Happy engagement + Gabrielle

Deux mois, tu avais deux mois de vacances et il fallait que tes parents te rendent dingue. Tu n’avais aucune envie de rencontrer ta future fiancée maintenant, de toute manière, tu ne finirais aucunement pas lui mettre la bague au doigt, ton père avait été capable de t’appeler et il avait tout de suite gâché tes vacances. Tu avais presque envie de ne pas y aller, de faire ton enfant et de montrer clairement que tu n’étais pas heureux. Sérieusement, qu’est-ce que tu en avais à faire de rencontrer la jeune femme que tu vas rendre dingue ? Cela était inutile, surtout que tu étais sois disant en couple actuellement donc cela ne t’arrangeait pas de la rencontrer maintenant et tu avais Felix pour partager des moments ensemble. Tu soupiras doucement sachant que tu vas devoir passer ton temps entre ses trois personnes, comme ci, tu avais besoin de ça. Franchement, tu te demandais vraiment ce que tu avais fait pour qu’il vienne te niquer comme cela tes vacances, tu en avais clairement marre. Tu t’habillas assez rapidement avant d’aller prendre un taxi pour rejoindre la salle que ton père avait louée pour cette soirée, qui devait être la soirée, mais qui ne serait loin de tous cela. Cela allait être encore une fois, une soirée ennuyante pour toi, une soirée où tu devais sourire et celle-ci allait être pire parce que tu allais devoir faire connaissance avec ta future femme, tu t’attendais vraiment à tous à ce moment, mais bon. Tu passas ta main dans tes cheveux en payant avant de monter les escaliers pour rejoindre la salle, une fois dedans, tu n’hésitas pas une seule seconde pour prendre une coupe de champagne et de boire une gorgée, tu ne cherchas même pas ton père, tu savais parfaitement qu’il allait te trouver assez facilement.

Assise à l'arrière de la voiture, je rageais intérieurement, j'étais dans une colère noire et peu importe la personne qui pourrait me regarder de travers, je me sentirais capable de lui sauter dessus et de l'étrangler. Mon oncle, lui, était assis à coté de moi, donnant les directive au chauffeur et le con ... putain le con, il était serein pas une once d'angoisse ou de culpabilité alors qu'il allait surement foutre ma vie en l'air. Il tourna la tête vers moi alors que je l'ignorais copieusement, mécontent il attrapa mon visage tournant mon visage vers lui "Tu es comme ta mère ... mais contrairement à elle, tu n'as aucunement les moyens de me tenir tete alors tu as intérêt de sourire à cette soirée et d'impressionner tes futurs beau parents." Je détestais cet enfoiré et ces mots me firent serrer les poings et les dents serrés par la colère je lui dis doucement "Je te ferais regretter ça, tu n'es qu'un pauvre opportuniste et ce n'est pas étonnant que tu sois obligé de me voler et de me faire du chantage pour te croire supérieur.". Sa réaction ne se fit pas attendre et il me gifla à deux reprises et ne pouvant répliquer, tenue par le fait qu'il possède mon héritage et que son chantage pourrait très bien me foutre sur la paille, je me contentai de ravaler ma colère et ma frustration. Son petit sourire supérieur me donnait des envies de meurtre et il descendit de la voiture, m'invitant à descendre à mon tour. Je voulais être partout sauf ici, j'avais envie de chialer et mes jambes me tenaient à peine, en passant la porte, nous arrivions dans une grande salle et visiblement mon futur fiancé et sa famille ne c'était pas gêné pour montrer toute leur richesse. Peu importe, je n'avais pas besoin de leur argent, je trouverais un moyen de me sortir de là. Mon oncle alla saluer un homme en costume avant de me faire signe d'approcher, le saluant à mon tour il me tendit une coupe que j'acceptais - bordel j'allais avoir besoin d'alcool - avant de poser sa main sur le bas de mon dos et m'amener à son fils. Cet homme me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à me souvenir de l'endroit ou je l'avais vu. Et là ... là je manquai de faire tomber ma coupe ... Ael ... ça ne pouvait pas être possible.    

