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Sunlight Tropique ― PAN ♥

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Sunlight Tropique
Skye & Peter
il n'y a rien de mieux
qu'un bain de soleil


La Nouvelle-Écosse. La côte atlantique du Canada. Le murmure des vagues, le croisement des oiseaux, un atmosphère chaleureux, entourait d'un paysage idyllique, presque paradisiaque. Le sable doré effleurant ses pieds, ses pupilles transperçant le ciel, de son regard bleu comme l'océan. Une sortie organisait par établissement. Ils proposaient de nombreux challenges pour mouvementé le camping. Une idée intéressante, qu'elle prit part, sur le champ pour pouvoir se distraire. Heureusement, elle était tombé aucunement sur celui de cet imbécile d'enseignant. Il avait bien évidement accepté de les rejoindre, pour élargir son champ de tir. L'occasion de pouvoir devenir complètement ivre pendant les vacances. Elle alla endosser son rôle de « mère d'adoption » pour le surveiller régulièrement. Sermonner. Materner. Elle aurait compris pour les étudiants de Harvard. Il se comportait comme un prés-adolescent, qui avait impérialement le besoin de faire son intéressant. Pour bénéficier de l'attention des personnes environnantes. Hors de question que cela fonctionnait, continuellement, dans son sens uniquement. La blonde avait ses anciens démons, qui la rongeait inlassablement. Un embryon. Oui, peut-être pas fondé suffisamment. Il était son bonheur. Elle se voyait le bercer doucement, contant les contes féeriques pour enfant, lui portant un amour immense, comme n'importe quelle maman, le chérissant. Apparemment, elle ne méritait certainement pas de bénéficier de ce bonheur. Un ange déchu. Voilà comment elle se représentait, personne n'était en mesure de la comprendre. Ou même d'apaiser la douleur qu'elle ressentait en permanence. L'avocate était une grande partie responsable de la rupture de leur relation. Elle souffrait, qu'elle ne souhaitait pas heurter davantage son ex-compagnon. Lui n'avait aucune solution pour alléger sa souffrance, aucun mots n'était suffisamment puissant, aucun geste n'avait cet immense pouvoir, et aucune présence n'était vraiment en mesure de la soigner. C'était un cauchemar indéfinissable.

Le voyage. Le sable fin. Les rayons du soleil. Les vacances amplement mérité. Lui permettrait de faire abstraction à son cauchemar. Un simple bikini. Les lunettes solaires. Elle s'enduit de crème solaire, avant de s'allonger correctement pour bronzer. Le temps de prendre quelques couleurs. Aucune ombre. Aucun nuage pour l'y empêcher. Le bonheur absolu. La jeune femme ferma un court moment les yeux, pour pouvoir se reposer, en oubliant sa charge quotidienne de travail pour se détendre. Il était en mesure de se débrouiller seul, pendant une demi-heure quand même. Quoique.. C'était à vérifié ! Il employait les grands moyens pour l'énerver constamment. Comme si elle n'avait uniquement que lui à se préoccuper habituellement. Oui, c'est vrai, cependant ce n'était pas une raison pour être invivable. Même un prés-adolescent, serait un minimum se comporter devant du monde. Ce n'était pas apparemment le cas de tout le monde comme elle le remarquait. Elle ouvrit un œil, en remarquant que même pendant son temps, il se permettait de la déranger.

« Allez donc faire ce que vous savez faire de mieux. » balança-t-elle, en signe de la main de s'éloigner. Il faisait de l'ombre au soleil pour son bronzage, qui était malheureusement écourté. « Qui y-a-t-il ? » soupira-t-elle, en remontant les lunettes. 

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Tu es la seule personne que j'ai au monde d'où le fait que je n'arrête pas de te suivre.

 Le paradis. C'était le paradis pour lui. La plage, le soleil, les filles, les beuveries par centaines. Depuis qu'il était ici, il était enivré par l'alcool qu'il buvait, par la beauté du paysage. Ses souvenirs datant de son enfance disparaissaient, s'embrumaient dans son esprit. Peter ne pensait plus être seul à ce moment, des filles venaient le rejoindre tous les soirs dans son lit, ou sur la plage ou derrière le bar. Ou, trop ivre pour rentrer avec une fille, l'esprit embrumé, il s'endormait soit sur la plage soit dans son lit quand il arrivait jusque là avec son ivresse. Son équipe était super, des fêtards tout comme lui. Il avait oublié sa résolution où il se disait d'arrêter de picoler. Après tout, l'alcool lui faisait supporter la solitude dans laquelle il était plongé depuis sa naissance. L'alcool lui donnait la chaleur d'une mère qui avait été trop froide avec lui. L'alcool le berçait de douces illusions qui lui faisaient oublier les vrais souvenirs. Elisabeth semblait beaucoup plus chaleureuse dans ses souvenirs. La douce Elisabeth, la seule femme qu'il avait aimé durant toute sa vie. La seule jeune fille qui l'avait fait sentir comme quelqu'un de normal avant de lui briser le coeur définitivement. Il s'était promis de ne plus aimer une femme. Sa mère l'avait fait souffert comme jamais. Vivre sans sentir une caresse de celle-ci, sans un sourire alors qu'elle les donnait volontiers à ses deux autres frères. Dans sa chambre, Peter regardait la photo de sa mère, jeune, souriante à l'appareil, serrant de ses deux bras son frère aîné et cadet. Il était le milieu et il n’apparaissait pas sur la photo comme sur aucune des photos. Sa mère était radieuse, Peter avait les mêmes yeux bruns pétillants, les cheveux bruns lisses. Sa peau halée, il la tenait de son père. Ses frères étaient la copie de leur père. Seul lui, semblait ressembler d'avantage à sa mère qu'aux autres. Ses frères avaient les yeux d'un bleu ciel, des cheveux noirs, et la peau halée. Malgré sa ressemblance , il était celui qu'elle avait le plus détesté. Elle n'avait jamais voulu daigné prendre une photo avec lui, prendre du temps à l'écouter, à lui chanter une chanson pour qu'il s'endorme sereinement. Il se souvenait quand son père venait de le tabasser, qu'il pleurait dans son lit et il entendait au loin, sa mère bercer ses frères. Il aurait aimé être ses frères à ce genre de moment. Car ce genre de nuit, il faisait des cauchemars terribles à propos de ses parents, des cauchemars cruels mais réalistes.

