, j'ai cru rêver. J'étais dans la lune en effet car j'ai pas vu où je traînais les pattes et je sentais une douleur à la plante de mon pied. « Aah fait chier! » grognai-je en m'asseyant sur ma serviette pour voir les dégâts. Em. Je crois que c'est pas très profond mais ça saignait et j'aimais pas voir le sang. Putain de coquillage de merde! C'est pointu ces trucs là. J'aurais dû aller nager avec mes tongs comme un con, au moins, ça n'arriverait pas. J'avais rien pour essuyer tout ça, mis à part ma serviette. Je regardais à droite et à gauche et je me rappelais que derrière moi, il y avait une nana et elle a surement vu toute la scène. Elle est d'office en train de se moquer. Je suis couvert de honte. Je posais mon essuie contre mon pied et j'attendais que ça passe. Y'a vraiment que moi pour avoir une poisse pareille.

Copyright Clochette
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Comme tous les matins, Feryel se rendait à la plage pour son jogging matinal, une routine qu’elle n’avait pas laissé de côté malgré le Summer Camp. Elle avait quitté l’hotel vers 9 heure du matin quand la plus part des summer camper était entrain de petit déjeuner. La chaleur n’était pas encore à son pic, une température idéal pour son sport du matin à la jeune Quincy. Apres plus d’une heure d’entrainement, Feryel s’était juste posée à la plage à observer l’horizon devant elle. Elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire par rapport à Romy. Elle ne s’était toujours pas réveillée de son coma. Les parents adoptifs des deux soeurs étaient encore au chevet de leur fille, alors que Feryel n’abandonnait pas son équipe. En vérité, elle était tiraillée entre pardonner sa soeur pour l’avoir abandonner, ou encore être en colère contre elle. Feryel savait qu’il ne fallait jamais être en colère contre quelqu’un qu’on aimait car on ne pouvait jamais savoir si on allait revoir cette personne un jour. Les médecins avaient dit que Romy devait s’en sortir, mais les images de cette excursion hantaient encore la jeune afghane. Ecouteurs dans les oreille, Feryel était perdue dans ses pensées, et ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour d’elle, jusqu’à ce qu’elle voit un mec gigoter non-loin d’où elle etait assise. Elle l’observait, coquillage dans le pied. Cela devait faire bien mal pensait la jeune femme. Arrêtant sa musique, Feryel se levait pour aller aider le jeune homme. « Excusez-moi, est-ce que vous voulez que je regarde pour votre pied? » Lui demanda-t-elle poliment. Il ne pouvait pas non plus rester comme cela, avec le sable, c’était dangereux.
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Feryel & Royce ಇ Alerte à Cap-Breton
Me voilà dans de beaux draps. Je suis parti courir et je vais revenir à cloche pied. Je devais attendre que ça arrête de saigner pour remettre ma chaussette et marcher sur la pointe des pieds jusqu'à l'hôtel. C'est ce que je vais faire je pense. Je râlais en remarquant que ça saignait encore un peu puis une ombre se dessina devant moi. Je levais la tête par-dessus mon épaule et je voyais la demoiselle aux écouteurs qui proposa son aide charitablement. « Oh euh oui, vous pouvez mais il n'y a pas grand chose à faire je crois. » je disais cette phrase comme si j'allais mourir. Une si jolie jeune fille qui propose son aide, cela ne se refusait pas. Je tendis ma jambe et je la laissais faire en essayant de penser à autre chose. Aux oiseaux qui volaient en v au-dessus de ma tête tiens. « Tu es la maître nageuse c'est ça? » lui demandai-je alors que je grimaçais discrètement lorsqu'elle examina ma petite blessure de rien du tout. Je disais ça pour blaguer. Si elle devait s'occuper de mon bobo, je pouvais au moins essayer de la faire rire.« Je peux te tutoyer? » j'ai oublié qu'elle m'avait vouvoyé, ça fait très classe, comme si elle s'adressait à une personne honorable. Alors que je suis juste un pauvre type qui s'est entaillé le pied en trottinant dans le sable.

Copyright Clochette
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Voyant que ce jeune homme s’était pris un verre dans le pied, la jeune Quincy ne pouvait pas le laisser seul. Elle etait toujours la premiere a venir aider à quelqu’un dans le besoin, et ne pouvait certainement pas laisser quelqu’un dans le pétrin. Cela lui avait deja apporté quelques embrouilles, son besoin d’aider, se rappelant l’incident de juin. Toute fois, ce jeune homme ne semblait pas bien méchant et puis il ne pourrait certainement pas l’emmener dans un coin sombre avec son pays. « C’est toujours mieux de jeter un coup d’oeil et de s’assurer que rien n’est cassé! » Dit-elle au jeune homme en s’agenouillant devant lui. Feryel rigola alors qu’il lui demanda si elle était maitre-nageuse. « Non non, je fais partie du Summer Camp organisée par la ville de Cambridge. J’ai un certificat en secourisme. » Quelque chose de très important pour ses activités parascolaire. « Vas-y. C’est une habitude de moi de vouvoyer les gens quand je ne les connais pas, mais je suis certainement plus jeune que toi. » Feryel continua d’examiner la blessure. Le verre n’était pas bien profond, ce qui signifia qu’il n’avait endommager aucuns nerfs. « Attention, je vais retirer le morceau de verre. T’as une chaussette ou un morceaux de tissue que je pourrais enrouler autour de ton pied pour faire pression sur la plaie? » Evitons de laisser une trace de sang dans le sable.
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