Tu regardas partout autour de toi avant de voir ta mère dans la salle, tu passas ta langue sur tes lèvres en allant vers elle parce que tu avais besoin de lui parler, besoin de lui faire comprendre que ce qu’elle était en train de faire était une très grande connerie. Tu repris une autre gorgée de ce que tu avais dans les mains avant de prendre la parole, de toute manière, elle savait que tu n’aimais pas l’idée, que tu détestais même cela. « Pourquoi vous êtes toujours obligé de me trouver une femme ? Je n’en veux pas et je vais surtout faire en sorte que cela ne marche pas, tu le sais très bien. » Tu avais eu ce côté de caractère grâce à ta mère alors, pourquoi faisait-elle en sorte de te mettre avec quelqu’un ? Qu’elle était le but à moins qu’elle souhaite que tu passes ta vie dans un malheur sans nom. Elle posa sa main sur ta joue doucement avant de la caresser tout en te faisant un grand sourire, un sourire qui montrait clairement qu’elle savait comme tu étais et dieu, que tu détestais cela. « Tu sais bien que c’est ton père, il faut faire en sorte que le nom de Raudenfeld perdure encore après lui et surtout après toi mon cœur. Alors, attends de la voir avant de faire ta moue d’enfant d’accord ? » Tu soupiras avant de reprendre une gorgée pour te calmer, mais tu pris quand même la parole n’étant pas heureux d’entendre cela. « Mais lui a eu le droit de te choisir et pas moi. Ce n’est pas juste. » Tu fermas assez rapidement la bouche avant d’entendre la voix de son père non loin de lui, merde, il t’avait retrouvé, de toute manière, tu étais avec ta mère alors, impossible qu’il ne puisse pas te voir. Tu bus la fin de ta coupe avant de la poser sur un plateau pour en prendre une nouvelle sous les yeux noirs de sa mère, visiblement pas heureuse de son comportement. Tu tournas rapidement les talons avant de voir Gabrielle devant toi, c’était quoi cette blague de très mauvais goût au passage. « Pourquoi tu me présentes ma meilleure amie ? » Tu fis un rapide sourire à ta meilleure amie avant de poser les yeux sur ton père qui te lança un regard noir, c’était quoi leur problème sérieusement ? « C’est ta future fiancée Ael. » Tu éclatas de rire parce que c’était impossible, ton père était en train de se foutre de ta gueule en disant une telle chose. Franchement, toi te marier avec Gabrielle ? Il ne fallait pas rêver, c’était impossible que tu fasses une telle chose, franchement, tu ne voyais pas ta vie avec elle enfin du côté sentimental. « Si c’est une blague, ce n'est vraiment pas drôle. C’est ma meilleure amie, je ne vais pas avoir des enfants avec elle. Arrête tes conneries. »

J'étais sonnée, je n'en croyais pas mes yeux et une petite partie de moi mourrait d'envie d'exploser de rire, au risque de m'attirer les foudres de mon oncle, mais je me retins, me contentant de répondre au sourire d'Ael. Sourire qui s'élargit lorsque je le vis éclater de rire, heureuse de voir que mon meilleur ami prenait les choses encore moins sérieusement quoi moi.  Je me sentais soulagée en l'entendant défier ses parents et avec un peu plus d'assurance j'avançai de quelques pas, me mettant à coté de lui, déposant un bisou sur sa joue. "Merci mon chaton, mon oncle reve surement de l'étrangler présentement". , je lui murmurai doucement avant de regarder ses parents, accompagnés de mon cher oncle. Le visage de celui ci avant totalement changé et même si c'était à peine perceptible je pouvais y lire de la colère. Il me regarda, attendant sans doutes que je sois plus raisonnable que mon meilleur ami mais malheureusement pour lui je n'allais pas rater l'occasion de lui faire fermer sans grande bouche et pouvoir enfin me sortir de son emprise. "Ael a raison, nous ne pouvons pas nous marier. D'ailleurs je me demande comment vous avez pu penser que ça aurait été possible ". Un