SHOW ME YOUR LOVE ✩ ALEZAEL

Premières vacances en familles et ça allait durer bien deux mois pour le coup. Alors ouais, Milena avait gardé Robyn pour le mois de juillet et puis je la prendrai pour le mois d'août, quitte à faire l'aller-retour jusqu'à New York pour la récupérer avec moi. Mais d'ici là, j'osais espérer que les choses resteraient bien entre Az et Hendrix. Oui, depuis que j'avais mentionné la babysitter pour m'assister dans les tâches consistant à s'occuper d'Hendrix, Az a eu une prise de conscience et est de plus en plus présente. Enfin, elle fait des efforts, des efforts considérables. Alors je l'aidais du mieux que je pouvais pour accepter son fils et qu'on ait une vie de famille des plus ordinaires. Et là, le petit dormait tranquillement dans son lit, ce qui nous laissait à tous les deux un peu de répit. Revenant vers elle, installée sur le canapé qui était face à la télé dans la suite que je nous avais réservé, je me positionnais à ses côtés, sourire sur les lèvres. « Le petit dort.. ce qui nous laisse bien deux heures pour faire des trucs... genre dormir... ou d'autres trucs » disais-je avec des arrières pensées. Evidemment que j'en avais, j'en avais toujours. Et d'ailleurs, pour illustrer mes propos, je venais glisser mes lèvres dans le cou de ma femme, afin qu'elle comprenne rapidement où je veux en venir. On aurait pu aller se promener mais vu l'heure, il fait encore bien trop chaud pour Hendrix, alors ouais, c'était mieux d'être ici au frais et attendre l'avancée de la journée pour se promener dans les rues de l'île.

Les choses allaient mieux, beaucoup mieux depuis quelques semaines maintenant. Je retrouvais le plaisir d'être avec ma femme, je n'avais plus l'amas de fatigue cumulée sur le dos et j'arrivais plus ou moins à me reposer. Ouais, c'était assez tonifiant le fait qu'Azraël mette la main à la patte quand il s'agissait de notre fils. Si bien que du coup, une fois qu'il était couché le petit, j'en profitais pour rejoindre la femme que j'aime sur le canapé. Ouais, elle était occupée à regarder une télé-réalité bidon, mais je savais que ce que j'avais à lui proposer allait être bien plus intéressant à vrai dire. Mais elle ne réagissait pas. Je n'étais même pas sûr qu'elle m'ait entendu en fait. Alors quand mes lèvres venaient finalement toucher la peau de son cou. Oui, j'avais bien vu à ce moment là que son attention à mon encontre avait changé. « Deux... heures.. rien que pour nous » Et puis je déviais petit à petit, remontant le long de sa mâchoire, pour finalement trouver l'embrasure de ses lèvres. « Deux heures où je peux t'embrasser » disais-je avant de poser mes deux lèvres contre les siennes. « Deux heures où je peux te toucher » Ma main glissait sur sa cuisse, remontant alors petit à petit vers le haut. « Deux heures où on peut faire tout ce qu'on veut » Sourire sur les lèvres, je l'embrassais un peu plus, cherchant à avoir son entière attention.

J'étais clairement bien mieux dans ma peau depuis qu'Azraël faisait de réels efforts concernant notre fils. La fatigue se dissipait petit à petit et là, c'était l'heure de la sieste. Du coup, j'en profitais pour passer du temps avec elle, du temps en amoureux, malgré le fait qu'elle soit invraisemblablement captivée par ce qui se passait à la télévision. C'était bien pour cette raison que je tentais de captiver son attention de la meilleure façon qui soit : les bisous dans le cou. Ouais, quand je me suis rendu compte qu'elle ne m'écoutait pas, je venais déposer mes lèvres dans son cou afin qu'elle réagisse un peu plus vivement que ce qu'elle venait de faire. Et ça marchait, ce qui me fit sourire sur le moment. Lui vendant ces ébats amoureux, elle était tout de suite plus encline à m'écouter et quand finalement je lui disais qu'on pouvait faire ce qu'on voulait, elle terminait par éteindre la télévision. « J'te le fais pas dire » Bien sûr que oui c'est un tue-l'amour. Elle ne me regardait pas, préférant alors regarder l'écran et ce qu'il diffusait. « Tout ce que tu veux... absolument tout » disais-je en capturant ses lèvres avec les miennes, l'embrassant avec un peu plus d'envie que précédemment. D'autant plus qu'elle me faisait frissonner avec ses caresses bien placée sur ma peau. Effet miroir, je faisais de même, cherchant alors le contact le plus simple possible entre nos deux corps. Rapidement, je retirais son t-shirt, venant chercher ses lèvres juste après, n'aimant pas être trop longtemps séparé de celles-ci.

J'étais conquis par la beauté de cette femme qui était devenue récemment mon épouse. Oui, elle était belle et parfaite à mes yeux. Sauf peut-être de son caractère qui était bien difficile à suivre la plupart du temps. Mais je l'aimais comme ça et je ne me voyais pas mettre un terme à une relation pour la simple et bonne raison que je n'arrivais pas à suivre son raisonnement. Non, je l'aimais et j'avais fait la promesse de rester à ses côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare. Alors là, je profitais que notre fils soit endormi et dans sa chambre pour que nous ayons ensemble un moment d'intimité qui se faisait rare. Après tout, l'éducation d'un enfant était un boulot prenant et épuisant. Là ? J'étais en forme, suffisamment pour la combler de bonheur par mon simple corps. Son t-shirt se trouvait rapidement au sol et son corps se trouvait à califourchon sur le mien. Sourire en coin, ses mots résonnaient comme une mélodie enchanteresse. « Vos désirs sont des ordres » disais-je en la dévorant du regard. Rapidement, je retirais mon t-shirt à mon tour, lui laissant le soin de me toucher si l'envie lui prenait. En tout cas, je ne me faisais pas prier et j'avais mes deux mains qui glissaient le long de son dos, appréciant la chaleur émanant de son corps, toujours en l'embrassant, faisant monter petit à petit l'envie et le désir.

Nos moments en tête à tête étaient devenus de plus en plus rares depuis la naissance de notre fils. Le fait de devoir m'en occuper tout seul pendant les premières semaines m'avait achevé comme jamais et clairement, si elle ne s'était pas reprise en main, je savais qu'il n'y aurait plus rien eu entre nous. Rien de sexuel en tout cas. Mais bien heureusement, elle faisait des efforts, tentant alors de répartir notre temps pour nous occuper du petit gars. Et forcément que les conséquences n'étaient pas moindres. La preuve, je venais de moi-même chercher du réconfort dans les bras de ma femme, cherchant alors à ce qu'on fasse le mieux avec nos deux corps. Je savais, je savais très bien qu'elle ne dirait pas non. C'était d'Az et moi dont nous parlions et c'était une façon de nous exprimer de la façon la plus claire qui soit. D'exprimer nos sentiments sans dire un mot. De montrer à quel point on s'aimait, rien que par les mouvements de nos corps. « Je t'aime aussi » disais-je en fermant les yeux, profitant de ses baisers sur ma peau. Puis j'attrapais son visage de mes deux mains avant de la regarder quelques instants. « On s'en sortira, c'est promis » Puis je l'embrassais avec une envie presque méconnue. Et puis il s'est passé ce qu'il s'est passé sur ce canapé. Nos deux enveloppes corporelles n'avaient fait plus qu'une et je me sentais clairement épanoui en ce moment précis. « Je t'aime... tellement » lui confiais-je alors qu'elle était collée à moi, encore essoufflée.