I am the midnight caller ❥ MAXEISS

I am the midnight caller.
MAXEISS ♥

Minuit… ou un peu plus, de toute manière tu es perdue dans le temps ainsi qu’au niveau géographique. Tu déambules depuis pas loin d’une heure, peut-être deux. Tu as enlevé tes chaussures et tes pieds gouttent à l’eau qui te les refroidit très légèrement mais tu t’en fiches, tout ce que tu sais c’est que cette sensation saisissante te fait du bien. Tu es ivres, totalement. Cela fait bien longtemps que tu n’as pas bu, réellement. Tu as bien pris quelques coupes et cocktails lors du Bal mais rien de bien alcoolisé, rien de bien méchant. La dernière fois où tu as vraiment bu c’était lorsque tu étais avec Maxence, juste avant ton viol. Tu as visité la distillerie aujourd’hui, une simple visite culturelle, tu voulais apprendre à connaître ce pays, ses cultures, ses différentes façons de vivres et tu as croisé la route de Nate, un ex petit ami avec qui ça n’a pas collé parce que vous n’étiez pas prêts et avec qui tu t’entends bien aujourd’hui. Vous avez bu, afin de découvrir tous les arômes que propose cet alcool ambré. Tu ne tiens pas l’alcool, ton petit gabarit et le fait de ne plus boire, ton corps n’a pas bien tenu longtemps avant de te lâcher et maintenant te voilà, à sauter dans l’eau telle une gamine, observant longuement la lune qui se reflète dans la mer paisible. Tu es seule, alors tu décides de te vider les poumons, de crier pour extérioriser toute cette angoisse que tu accumules depuis un long moment. Tu cries tout en secouant les bras, tenant tes chaussures d’une main. Tu glousses en tournant sur toi-même, une vraie gamine inconsciente. Tu finis par trop tourner et par tomber à la renverse sur le sable encore tiède malgré les températures, comme pauvre fille que tu es…

i am the midnight caller.Tu as passé la soirée à une fête sans toucher un seul verre d'alcool. Tu te surprends toi-même à avoir résisté à la tentation. Tu es passé voir quelques amis à la fête suite pour faire une apparition. Tu ne comptais pas rester bien longtemps à cette soirée. Tu n'avais pas le coeur à faire la fête de toute façon. Après avoir vu tes amis, tu te diriges vers la plage non loin de l'hôtel où tu résides le temps du summer camp. Une fois sur le sable tiède, tu viens à retirer tes chaussures pour marcher tranquillement. Tu pensais être seul dans ce lieu idyllique en fin de soirée. Or, tu te trompais sur toute la ligne. Étant donné que tu croises une silhouette qui tournait sur elle-même avant de tomber à la renverse sur le sable encore tiède. Tu te diriges machinalement vers la silhouette pour l'aider à se relever. Toutefois, tu ne t'attendais pas à voir Edelweiss ce soir. Encore moins dans l'état pitoyable où elle se trouvait. Tu viens à lui attraper le bras pour la relever avant de plonger ton regard dans le sien. « Je croyais que tu étais le genre de femme raisonnable en soirée. Je me suis bien trompé. » Déglutis-tu à la jeune femme. Tu passes ton bras autour de sa taille pour l'aider à marcher un petit peu dans le sable pour qu'on s'éloigne légèrement de l'eau. Tu n'as pas spécialement envie de voir Edelweiss déboulé dans l'eau complètement ivre pour qu'elle s'y noie. Il en était hors de question. Ce soir, ta soirée sera consacrée à Edelweiss. Qu'elle le veuille ou non. Elle n'avait pas son mot à dire, de toute évidence.

