L’honnêteté n’est pas un habit du dimanche, mais un vêtement de tous les jours. - Charlie

Honnêteté...

Ft. Charlie & Alek

• Qui n’a jamais rêver d’écrire un livre sur sa vie ? Pouvoir raconter ce qui lui est arrivé, ces moments de bonheurs mais aussi de malheurs ? Ne sachant pas vraiment par quoi commencer et ne voulant pas faire dans le cliché en commençant par un simple « Il était une fois, dans une petite ville de France, dans une maternité blablabla naquis par un beau temps d’été cet enfant qui aura pour prénom… », Vous chercherez par quoi commencer, vous aurez envie d’être original, est-ce que raconter votre naissance est vraiment si important que ça ? Après tout, tout le monde s’en fou de l’endroit où vous avez pu naître et du prénom de vos parents… Alors vous allez réfléchir et vous allez zapper cette partie de votre enfance jusqu’à votre dixième année, vous pouvez en parler, mais seulement si quelques choses d’exceptionnel a pu se passer dans cette période, quelques choses qui nous aiderait à comprendre pourquoi vous êtes comme ça, mais autrement, ignorez cette partie, votre première dent, vos premier mots, tout le monde s’en tape. La rencontre d’une personne avec qui vous êtes toujours en très bon contact pourrait vous faire un bon début. Par exemple, un ami, votre meilleur ami, cette personne pour qui vous serez prêt à tout lâcher, à tout sacrifier si il vous le demandait. C’est avec cette personne que vous avez vécu vos plus beaux moments, vos plus belles conneries, vos prises de tête, tout le monde pourrait se reconnaitre dans cette partie-là. Savoir que votre cœur a été brisé ? On s’en fou sérieusement ! Qui n’a jamais ressenti ça ? Vous ne cherchez pas à ce que les personnes lisant votre livre prenne pitié de vous, loin de là, vous voulez les faires sourires, les amuser un peu. Vous allez commencer par raconter vos plus belles conneries, vos plus beaux fous rires, que ça soit celui en cour ou bien celui dehors avec vos amis. Et puis, à une période, vous allez devenir un peu plus sérieux, vous allez parler de certains malheurs qui auraient pu vous faire devenir la personne que vous êtes. Car n’allez pas écrire quelques choses, racontant la vie d’un adolescent heureux et souriant, et puis du jour au lendemain, vous montrer mélancolique ou bien froid, distant, sans aucun but précis. Vous allez raconter vos plus beaux voyages, ceux qui vous ont ouvert l’esprit, et puis, vous allez changer quelques choses, cherchant à être original, vous allez laisser une trentaine de page blanche à la fin. Certaines personnes se demanderont, et puis, en réfléchissant, vous comprendrez, durant toute cette histoire raconter vous aurez fait attention à ne pas dire une fois votre nom ou votre prénom, c’est seulement la dernière phrase qui dévoilera votre identité, par exemple, pour le cas de notre ami Lewis, la dernière phrase de son livre sera tournée à peu près comme ça : « Voici le début de mon histoire qui n’est pas encore finit, enchanté, moi c’est Alek Ezra Lewis-Kennedy… » Les pages blanches seront là pour continuer d’écrire cette histoire, car oui, ce n’est pas à une vingtaine d’années que l’étudiant allait voir sa vie s’arrêter, il n’en avait aucune envie, trop de belles choses lui étaient arrivé pour vouloir tout arrêter ici, quitter ce corps et rejoindre un autre monde… •

• Bref, mon histoire n’était pas prête d’être finit, du moins, je l’espérais. Aujourd’hui aurait pu être une de ces pages de ce bouquin qui serait surement bien chiant. J’avais un léger problème en fait, j’avais beau être un enfoiré avec les filles à coucher avec elles pour des stupides défis, j’avais un cœur, et il me jouait souvent des tours cet enfoiré… Je ne voulais pas être ce gars qu’on assimile aux défis ou avoir une affiche de queutard collé sur le front toute sa vie, je voulais vivre une belle vie avec une belle femme aimante, des enfants, une belle maison, et un chien, ouais, c’est classique, cliché, mais j’en avais totalement rien à branler. Bon, je disais, ce putain de cœur étant en train de me jouer des tours à présent… J’avais bien sympathisé avec la sœur jumelle d’Apple, et, j’avais ce sentiment de trahison et de mensonge quand je lui parlais, elle allait surement me faire manger un mur ou je ne sais quoi, mais, il fallait que je lui dise que le connard qui a voulu coucher avec sa sœur et qui lui a brisé le cœur, c’était moi… C’est dommage car je commençai vraiment à m’attacher à Charlie… Je lui avais donné rendez-vous dans le chalet commun, histoire qu’il y ai des témoins si l’envie de me trancher la tête lui venait. Non, plus sérieusement, c’est juste que je n’avais pas trop envie d’aller au lac ou me perdre dans la forêt, alors, ici, c’était l’endroit parfait… Je savais très bien qu’elle allait m’en vouloir, mais, je n’avais pas envie de lui mentir, et je prenais le risque de la décevoir… D’un côté, ça me faisait vraiment chier, j’appréciais vraiment Charlie et je n’avais pas envie qu’elle me voie comme l’enculé qui a brisé le cœur de sa sœur, je m’en voulais pour ça, pour de vrai… Je savais très bien que Charlie n’allait pas me rater, mais au risque de perdre une personne à qui je tiens, au moins, j’aurais été honnête… •

Code by Anarchy

alek & charlie ;

demi lovato ;; skyscraper.

