Le monde tourne + Emilia

Le monde tourneOuah le monde tournait autour de toi, tu ne savais même pas comment tu avais fait pour réussir à revenir dans l’hôtel en un seul morceau, bon maintenant tu devais aller jusque ta chambre et franchement, ce n’était vraiment pas gagner. Tu avais forcé sur les verres ce soir, mais tu venais d’apprendre que ta fiancée était…ta meilleure amie, il y avait de quoi boire, non ? Ouais, tu avais le droit de forcé sur les verres d’alcool et tant pis dans quel état tu allais finir. Enfin il était trop tard pour penser à cela, un rire sortit de ta bouche avant de continuer de marcher du moins tu essayais de le faire et ce n’était clairement pas facile, facile. Tu n’allais même pas droit et tu finis par tomber, encore une fois. Bordel, ça faisait mal quand même, mais tu ris encore une fois avant de poser ta main sur ta bouche en remarquant le regard d’une personne de la réception n’étant visiblement pas heureux de ton état, de ce que tu étais capable de faire actuellement dans cet hôtel. Mais il ne pouvait pas te mettre dehors, tu étais client quand même. Bon aller, il était temps pour toi de te remettre debout avant de retourner dans ta suite, ta soirée avait été assez arrosée comme cela, maintenant tu devais retourner dans ta chambre pour dormir jusqu’au lendemain pour essayer d’oublier que la femme que t’avais choisis ton père était ta meilleure amie, tu étais tellement dans la merde.

Le monde tourne Fin de soirée, comme beaucoup d'entre elles j'avais passé la soirée avec mon équipe, les croustibats. Histoire d'apprendre à un peu tous se connaitre et à faire de nouvelles rencontre, car après tout, c'est ça le summer camp non ? Je pousse la lourde porte de l'hotel avant de capter qu'on doit la tirer. J'ai beau être sobre, enfin, j'ai pas trop bu quoi, je me fais toujours avoir avec ces foutus portes. Blonde jusqu'au bout quoi. Entrant dans le hall de l'hôtel, je traine un peu, parce que moi, je suis le genre de personne qui ne peut pas écrire un sms et marcher en même temps, je suis trop maladroite, je serais capable de me prendre les pieds dans un tapis ou un truc du genre. Texto fini et envoyer je reprends ma route mais mon regard s'arrête sur un jeune homme. Il vient de tomber au sol avant de se relever et on voit clairement à sa tête qu'il a bu. Il a ce genre d'air perdu et dans les vappes. Un petit sourire, pas réellement moqueur parce que ce genre d'état peut arriver à tout le monde mais plus amusé par sa chute qui était quand même drôle. Avançant vers lui, je reconnais au fur et à mesure de mes pas que c'est un Eliot que je ne connais que de tête : Ael. Le Ael de Bona, le ael dont Bona m'a dit beaucoup de bien, celui qu'il considère comme son meilleur ami. Il semble sympathique de tête et personnellement, contrairement à certains, son statut d'Eliot ne me fait pas peur, je suis amies avec pas mal d'entre eux et ils sont sympa, même quand ils sont des Eliots de base, ils sont bien plus qu'un porte feuille et un nom de famille. Ils sont beaucoup plus que ça. Arrivé à sa hauteur, je reprends alors « Salut, Ael c'est ça ? » je pris intérieurement pour ne pas avoir écorché son prénom avec ma prononciation qui parfois est un peu ... Sommaire ? Bah oui, je suis plus habitué aux prénoms latino espagnole.. « Tu m'as l'air un peu ... dans les vappes ... Je peux t'aider peut être ? » oui on sait jamais. J'aimerai que quelqu'un de bienveillant m'aide si j'étais dans ce genre d'état alors ça me parrait normal de le proposer à ce gars qui en plus est un ami de Bona.

