ROYLEE ✰ BABY IN DANGER

baby in danger

feat. ROYCE A. MAGYAR

C'était une nuit calme, totalement calme. Oscar s'était endormi assez tôt vu que je l'avais sortie toute la journée alors il fallait évidemment que bébé reprenne des forces. J'avais profité du calme pour me coucher assez tôt, après tout j'ai pas mal de sommeil à rattraper en sachant que je voulais vraiment être en forme pour la rentrée qui risque d'être pleine de projet comme chaque année. J'allais peut-être même revenir à Harvard, c'est quelque chose auquel je pensais depuis un moment. Enfin bref, je verrai bien. C'est dans les alentours de deux heures du matin que je me faisais réveiller par les pleures incessant d'Oscar. Je connaissais assez bien mon fils pour comprendre que ce n'était pas un caprice ou parce qu'il avait un faim. Il avait un cris qui montrait clairement quelque chose de plus grave. Je courrais vite jusque son lit pour le tenir dans mes bras et j'avais l'impression qu'il était entrain de s'étouffer par manque d'air, quelque chose n'allait vraiment pas. J'étais folle d'inquiétude ne sachant vraiment pas comment arranger ça ni pourquoi il était dans cet état. J'étais perdue alors je décidais d'appeler une ambulance pour qu'elle débarque le plus rapidement possible. J'avais l'impression qu'Oscar allait mourir si je ne faisais pas quelque chose et ça c'était juste impossible. Dix minutes plus tard l'ambulance arriva enfin pour nous emmener à l'hôpital et rapidement prendre Oscar en charge. J'avais juste l'impression que j'allais exploser tellement j'avais peur et que j'étais inquiète, j'avais juste envie d'insulter tous les médecins qui ne sont pas capable de me dire toute de suite ce qu'il se passe. On me disais d'aller dans la salle d'attente pour que je me calme mais c'était bien trop difficile, compréhensible quand l'être le plus chère à mes yeux est en danger. J'avais ensuite décidée d’appeler Royce pour qu'il vienne assez vite, c'était aussi son fils et ça le concernait autant que moi. Puis clairement j'allais péter un plomb si je restais seule dans un moment comme ça. Mais le pire dans tout ça c'est qu'il ne répondait même pas, je l’appelais une bonne trentaine de fois en lui laissant une tonne de message. Bon valait mieux que je m'occupe à faire ça sinon je vais devoir me défouler sur les médecins ce qui est clairement pas une bonne idée.

(Invité)

Si on pouvait faire des miracles, remonter le temps ou éviter les choses d'une baguette magique, je l'aurais achetée au supermarché. Je me suis réveillé en catastrophe, ou plutôt Valentina m'a réveillée en me tendant mon téléphone. Oh merde, Val, ça me rappelait qu'on avait encore passé la soirée ensemble et vu sa nudité, on a encore dépassé la limite. J'avais mal au crâne, je me redressais doucement et je voyais pleins d'appels en absence et des textos de Leevy. Qu'est-ce qu'elle veut? Mais directement, je pensais à mon fils et j'avais le coeur serré d'imaginer le pire. Je me suis empressé de l'appeler en retour et elle m'expliqua juste qu'Oscar était en observation à l'hôpital et que je devais magner mon cul pour rappliquer au plus vite sinon elle allait m'étrangler. Ça c'est une Leevy morte d'inquiétude. Ni une ni deux, je sautais dans mon jeans et j'enfilais mon t-shirt avant de prendre un taxi et foncer vers l'hôpital de Cap-Breton. Heureusement que le chauffeur savait où c'était. Sinon dans une heure je serais toujours en train de faire le tour de l'île en courant. Les lumières blanches des couloirs m'éblouissaient. J'avais encore du mal à émerger. Je voyais dans une vitre que j'avais du rouge à lèvres jusqu'au front et je m'empressais de l'effacer avec ma chemise. Je suis désolé, je devais pas sentir la rose. Rapidement, je demandais à l'accueil les informations mais j'entendis une voix familière qui haussa le ton sur le personnel. Evidemment, cela ne pouvait être autre que Leevy. Je venais près d'elle et je posais mes mains sur ses épaules pour lui faire signe que j'étais là et qu'elle arrête de s'emporter. « Je suis là, c'est bon, calme-toi. » j'essayais de la rassurer alors que j'ignorais moi-même ce qu'il se passait. « Où est-il? » m'inquiétai-je en baladant mon regard entre Leevy et une infirmière. « Bordel est-ce que quelqu'un va me répondre?! » je m'énervais, j'étais en panique car la mère de mon enfant avait un visage livide, comme si elle avait vu la mort.
(Invité)