sourire en coin insolent vers mon oncle, et je sens sa main qui le démange l'envie de s'adonner à son habitude favorite, me gifler. Mais le con, il ne peut pas et je penche légèrement ma tete sur le coté, me délectant de la vue qu'il m'offre, pauvre con complètement dépassé. "C'est mon meilleur ami et ce ne sera ni un époux, ni un amant". Il sortait de ses gonds et en regardant furtivement les parents de mon chaton, plus précisément son père il articula distinctement, très calmement Malheureusement, ma très chère nièce ce n'est pas à toi d'en décider, il y a des choses qui dépassent ce que vous voulez et ça en fait partie.  Je le maudissait intérieurement, dieu que j'avais envie de l'étrangler, de le tabasser et enfin de le bruler pour qu'il ne reste plus rien de lui, même pas son souvenir. Je me tournai le visage vers Ael, sachant que nous n'étions pas près de gagner cette partie.  

Tu ne pouvais pas prendre une telle chose au sérieux, c’était impossible de faire une telle autrement surtout qu’on était en train de te présenter ta meilleure amie alors, que tu la connaissais déjà. Tu ne voulais pas avoir d’enfant avec elle, pas qu’elle était moche ou quelque chose comme cela, ce n’était pas le cas. Elle était très belle et tu ne doutais pas que des hommes avaient des vues sur elle, mais ce n’était pas ton cas et ça ne pourrais jamais l’être. Tu tournas ta tête vers Gabrielle qui venait de te parler doucement pour que personne ne puisse vous entendre, tu souris en coin avant de prendre la parole toujours doucement. « De rien mon bébé, qu’il essaye. Je lui en mets une, il tombe sur le sol et s’il essaye de nous toucher, mon père va annuler le mariage et je pense qu’il s’en rend compte. » Tu souris à la brune prouvant clairement de quoi tu étais capable pour la protéger, il était hors de question que tu laisses une personne toucher à ta meilleure amie même si c’était son oncle ou une autre personne. Franchement, tu en avais clairement rien à faire avant de poser ton regard sur ta meilleure amie qui était en train de dire la même chose que toi, que c’était impossible pour vous de formez une famille ensemble. Non, mais c’était quoi ces conneries franchement ? Ils n’étaient réellement pas bien dans leur tête pour avoir pensé à un tel mariage, Gabrielle et toi ensemble, en couple comme les autres. Jamais de la vie, tu connaissais bien trop de choses et tu étais tellement à l’aise devant elle, que tu ne pouvais pas te mettre ensemble de cette façon avec elle. Tu posas ton regard sur l’oncle de ta meilleure amie, tu n’allais pas te laisser faire comme cela et il te connaissait mal. Tu étais capable de remettre en cause les décisions de ton père, de te prendre la tête avec lui et ben tu serais capable de faire pareil avec l’oncle de Gabrielle, tu en avais rien à foutre de ton avis. « Il n’y a rien qui nous dépasse. On est des adultes, on peut faire nos propres choix par rapport à la personne avec laquelle on va se marier. C’est pas à vous de choisir pour nous, on n’est pas des imbéciles. Et non, je ne me marierais pas avec Gabrielle. » Tu pris sa main pour la rapprocher de toi avant de reprendre encore une fois la parole. « Vous pouvez clairement aller vous faire foutre avec votre mariage et surtout que vous êtes le plus gros connard que j’ai pu rencontrer dans ma vie. » Tu disais tous haut, ce que pensait ta meilleure amie sauf qu’elle n’était pas capable de lui dire sans avoir le moindre souci. « Ael, excuse-toi. » Tu tournas tes yeux vers ta mère avant de reprendre la parole. « Non, tu ne sais même pas tous ce qu’il est capable de faire à Gaby, donc je ne vais pas m’excuser. » Tu tournas les talons pour partir avec la jeune femme sachant que ce n’était pas une bonne idée de rester avec eux alors, que la colère était en train d’augmenter dans ton organisme.