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Tu tombes dans le sable en riant, tu es sotte et tu trouves ça drôle. Quelques secondes plus tard des mains te soulèvent et tu poses ton regard sur l’homme qui, tu l’espères, n’est pas un pervers. « Hooooo Maxeeeeeeence !!! » Tu passes tes bras autour de son cou le temps qu’il te relève puis tu t’accroches fermement à sa chemise en fixant le seul. Tu dois te mettre debout et marcher droit pour faire bonne figure. Demain tu seras malade, tu vomiras probablement toutes tes tripes jusqu’à geindre en disant que tu es sur le point de mourir, mais ce soir tu n’y penses pas, on y pense jamais lorsqu’on est euphorique à cause de l’alcool après tout. « Tu ne veux pas aller te baigner ? J’ai chaud moi !! » Tu commences à te détacher de lui, titubant d’un pas léger. Tu essaies alors d’enlever ta tunique qui cache ton maillot en dessous mais tu n’es pas franchement douée. Elle s’emmêle dans tes cheveux et s’accroche à ta pince. Tu râles sans pouvoir articuler quelques mots. Tu restes alors immobile, la mine boudeuse, à moitié débraillée. Maxence te fixe d’un regard que tu n’aimes pas vraiment, soucieux, peut être un peu trop dégoûté. Tu tentes de reprendre tes esprits, tu viens à peine de le retrouver, tu ne veux pas le décevoir. Tu souffles en fermant les yeux, tu essaies de te concentrer de toutes tes forces et pour ça tu ne bouges pas, tu te laisses tenir par lui dans cette position absurde, profitant de l’eau qui te chatouille les pieds. « Je n’ai pas voulu boire, tu sais que la dernière goutte d’alcool c’était… avant… maiiiiiis Nate a voulu me faire goûter les whiskies de la distillerie à la fin de la visite !! » Et tu ne tiens pas l’alcool donc tu es vraiment devenue saoule très vite. L'avant signifiait avant ton viol et tu ignores si le jeune homme a compris la nuance, tu es bien trop occupée à te concentrer pour rester immobile.

i am the midnight caller.Tu es désespérés de voir dans l'état où Edelweiss se retrouve ce soir. C'est bien la première fois que tu vois Edelweiss aussi mal en point. Et ça te mine le moral. Tu n'aimes pas la voir ainsi. C'est plus fort que toi. Mais, tu ne pouvais rien y faire. « T'es saoule Edelweiss. » Comme-ci elle n'était pas au courant, idiot. Tu as l'impression de jouer au grand-frère avec elle. Pourtant, tu ne veux pas qu'il lui arrive quoique ce soit. Tu l'as abandonné une fois et, elle a très mal terminée. Tu ne veux pas recommencer deux fois la même erreur. Une seule fois, tu as suffi pour être vacciné jusqu'à la nuit des temps. Tu passes tes mains autour de sa taille pour l'aider à tenir sur ses jambes et pour l'éloigner légèrement de l'eau. Toutefois, elle était tellement euphorique et d'être heureuse pour le coup. Que finalement, tu ne savais pas comment être envers elle. « Non, je ne veux pas te retrouver à la morgue Edel ! » Cela mérite d'être clair ! Tu ne veux pas qu'elle se crée plus d'ennuis qu'elle l'a déjà fait jusqu'à présent. Étant donné que se retrouvait bourrée seule sur la plage, ça comporte des risques qu'elle ne semble pas prendre en considération. C'est aussi ça qui te fout hors de toi. Mais, tu ne le montres pas. Tu ne veux pas passer pour le lourd auprès d'elle. Elle semblait vouloir ce déshabiller quand soudain ... son haut se coince dans sa pince à cheveux. Elle avait du mal à tenir sur ses deux jambes. Du coup, tu resserres un peu plus ton étreinte contre elle pour éviter qu'elle se fracasse encore une fois le cul par terre. « Tu aurais dû refuser à ton pote ! Puisqu'il semble aussi inconscient que toi pour le coup ... » Meuglais-tu à son encontre ! C'est un reproche que tu lui fais. Étant donné la dernière fois qu'elle a terminée saoule, tu sais très bien comment elle a fini et elle aussi. Et, tu n'as pas envie que ça recommence. « Je reste avec toi ce soir et, tu n'as pas ton mot à dire ! »

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« Je…. Eum ouiii. » Tu le pointes du doigt en regardant son visage. Tu essaies de rester stable en plantant ton regard dans le sien. Tu le trouves beau, toujours aussi beau que le premier jour. Tu te mets à sourire alors qu’un ange passe entre vous. Tu ne sais pas quoi faire en le regardant, tu as envie de se lover dans ses bras tout en ne bougeant plus d’une miette. L’alcool fait des ravages chez toi, pour l’instant tu es heureuse mais tu sais que cela ne va pas durer. Tu as soudain peur de perdre tes moyens, de te mettre à pleurer devant Maxence pour toute la misère que tu as eu à porter sur tes épaules. Tu avales ta salive et passes ta langue sur tes lèvres pour les humidifier, tu as chaud mais surtout très soif. « S’il te plaiiiiiiiiit, tu n’auras qu’à me tenir !! » Tu fais ta mine de chat botté puis tu te dandines de gauche à droite comme une enfant. Tu veux aller te baigner, tu n’as pas pu profiter de la plage ainsi que de l’eau depuis ton arrivée au Summer Camp. Tu tentes de te déshabiller et tu te coinces. Tu apprécies son étreinte autour de ton corps mais il te donne encore plus chaud. Tu tentes de te calmer l’espace d’une seconde et concentres à nouveau ton attention sur lui. « Je n’ai pas fait exprès. » Tu pinces tes lèvres, tu es une gamine qui a fait une bêtise sur le moment. C’est vrai que tu n’as pas calculé, tu n’as pas senti l’alcool te monter à la tête. Tu attends un moment alors qu’il t’ordonne de rester en sa compagnie ce soir. Tu te rapproches alors de lui et laisses tomber ton crâne sur son torse, fermant un instant les yeux. Tu acquiesces juste d’un léger geste de la tête. « Je suis désolée… » Tu es devenue morne pour le coup mais tu as envie de cette euphorie que tu sais passagère. « Tu ne veux pas en profiter pour le coup ?? » Tu n’as pas l’esprit mal placé, bien au contraire mais tu as envie de passer du temps amusant en sa compagnie. Tu relèves la tête et attrapes sa chemise en lui souriant.