Allongée sur son lit, dans la chambre qui lui était attribuée dans le contexte du Summer Camp, chambre qu'elle partageait avec d'autres filles dont sa soeur jumelle Apple incluse, -malheureusement-, Charlie était sévèrement en train de se tourner les pouces. Elle s'ennuyait profondément étant donné que le temps était pluvieux, l'empêchant donc de sortir, et alors que la jeune femme était en train de réfléchir qui elle pouvait aller emmerder pour passer le temps, son blackberry rose émit un vibrement, signe qu'elle avait reçu un message. Empoignant le portable situé juste à son côté, Charlie lut aussitôt le message qui provenait d'Alek ; celui-ci lui donnait rendez-vous à la salle commune du chalet communautaire d'ici quinze à trente minutes. Yeey, tant mieux ! Enfin quelque chose à faire, surtout qu'elle ne l'avait pas revu depuis le début du Summer Camp, bizarrement. Ce sera donc une bonne occasion. Après lui avoir répondu qu'elle y serait dans une vingtaine de minutes, la Mather sauta immédiatement hors du lit aux couvertures de soie rouge, puis se dirigea vers l'unique mais immense placard de la pièce, l'ouvrit et après avoir farfouillé parmi tous les vêtements, en dénicha sa courte robe blanche Oscar de La Renta récemment acquise, qu'elle enfila par dessus ses sous-vêtements blancs également, avant de filer dans la salle de bain, pour attacher ses cheveux en un chignon négligé, comme elle aimait, puis s'appliquer une couche d'eye-liner et de mascara noir, sans oublier quelques gouttes de son parfum préféré, J'adore de Dior. Elle était quasiment prête ; il ne lui restait plus qu'à enfiler ses ballerines rouges Jimmy Choo, qu'elle assortit avec des boucles d'oreilles de la même couleur, puis elle s'extirpa hors de la pièce, claquant la porte sur son passage, avant de dévaler les escaliers pour rejoindre le chalet en question.

Elle y fut en un rien de temps, celui-ci ne se situant pas loin du chalet des filles. La Kovalevski entra à l'intérieur puis rejoignit la salle commune, où ils devaient donc se voir avec Alek. Alek ? Elle l'avait rencontrée lors d'une soirée universitaire ; le courant était immédiatement bien passé, et ils s'étaient donc revus plusieurs fois par la suite. Elle l'aimait vraiment beaucoup, et ce, même si elle avait déjà entendue d'étranges rumeurs à son propos, des commentaires pas toujours positifs, mais y faisant la sourde oreille, Charlie avait décidé de n'y prêter aucun attention et surtout, aucun crédit. Elle connaissait Alek et savait que c'était un type bien. Bref. Entrant dans la salle commune, où d'autres personnes étaient également présentes, la brunette repéra immédiatement Lewis-Kennedy, et alla se jetter dans ses bras. Elle ne faisait pas ça avec tout le monde, clairement, mais leur entente était si parfaite avec le jeune blond qu'elle pouvait donc se le permettre. Lui collant un bisou sur la joue, la Kovalevski lança, sourire aux lèvres : « Heureusement que tu m'as appelé, Ken, j'étais en train de m'ennuyer complet. » Charlie avait pour habitude d'appeler les gens par leur nom de famille ; avec Alek, elle le diminuait à Ken. Peut-être aussi en référence au mec de barbie. (a) Le relâchant, la Mather continua : « Alors, tu vas bien ? Ça faisait un petit moment qu'on s'était pas vu en plus. Tu m'as manqué »

(Invité)

Honnêteté...

Ft. Charlie & Alek

• J’ai jamais été le gars parfait que toutes les filles auraient aimé avoir à leurs côtés. J’en suis bien conscient. Personnellement, je pense que je suis plutôt le bon pote avec qui tu vas pouvoir rigoler, passer un bon moment et bien rigoler avec toutes les merdes que j’aurais pu sortir, mais, les filles ne me voyaient pas comme leur petit copain, comme si, comme si je n’étais pas le bon gars, celui qu’on désirait avoir. Elles auraient pu, après tout, je pense pouvoir faire un bon copain, mais, disons qu’il y a eu certaines rumeurs qui ont circulés à mon sujet, comme quoi j’aimais bien coucher en soirée avec des filles pour me barrer le matin comme un connard. J’avais essayé de diminuer, d’arrêter, mais, disons que je n’arrivais pas à dire non à un défi qu’on me lançait. J’aurais dû le faire dans certains cas, car, j’ai fait plus de mal que j’ai donné du plaisir à vrai dire… L’exemple parfait qui me vient en tête est celui d’Apple, la pauvre, ce n’est pas comme si je ne la connaissais pas, ce n’est pas comme si son meilleur ami était mon meilleur ami, le gars que je considérais comme un frère. En fait, si, ça l’est… Mon défi était d’arriver à coucher avec elle, c’est complètement débile je sais, mais, j’étais sorti avec elle pour pouvoir y arriver, sauf que heureusement pour elle, ont avaient pas couché ensemble, et elle avait appris ce que je cachais, ce défi stupide… C’est ce qui avait été la cause de notre rupture, même si j’avais oublié ce défi merdique et que je commençai à m’accrocher à elle. Des erreurs de jeunesses, des conneries, mais, ça lui avait brisé le cœur… Bref, vous vous demandez surement pourquoi je vous raconte ça, car je pense que vous en avez légèrement rien à taper, n’est-ce pas ? Et bien, si je vous mets au courant de ça, c’est qu’aujourd’hui, j’avais décidé de l’avouer à une personne à qui je tenais. Elle s’appelait Charlie, une petite brune avec un beau sourire. Mais, pourquoi lui dire ? Charlie n’était pas une fille comme ça, c’était la sœur d’Apple. Bravo Lewis ! T’as le don pour te mettre dans des galères les plus étranges les unes que les autres ! Je devais lui dire, je devais être honnête avec elle, pour ne amitié, que je risquais de gâcher je le sais, mais je préférais qu’elle soit au courant de la vérité plutôt que de lui mentir, car, un jour elle finira par le savoir. Je préférais qu’elle l’apprenne par moi que par une autre personne. •