Doucement, presque religieusement, il vint poser la photo sur son lit, en se demandant ce que cela aurait pu lui faire de se faire serrer par sa mère juste une fois. Juste une seule fois où il aurait pu ressentir que quelqu'un tenait à lui dans cette famille où on le malmenait tous les jours. Ses frères, c'étaient rares qu'ils voulaient jouer avec lui. Sa mère a contribué à l'exclure des jeux fraternels et des effusions tendres. Son père avait beau être malsain mais lui au moins avait daigné à lui jeter un regard, certes très mauvais, très vicieux mais un regard tout de même. Comment pouvait-on pas déconner face à une telle enfance, à un premier amour décevant et douloureux. Elisabeth avait préféré un autre homme à lui, alors que lui, il avait tout fait pour se tenir à carreaux, de faire tout ce qui était correcte avec elle, attendre avant de coucher avec elle, puis après leur ébat, elle était partie avec un autre, le laissant avec une simple lettre et un coeur brisé. Au fond, il s'était bercé d'illusions que celle-ci était encore avec lui. En vain, Elisabeth était partie et avait dû faire sa vie. Il se sentit suffoqué d'un seul coup dans sa chambre, décidant qu'il était temps de partir, il vint sur la plage, se balader. Vêtu d'un short et d'un t-shirt noir, de ses lunettes de soleil. Il respirait l'air iodé avant d'apercevoir une chevelure reconnaissable. Peter s'approchait doucement avant de reconnaître son avocate. Il s'étonnait de la savoir ici. Se plantant devant elle, comme pour la cacher du soleil ardent qui allait lui faire un putain de coup de soleil. Au bout de quelque minutes, elle s'était aperçue de son ombre qui la surplombait et vint à le congédier, à le rejeter. A force, cela ne lui faisait plus mal. Quand cela lui faisait mal, il était un petit garçon cherchant l'amour d'une mère qui le rejetait, là , cela faisait mal mais maintenant presque plus. Cela le mettait en colère, pourquoi toutes les personnes obligées de jeter un regard sur lui, finissaient par le repousser ? Une question qu'il se posait depuis son enfance. Avait-il fait quelque chose de mal dans son autre vie ? Il semblerait bien.

- Soyez plus explicite sur ce que je sais faire de mieux, et puis, je passais juste par là et je venais saluer avec politesse mon avocate qui se trouve en train de me coller, pourquoi d'ailleurs vous me suivez ? Demanda-t-il en la regardant.

Il la fixait de haut en bas, se rinçant l'oeil sur ses formes, sur son beau visage. Il eut un petit sourire satisfait de ce qu'il voyait. Une femme en maillot de bain était la plus belle chose selon lui, et face à lui, une pure merveille. Cela serait dommage qu'elle vire au rouge. Peter la trouvait très belle.

- Vous ne devriez pas vous mettre autant au soleil, vous allez brutaliser votre peau et la crème solaire, c'est juste du commerce, déclara-t-il en la conseillant.

Il le savait, il passait des mois sur des yacht , dans des coins où il y avait toujours du soleil. Peter continuait de la fixer de haut en bas, ses yeux bruns cachés derrière ses lunettes de soleil la lorgnaient. Il la trouvait tellement belle ainsi, qu'il voulait lui dire mais il savait que cela passerait mal, très mal. Comme d'habitude avec elle, il ne rigolait pas tous les jours. Il ne rigolait pas tous les jours.




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Devait-elle tout énumérer ? Boire. Coucher. Charmer. Enseigner. Veiller sur les étudiants. Il était bien le dernier homme au monde à savoir comment s'y prendre, malheureusement. Il entraînait les étudiants n'importe ou, pour consommer de l'alcool. Ou dans les discothèques. Il était loin d'être un bon exemple comme enseignant. Les reproches concernant son comportement, c'était elle qui les recevaient. Oui, elle souhaitait qu'il vagabonde, qu'il erre comme un grand loup solitaire. Parce qu'elle voulait être aucunement déranger, en ce moment de tranquillité. Ni recevoir des questions, qu'elle devait examiner pour voir la profondeur. Ni même d'entretenir une conversation qui n'aboutira à pas grand chose, évidemment. De là à dire qu'elle n'était pas commode, non ! Skye était très maternelle, meurtrie par la mort d'un embryon, et abordait le comportement d'une avocate. Et quand on travaillait dans le droit, on ne tolérait aucun écart, aucune faute. Ce qui ne voulait absolument pas dire qu'elle n'était pas humaine. La blonde était douce, aimable, compréhensible, seulement avec les personnes qui le méritaient. En gros ce n'était pas demain la veille que cela changera pour le milliardaire. A moins qu'il soit subitement pris de conscience, et qu'il change de tempérament. Autrement dire. Jamais. Du coup elle devait gérer deux postes en même temps. Baby-sister. Avocate. La tache semblait compliqué, et exaspérante, mais elle ne comptait pas abandonner. Ceux même si c'était un cas apparemment désespéré. Peut-être était-elle un peu sèche ? Elle ne demandait uniquement bronzer. Il se mettait en plein milieu pour empêcher, en prétendant que cela nuirait certainement à la couleur de sa peau. Elle faisait ce que bon lui semble de son corps. Et même si c'était partie d'une bonne intention, l'avocate ne lui avait rien demandé. Elle ne se plaignait pas quand elle souffrait. Alors personne ne s'en plaindrait.

Skye remit les lunettes, dissimulant son regard bleuté, soupirant à la question sur son comportement. Elle devait veiller sur lui en permanence. Comme on surveillait un enfant pour qu'il ne commet pas une bêtise, exactement pareil pour le jeune homme. Elle s'en passerait bien. Les dossiers devaient certainement s'empiler régulièrement. Qui serait à même plus intéressant que celui qu'elle occupait maintenant. Et qui demanderait une avocate pour ne pas inculper d'une énorme sentence. Mais au fond cela lui permettait de changer d'air. De se focaliser sur quelqu’un. De ne plus penser à son problème, sa culpabilité, et la perte de son embryon. Pour le moment elle ne le remarquait pas, beaucoup trop dans sa fonction.