i am the midnight caller.« Ce n'est pas ce genre de réponse que j'aime entendre Edelweiss Jenkins. » La voir dans cet état lamentable, ne te plaît absolument pas. Tu as presque envie d'aller voir son fameux ami pour lui fracasser le crâne contre le sol. Il embarque la jeune femme dans des péripéties que tu n'apprécies guère. Surtout pas après toutes les épreuves qu'elle a endurées ces derniers temps. Tu restes planter devant elle pour la tenir étant donné qu'il suffit que tu la lâches pour qu'elle s'écroule une nouvelle fois sur le sable tiède. « Il n'en est hors de question Edel ! Pas la peine d'insister, ma réponse sera encore la même dans cinq minutes. » Si tu veux être têtue Edelweiss, on peut l'être à deux. Quand tu as une idée derrière la tête, tu ne l'as pas ailleurs. Même avec les yeux du chat potté, tu ne changerais pas d'avis. C'est comme cela et, pas autrement. Tu resserres l'étreinte que tu avais autour de sa taille pour l'aider. Étant donné qu'elle s'était coincée en voulant retirer son haut. « C'est difficile de te croire, vu dans l'état où tu te trouves. » Par la suite, tu lui dis que tu resterais avec elle toute la soirée et, qu'elle n'avait pas son mot à dire. Elle semblait l'avoir compris, vu qu'elle vient à écrouler sa tête contre ton torse en capitulant. « Je n'aime pas te voir dans cet état lamentable ... » Cela a le mérite d'être clair. Tu ne pouvais pas faire mieux sur l'instant.  « Profiter de quoi au juste ? » Puisque tu ne profiteras pas d'elle ce soir. Même si tu l'as trouves attrayante, tu ne ferais rien. Tu préfères attendre le moment où elle sera consentante mais, surtout sombre avec les idées aux claires.

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« Maiiiiiis… » Tu fais la moue et tu baisses les yeux comme une gamine à qui on viendrait de dire non pour finir par la gronder. Tu n’as pas bu depuis trop longtemps, ce n’est pas une chose grave en soi vu que tu détestes réellement l’alcool. Mais Nate a voulu que tu participes à la dégustation de Whisky à la distillerie et il ne t’a pas fallu beaucoup de verres pour que l’alcool te tourne la tête. Tu ne sens plus vraiment tes extrémités, c’est à peine si tu sens tes lèvres. Tu souffles un instant, visiblement Maxence n’est pas content de te voir ainsi, mais qu’est-ce que ça peut lui faire ? Après tout c’est le Summer Camp non ? Les étudiants sont là pour se lâcher. Tu as envie de protester une seconde fois, tu veux vraiment aller te baigner, depuis que tu es ici, tu n’as même pas profité de l’eau. Tu râles dans tes cheveux, l’air de rien, puis tu sens l’étreinte de Maxence se resserrer autour de toi. Tu te mets à sourire discrètement, tu es plutôt heureuse qu’il soit proche de toi. Tu capitules tout en posant la tête sur son torse, tu sais qu’il est ferme quand il veut et que tu n’auras rien de lui. Tu avales ta salive, tu te sens honteuse d’un coup. La tête contre lui, ton visage caché par tes cheveux, tu fermes un instant les yeux et la terre autour de toi se met à tourner. Tu te sens nulle, voilà que l’euphorie laisse place à la déprime. Tu rechignes quelques secondes puis tu tentes de remettre ta tunique comme tu le peux avec l’aide de Maxence. Tu te sens vraiment conne. « Tu restes avec moi alors ?? » Tu as besoin de t’asseoir, de te poser et rien d’autre. Il faut que tu te concentres pour faire ne serait-ce qu’un pas.