• J’étais là, dans la salle commune à attendre son arrivé. Un sourire dessiné sur ces fines lèvres, je la vit approché pour me prendre dans ces bras et déposer un doux baisé sur ma joue. Déposant à mon tour un léger baisé sur ces joues roses, je la regarda en souriant, écoutant ce qu’elle était en train de me dire. « Heureusement que tu m'as appelé, Ken, j'étais en train de m'ennuyer complet. » … « Alors, tu vas bien ? Ça faisait un petit moment qu'on s'était pas vu en plus. Tu m'as manqué » Ça craint putain… Elle est contente de me voir, elle me disait que je lui avais manqué, et elle m’avait sorti un vieux surnom qui m’avait quand même fait sourire. « Toi aussi tu m’as manqué ! » M’essayant sur un canapé lui faisant signe de venir, je soupira avant de prendre la parole. •

« Ça va oui, et toi alors ? »

• Je n’avais pas envie de faire durer la chose, plus tôt ça sera dit, plus tôt elle m’écrasera la tête sur le sol, plus tôt j’aurais cicatrisé. Je ne savais pas trop comment abordé le sujet, j’allais pas faire « hey j’suis le connard qui a voulu baisé ta sœur et qui lui a brisé le cœur, comment ça va ?! », c’était vraiment débile, même si c’était cash au moins. Me grattant la tête, je regardais mes pieds. C’était surement la dernière fois que je pouvais parler normalement avec elle en fait, alors, c’est pas toujours facile de se dire que c’est les derniers bons moments que vous passez avec une personne, qu’après ça, elle va vous regardez comme un bon connard ou un vieux gars pourri de l’intérieur… Ouais, j’avais quand même un cœur, et, ça me faisait chier de me dire que Charlie allait m’en vouloir, car, malgré tout ce qu’on peut dire sur moi, ça m’arrivait de m’accrocher à des personnes… •

Code by Anarchy

alek & charlie ;

demi lovato ;; skyscraper.

A Harvard, Charlie avait une étiquette de garce. Et elle l'était, d'ailleurs, vraiment. En effet, la jeune femme, fêtarde invétérée, était aussi une adepte de la méchanceté gratuite ; elle ne se gênait aucunement pour balancer des mesquineries à tout ceux qu'elle détestait, se fichant totalement d'avoir des regrets par la suite, regrets qu'elle n'avait presque jamais de toute façon. Chiante, et agaçante, c'était d'une facilité étonnante qu'elle pouvait pousser les gens à bout, comme elle y était habituée depuis adolescente déjà. Car oui, ses parents en avaient bien souffert. Les Kovalevski, reconnus dans le monde entier, avaient une image à tenir, en public du moins. Si son frère aîné Damian et sa soeur jumelle Apple ne s'y étaient jamais opposés, respectant les règles familiales et la façon de se comporter à l'extérieur, Charlie elle en avait toujours eu horreur, décidant ainsi de prendre très tôt, sa vie en main, agissant comme bon lui semble. Ce qu'évidemment son père n'apprécia pas, et les disputes ne finirent plus entre eux, et ce, même encore aujourd'hui, où la brunette tente le moins possible d'avoir des nouvelles de ses parents. En réalité, ce que la Mather ne supportait plus, c'était sa jumelle Apple. Celle-ci avait toujours été traitée comme une reine, sa famille l'adorant et la chérissant, lui ordonnant de prendre exemple sur elle. " Tu vois, Apple, tout le monde l'aime. Plus je vois ton comportement, plus je me dis que tu auras beaucoup de mal à lui arriver, ne serais-ce qu'à la cheville. " Ce jour-là, elle avait eu envie d'emplâtrer sa mère dans le mur, sa fille chérie avec. Mais elle avait tenté de faire avec, avant d'être séparé définitivement, suite à son acceptation à l'université. Elle était jalouse, certes, mais ils avaient totalement dépassé les limites du supportable. Depuis, rien ne va plus avec sa soeur et elle l'évite autant que possible. Cependant, elle avait beau la détester, Charlie se disait qu'elle serait sûrement la première à accourir si quelque chose lui arrivait, car malgré tout, elles étaient liées par le sang, et même plus encore, elles étaient jumelles, empêchant ainsi une haine complète. Enfin, pour l'instant, elle n'avait pas à penser à ce genre de choses, tout semblait aller pour le mieux dans la vie d'Apple.