« Oh, je vous en prie. Ne jouez pas à ça avec moi. Vous avez parfaitement conscience de quoi je parle. » souffla-t-elle, ne voulant se lancer là-dedans. « On m'a chargé de vous surveiller. Alors si vous voulez que cela ne s'éternise pas. Je vous conseille de faire des efforts. Sinon plus longtemps vous agirez ainsi. Plus longtemps je serai derrière votre dos. » expliqua-t-elle, sérieusement, demeurant à sa position.

Elle hallucinait.. ? Il était en train de la regarder comme un morceau de viande. Il était vraiment incorrigible. Et il n'était vraiment pas discret quand il observait une femme. C'était une magnifique femme, c'était indéniable ! Celle-ci en avait parfaitement conscience. Est-ce une raison pour se comporter ainsi ? Certainement pas. Il ne manquait pas de culot. Au fond cela agaçait qu'il la regardait comme ça. Elle fronça les sourcils, en remarquant qu'il ne daigna pas changer de comportement. Ferait-elle la même chose ? Non. Elle savait comment se tenir en publique. Ce qui n'était pas le cas pour Peter. On dirait qu'il agissait comme un adolescent. Comme s'il avait manqué d'une éducation pour lui apprendre les bonnes manières auprès d'une femme, ou même en communauté. Ce n'était pas un morcea de viande. Ou même une pute qu'il pouvait emmener dans son lit comme les précédentes. C'était une femme, en chair et os, qui ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds.

« Ce que je fais de mon corps, ne vous concerne pas. Est-ce trop demandé de bronzer, tranquillement ? » dit-elle, sans attendre vraiment une réponse. « Alors soit vous déguerpissez. Soit vous faites de même, en restant un minimum silencieux. D'accord ? » questionna-t-elle, en ordonnant ça pour lui faire comprendre qu'il devait se décider rapidement.

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Peter eut un sourire amer face au rejet. Le rejet, c'était sa vie. La seule valeur qu'on lui avait donné. C'était ce qu'il avait fait aimer le théâtre. La pièce qui était jouée lorsqu'il avait allumé la télévision, parlant d'une famille qui se rejetait, se déchirait, tout comme la sienne, enfin tout comme lui. Peter avait des centaines, des dizaines de photos de familles, il y avait parfois ses oncles, ses grands parents, ses tantes, ses cousins et cousines ou parfois, seulement ses parents et ses frères. Dans toutes ces photos, il n’apparaissait pas. Il était comme l'oublié, celui qui n'existait pas. Mais il était pourtant bien là, mais jamais personne dans sa famille l'avait traîné pour faire une photo avec lui. Il n'avait pas de photo de lui, étant petit. Mais Peter se rappelait souvent des hématomes sur son corps, des cernes sous ses jolis yeux bruns. Il était maintenant un homme plutôt musclé sans trop l'être, où les cernes étaient dues à son alcoolisme et non à ses insomnies. Avec sa famille, le secret qu'il entretenait avec son père, il avait appris à jouer un autre rôle, celui du Peter à l'aise dans sa peau devant tout le monde, au fur et à mesure, du temps qui passait, ce rôle qui tenait tant à coeur auprès de sa famille était devenu une seconde peau, le collant. Alors tout allait bien, il devait sourire et se taire, se faire beau, élégant, lancer un clin d'oeil mais c'était tout ce qu'il avait appris. Un autre rôle était venu lorsqu'Elisabeth était entrée dans sa vie, tout allait super bien. Il se rappelait de ses beaux cheveux bruns, il aimait les voir boucler.  Elisabeth avait été la plus belle et la plus douloureuse des choses. Elle lui donna un autre rôle, celui du petit ami parfait avant de se terminer soudainement, subitement après leur ébat. Il n'avait pas compris, il avait été doux, patient, compréhensif et pourtant quelque chose n'avait pas fonctionné. Leur relation se brisa avec une lettre, le laissant en mille morceaux et l'alcool fut là pour lui. Un autre rôle surgit, Peter le casse cou, Peter qui s'amusait comme un petit fou. Un autre rôle vint lui coller à la peau mais ce rôle lui convenait, il était léger comparé aux autres où il se forçait à ne pas être lui-même mais au fil du temps, ce rôle lui lacérait les côtes sans qu'il le sache.

Ce rôle qui lui avait tant donné était maintenant un fardeau. Ce rôle lui avait fait du bien. Il était comme un nourrisson privé de son oxygène et que ce rôle lui avait permis de respirer, de se sentir mieux dans son environnement. Ce rôle lui avait donné ce qu'il voulait ressentir, prenait tout, ne laissant rien. Un syndrome étrange. Peut-être parce que ses frères ont tout eu, et  lui, rien. Alors maintenant que son statut, son rôle lui donnaient le pouvoir, il se laissait aller au point que Peter s'était perdu dans son rôle. Il pensait qu'être cet éternel adolescent insolent était lui et au fond, il pensait que c'était mieux ainsi, le monde des adultes n'était pas pour lui. Il avait trop souffert du monde des adultes. Son père se moquant de lui devant les amis de celui-ci, sa mère qui ricanait de lui et de sa petite taille face à ses frères. Peter avait tellement souffert de ce monde, que celui qu'il s'est créé était beaucoup mieux, beaucoup plus reposant.  Oui, il était lui, et c'était amusant.

Mais ce rôle lui jouait des tours, des véritables tours. Maintenant, tout le monde le voyait comme un nymphomane, comme un enfant à qui on devait donner des fessées. Il s'en était reçut , des énormes gifles qui lui avaient fait voir les étoiles de nombreuses fois. Il fixait l'avocate devant lui, belle, resplendissante au soleil et en bikini. La beauté même, de ses cheveux blonds comme les blés, ses yeux bleus comme un ciel azur nuageux comme un fantôme du passé qui cessait de la hanter, tout comme lui. Sauf que lui, il en avait plusieurs. Il eut un ricanement en écoutant la jeune femme excédée par lui et énervée qu'il lui sorte un conseil. Il avait été gentil mais la blonde se rebiffait contre tout. Levant les mains en signe de paix, il décidait de jouer la seule carte qu'il connaissait face à ce ton. La provocation.

- Quoi, tu veux être ma maman ? Tu veux me mettre des fessées et des claques, quand je t'obéis pas, tu vas me punir, me mettre au coin. Tu n'as pas à être là, ton rôle, c'est d'être derrière un bureau et essayer de ne me pas faire aller en prison pour mes conneries, déclara-t-il d'une manière provocatrice.