i am the midnight caller.« Y a pas de mais qui compte. » Dis-tu d'un ton sévère ! Elle aura beau continuer à lutter, tu seras là pour la recadrer s'il le fallait. À ce moment, tu détestes au plus profond de ton âme ce fameux Nate. Tu détestes le fait qu'il ose forcer la blonde à boire de l'alcool. Surtout pas après les épreuves qu'elle a traversées. Ça te révolte ! Tu n'es pas vraiment heureux de croiser la jeune femme dans cet état lamentable. Elle doit se demander même de quoi tu te mêles. Mais, si elle savait la vérité. Peut-être qu'elle arrêterait de me regarder de cette manière-là. Or, tu ne t'énerves pas davantage et tu resserres ton étreinte contre elle. Tu vois qu'elle capitule en plongeant de plus en plus sa tête contre ton torse. Quelques minutes plus tard, tu aides Edelweiss à remettre sa tunique étant donné qu'elle avait un peu de mal. « Oui, jusqu'à que tu vas mieux. » Tu ne peux pas l'abandonner, pas comme ça. Pas dans cet état. Tu t'en voudrais comme tu t'en veux pour la première fois. Puis, c'est un moyen pour toi de passer du temps avec elle. Tu viens à t'asseoir avec elle sur le sable et, tu plonges ton regard sur l'immensité que l'océan peut t'offrir en ce moment. Tu restes quelques instants comme ça, sans parler ni quoique ce soit. Pour ensuite reposer ton regard sur la belle blonde. « À par cette énorme cuite, tu passes un bon summer camp ? » Tu veux savoir comment ses vacances se passent. Ce qui se trame dans sa vie. Si tu as encore une chance qu'elle te revient, même un minimum. Où si tu dois te faire une raison et, continuer d'avance dans ta vie avec un échec en plus dans ton palmarès.

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Tu fais la moue, tu es une vraie gamine. Pour l’instant, l’euphorie de l’alcool te fait faire des bêtises, demain tu réaliseras que tu as fait de grosses conneries, que Maxence a dû te chaperonner le temps que tu dessoules. Lors de cette fameuse soirée chez les Mathers, tu avais un peu bu, tu étais pompette comme les jeunes femmes aiment appeler cet état mais tu n’étais pas dans un état aussi catastrophique qu’à ce moment même. Tu vas sûrement te maudire demain, lorsque tu devras rester dans ton lit au lieu d’aller faire une visite car tu auras des nausées et un mal de tête immonde. Tu termines par capituler, tu te laisses tomber dans le sable encore tiède puis tu regardes l’océan calme en face de toi. Tu ramènes des jambes contre ta poitrine et tu viens poser ton menton sur tes genoux pour te stabiliser. Tu soupires longuement puis fermes les yeux pour profiter de la douce brise qui te fait du bien. Tu rouvres les yeux alors que Maxence te demande comment se passe ton summer camp. Tu fais le charmant bruit d’un pet mal réussi avec ta bouche puis tu hausses les épaules. « Le coin est sympa, c’est joli. Je m’amuse un peu et grâce à ça je ne casse rien au travail puisque je n’y suis pas, donc je dirais que c’est bien, pour l’instant. Et toi ?? » Tu as passé quelques soirées, surtout en compagnie des filles avec qui tu t’entends bien, comme toujours.

i am the midnight caller.Le fait d'être là pour elle uniquement dans les mauvais moments, tu n'apprécies pas tellement. Il était où son soit-disant nouvel homme de sa vie ? Tu parles évidemment de Tobias. Tu avais appris qu'elle s'était rapprochée de ce nouvel homme. Une fois que tu n'as pas spécialement pris de la bonne manière. Suite à cela, tu as pris la soirée pour picoler comme un pochtron. Tu regrettes d'avoir réagi de cette manière-là. Tu as laissé passer ta chance, donc tu dois la laisser aux autres. Même si l'idée ne t'emballe pas réellement. Tu t'assoies au côté d'Edelweiss sur le sable et tu regardes l'océan avant de reposer ton regard sur elle. Tu as envie de prendre de ses nouvelles malgré cette soirée. Puisque mine de rien, tu t'inquiètes pour elle même si elle est au courant d'absolument rien. « Ce n'est pas le summer camp que je m'imaginais ... c'est loin d'être aussi joyeux que le tien. » Tu veux lui dire la vérité, tu n'as rien à cacher. Du moins, tu n'as plus rien à cacher. On t'accepte comme tu es, sinon ce n'est pas la peine.