Charlie se focalisa sur Alek qu'elle venait de rejoindre dans la salle commune. Après s'être littéralement jetté dans ses bras et déposé un bisou sur sa joue qu'il lui rendit, la Kovalevski lui avoua qu'elle était contente qu'il l'ait invité à venir, étant donné qu'elle était en train de s'ennuyer fortement dans sa chambre, seule, et que de plus, il lui avait manqué. « Toi aussi tu m’as manqué ! » Alek alla par la suite s'asseoir sur un des canapés présents, lui faisant un signe pour le rejoindre, ce qu'elle fit d'ailleurs, tandis qu'il continuait à lui répondre, sur un soupir : « Ça va oui, et toi alors ? » Charlie s'assit à son côté gauche, croisant délicatement les jambes avant de se tourner vers le blond. Il avait une mine... bizarre à vrai dire, beaucoup moins souriant, et d'entrain que d'habitude. Avait-il un problème ? Elle le saurait certainement dans un instant, si c'était le cas. Sur un léger sourire, l'étudiante en mode lui répondit : « Ca va bien aussi. Les vacances quoi, donc bon, tranquille. » Et ce, même si elle avait une étrange envie de retourner à Harvard. L'université lui manquait, ainsi que toutes les fêtes qui s'ensuivaient. Plus qu'un petit mois, patience. Sans détourner ses yeux verts du jeune homme, Charlie posa une main sur son genou, se penchant légèrement vers lui : « T'es sûr que ça va ? Je sais pas, tu me sembles... bizarre. » Autant aller droit au but, même si c'était possible qu'elle avait complètement tort. Au moins, elle saurait.

(Invité)

Honnêteté...

Ft. Charlie & Alek

• C’est comme tremper ton vieux bout de pain dans de l’eau, ça ne sert à rien. Faire tout ce que je faisais ne servait à rien à vrai dire. Je le savais, au fond de moi, j’avais envie de changer, mais, j’étais trop habitué à cette vie, à cette façon de faire, de coucher pour gagner un défi, gagner un peu d’argent, et parfois en perdre bien sûr. Ne croyez pas que j’arrivais à réussir tous les défis qu’on pouvait bien me lancer en soirée, loin de là même. J’étais loin d’être un tombeur, un mannequin qui n’avait qu’à claquer des doigts pour avoir une fille dans son lit. J’avais quand même un minimum de respect pour la gente féminine, même si je ne le montrais pas souvent. On dira que seuls mes vrais amis le savent, seul eux me connaissent vraiment et savent très bien que je ne suis pas ce connard qui ne pense qu’à niquer des filles, j’ai quand même un cœur, qui parfois se montre et décide de me foutre face à la réalité, chose qui n’est pas souvent très agréable. Comme cette journée tient. J’avais été foutu face à cette putain de réalité et j’avais pris la décision de dire à Charlie ce que j’avais fait à sa sœur. J’avais envie d’être honnête avec elle, je l’appréciais et je n’avais aucune envie de lui mentir. Ca me faisait chier, je pense que vous vous en doutez. J’allais mettre notre amitié en jeu, je risquais de la perde, chose qui me prendrais vraiment la tête, mais, pour elle, je devais le faire. La réalité est parfois dure, ça te met une bonne claque en pleine gueule qui te laisse une trace et qui a du mal à partir. C’est dommage, mais, disons que ça nous apprend à ne pas reproduire les mêmes erreurs deux fois de suite… Quoi que, pour ma part, ça ne me sert pas vraiment de leçon. Peut-être qu’aujourd’hui ça servira, vous savez, perdre une personne à qui vous êtes vraiment attaché parce que vous avez fait le connard avec sa sœur, c’est pas la chose la plus belle qui peut vous arrivez… •

• Bref, assis dans ce canapé, j’étais là, face à elle, ces beaux yeux vert transperçant les miens, et, je peux vous assurez que c’était quelque peu déstabilisant. Posant sa main sur mon genou tout en se rapprochant de moi, elle alla droit au but. « T'es sûr que ça va ? Je sais pas, tu me sembles... bizarre. » J’étais pas un bon acteur alors, je ne pouvais pas faire comme si j’allais bien alors qu’au fond j’avais peur. Ouais, c’était de la peur. Peur de perdre un être cher. Peur de se retrouver une fois au pied du mur. Peur d’avoir peur. T’aurais pas fait le connard tient, tu serais pas comme ça, dans cet état-là, maintenant, tu assumes et voilà merde ! Alors ouais, j’allais assumer, pour une fois, j’allais porter mes couilles et dire la vérité. Je sens que la main qui était sur ma cuisse allait rapidement atterrir sur ma joue. Je connaissais Charlie, et, je connaissais aussi son caractère… Levant les yeux aux niveaux des sien, je décida à tout avouer… •

« Non Charlie ça va pas… Tu vas m’en vouloir je le sais, mais j’ai pas envie de te mentir, je dois être honnête avec toi… T’as surement entendu parler des défis que j’ai la débilité de faire en soirée, et… Un jour ce défi est tombé sur ta sœur, je suis sorti avec elle, et je lui ai brisé le cœur quand je commençai à m’accrocher et quand elle a découvert que je voulais coucher avec elle juste pour un défi merdique… »

• Baissant les yeux, j’attendais sa réaction. Je savais très bien qu’elle n’était pas super proche avec sa jumelle, mais ça restait sa sœur, et les liens du sang allait la pousser à la protéger, à m’en vouloir, et, c’était tout à fait normal… •

Code by Anarchy

alek & charlie ;

demi lovato ;; skyscraper.