Au coté d'Ael je me sentais un peu plus forte, un peu plus en confiance et de façon sobre je trouvais le courage de répondre enfin à mon oncle, lui dire que je n'approuvais pas du tout cette idée de mariage. Je savais que les conséquences de mes actes allaient être terribles et je savais aussi que je risquais clairement beaucoup en lui tenant tête mais je n'étais pas seule. Le regard de mon oncle se fit noir à mes mots et avec sa condescendance habituelle il me prit de haut, me ramenant à la gamine que j'étais, sa marionnette, cette poupée emprisonnée dans un jeu qui la dépasse. Je le détestais pour ça, parce qu'il me rappelait que j'étais insignifiante. Alors j'étais résignée et mes yeux commençaient à se baisser, ne trouvant plus la force de lui tenir tête, honteuse malgré moi.  La voix de mon meilleur ami me sorti de ma torpeur et si moi j'avais déjà abandonné, si moi j'étais dépassée face à la situation et si mon oncle me faisait peur, il n'avait en aucun cette emprise sur Ael. Je le regardais, un regard admiratif, parce que j'étais de mon meilleur ami et je me rendais compte de la chance que j'avais de l'avoir. Lorsqu'il me prit la main, je serrais la sienne légèrement comme pour sentir un peu plus sa présence, qu'il me donne la force dont j'avais besoin. Le coup de grâce arriva, il réussi à dire à mon oncle tout haut ce que je moi je pensais tout bas, c'était comme si pendant ces quelques secondes il était devenu ma voix. Je restai sans mots, un peu choquée avant que mon sourire insolent habituel ne vienne se dessiner comme à son habitude sur mes lèvres. Je narguais mon oncle, cet horrible connard qui avait décidé de faire de ma vie un enfer. La mère d'Ael lui demanda de s'excuser et à nouveau il prit ma défense et comme pour marquer un point à cette conversation il tourna les talons m'entrainant avec lui. J'étais un peu anxieuse, j'appréhendais déjà la suite de cette soirée, la partie ou je me retrouverais seule avec mon oncle. Je levai les yeux vers Ael avant de le prendre dans mes bras, je lui étais reconnaissante d'avoir tenu tete à mon oncle. "Je t'adore mon chaton, j'en peux plus de cet enfoiré, il me pourrit la vie." je me décollai de lui pour boire une longue gorgée de champagne avant d'enchainer "Comment on va faire pour se sortir de ce merdier chéri ? Parce que crois moi, il ne va pas abandonner comme ça. Il est déterminer à me pourrir la vie jusqu'à me voir me jeter du haut d'une tour."