Le monde tourneTu avais l’impression d’être dans un autre monde surtout avec l’alcool que tu venais de prendre, tu ne pensais même pas au lendemain et au mal de tête que tu allais avoir toute la journée. Tu passas ta main dans tes cheveux avant de continuer d’avancer parce que tu ne pouvais pas rester toute la nuit dans le hall de cet hôtel, de plus tu avais envie de rejoindre ton lit le plus rapidement possible alors, tu continuais d’avancer sachant que tu allais tomber encore un bon nombre de fois. Putain, tu n’arrivais toujours pas à croire que ta future femme était ta meilleure amie, tu ne pourrais jamais faire quoi que ce soit avec elle surtout faire l’amour, avoir des enfants. Tu grimaças en pensant à cela, elle était ta meilleure amie et puis c’est tout. Tu ne savais même pas ce que tu allais faire pour annuler cette chose, parce que tu devais faire cela, tu devais annuler ce mariage de merde. Bon, tu devais arrêter de penser à une telle chose pour avancer vers ta chambre, vers l’endroit où tu passerais la nuit avant qu’une jeune femme ne se place à ta hauteur, tu fronças les sourcils essayant de mettre un prénom sur ce joli minois, mais honnêtement cela ne lui disait réellement rien. Peut-être qu’on t’avait déjà parlé d’elle, mais tu étais trop bourré pour pouvoir t’en rappeler convenablement. « C’est ça, tu es ? » Ta voix était étrange et tu avais un peu de mal à parler, mais tu avais quand même besoin de savoir qu’elle était la personne qui venait vers toi, qui venait même te parler dans un état pareil. Tu n’aurais jamais fais une telle chose, tu aurais carrément pris tes jambes à ton cou pour t’éloigner complètement de sa personne, tu n’aidais pas du genre à aider les autres. Il y avait assez de personne dans ce monde pour le faire, tu n’avais donc pas besoin de faire une telle chose. « Un peu ? » Tu ris un peu tout en secouant la tête, tu étais totalement dans les vapes, tu supportais l’alcool normalement, ce n’était pas dans tes habitudes de te retrouver dans ce genre d’état, ton père ne serait sûrement pas fier de toi sur le coup. De toute manière, il ne l’était jamais alors, autant que tu fasses ta vie comme tu le voulais. « Tu n’as pas peur d’être avec un mec complètement bourré qui pourrait d’un coup péter un plomb et te sauter dessus ? » Elle était loin d’être laide, il fallait l’avouer et bon tu n’étais qu’un mec dans le fond. Alors, tu pouvais parfaitement lui sauter dessus sans que tu ne te rendes compte de ton acte.

Le monde tourne Ma soirée ne s'était pas mal passé, elle avait été calme, avec mon équipe de choc, et me voila rentrée à l'hotel, mais pour tout dire, j'ai pas spécialement envie de dormir. Je suis insomniaque ... Je pense que beaucoup sont dans ce cas. Sur un panel de personne, je suis sûre que bon nombre d'entre eux sont dans mon cas. Si j'en parlais, j'aurais sûrement droit à une prescription pour un somnifère mais je préfère éviter les médicaments, mon corps en a eu assez ... Parce que franchement, si je devais inventorier tous les produits que mon pauvre body a eu la liste serait soooo longue ! Entre ceux que j'ai eu quand j'ai eu une inflammation des amygdale, ou bien les plus lourds, ceux que j'ai eu à ingurgité pendant mon cancer ... Entre ceux censé me guérir et ceux pour faire face à cette situation si anxiogène pour moi ... Non, mon corps a été assez pollué comme ça. Si j'étais dans un monde idéale, je serais de ces idéalistes à ne plus prendre de médicaments. Enfin bref, passons, je suis dans l'hôtel, je vais quand même regagner ma chambre mais finalement, mon chemin croise celui d'un jeune homme que je reconnais de vu seulement, je ne le connais pas personnellement bien qu'il ait l'air sympathique ... C'est Ael, un ami de Bona, le meilleur ami de Bona même ... Mais il a l'air ... ivre ? On dirait bien vu son état. Vous savez, ce genre d'état où on a l'impression que tous nos sens sont exacerbés. Je vais vers lui pour lui parler, souriante. Lui ne semble pas me remettre, je reprends alors « Moi c'est Emilia, je suis une amie de Bona. » Oui autant le dire vu que c'est lui notre lien commun finalement. Suite à cette courte introduction, je lui demande simplement si il a besoin d'aide, il semble surpris de ma démarche et ses paroles le confirme, je lui adresse un grand sourire et réplique alors « Je pourrais tout autant être une pic poquet là pour te voler tes affaires. » un haussement d'épaule pour accompagner mes paroles « Pour te répondre, non je n'ai pas peur de toi. Bona serait pas ami avec toi si t'étais pas un type bien je pense. » mon sourire reprend sa place sur mes lèvres et mon regard se plonge de nouveau dans le sien, bon, c'est vrai que si ça avait été quelqu'un d'autres, à moins de m'être enguignôcher histoire de pas être séduisante je ne serai probablement pas allé vers la personne. Ca serait un truisme de dire que dans le monde actuel, il n'est pas sûr pour une fille d'être seule dans la rue ou des choses comme ça ... Comme l'herbe est verte, le ciel est bleu, le monde est en crise, le monde en ce moment craint et les filles sont plus vulnérable mais dans un contexte comme celui là, non, je suis en sécurité, j'en ai le sentiment. Donc ouais, je prends le risque, sans aucun problème, reste à savoir si il est prêt à marcher un peu à mes côtés.

