Love is Dangerous - Langley

Love is Dangerous - Langley & Alek

• Par quoi commencer ? Qu’est-ce que je pourrais bien vous expliquez maintenant ? J’en ai marre en fait. Marre d’être le gars coincé entre deux chaises, marre d’être celui qui doit toujours devoir choisir entre un tel et un tel. J’ai toujours vécu comme ça, c’était devenue comme un automatisme pour moi de devoir faire un choix entre deux personnes, c’était une habitude, une routine que j’avais appris à vivre, à subir même. Depuis ma naissance c’est comme ça en même temps, je ne sais pas d’où ça sort, comment tout ça à commencer, mais, une chose dont je suis sûr, c’est qu’aujourd’hui, ce système de choix était bel et bien présent, mais, pour une fois, je n’avais pas envie de faire un choix, ouais, c’était surement la révolution dans ma tête ou un truc du genre, peut-être que plusieurs de mes neurones avaient eu un court-circuit, je ne sais pas vraiment ce qui avait pu se passer, mais cette fois ci j’en étais bien conscient, je ne ferais pas de choix, c’était comme… Impossible, inimaginable. Ca a toujours été la loi du plus fort, du plus convaincant en fait. Le plus loin que je me souvienne c’est quand j’ai eu en main mon premier salaire. Tout dépenser en connerie ou bien mettre de côté et acheter des trucs utiles ? Et bien, j’avais dû faire un choix, car à l’époque, je ne savais pas qu’on pouvait faire les deux en même temps, alors, j’avais fait comme tout le monde aurait fait avec son premier salaire, en connerie. Aujourd’hui, un autre choix se proposait à moi. Aller en boite accompagné d’amis, ou bien rester chez moi ? J’avais pas envie de faire de choix, car je n’avais aucune envie de rester le cul sur le canapé dans le chalet ou bien aller devoir bouger mon cul pour aller en boite. Je ne ferais pas de choix, ça sera aucun des deux. Que faire alors ? Le bar ! Ouais, c’est pas con ça… Il y a un bar à quelques minutes des chalets, alors, j’allais aller y faire un petit tour, prendre un verre ou deux, discuter, peut-être même coucher avec une fille, et puis, rentrer dormir, la routine quoi. Un jean, un t-shirt et me voilà déjà prêt. Enfilant mes chaussures et marchant jusqu’au bar, lorsque je mis les pieds à l’intérieur et que je me dirigeai au comptoir, je ne pus m’empêcher de rigoler intérieurement. Il y avait cette crinière blonde assise là, devant le comptoir avec un verre entre les mains. Cette fille-là, c’était ce qu’on appelait une longue histoire, vraiment longue ! Tout d’abord, on s’est rencontré il y a plusieurs semaines, en soirée, comme d’habitude… On a couché ensemble, et, on a décidé de sortir ensemble. On aurait très bien pu former un beau couple, mais, disons qu’ont étaient en couple juste pour éviter de passer pour des gros queutards qui baisent avec n’importe qui. C’était un peu comme une couverture. Alors, m’approchant du bar, je pris place à ces côtés avant de passer une main dans ces cheveux et de prendre la parole, avec un grand sourire sur les lèvres. •

« Mais c’est la meilleure petite copine du monde que je vois ! Alors, on sort et même pas on me prévient ? »

• En fait, entre nous, c’était loin d’être l’amour fou… Comme je l’ai dit, c’était une sorte de couverture, elle était sympa, je l’appréciais bien en fait, mais, elle non, et, c’est ça que j’aimais, son côté peste, son côté tu me les brises mais je me sers de toi. Je trouvais ça plutôt drôle, et étant donné que j’avais juste envie d’éviter de passer pour un connard, cette relation m’allait parfaitement bien. •

Fiche (c) Espe

Alek & Langley
Les deux tourtereaux qui s'aiment à la folie (ou pas)

Love is Dangerous - Langley & Alek

• Non, je ne suis pas d'accord. Pourquoi commencer avec un "Il était une fois..." ? Tout le monde sait que quand une histoire commence avec cette introduction, la fin sera joyeuse, les méchants seront mort, et les gentils seront heureux, marié et avec deux, voire trois enfants. Pour une fois, on va changer, chaque histoire n'est pas belle à écouter, jolie à lire. Non, je ne me plaindrais pas de la vie que j'ai eu, mais à vrai dire, j'aurais pu avoir mieux, mais comme l'a dit un philosophe "Si on avait la vie qu'on rêve, on rêverait de la vie qu'on a". Remontons une vingtaine d’années en arrière, là où nos parents n'avaient pas tous les soucis qu'on a, là où ils étaient heureux et ne se préoccupait que de leur bonheur. La belle époque si l'on y réfléchi bien quelques minutes. Ils ne se prenaient pas la tête comme nous pour un rien. Ça allait, tant mieux, ça n’allait pas, dommage, car ça va quand même. C’était un peu leur philosophie de vivre, ne pas se prendre la tête, ils n’avaient pas tous les problèmes existentiels que l’on peut rencontrer, nous les jeunes de cette génération… Mon problème à moi s’appelait Langley… Bon, ce n’était pas vraiment un problème, après tout, elle n’était pas si chiante que ça, et, on ne passait pas nos journées ensembles, ont faisaient juste en sorte d’être vu à certains moments, s’échangeant de doux gestes et de beaux mots, histoire d’entretenir le mensonge. J’avais décidé de sortir prendre une verre ce soir, mais, lorsque je vis cette crinière blonde au bar, deux chois c’étaient présenté à moi, faire demi-tour et aller boire un verre dans un autre endroit, après tout, ce n’est pas ce qui manquait au S.C, ou bien, aller entretenir ce mensonge, çà serait comme une sortie en amoureux dans un bar, aux yeux des gens, non ? Deuxième solution, j’étais un peu sadomaso, car je savais très bien qu’elle n’allait pas être la petite copine la plus adorable au monde. Si elle était au bar ce soir, c’est soit elle avait envie de trouver un garçon pour passer la nuit, soit elle voulait chasser des idées noirs de sa petite tête d’ange, alors je ne pense pas que ma venue à ces côtés va lui faire plaisir, mais bon, je vais pouvoir rire un peu. « Je sais que tu tiens énormément à moi, mais j'ai parfois besoin d'être libre, mon lapin. » J’avais juste envie d’éclater de rire à ce moment-là en fait, elle jouait bien la blondinette. Soupirant, je fis comme si je la regardais amoureusement avant de répondre à cette phrase. •

« Je sais, mais je me sentais perdu sans toi… »

• Descendant son verre d’un coup, là aussi, j’avais envie d’éclater de rire, car autour de nous, les personnes pouvaient se dire que c’était juste un couple qui cherche à s’amuser, mais, on savait très bien que si elle faisait ça, c’était car elle allait avoir du mal à me supporter. En même temps, c’était normal, notre couple était une sorte de couverture, et, j’avais envie qu’elle en bave un peu, que ça ne soit pas tout rose non plus. Alors, commandant un verre à mon tour ainsi qu’un deuxième pour Langley, je commença à la questionner. •

« Ca a pas l’air d’aller toi… Un truc qui te tracasse à part ma présence ? »

• J’avais beau être un enfoiré et sortir avec elle juste pour éviter que sa réputation en prenne un coup, je m’étais quand même attaché un minimum à elle, même si je ne le montrait pas, et, ça pouvait m’arriver de chercher à savoir ce qui n’allait pas, comme ce soir par exemple… •

Fiche (c) Espe