Sa voix était dure et hargneuse, comme un pitbull prêt à attaquer, il était certes violents en parole mais plus avec ses muscles, heureusement.

- Je ne sais pas pour qui tu te prends, pour que tu crois, que tu seras capable de me tenir tranquille, après tout plus je suis sage, plus tu sers à rien, d'ailleurs en ce moment, tu es inutile puisque je suis sage et gentil, je ne fais rien d'illégal, s'enquit-il fier de lui.

Il était fier de son coup, un sourire en coin, Peter la regardait de haut en bas, la fixant d'une manière dédaigneuse, le regard de sa mère envers lui, tout en se rinçant l'oeil. Peter en avait plus que marre de son avocate qui s'évertuait à faire de sa vie, un enfer.

- Pourquoi ais-je mérité la seule avocate qui ne m'aime pas ? Se demanda-t-il d'une façon rhétorique.

Voilà, c'était dit et tant pis pour les représailles. De toute manière, Peter ne ressentait rien en ce qui concernait la culpabilité et les remords. Il n'en avait aucun.

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Skye & Peter
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Elle était à peu près une nounou pour le surveiller. Il se comportait comme un adolescent. Il consommait de l'alcool, avait des rapports sexuels avec la gente féminine. Le tempérament d'un bambin, immature, insupportable, enfantin, et insolent. Le summum, il commençait une crise de colère, en jouant sur la provocation. Elle n'empruntait pas son rôle, comme parent, elle avait suffisamment donné. La blonde le remettait simplement sur le bon chemin, comme ferait en quelque sorte, une amitié quelconque, non ? Oui, non après qu'ils avaient couché ensemble. Lors de son réveil, il ne s'en rappelait même pas, se moquant de ce qu'elle ressentait. Ce n'était pas vraiment idéal, de commencer une relation, même amical, se basant sur un mauvais souvenir. Surtout celui qui avait causé d'innombrables problèmes. Elle fut offusquée, que le metteur en scène avait une piètre image de sa fonction, pour la relier uniquement à une profession de « secrétaire ». Il se prenait pour qui cet homme, pour le seigneur, pour un dieu puissant. Alors qu'il n'était absolument rien. Rien, pour lui permettre de conserver comme ça. Il croyait qu'elle allait simplement obéir, et qu'elle n'allait pas pouvoir profiter du programme de l'établissement. C'était très mal la connaître, elle ne se déplacerait certainement pas. Skye se redressa sans perdre de temps pour l'affronter. Il ne cherchait que ça la provocation, les problèmes, et les emmerdes, même si ensuite elle devait forcément l'en sortir. Les clients en général se tenaient à carreaux pour pas aggraver leur situation. Peter était loin d'agir comme les personnes normales, en sachant qu'à un moment ça retomberait sur lui. Si cela s'ébruitait, ou cela venait s'apprendre par quelqu'un. Elle le toisait du regard, peut-être beaucoup plus jeune que lui, mais plus mature, sérieux, et autoritaire pour redresser quelqu'un. Celle-ci comptait bien agir de la sorte, auprès de cette personne.

« Alors c'est comme ça vous dénigrez ma fonction. En me comparant à une secrétaire. Avant de pouvoir provoquer quelqu'un, aillez obligeance de vous renseigner ! » dit-elle, offusquée, se moquant légèrement. « Cela ne sert strictement à rien de piquer une crise de colère. La prochaine fois que vous osez me parler sur ce ton. Je vous le ferai amèrement comprendre, Mr. Wilson. Suis-je clair ? » ordonna-t-elle, prenant un ton agressif, en se rapprochant de lui dangereusement.

Il recommençait à gazer comme un bambin, qui cherchait inutilement les problèmes. Et pourquoi était-elle donc tomber sur lui ? Elle ne prit compte que la la fin de son monologue. Si vraiment il était sage, comme il le sous-entendait, il ne la provoquerait pas. Là c'était loin d'être le problème, peut-être sage dans le sens aucun emmerde, mais verbalement il emmerdait beaucoup. Oui, peut-être bien qu'elle aurait pu être plus indulgente. Seulement, elle perdait son temps, et cela agaçait surtout quand elle voulait uniquement se détendre. Était-ce trop demandé ? Apparemment. Le pire c'était maintenant qu'il lui reprochait d'être mauvaise envers lui, alors qu'elle le maternait. Qu'elle faisait ça pour son bien. Ce qu'il ne cherchait même pas à comprendre. Si elle ne le surveillait pas, qu'il faisait vraiment n'importe quoi, il aurait d'innombrables problèmes, du coup d'un coté ce n'était pas ce qu'elle voulait, et non plus probablement. Alors pour une fois, qu'il prenne cinq minutes pour examiner la situation. Et il comprendrait pourquoi elle était moins indulgente envers lui, surtout comment il se comportait. Le regard qu'il lançait, ne lui faisait aucun effet, sachant ce qu'elle avait reçu étant même presque menacer de mort, par certaines personnes malhonnêtes. Le risque d'un métier ou tu dois t'occuper de bonnes comme de mauvaises personnes. Elle prit sa main, sans chercher son consentement pour asseoir et parler sans pour autant s'engueuler parce qu'elle voulait que se reposer maintenant. Non, se créer davantage de problèmes à cause de sa fonction d'avocate.

« Nous n'avons pas la même notion du mots sage. Avant que vous interrompez ma séance de bronzage. Je vous signale que je ne vous surveillai pas, mais me détendez. » rappela-t-elle, en sachant qu'elle était sûrement mieux en étant tranquille, sans avoir constamment à le surveiller. « Nuance, votre comportement m'exaspère. Et si vous êtes doté d'une intelligence sur développé, vous aurez du comprendre depuis longtemps. Que si je me comporte ainsi c'est uniquement pour votre bien. » souligna-t-elle, avant de s'allonger de nouveau, en ignorant sa provocation.