Le monde tourneTu étais vraiment bourrée, tu étais totalement à l’ouest et tant mieux, tu avais l’impression d’être dans un autre monde, c’était surtout le cas quand tu vis un ornithorynque devant toi. Tu ouvris en grand les yeux te rendant compte que tu voyais réellement n’importe quoi, tu avais du prendre beaucoup plus d’alcool déjà que tu ne marchais pas droit, il ne fallait pas rajouter des visions étranges. Tu avais mal, tellement mal à ton derrière et tu avais bu que tu étais en train de toucher tes amygdales en te plaignant tel un enfant doucement. Tu n’étais pourtant pas tomber sur cette partie là de ton corps et c’était juste impossible. Tu devrais sûrement inventorier tous les endroits possibles où tu aurais mal ce soir en rentrant dans ta chambre, mais heureusement qu’une jeune femme qui n’était pas un laideron se présenta devant toi. Au moins quelqu’un viendrais t’aider pendant cette dure étape pour toi, tu passas ta main dans tes cheveux en entendant le prénom de ton meilleur ami, tu souris grandement heureux d’entendre une telle chose. Elle devait te connaître et tu étais en train de passer pour le pire type possible. « Oh. » Tu ne savais pas quoi dire de plus, c’était étrange et tu étais trop mou pour faire le moindre mouvement, pour avoir des pensées cohérentes en ce moment-même, tu savais que dans quelques minutes tu allais dire n’importe quoi parce que quand tu étais bourré tu avais la faculté de beaucoup parler, de devenir complètement frénétique dans tes paroles que plus rien ne pouvais t’arrêter. Emilia allait devenir folle en étant en ta présence, à la fin de cette soirée elle allait appeler un médecin pour avoir une prescription pour son mal de tête. « J’ai rien sur moi sauf mon téléphone et comme tu ne connais pas mon mot de passe… » Tu levas les yeux comme pour la provoquer avant de rire tout en te remettant debout pour essayer de rejoindre ta chambre pour passer le reste de ta nuit sans ces sens si exacerbés à cause de l’alcool et surtout à cause de tes parents de merde. « Oh, mais Bonaventure ne connais pas tous mes sombres secrets. » C’était faux, il était au courant pour ce que tu avais été capable de faire et pourtant il t’avait toujours accepté, tu avanças en pensant à une telle chose. Tu étais tombés sur le meilleur ami que tout le monde réveillerais d’avoir, tu…tu ne le méritais pas, tu n’étais pas si gentil que lui. Tu l’aidais, tu étais là pour lui, mais il méritait une personne mieux que toi. « Il me mérite pas. » Tu parlas doucement avant de tomber une nouvelle fois alors, que tu attendais l’ascenseur avec la brune. « Saperlipopette. »