Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySLOALINE • I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle
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SLOALINE • I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle

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Affairé dans la chambre d'hôtel, Sloan zieutait régulièrement son portable. Un peu stressé par l'heure, il avait juste peur d'être en retard pour ce qu'il avait prévu. C'était compliqué de tout gérer, surtout en étant aussi loin de Cambridge. De nature minutieux, il mettait un point d'honneur à ce que tout soit absolument parfait. Hors de question de bâcler, il voulait faire les choses à sa manière. Le stress commençait à le gagner, il avait misé gros avec cette petite surprise. L'ambiance n'était pas vraiment chaleureuse avec Charline. Depuis qu'ils étaient arrivés ici, ils s'étaient énormément éloignés l'un de l'autre. Pourtant, tout avait si bien commencé. Ils avaient prévus de se retrouver à deux dans une chambre d'hôtel durant le séjour mais c'était sans compter sur une colocataire quelque peu envahissante. Sheila s'était incrustée le premier jour et ne semblait pas vraiment vouloir bouger de là. Elle squattait la chambre H24 et ne leur laissait aucun répit. Ah si, pardon, la seule fois où elle avait quitté la chambre, Charline avait essayé de séduire Sloan, en vain. Elle avait sortie le grand jeu avec la parure sexy mais n'avait pas du tout prévu l'arrivée fracassante d'Athéna et Dante. La petite sauterie tomba rapidement à l'eau, pour la plus grande frustration des deux étudiants qui n'en étaient pas à leur coup d'essai. Presque tous les soirs, l'Eliot essayait de se rapprocher d'elle, d'être tactile ou de l'exciter par tous les moyens. Charline refusait catégoriquement de faire des cochonneries en présence de Sheila. C'était compréhensible mais tellement frustrant. Quitte à s'enfermer dans la salle de bain, il était juste prêt à tout pour la faire sienne. L'échec de toutes ses tentatives rendait le jeune homme, quelque peu nerveux. Il se laissait submerger de plus en plus rapidement par la tentation extérieur. C'était vraiment difficile pour lui de tenir le rythme, Sloan est un homme et avait des besoins à assouvir. L'envie d'elle l'obnubilait littéralement et il avait du mal à gérer cette éloignement. La voir en maillot de bain toute la journée était compliqué et franchement, il ne supportait plus de devoir se retenir. Au nom de quoi ? Il l'aimait mais ignorait si c'était réciproque. Le beau brun lui avait avoué ses sentiments, il lui avait même offert le collier tant convoité de sa mère et échange de quoi ? Charline s'était contentée de lui dire qu'elle tenait à lui. Pas de je t'aime, rien qui pouvait envisager une possible mise en couple. Aujourd'hui, plus que jamais, Sloan doutait sur un futur avenir avec elle. Ils n'étaient pas ensemble et pourtant déjà ils se prenaient la tête. La Granger s'éloignait de lui, d'abord en ne lui donnant aucune nouvelle à Boston puis en le repoussant physiquement ici. L'Eliot devait mettre les choses au clair avec Charline avant que la situation ne lui échappe totalement. Et son idée tombait à point nommé. Il comptait embarquer sa princesse dans un road trip à l'aveugle. Il avait pour idée de partir, n'importe où mais partir d'ici. Loin de toute cette tension mais surtout loin de Sheila. « Attends, tu vas où déjà ? » Sloan se redressa et regarda sa colocataire avant de lever les yeux au ciel. La blondinette était affalée sur son lit et ne semblait pas vraiment décidée à vouloir bouger de là. Elle le regardait depuis qu'il était entré dans la chambre, cela en était presque saoulant. Il ne faisait plus d'effort avec elle et cela commençait à se faire sentir. Excédé par cette situation, l'Eliot prit une grande inspiration avant de lui répondre. « Occupe toi de tes fesses. » lança-t-il sur un ton plutôt neutre. Sloan devait se montrer gentil avec Sheila, il avait besoin d'elle. Un peu perdu au milieu des affaires de Charline, il attrapa une robe qu'il mit devant lui. Sans un mot, il se tourna vers la blondasse et lui fit un signe de la tête qui voulait dire et ça t'en pense quoi. La blonde pulpeuse leva les yeux au ciel avant d'exploser de rire. « Sloan t'es pas sérieux ? C'est moche ! » râla-t-elle en descendant du lit. « T'as pas tout à fait tord ... » répondit-il sur un ton désespéré. Sloan n'avait que très peu de temps pour faire le sac de sa princesse. Il avait rendez-vous avec elle dans à peine trente minutes et le temps défilait à une vitesse déconcertante. Une fois à sa hauteur, Sheila attrapa la robe et le poussa d'un mouvement de bassin sur le côté, c'était assez provocateur de sa part. « Pousse-toi, j'vais le faire. » dit-elle en faisant signe au Bushnell pour qu'il s'éloigne. L'Eliot n'avait pas vraiment confiance en elle mais sur ce coup-là, il n'avait pas vraiment le choix. Sans trop chercher à comprendre, il recula de quelques pas pour terminer de se préparer, il ne comptait pas la lâcher des yeux. Elle à moitié givrée cette fille et serait capable de lui mettre que des pulls, histoire de se venger d'une quelconque parole déplacée. Sloan la pointa du doigt et plissa les yeux.  « Pas de plan foireux ou t'auras affaire à moi. » dit-il sur un ton menaçant. Sheila le regarda avec un large sourire, elle ne semblait pas du tout prendre cette menace au sérieux. Pourtant, il ne rigolait pas du tout. « Hm, c'est tentant ! » lâcha-t-elle d'une voix mielleuse et énervante. Le beau brun fronça les sourcils et s’apprêtait à répliquer lorsqu'il entendit frapper à la porte. L'Eliot lui lança un regard noir avant de lui tourner le dos pour aller ouvrir. Elle ne perdait rien pour attendre cette conne ! Quoiqu'il en soit, il alla ouvrir et eut l'agréable surprise de voir débarquer Sabian. Son visage se détendit légèrement, au moins il n'était plus tout seul à supporter cette garce superficielle. Et puis sait-on jamais, si Sabian pouvait l'occuper le temps qu'il termine de se préparer. « Sabian ! Salut mon pote. » lança-t-il en lui tendant une main avisée. Ils échangèrent une poignée de main viril et Sloan se décala pour le laisser passer. « Vas-y rentre, t'as ce que je t'ai demandé ? » le questionna-t-il sur un ton assez amusé. Tout ce qu'il avait prévu se mettait doucement en place, pour son plus grand bonheur.
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Pour Sabian, les jours s’enchaînaient et se ressemblaient étrangement. Pas une journée ne se passait sans qu'il ne râle. Rester à flemmarder toute la journée au soleil n'était définitivement pas son truc. Si, c'était plaisant les premiers jours mais cela devenait rapidement lassant. Habitué au rythme soutenu de ses entraînements, le beau brun ne supportait plus vraiment ce calme et cette atmosphère pesante. Il manquait cruellement d'adrénaline et cherchait désespéramment un peu d'action dans ces vacances. Ses seules distractions se résumaient à la course qu'il s'infligeait au quotidien et les rares fois où il voyait Cecilia. C'était vraiment compliqué pour Sabian de trouver ses marques ici. Il était perturbé et n'arrivait pas vraiment à avoir les repères nécessaires à son bien être. Les changements étaient beaucoup trop brutaux pour qu'il puisse s'adapter facilement. Pour ce psychopathe en puissance, le moindre petit écart pouvait le faire disjoncter. Il avait besoin de calme mais surtout de rigueur. Aussi étrange que cela puisse paraître, il avait besoin d'une certaine discipline pour rythmer sa vie. Rien n'était dû au hasard, il calculait tout et mettait un point d'honneur à manipuler toutes les personnes de son entourage pour arriver à ses fins ? Ici, Sabian n'était pas dans son élément et cela se voyait. Incapable de se laisser une chance de changer, il préférait râler et faire chier les autres. Ouais, c'était une bonne distraction ça. Alors qu'il désespérait à se dire qu'il lui restait plus d'un mois et demi sur cette île, le jeune homme avait reçu un coup de fil un peu étrange d'un certain Sloan Bushnell. Il le connaissait vite fait mais sans plus. Les deux bruns avaient pas mal de relations en commun, ils s'étaient déjà croisés plusieurs fois dans le passé sans vraiment chercher à apprendre à se connaître. Sabian voyait en l'Eliot un fils à papa capricieux et égocentrique. Il fut, par contre, étonné qu'il fasse appel à lui pour une histoire de faux permis. Une aubaine pour ce crack en informatique, toujours prêt à rendre service pour de l'argent. Le Lindley n'avait pas cherché à comprendre plus loin, il avait accepté sa demande, moyennant bien sûr une somme assez élevée. Il profitait de la situation financière de Sloan pour allonger l'addition sans le moindre scrupule. Il devait lui livrer deux permis motos aussi authentiques que des vrais. C'était tellement facile pour lui de falsifier des documents légaux. C'est fou tout ce qu'on pouvait faire avec un ordinateur et une bonne imprimante. Sabian avait accepté de lui faire et avait tenu à rajouter qu'il ne le faisait absolument pas pour Charline. Le beau brun détestait cette fille, c'était physique. Il ne la supportait pas et même si d’apparence, elle ne lui avait absolument rien fait, il ne pouvait pas la sentir. Quoiqu'il en soit, Sabian attrapa les permis qu'il fourra directement dans sa poche avant de sortir de sa chambre. Il ferma la porte et se dirigea vers les ascenseurs. Il grimpa à l'intérieur