Le Summer Camp avait été une plutôt belle réussite, du moins pour Charlie qui n'était jamais allée à la montagne auparavant. En effet, ses parents avaient toujours privilégié les endroits chauds pour les vacances, ainsi que leur ville natale qui n'était autre que la capitale anglaise, Londres, et ce, malgré les envies récurrentes de leurs enfants à vouloir aller skier ; et par chance, l'occasion idéale pour découvrir les montagnes avait été présentée par l'université d'Harvard. La Kovalevski avait beaucoup apprécié ce séjour, et continuait d'apprécier, et ce, malgré le fait qu'elle s'était retrouvée dans la même chambre qu'Apple, sa soeur jumelle. De toute manière, il fallait toujours un hic quand tout allait bien, c'était incroyable. Mais heureusement, d'autres filles qu'elle aimait bien y dormaient également, lui évitant ainsi de se retrouver seule avec sa jumelle. De toute manière, la belle brune ne fréquentait que très peu la chambre dans le chalet réservé aux filles, attendant que sa soeur soit endormie pour y entrer tard dans la nuit, à son tour. Mais ceci mis à part, le Summer Camp avait été un bon moyen pour réunir tout le monde, ensemble, et ainsi, revoir toutes les personnes avec qui l'on avait pas forcément le temps de discuter lors de la période scolaire, étant donné la charge de travail qui leur était imposée à tous. Étudiante en design de mode, Charlie s'était toujours dit que le travail serait plutôt léger, étant donné que la matière étudiée n'avait rien de comparable avec la médecine, ou le droit par exemple... mais elle s'était trompée sur toute la ligne. En effet, la Mather devait souvent veiller très tard la nuit pour réussir à terminer ses dessins, ou alors la couture des vêtements qu'elle avait commencé, réviser les cours... Pas de tout repos, comme elle l'avait imaginé. En tout cas, ce qui était clair, c'est qu'elle allait pouvoir passer du temps avec Alek, qu'elle appréciait énormément, et ce, depuis la toute première fois où elle l'avait rencontrée. En même temps, difficile de ne pas l'aimer ; il était tout simplement irrésistible.

Les deux jeunes s'étaient donc assis sur l'un des canapés de la salle commune, et Lénaïg, que l'on surnommait plus couramment Léna, n'avait mis que peu de temps pour remarquer que le blond ne semblait pas dans son assiette. C'était visible à l'oeil nu pour quelqu'un qui le connaissait un tant soit peu, il semblait lointain, presque distant même, malgré les marques d'affection qu'il avait témoigné. Bref, pas comme à son habitude, lui si plein de vie et qui ne pouvait tenir en place deux secondes. Lénaïg, après avoir posé sa main sur le genou d'Alek, lui demanda si tout allait bien, étant donné son état. Le moins que l'on puisse dire était qu'elle ne s'était sûrement pas préparée à la déclaration qui allait fuser comme une bombe. « Non Charlie ça va pas… Tu vas m’en vouloir je le sais, mais j’ai pas envie de te mentir, je dois être honnête avec toi… » La brunette retira, suite à ces premiers propos, la main du genou de Lewis-Kennedy. La suite ne laissait rien prévisager de bon, c'était clair et net. Cependant, sans rien dire, elle le laissa continuer : « T’as surement entendu parler des défis que j’ai la débilité de faire en soirée, et… » C'était donc vrai, toutes ces rumeurs, qualifiant Alek de gros joueur, qui ne refusait aucun défi proposé lors des soirées, ces rumeurs auxquelles elle n'avait pas voulu croire. Et bien, elle en apprenait des choses aujourd'hui, et pas que des bonnes. La suite était pire encore. « Un jour ce défi est tombé sur ta sœur, je suis sorti avec elle, et je lui ai brisé le cœur quand je commençai à m’accrocher et quand elle a découvert que je voulais coucher avec elle juste pour un défi merdique… » La bouche de Charlie s'entrouvrit, laissant une mine complètement stupéfaite. Pardon ?! Avait-elle bien entendue ? Alek, était sorti avec Apple pour un stupide défi à la con, et avait tenté de coucher avec elle pour ce même truc ? Si elle avait des relations conflictuelles avec cette dernière, cela n'incluait cependant pas le fait qu'elle souhaitait que du mal lui arrive. Elle était vraiment choquée et la première chose qu'elle eut envie de faire, c'est de mettre sa main sur la joue du blond, mais elle ne le fit pas. A la place, après avoir retrouvé ses esprits, Valentina se contenta d'esquisser un ultra-faux sourire, puis répondit : « En fait, t'es qu'un connard comme tous les mecs. C'est bien ce que tu as fais, très élégant, je te félicite. » Se relevant de là où elle était posée, la brunette ajouta : « c'est bien d'avoir été honnête, mais vraiment je veux plus te voir à partir de maintenant, tu me dégoûtes. » Puis elle s'avança vers la sortie de la salle, sans attendre une quelconque réponse.