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Le metteur en scène célèbre fixait la jeune femme face à lui. Que c'était agaçant de voir une femme le remettre à sa place. Sa mère l'a toujours remis à sa place. Complètement à sa place. Un place dégradante. Les femmes et lui ont toujours eu un rapport plus que compliqué. C'était complexe. Couchait-il avec des femmes parce qu'il voulait ressentir de la chaleur, plus de solitude. Peut-être cherchait-il une certaine tendresse, une tendresse que sa mère n'avait jamais voulu lui donner ? Peut-être recherchait-il des caresses maternelles derrière celles désireuses des femmes. Il ne savait pas pourquoi il était ainsi. Peut-être que son enfance le hantait encore et surement le hanterait pour toujours. Avoir le câlin d'une mère, cela semblait être essentiel, presque vital, et surtout évident. Quand il voyait ses frères en recevoir, tous les jours, tous les soirs quasiment, c'était une évidence. Ils ne demandaient pas et l'avaient. Lui, s'il en demandait pas, il en avait tout simplement pas et encore lorsqu'il demandait , il n'en avait tout simplement pas. Ses frères n'étaient pas partis aussi loin dans la débauche que lui, peut-être était cela la clé ? Peut-être que l'amour était la clé de l'équilibre mental ? Peut-être qu'il ne serait pas aussi un alcoolique, un tel alcoolique ? Peut-être qu'il ne serait pas l'homme qu'il était aujourd'hui ? On pouvait refaire le monde avec des peut-être mais il savait que sa mère était la clé de tout cela, de tout ses démons. Son père l'avait traumatisé, méprisé, mais sa mère l'avait détruit, complètement détruit. L'alcool était vraiment un de ses alliés, enfin , un allié mais Peter en était devenu accro, noyant ses démons dans les méandres des liquides alcoolisés, cela marchait, enfin, il pensait que cela marchait.

La relation la plus étrange qu'il avait avec une femme, c'était celle qu'il avait avec Skye. Elle n'était pas comme toutes les autres femmes. Elle ne voulait pas coucher avec lui. Elle semblait vouloir le brider. Lui enlever tout ce qu'il faisait de lui, quelqu'un de charmant. Lui enlever, déchirer son rôle et le mettre à la poubelle mais Peter ne voulait pas. Il ne voulait rien de tout ça.  Il voulait continuer à faire ce qu'il savait faire mieux . Baiser la vie, reprendre ce qui lui était dû, ce qu'on lui avait volé. Son innocence, sa joie, son enfance. Il avait vu la cruauté alors qu'il aurait du voir de l'innocence, de la joie, de la douceur. Sa curiosité et son émerveillement fut corrompu, perverti par un père qui le poussait totalement à bout. Son père l'avait rendu totalement fou et sa mère encore plus. Le professeur était juste un homme au coeur d'un enfant meurtri par des parents, par une famille qui le haïssait. Tout cela , l'avait marqué, terriblement marqué, traumatisé. Skye était une exception à la règle, professionnelle, un peu trop. Elle était parfaite pour être son avocate, les autres avaient voulu coucher avec lui, toutes autant qu'elles sont et Peter avait accepté de coucher avec elles. Cependant Skye était radicalement différente de toutes mais ce qui l'énervait, c'était qu'elle le jugeait. S'il était sage, Skye était au chômage, plus de travail. Autrement dit, valait mieux pour elle, d'être ce qu'il est.  Elle lui parlait de ce ton dur, le regardait droit dans les yeux. La franchise et la dureté. Il n'était plus habitué à cela, pas à ce ton dur en tout cas. Au moins, Peter pouvait admettre que la franchise de cette femme, le blessait autant qu'elle était bienvenue.

- Oh, je sais ce que vous êtes. Vous êtes une bureaucrate, vous êtes les personnes qui emmerdent tout le monde, et moi, je vous paye pour faire votre travail et non pour que vous bronzez sur une plage, sois disant que vous êtes là pour m'arrêter, pour m'arrêter à faire des bêtises qui pourraient compromettre votre carrière, madame Carter, je vous souhaite bonne chance, déclara-t-il doucement.

Peter eut un sourire fier, jamais cette femme allait l'arrêter.

- Vous n'êtes pas là pour me materner mais pour me défendre, et je ne vous demande de rien faire en l'honneur de mon bien, ceci ne vous concerne pas, s'enquit-il.

Le professeur eut un sourire en coin, ses yeux bruns luisaient avec le soleil d'un éclat flamboyant. Sa voix était rauque et sombre, à la fois taquine et sérieuse. Peter semblait dure et à la fois léger. C'était déstabilisant plus qu'autre choses même pour lui.

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Il n'avait aucune gêne pour converser d'une brillante, éminente avocate, reconnu mondialement. La seule qui ne souciait pas de son porte-monnaie, ou même de son image comme metteur en scène. Qui le prenait comme une personne, non une célébrité. Et se démenait à le mettre sur le droit chemin, pour avoir un meilleur avenir. Le contraire d'elle-même qui s'était longtemps résout à abandonner toute relation, ressentant une douleur permanente de celle de la perte de son embryon, son unique espoir. Lui malgré son passé douloureux, atroce, pouvait recevoir de l'amour des personnes, et enlever son masque pour se protéger du monde des adultes. Et découvrir la valeur des sentiments, apparemment il croyait qu'on pouvait obtenir en claquant des doigts. Ou par l'alcool, ce qui était néfaste pour son organisme. Elle fut offusquée, et vu qu'il le prenait comme ça, elle serait franche, tranchante, pour lui faire comprendre que si vraiment il demeurait sur sa position, qu'il n'avait aucunement besoin d'elle. Elle serait contrainte d'abandonner son dossier. Au contraire de son idée reçue, des dossiers croulaient sur son immense bureau. Son paternel ne comprenait pas pourquoi elle s'entachait de s'occuper de cet homme, qui autre fois avait conduis à d'innombrables problèmes, et un sentimentaux. Peut-être une simple attention pourrait ranimer le coup de foudre auparavant. Cela même si elle ne le souhaitait pas vraiment pour recommencer à souffrir à cause d'un homme, qui avait abandonné, oublié, volontairement avec l'alcool. Tout le contraire de son ex-conjoint, qui était un homme attentionné, protecteur, et qui essayait de soigner la mort de leur embryon par d’innombrables attentions. Insuffisante apparemment, parce que rien ne pourrait soulager sa douleur.