Tu étais en colère, vraiment en colère quand tu entendais une telle chose ou alors, quand tu te retrouvais devant ce mec surtout parce que tu savais qu’il faisait du mal à ta meilleure amie et qu’il était un grand taré. Non, mais tu ne pouvais pas supporter, tu ne pouvais pas et c’était comme cela. Tu n’avais pas envie de faire d’effort pour un mec comme lui, pour quelqu’un qui voulait seulement prendre ce qui était à Gabrielle, c’était n’importe quoi juste de la grosse connerie et tu n’avais pas envie de l’aider dans une telle tâche. Tu savais qu’en épousant la brune, tu allais l’aider dans sa tâche, dans celle qui faisait en sorte qu’il voulait reprendre ce que Gabrielle devait avoir. Tu passas ta langue sur tes lèvres encore une fois avant de vider ta coupe de champagne d’une seule gorgée, tu donnais réellement une mauvaise image de toi à tes parents actuellement et surtout à ta mère. Tu n’avais pas pour habitude de ne pas l’écouter, tu voulais toujours le faire parce que c’était sa mère ton but était de lui faire plaisir, mais tu ne faisais pas une telle chose. Tu devais la décevoir actuellement parce que tu n’avais pas voulu t’excuser, tu avais fait en sorte qu’elle comprenne pourquoi tu ne le voulais pas, mais elle ne pouvait pas comprendre. Tu rendis l’étreinte de la brune tout en la serrant contre toi en enfonçant ton nez dans ses cheveux pour respirer son odeur, heureusement qu’elle était en ta présence sinon tu aurais déjà donné un coup à son oncle, tu n’aurais clairement pas hésité à faire une telle chose devant autant de monde parce que tu ne supportais pas sa vue. « Je t’adore aussi chaton. Je sais qu’il te pourrit la vie, je ne pensais jamais le rencontrer et pourtant, la seule chose que j’aimerais lui faire est de lui donner un putain de coup dans sa gueule de con. » Tu soupiras doucement parce que tu n’avais pas le droit de te donner en spectacle surtout parce que cette soirée était pour toi et que c’était tes parents qui avaient organisé tous ça. Tu te détachas pour reprendre une coupe pour boire une nouvelle gorgée, ce n’était sûrement pas une bonne chose de boire maintenant, mais tu ne pouvais faire autrement malheureusement. « Je vais autant lui pourrir la vie ne t’en fais pas bébé. » Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de reprendre la parole tout en la regardant dans les yeux, un sourire en coin présent sur ton visage, tu avais une idée en tête. « Il faudrait que mes parents se rendent compte de ce qu’il veut faire, qu’il veut te prendre ce qui te revient pour qu’il perde la confiance de mon père. Parce que c’est la seule solution possible pour qu’il annule le mariage. »

Après avoir tenu tête à mon oncle, Ael était mon héros de la soirée, même si cette soirée s’approchait du cauchemar pour moi je trouvais un réconfort en sa présence et en le prenant dans mes bras, c’était à la fois son contact et son courage que je cherchais. Je n’étais pas du genre à me laisser faire, mais quand j’étais face à mon oncle je me transformais en petite fille, incapable de lui tenir tête et surtout, je n’avais aucune arme pour le faire. J’éprouvais un sentiment étrange, un mélange de dégout, de déception face à moi-même et de peur, parce que je ne contrôlais aucunement la situation. J’étais devenu la marionnette de mon oncle et parce que j’étais incapable de lui dire d’aller se faire foutre, j’allais finir par gâcher ma vie et celle d’Ael avec. Et ce n’était que dans ses bras que j’arrivais à trouver du réconfort, il n’y avait que lui qui pouvait me faire sourire en ce moment. Ses mots me rassuraient et me rappelaient que si mon oncle était certain de pouvoir me gâcher la vie, je ne serais pas seule à me battre contre lui. « Qu’est-ce que j’aimerais te voir lui démonter sa face de rat. Je ne comprends pas comment il peut oser me mettre une tel pression … je pensais qu’il aurait eu un peu plus de respect pour moi … ou au moins pour ma mère, pour la mémoire de ma mère ». Je déglutis légèrement, je n’ai pas l’habitude de parler de mes parents, c’est un sujet tabou chez moi, un sujet que je n’aborde pas et les gens qui me sont proches savent