(Invité)

Honnêteté...

Ft. Charlie & Alek

• J’étais pas ce genre de connard qui pensait que tout lui était acquis, qu’avec de simples mots, j’aurais tout ce que je désirais et que claquer des doigts feraient avancer la chose. Je savais très bien que je devais apprendre à me démerder par moi-même pour vraiment pouvoir avoir une chance de m’en sortir dans cette jungle qu’était le monde de New-York. Le journalisme… C’était quelque chose qui prenait une grande place dans ma vie. J’avais beau être un connard aux yeux des filles, j’aimais l’écriture, j’étais un putain de romantique qui aimerait trouver la femme avec qui je pourrais passer des heures entières assis dans l’herbe, regardant le ciel et ces étoiles. Mais ça, peu de personne le savait. J’étais pas ce genre de gars à balancer à tout le monde que j’avais ce grain de romantisme en moi, et puis, on ne me croirait surement pas vu les défis merdiques que j’aimais relever. Je savais très bien que ma journée n’allait pas être une putain de partie de plaisir. J’avais décidé de tout avouer à Charlie, et disons que lorsqu’on connaissait la jeune femme, on savait très bien qu’il fallait éviter de se foutre de sa gueule ou de lui chercher des ennuis. C’est d’ailleurs ça que j’avais apprécié chez elle, cette façon qu’elle avait d’être, cette façon de ne pas se laisser faire. C’était ce qui m’avait attiré… A la base, je ne savais pas que c’était la sœur d’Apple, autrement, j’aurais fait en sorte de ne pas trop m’accrocher à elle, car je sais très bien qu’un jour j’aurais fini par m’accrocher, mais là, je l’avais su trop tard, et j’étais déjà accroché à elle. En même temps, cette fille quand tu l’as connait bien c’est une perle, un rayon de soleil, alors essayer de ne pas vous accrochez un minimum à elle ! C’est presque impossible, et, je savais aussi que c’était presque impossible que lorsque je lui avoue la vérité, elle fasse comme si de rien était et qu’elle s’en foutait. Même si l’on avait des problèmes et quelques différents avec des personnes de sa famille, les liens du sang passent avant tout, et ça, tout le monde le sait. « En fait, t'es qu'un connard comme tous les mecs. C'est bien ce que tu as fait, très élégant, je te félicite. » Et voilà sa première phrase qui m’alla directement en pleine face. J’acquiesçais, je n’avais pas le choix et, elle n’avait pas tort après tout, alors bon, j’espérais juste pouvoir m’expliquer sur mon comportement, sauf qu’elle se leva pour partir en direction de la sortie tout en continuant. « C'est bien d'avoir été honnête, mais vraiment je veux plus te voir à partir de maintenant, tu me dégoûtes. » Je savais très bien que c’est ce qui allait se passer, j’étais pas con au point de me dire qu’elle allait me sauter dans les bras et me remercier d’avoir dit la vérité, fallait vraiment être un putain d’abruti pour croire ça… Qu’est-ce que je devais faire ? Rester là assis et la laisser partir, ou bien la suivre et essayer de lui fournir une explication ? Deuxième solution, j’en ai rien à taper, quitte à m’afficher devant les personnes qui sont présente, je m’en tape. Alors, me relevant du canapé ou je m’étais assis quelques minutes plus tôt, je suivi la petite brune tout en prenant la parole, espérant qu’elle m’écoute. •

« Charlie attend… Je sais que je suis un connard et que ce que j’ai fait c’est mal… Mais, si je te l’ai avoué c’est que je tiens à toi, que je commence à réaliser que ce que je fais c’est de la merde… J’ai déjà perdu trop de gens à qui je tenais, et j’ai pas envie que tu sois la prochaine… »

Code by Anarchy

alek & charlie ;

demi lovato ;; skyscraper.