Le seul à emmerdait son monde, actuellement, c'était lui, à la provoquer, insulter sa profession. Sa seule attention était de pouvoir l'aider, peut-être que cela aiderait également. Il se permettait de lui donner un ordre, en sous-entendant qu'il ne la payait aucunement pour se détendre. Certes, mais elle lui semblait pourtant entendu qu'il était aujourd'hui, calme, et sage, comme une image, donc elle pouvait se détendre. Sa carrière, cela ne serait certainement pas cet imbécile, qui viendrait la compromettre. Elle n'avait même pas accepté sa proposition, c'était comme du bénévolat. Là il ne commettait aucune bêtise, donc il n'avait aucun commentaire à rajouter. La jeune femme se retint de frapper cet homme qui était insupportable, et irrespectueux, et probablement serait-il capable de frapper une femme. Ça elle le remarquait à son comportement, néanmoins elle ne tomberait pas dans le piège facilement.

« Le seul à emmerder le monde, c'est vous ! Pour votre gouverne, j'ai désapprouvé votre contrat. Mais je me charge quand même de votre dossier. Estimez-vous encore heureux ! Car rien ne me retient à vous ! Donc vous ne risquez pas de compromettre ma carrière. » dit-elle, en rappelant qu'au départ, elle avait formellement refusé. Et qu'elle avait accepté, sans même signé de contrat, uniquement pour lui.

Il était donc décidé d'aller au bout, si vraiment il ne comptait pas approuver son comportement. C'était qu'il n'avait pas besoin d'elle, alors pourquoi cherchait-il à la conserver ? Elle ne prenait uniquement que des dossiers importants, et urgents principalement. Lui aurait pu demandé à n'importe quelle avocate, il prendrait un minimum plaisir vu qu'elle accepterait n'importe quoi, même voir à coucher avec le milliardaire. La blonde passa sa main sur son visage, en soupirant en voyant son comportement. Décidément il allait beaucoup trop loin, elle était décidée, s'il comptait continuer son caprice, elle lui poserait son ultimatum, soit il céda à sa demande cordialement, soit elle se résigna à changer de contrat, un qui accepterait les termes du contrat, et son comportement comme beaucoup. Elle mit ses mains autour de sa taille, avant même de déclarer froidement :

« Puisque c'est ça ! Vous n'avez certainement pas besoin de moi ! Je vais donc m’atteler à un dossier qui aura vraiment besoin d'une avocate ! Allez donc vous en payez une qui se pliera en quatre pour vous ! » déclara-t-elle, franchement.

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Tu es la seule personne que j'ai au monde d'où le fait que je n'arrête pas de te suivre.

 La pudeur. La gêne. Peter ne connaissait pas cela. Il ne connaissait pas ce qu'était d'être humble. Il comprit assez jeune, qu'il n'était pas quelqu'un de bien. Que la bonté, la générosité n'étaient pas pour lui. Bien sûr, lui, il était généreux, il aimait donner, distribuer des coupes de champagnes, des robes pour certaines, des bijoux et parfois de l'argent. On le voyait comme un généreux, un philanthrope. Il aimait donner , sans compter, il le faisait. Il aimait faire plaisir aux autres, voir les gens lui offrir un sourire ravi, des yeux pétiller face à la joie intense de recevoir ce qu'il donnait. Oui, il adorait donner. Peter était ainsi. Il se rappelait même de sa escort, une personne avec qui il n'avait pas couché, une des seules femmes avec qui il n'avait rien fait. Peter avait été généreux avec elle, il lui avait acheté des belles robes, du maquillage, du parfum, offert des dîners dans des restaurants de luxe, de belles suites dans des hôtels luxueux. Il lui avait donné du temps, il se souvenait de leurs temps devant la télévision, à manger, à parler de tout et de rien. A rire de ses bêtises. Il se souvenait de leur amitié, ils n'avaient pas couché ensemble, Peter n'avait même pas cherché avec elle. Ils s'étaient juste éclatés, lors des soirées mondaines, elle le laissait draguer les autres femmes et savait qu'elle aurait un taxi ou une limousine qui l'attendait. Oui, ils s'éclataient et Peter dépensait sans compter pour Kyla, mais elle n'était pas à ses côtés que pour l'argent. Peter donnait sans compter, sans jamais hésité une seule seconde, pour une femme en détresse, pour une escort, pour un ami, pour un travail, pour ses artistes, pour son avocat, pour un gala de charité. Oui, il donnait sans compter. Jamais, il ne recevait. Il aimait faire des cadeaux mais jamais personne ne lui en donnait. Il donnait sans recevoir en retour et pourtant, il était toujours encore égoïste et égocentrique aux yeux de tous et peut-être qu'il était à sa manière mais parfois, il aurait aimé qu'un jour , une personne lui donnait quelque chose sans qu'il doit donner quelque chose en retour. La pudeur, la gêne. Il en avait éprouvé, lorsqu'il était un enfant, il avait détesté cela. Il s'était senti gêné à l'évocation de sa mère qui se moquait de lui, et de sa frêle apparence.

Sa mère disait à quel point, il avait l'apparence d'une petite fille. Lorsqu'il n'était qu'un enfant, ses longs cils épais qui encadraient ses yeux marrons, sa minceur extrême dû à son alimentation. Il aurait pu être comme son frère, si on l'aurait fait se dépenser comme un petit garçon normal. Le stress et la peur panique de se prendre un coup le rendaient plus sujet à un tout petit appétit, les coups répétés dans son ventre l'affaiblissaient. Ainsi, Peter était devenu très vite le plus fragile, le plus frêle de la famille. Ainsi, aux yeux de sa mère, il n'était qu'une fillette, il se souvenait des rires de sa mère et ses moqueries face à son corps. Il avait fait preuve de pudeur, de gêne et cela n'a jamais empêché sa mère de continuer jusqu'à ce qu'il grandisse et qu'il prenne de la taille et des muscles, se développant encore mieux que son frère aîné. Pendant l'adolescence, il aimait se dire que la pudeur et la gêne ne devaient pas être permis pour lui, après tout, il était devenu plus beau, plus musclé que ses frères et certes, il était le plus petit mais le mieux taillé alors il pouvait s'en vanter et plus il grandissait, plus son tableau de chasse se remplissait, il perdit même ces connaissances en matière de pudeur et de gêne, après tout ça.