qu’il ne vaut mieux pas l’aborder. Cependant, mon oncle faisant preuve de tant d’irrespect et de mépris envers la mémoire de mes parents, de tout ce à quoi ils avaient travaillé et tout ce qu’ils m’avaient laissé que je n’avais pas pu garder ça pour moi. Je regardai Ael boire une gorgée, avant de lui voler sa coupe et d’en boire une à mon tour « Je ne sais pas comment on va faire … de plus je suis devenue très impopulaire dans la boite de ma mère. Il a réussi à convaincre les actionnaires de mon incompétence et en plus … il est anglais alors que moi, je passe pour une petite arriviste américaine». Je poussai un soupire, j’avais cette impression terrible d’être dans une impasse, je me sentais tout perdre. Je jetai un regard vers mon oncle, qui discutait avec les parents d’Ael, si je pouvais je l’aurais tué là maintenant et je ne suis même pas certaine que j’aurais éprouvé un quelconque remord. « Je ne sais pas si on pourra éviter les fiançailles mon bébé mais … on peut essayer de faire en sorte que ça n’aille pas jusqu’au mariage. »  

Tu étais en train de montrer le pire visage de ta personne dans cette soirée, pourquoi ? Parce que tu refusais qu’on fasse du mal à tes proches, c’était quelque chose que tu ne pouvais supporter et surtout par rapport à Gabrielle, peut-être qu’elle t’avait abandonné pendant une année, mais tu serais toujours présent pour la défendre surtout contre ce mec. Tu n’en pouvais réellement plus de savoir qu’il était présent dans la même pièce que toi et que tu ne pouvais rien faire, c’était un truc qui te rendait dingue parce que bon dieu…C’était horrible de savoir qu’une personne comme cela pouvait faire autant de mal à ta meilleure amie, tu ne pouvais pas le supporter et tu étais sûr de ne pas tous savoir, elle gardait sûrement beaucoup de choses par rapport à son oncle et ça te rendait dingue. Mais tu devais te retenir, tu devais sourire sauf qu’au bout d’un moment sourire n’était plus dans tes cordes et ça avait donné, ce que tu avais été capable de faire tout à l’heure. Ce que tu regrettais c’était de l’avoir fait devant ta mère, mais sinon pour le reste tu en avais rien à faire, tu disais ce que tu pensais alors, pourquoi se sentir coupable ? Puis tu savais aussi que c’était ce que la brune était capable penser de ce connard, mais qu’elle ne pouvait pas lui dire ce qu’elle voudrait parce qu’il était question de l’héritage de ses parents alors, que toi tu avais aucun lien avec lui. « Tu sais, il cherche seulement à te prendre ce qui est à toi. C’est la tentation de l’argent qui le fait agir de cette manière et c’est vraiment triste parce qu’il montre juste que rien ne le touche et encore moins la perte de sa sœur. » Tu soupiras avant de reprendre la jeune femme dans tes bras sachant que ce n’était pas facile pour elle de parler de cela, mais c’était ce connard qui faisait en sorte qu’elle se sente mal. Tu étais réellement dégoûté de ce genre de personnes, ce genre qui faisait tout pour l’argent quitte à faire du mal à sa famille, quitte à faire en sorte de profiter de la mort des gens. C’était n’importe quoi, réellement et tu étais plus que triste pour ta meilleure amie, tu n’avais pas envie qu’elle vive une telle chose. « Tu sais si ce mariage se fait réellement, je mettrais mon nez dans cette affaire seulement pour le faire couler, juste pour faire comprendre qu’il ne sert à rien, que cette boîte est la tienne et que tu vas la gérer mieux que lui. Puis on s’en fou de la nationalité, tu représentes plus cette boîte que ce dingue. » Tu étais de plus en plus hors de toi, tu savais que ce n’était pas une bonne chose surtout dans cette soirée et pour ta calmer, tu commençais à boire. Tu allais finir cette soirée avec la tête à l’envers si ça continuait comme cela, mais peut-être que tu en avais envie finalement. « Je crois qu’on pourra éviter cette chose chaton. Mais ouais, je sais qu’on va faire en sorte de ne pas se marier. Je sais que j’aurais une grande chance d’avoir une femme comme toi, mais je ne peux pas me marier avec toi. » Tu souris en sachant que vous pensiez la même chose, vous étiez proche, mais pas assez pour un mariage.