Charlie ne s'entendait certes, pas du tout avec Apple, mais il n'empêchait qu'elle ne souhaitait pas que du mal lui arrive, excepté de sa part, bien sûr. (a) Car malgré tout, elle restait sa sœur, pire encore, sa jumelle, et de ce fait, bien que leur relation restait conflictuelle, au fond, elle l'aimait, logiquement, surtout après tout ce qu’elles avaient partagées. Elle faisait partie de sa famille, après tout. Et ses sentiments refirent surface suite à la déclaration d'Alek ; en effet, ce dernier lui avoua toute l'histoire qui s'était déroulé entre Apple et lui, et notamment le fait qu'il avait accepté un stupide défi qui consistait à la mettre dans son lit, ce qui lui avait carrément brisé le cœur. C'est donc plus que surprise que Charlie réagit à ses propos ; elle ne s'y attendait absolument pas de la part d'Alek, n'ayant jamais pensé une seconde qu'il pourrait être capable d'une chose pareille, ce qui la fit complètement tomber des nues, et ce, même si elle avait déjà eu vent de certaines rumeurs qui circulaient au sein de l'université, qui le décrivaient notamment comme un mec à éviter, un gros joueur. Rumeurs auxquelles elle n'avait jamais prêté grande attention ; et bien voilà qu'elle réalisait qu’elle s’était trompée et que les autres avaient raison, malheureusement. Le choc suite aux paroles de Lewis-Kennedy passé, la brunette ne mit que peu de temps avant de répliquer tout ce qu'elle pensait à son sujet en ce moment-même. Il était probablement l'une des plus grosses déceptions de l'année. Car elle avait toujours gardé une bonne image de lui, pensant qu'il était sans aucun doute l'un des meilleurs mecs qu'elle avait rencontré, qu'elle ne regrettait pas d'avoir connue. Quel retournement de situation en quelques secondes seulement. Et sans plus attendre, pour ne plus avoir à le regarder et à lui parler, la Mather se leva du canapé et se dirigea vers la sortie de la salle commune, prête à regagner sa chambre. Elle aurait encore mille fois préféré s'ennuyer qu'avoir à faire face à ce genre de vérité. Cependant, Alek la suivit, continuant à s'excuser : « Charlie attend… Je sais que je suis un connard et que ce que j’ai fait c’est mal… Mais, si je te l’ai avoué c’est que je tiens à toi, que je commence à réaliser que ce que je fais c’est de la merde… J’ai déjà perdu trop de gens à qui je tenais, et j’ai pas envie que tu sois la prochaine… » Elle aurait très bien pu faire la sourde oreille et continuer son chemin jusqu'au chalet des filles, mais la jolie brune se sentit presque obligée de s'arrêter, tentant de ne pas être touchée par ce que le blond lui disait. S'arrêtant alors, Léna se tourna vers lui, ignorant totalement les personnes assises aux alentours, puis d'un ton glacial, riposta : « C'est ton problème ça Alek, que tu aies perdu beaucoup de gens à qui tu tenais. Tu n'as plus douze ans, tu es quand même conscient de tes actes... et des conséquences. Et malgré ça, ça ne t’as pas empêché de recommencer. »

Postée au beau milieu de la salle commune, Léna fixa le jeune homme, attendant sa réaction. Elle se demandait quelle était leur relation en ce moment avec Apple ; se parlaient-ils où non ? Ce serait étonnant. Et de là, la Kovalevski se rendit compte qu’elle s’entendait tellement mal avec sa jumelle qu’elle n’osait même pas aller lui demander comment elle avait vécu toute cette passe, et par le biais, n’avait même pas été là pour elle. Mais elle n’allait pas non plus s’apitoyer sur le sort d’Apple ; au pire, elle lui enverrait vite fait un texto pour se renseigner brièvement. Ajustant sa robe blanche, Charlie croisa ses bras, et sur une mine peu expressive, ajouta rapidement, légèrement curieuse de la réponse : « Et si on t’en lançait un autre de défi là, tu le ferais ou pas ? » Bien qu’elle avait conscience qu’il n’allait probablement pas répondre par la positive, même s’il n’en pensait pas moins, à moins qu’il soit tout à fait honnête.

hj ; désolée du retard, et de ce post minable. L’honnêteté n’est pas un habit du dimanche, mais un vêtement de tous les jours. - Charlie 3850463188

(Invité)

Honnêteté...

Ft. Charlie & Alek

• Un jour, un changement... C'est à ce moment-là que vous décidez de vous prendre en main, de changer, de devenir quelqu'un de meilleur, quelqu'un de respectable et de respectueux. Vous décidez de grandir, que désormais, vous laissez ce syndrome de Peter Pan que vous trainiez avec vous depuis des années pour avancer. Croyez-vous qu'arriver la vingtaine, vous pouvez vivre comme si vous en aviez quinze ? Sans vous préoccupez de votre avenir, de votre destin ? Le destin, en parlant de lui, vous y croyez ? Vous pensez vraiment qu'une force étrangère est là pour vous guidez, et que depuis le début de votre naissance, tous vos gestes, toutes vos phrases, toutes vos erreurs sont écrites ? Croyez-vous en l'âme sœur ? Au fait qu'une personne nous ai destiné, et qu'un jour, on sera obligé de la rencontrer ? Le destin, beaucoup de personnes emploie ce terme suite à une réussite, " C'est le destin... ", non, pas vraiment. Vous avez travaillez pour avoir se travail, vous avez donnez de vous pour être ce que vous êtes aujourd'hui, vous avez fait le choix de refuser des choses, d'en accepter d'autres. Mais là, vous pourrez très bien me dire, si vous avez accepté cette chose et fait ce choix, c'est que c'est ce qui devait se passer, ce qui était écrit pour vous. Peut-être, c'est une question à la qu'elle aucune vrai réponse ne pourra être donné, chaque personne est le maitre de son destin, mais après tout, qui nous dit que ce n'est pas écrit quelque part ? Des paroles, des gestes, ou des pensées envoyées pour nous faire prendre ce choix, qui sait ? Personne, tout le monde doit avoir sa propre idée sur le sujet, être libre de penser ce qu'il veut, ce qu'il désire. J’en avais marre d’être un enculé, celui qui avait l’étiquette de queutard de collé sur le front. Bien sûr, je sais très bien que je n’allais pas pouvoir changer du jour au lendemain, que je n’allais pas pouvoir dire non à tous les défis qu’ont auraient pu me lancer. J’étais comme ça, et, malheureusement, c’était assez dur de me changer. Disons que j’évoluais, je grandissais, alors, je commençais à comprendre que tout ce que je faisais était plutôt mal, que briser des cœurs ou coucher avec des filles suite à des défis, c’était débile. « C'est ton problème ça Alek, que tu aies perdu beaucoup de gens à qui tu tenais. Tu n'as plus douze ans, tu es quand même conscient de tes actes... et des conséquences. Et malgré ça, ça ne t’as pas empêché de recommencer. » Elle c’était retournée, je n’avais pas envie de la voir partir, et, elle m’avait balancé ça en pleine face, et, malheureusement pour moi, je devais avouer qu’elle n’avait pas tort. Qu’est-ce que vous voulez que je réponde à ça ? Elle avait raison et elle le savait très bien, elle n’était pas conne, loin de là même. Elle était là, face à moi croisant les bras et me fixant avec un regard qui voulait tout dire. Je savais très bien que je l’avais déçu, j’en avais aucune envie, je ne voulais pas qu’elle me regarde avec ce regard-là, j’avais envie de revoir ce sourire que j’aimais tant sur son visage. Mais là, c’était plus de la déception… « Et si on t’en lançait un autre de défi là, tu le ferais ou pas ? » J’essayais de ne plus en faire, d’ailleurs, dernièrement, tous les défis que je pouvais accepter n’avait rien à voir avec le sexe, c’était des trucs pour rire, des actions cons, rien de méchant. Je ne voulais pas lui mentir et lui dire que non, que je n’allais plus en faire, j’allais lui dire la vérité… « Pour être honnête, je continu d’en accepter, sauf que maintenant, c’est juste des trucs drôles, comme faire un strip tease dans un bar, des trucs débiles du genre… » Et je disais la vérité. Une chose que j’espérais, c’est qu’elle me croit. J’appréciais trop Charlie pour la laisser partir en lui racontant des mensonges. •