Il aimait se montrer, vanter ses mérites à tout le monde, il aimait embêter le monde, son entourage. Il voulait montrer qu'il était là, qu'il existait bel et bien dans ce monde. Voir ses gens lui crier dessus, ou coucher avec lui pour certaines étaient des moyens pour qu'il se rappelle, qu'il était là, qu'il existait. Dans son enfance, il n'avait pas pu se montrer tel qu'il est, il avait silencieusement supplié sa mère de le regarder , de lui dire qu'il existait à ses yeux, qu'elle lui sourit et lui prouve qu'il avait sa place mais il n'avait eu que des cris, des mots froids, un regard haineux. Alors cela ne le touchait plus et les gens qui hurlaient après lui, ne lui faisaient confirmer des choses encore et encore. Il regardait la belle blonde devant lui avec un sourire en coin. Cette femme était vraiment désobligeante avec lui. Elle le haïssait vraiment , cela se voyait, il en avait la nette impression.

- Oh mais cela ne marche pas comme ça. Je vous paye et maintenant que vous avez accepté mon dossier, c'est à moi de choisir si oui ou non, vous êtes mon avocat. Je suis celui qui a la situation en main et pas vous, déclara-t-il. Du moment que je vous paye, il y a pas de problème mais je peux savoir pourquoi vous êtes là ? Je sais me gérer seul, ajouta Peter avec un regard enjoué.

Il savait que tout était faux. Complètement faux. Peter n'était pas indépendant, enfin d'une certaine manière, il ne l'était pas.

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Sunlight Tropique
Skye & Peter
il n'y a rien de mieux
qu'un bain de soleil


Il avait sans aucun doute raison. Skye devait se plier à cet homme, parce qu'elle avait accepté son dossier. Il n'avait pas perdu de temps pour la conserver comme avocate. Et lui plomber atmosphère à la moindre opportunité, comme pour se détendre. Le brun avait bien spécifié qu'il n'avait absolument pas besoin d'elle actuellement. Alors pourquoi venait-il l'emmerder pendant qu'elle se prélassait au soleil. Pourquoi n'allait-il pas veiller sur les personnes de son camp ? Peter était bien enseignant. Il devait donc assurer son rôle pendant le camp de vacance des adolescents. Non pas à se préoccuper de ses occupations pendant son temps disponibles. L'argent elle s'en moquait, elle prenait un dossier par son contenu, y compris le besoin de la personne, apparemment elle avait eu tord, celui-ci ne semblait pas spécialement besoin. Il commettait des infractions, en rapport avec son alcoolisme, ses déboires auprès des étudiantes, tout pouvait provoquer d'autres problèmes. Ce qui intéressait, c'était vraiment des personnes qui avait vraiment besoin, par des affaires compliqués, semait d'embûches, d'épreuves, pour obtenir un résultat devant le procureur. Ou se débarrassait des paparazzis, ou autres embarrassants, qui polluaient.
Il devrait mieux avoir sa vie personnel en main, et non la situation, peut-être qu'il n'aurait pas besoin de Skye. Mais il serait déjà mieux dans sa peau, et ne se droguerait certainement pas. Le playboy osait sous-entendre qu'il pouvait se gérer seul. Le monde était en envers apparemment, si même lui ne s'en rendait pas compte. Il eut opportunité d'amuser la blonde, suite à sa réplique concernant se prendre en main. Puis il lui semblait déjà avoir répondu à cette question pour son apparition au bord de la mer, en train de bronzer tranquillement, sans qu'il intervienne. L'argent, l'argent, il n'y avait pas que l'argent qui rendait heureuse les personnes. Ce qu'elle voulait vraiment, c'était fonder une famille, avoir un conjoint respectable, et ne pas recommencer à vivre ce même cauchemar, celui de la perte douloureuse, insurmontable, d'un embryon. Qui était vraiment important pour la blonde. S'il n'y avait que ça elle remettrait l'argent aux associations, pour le démontrer. Il n'était plus agaçant, irrespectueux, ou insupportable, il reprenait son air enjoué, comme au départ.

« Il ne me semble pas que vous ayez vraiment besoin d'un avocat. Juste pour des délits mineurs. Alors c'est donc ça pour vous du moment que vous payez vous pouvez acquérir n'importe qui. » répondit-elle, en soupirant brièvement. « Je vous ai déjà répondu à cette question. Vraiment ? Laissez-moi en douter ! Vous m'avez prouver le contraire, Peter. » souffla-t-elle.

Elle se mit des lunettes de soleil, reprenant son calme naturel, en s'installant de nouveau. Le tout en attirant par le bras, pour que celui-ci calma ses ardeurs, se détendit comme elle-même pendant des vacances. Le regard bleuté rivé sur le bellâtre, remarquant qu'il croyait qu'elle était comme une incarnation du mal, à s'acharner tout le temps sur la même personne. Alors que c'est lui qui la provoquait, la cherchait, même pendant quand elle ne se préoccupait pas de sa humble personne. Certes, elle connaissait ses antécédents, comme ses innombrables délits, mais non son vécu pour comprendre pourquoi il agissait comme un grand adolescent. Il était peut-être pas très grand pour pouvoir coller au gabarie, mais cela ne fonctionnait pas avec Skye. Il était même plus vieux qu'elle, et se comportait comme un enfant, alors qu'il était censé lui montrer exemple, pour voir comment vieillir. Sans doute qu'elle va sûrement agir comme une mère, et non comme une avocate. Oui, certes cela lui déplaisait, et exaspérait, même son protégé avait parlé en quelques mots, involontairement de Peter. Le citant comme les vieux qui se droguait, parce qu'il croyait que cela leur ferait du bien et enlèveraient leurs problèmes. Au moins elle était certain que son protégé ne terminerait pas comme ça. Du moins elle empêcherait, même si celui-ci également la trouvait quelque peu collante.

« Croyez le ou non. Je fais ça uniquement pour votre bien. Cela ne me réjouit pas, mais il n'y a que comme ça que vous comprenez quelque chose. Alors je me comporte comme tel. » affirma-t-elle, pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas mauvaise.

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Sunlight Tropique
Tu es la seule personne que j'ai au monde d'où le fait que je n'arrête pas de te suivre.

 Elle était si belle cette femme. Si belle et innacessible. De ses longs cheveux roux qui descendent dans des douces bagues. Ses longs cheveux roux qui avaient l'air si soyeux , si doux au toucher. Peter n'a jamais été particulièrement attiré par les rousses. Cependant, Skye était différente. Il la détaillait, fixait son visage rouge par la colère qui faisait trembler son corps frêle. Sa peau pâle rougissant sous la chaleur ou sous la colère. Il regardait marquant dans son esprit chaque tâche de rousseur et de grain de beauté qui étaient sur sa peau. Son visage anguleux aux lèvres fines , au nez fin pestellé de tâche de rousseur comme des petits grains de poivres dessus. Ses joues en avaient quelque peu et son seul désir caché était de les embrasser, de goûter ses petits grains de poivre sur sa peau de ses lèvres. Elle avait des yeux bleus, des yeux vifs et intelligents, des yeux qui semblaient lui lancer des éclairs. Ses yeux avaient l'air d'être une tempête, une tornade. Il n'était pas particulièrement attiré par les rousses mais cette femme , cette rousse lui plaisait. Il la voulait dans son lit, qu'importe le prix. C'était étrange , lui qui préférait les brunes et les blondes, semblait vouloir celle-ci. Il se lançait comme un défi muet de l'avoir dans son lit au moins une seule fois, de la conquérir afin de mieux l'avoir dans son lit. Il la voulait plus que tout. Son corps frêle aux formes où il faut ne le laissait pas indifférent. Peter la regardait. Il avait l'impression de voir une de ses femmes de rock des années 60 aux bords d'une belle plage.


Ses yeux bruns la fixaient. Elle était trop belle pour lui, enfin trop pure, trop chaste. Peter était que trop abîmé, trop écorché vif. Aucune femme méritait d'être avec lui pour toute une vie. Il le savait comment il était. Il était mauvais, né mauvais. Il était irrespectueux, enfantin, alcoolique, et aussi incapable d'être fidèle. Il imaginait sans mal une femme à ses côtés, une petite amie qui serait toujours en train de l'attendre, à se demander s'il était avec une femme, ou encore en train de picoler dans un bar. Ou encore trop occupé par son travail. Elle le verrait tous les quarante douze jours. Il imaginait sans mal l'inquiétude, la tristesse et l'impatience, la colère et la rage prendre vie dans son regard. Il imaginait sans mal les disputes, tour à tour puant le sexe à plein nez ou encore ivre mort . Il imaginait sans mal faire preuve de violence envers elle. Non, Peter le savait qu'il n'était pas fait pour avoir une relation, un couple avec quelqu'un. Il n'était pas fait pour être amoureux de quelqu'un. Il était amoureux du théâtre, amoureux des femmes de tous les genres. Toutes les femmes méritaient mieux que lui. Peter l'avait comprit lorsque son ex l'avait quitté pour une autre. Lorsqu'il était amoureux, jeune et idiot, qu'il n'avait pas senti le coup venir. Il avait tout fait pour elle. Certes, il était encore plus impulsif, plus prêt à sentir les poings que maintenant, mais Peter avait été plus que romantique. A ce moment, son premier amour devait se mordre les doigts. Elle ne voyait pas un avenir avec lui, sans doute avait-elle raison mais il était plus riche que son mari maintenant, plus connu et célèbre aussi. Elle lui avait donné une bonne leçon. Cette leçon, il l'avait apprise à la dure. Elle lui avait appris, qu'il n'était pas fait pour un couple, qu'il était trop enfantin, trop en train de boire de l'alcool ou à se défoncer à la drogue. Elle avait sans doute raison mais il n'arrivait pas à se défaire de ses démons.

Peter s'énervait doucement. Ses poings se fermaient et il se retenait de frapper dans quelque chose, montrer à quel point, il était un être instable. Il devait se la mettre dans son lit, non lui faire peur et surtout l'effrayer. Lui donner encore une raison de le protéger. Il n'aimait pas les gens qui le collaient, voulant lui faire comprendre à quel point tout ce qu'il faisait était mal pour lui. Non, boire lui faisait oublier, boire lui donnait le sourire aux lèvres. Baiser des femmes lui donnait du plaisir, même si ce n'était pas une vie pour quelqu'un mais pour lui , cela en était une même s'il savait qu'il était en train de gâcher sa vie. Il savait ce qu'il faisait était mal, mais Peter ne pouvait pas vivre sans tout cela. Il était dans une roue vicieuse, dans un piège vicieux que son père l'avait envoyé sans aucune once de remords. Il savait qu'un jour, il devra arrêter de vivre ainsi mais il ne pouvait s'empêcher de faire cela. Il devait boire pour oublier que sa vie n'était rien mais tant qu'il boit sa vie ne sera rien. C'était son enfer, ses démons le pourchassaient et le rendaient insomniaque, lui donnant envie de s'endormir dans les creux des bras d'une femme pour le calmer, pour que ses démons le laissent en paix. La solitude, Peter n'aimait pas du tout cela et il se noyait dans les fêtes, de l'alcool, dans les chairs des femmes pour oublier qu'il était seul. La solitude pesait trop sur lui, personne ne pouvait le comprendre. Personne ne le ferait. Peter était bien trop complexe pour ça.

- Que j'en ai besoin ou pas besoin , ce n'est pas votre affaire. J'en ai besoin au cas où si je picole ou me drogue trop et que je fasse des choses trop étranges ou trop illégaux, que vous soyez là à me défendre mais généralement, je sais me défendre puisque je m'en suis plutôt bien sorti depuis quelques années mais comme les vacances m'appellent, je ne réponds plus de rien. Je vous laisse, vous détendre mais ne croyez pas que j'abandonne, je vais bientôt revenir, déclara-t-il avec un sourire.

Peter eut un sourire venant se pencher vers l'oreille de la jeune rousse , caressant de ses lèvres la joue rosie par le soleil.

- Vous avez piqué ma curiosité malgré vous et jamais je ne vous laisserais tant que je n'aurais pas obtenu ce que je veux de vous, souffla-t-il au creux de l'oreille.

Le professeur vint effleurer la joue, les lèvres avant d'embrasser au coin de celle-ci et de se relever, il vint à marcher loin d'elle, comme pour rentrer chez lui, mais s'arrêtait devant un groupe de fille avec un sourire charmeur avant de partir avec l'une d'elle. En regardant la jeune fille, il ne voyait plus elle mais une belle rousse au caractère bien trempé.




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