Code by Anarchy

alek & charlie ;

demi lovato ;; skyscraper.

Jusqu’à maintenant, de nombreuses personnes avaient déçu Charlie au cours de sa vie, comme tout le monde certainement, mais Alek était de loin le plus gros choc, aujourd'hui. Sûrement parce qu’elle avait une image précise de lui, celle qu’elle connaissait, à savoir le mec avec qui elle partageait des tas de délires, toujours prêt pour une soirée arrosée, et qu’elle aimait vraiment beaucoup. Et c'était rare que Charlie aime autant une personne de son entourage. L’imaginer accepter un défi qui consistait à tenter de mettre sa sœur jumelle dans son lit était plus que surprenant, et pas dans le bon sens. C’était horrible. Ainsi, face à la déclaration d’Alek dans la salle commune, Charlie s’était sentie soudainement désorientée, même déstabilisée, ne sachant comment réagir face à cela dans un premier temps. Finalement, elle décida de laisser la violence de côté, car l’envie de lui mettre une claque était pressante, mais ne put contenir sa colère, avant de décider de se lever du canapé sur lequel ils étaient assis, et se diriger vers la sortie. Cependant, Lewis-Kennedy la suivit, et essaya de s’excuser quant à ce qu’il avait fait, mais peine perdue, Charlie voyait rouge, n’en revenant pas d’une telle vérité et le lui disant clairement, étant du genre franche. Son image changeait complètement à ses yeux et elle n’hésita donc pas à lui demander si par hasard, il accepterait de nouveau un défi si on le lui en lançait un, espérant évidemment qu'il allait répondre par la négative. Et, la réponse d’Alek ne tarda pas : « Pour être honnête, je continu d’en accepter, sauf que maintenant, c’est juste des trucs drôles, comme faire un strip tease dans un bar, des trucs débiles du genre… ». La Kovalevski leva les yeux au ciel, peu convaincue par ses propos. Et même si c’était vrai, cela n’effaçait pas l’histoire avec Apple, loin de là. C’était bizarre comme ça pouvait lui faire du mal ; elle imaginait bien que sa sœur avait dû énormément souffrir, une peine de cœur faisant toujours mal, encore pire lorsque c’était de cette manière. Savoir que l’on a failli passer dans le lit d’un homme pour un simple défi, un vrai bonheur. Détournant son regard pour le vriller sur les personnes autour, Léna lui répondit, d’un ton froid : « Tant mieux pour toi. De toute manière, ça n’excuse pas ce que tu as fait… et d’ailleurs, tu t’es excusé auprès d’Apple ? »

Charlie n'avait jamais songé qu'elle pourrait s'inquiéter à ce point pour sa soeur jumelle, mais à l'évidence, il fallait reconnaître que si. Posant à nouveau ses yeux verts sur le jeune blond, Léna le fixa, n'arrivant pas à réaliser qu'ils avaient totalement changé de situation en quelques secondes seulement. Et dire qu'elle venait de se jeter dans ses bras en arrivant, et bien. Un véritable retournement de situation, voilà. Heureusement encore qu'il avait " échoué "son défi car dans le cas contraire, elle ne lui adresserait même plus la parole, même le voir serait une torture. Enfin, ce n'était pas mieux là ; et Charlie ignorait encore pour le moment comment allait se dérouler la suite entre eux deux. Pourraient-ils retrouver leur complicité ? Ça restait à voir.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)