et appuya calmement sur le bouton pour se rendre au bon étage. L'étudiant détestait tout ce luxe, cela avait le don de l'agacer. La profusion et l'hypocrisie n'étaient pas des notions qu'il acceptait. Mais bon, il fallait bien avouer que l'hôtel et son confort était agréable et que c'était toujours mieux que de dormir dans une tente. Ouais, il était assez contradictoire comme mec. Une fois arrivé, il descendit de l’ascenseur et se dirigea vers la chambre de Sloan, avec lequel il avait rendez-vous. Sans chercher à comprendre, il tapa à la porte et attendit qu'on lui ouvre. Sabian mit ses mains dans ses poches et n'eut pas à attendre longtemps avant de voir la porte s'ouvrir. Cela tombait bien, il ne comptait pas vraiment prendre racine ici.  L'Eliot semblait ravi de le voir, il affichait un large sourire auquel il ne répondit pas. Alors que le bleu lui tendit sa main, Sabian hésita trente secondes avant de la saisir. « Salut » se contenta-t-il de répondre sur un ton neutre. Ils échangèrent une poignée de main viril, chacun voulant défendre son statut de mâle. Même si un combat entre les deux étudiants avait lieu, je ne donnerais pas cher de la peau de Sloan. Peu convaincu par ce dernier, il entra quand même dans la chambre et croisa le regard d'une blonde, assez vulgaire d'ailleurs. Eh oui, Sheila était vulgaire, même pour lui, c'était peu dire. Son attention se reporta sur Sloan qui semblait assez pressé. Manque de chance pour lui, Sabian avait tout son temps. Il lui demanda s'il avait les faux permis. « Hm. » répondit-il en haussant les épaules. Et alors qu'il s’apprêtait à réclamer son blé, la blondasse lâcha le sac aux pieds de l'Eliot et s'approcha de lui. « Tiens j'ai fini. Tu ne me présentes pas ton pote Sloan ? Ou sont les bonnes manières ? » lança-t-elle d'une voix crispante. Aucune réaction de la part de Sabian qui restait de marbre. Le bleu se sentit un peu obligé de faire les présentations, ça semblait le saouler également. En entendant son nom, il haussa un sourcil et se racla la gorge. « Tu m'en vois ravi mais j'suis pas là pour ça alors magne. » répondit-il sur une voix glacial. Sabian mettait un point d'honneur à conclure dignement ses affaires, ce n'était pas une blondinette qui allait l'empêcher de se faire un joli petit pactole. Sans trop traîner, il fourra sa main dans sa poche pour y ressortir les deux permis qu'il tendit à son client. Il restait silencieux mais c'était sans compter sur une Sheila en pleine forme ce soir. Elle s'approcha de lui et posa sa main sur son bras. Sabian détourna lentement le regard vers sa main. « Déstresse Sabian, t'es un pote à Sloan alors c'est ça ? Et si tu ... » dit-elle avant d'être coupée net. « J'serais toi, j'enlèverai ma main de là. » lança-t-il sur un ton perçant et cynique. La jeune fille enleva immédiatement sa main et écarquilla les yeux. Eh non, Sabian ne plaisantait pas du tout. Il tenait à son espace vital et refusait qu'on le piétine. Sheila ferma sa gueule et alla s'allonger sur le lit sans broncher. Il reporta son attention sur Sloan et plissa les yeux, attendant patiemment son verdict. Après une blagounette pas vraiment subtile de la part de l'Eliot, il lui tendit une petite liasse de billets que Sabian attrapa directement. « De rien. » répondit-il sur un  ton beaucoup plus doux. Sloan s'excusa et partit de la chambre. Sheila essaya une dernière tentative d'approche. « Il semblerait qu'on soit plus que tous les deux à présent. » lança-t-elle sur ton aguicheuse. Le beau brun se tourna pour se mettre face à elle. Il haussa les épaules ainsi que les yeux ciel. « Nan, t'es toutes seule. » conclut-il d'un ton tranchant avant de tourner les tons et la laisser seule. Finalement, Sheila était comme Charline, aussi insupportable et diminuée d'esprit.
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Tout semblait se dérouler comme il le souhaitait. Les sacs étaient bientôt prêts, Sabian était pile à l'heure pour la transaction, espérons simplement que Charline soit partante pour un Road Trip hors du commun. C'était assez soudain comme décision, il s'était décidé en une nuit et avait fait appel au Lindley sur un coup de tête. C'était plutôt réussi puisque l'étudiant avait répondu présent à son appel. Evidemment, Sloan avait dû y mettre de sa poche mais qu'importe, renouer le contact avec sa princesse n'avait pas de prix. Quel couillon n'empêche. Se faire fabriquer des faux permis par un mec aussi étrange que Sabian n'était pas forcément une bonne idée. Néanmoins, il savait qu'en lui demandant directement à lui, il serait satisfait du résultat. Il avait déjà eu de bons échos de son travail. Franchement, il était prêt à beaucoup de choses pour sa princesse. Charline ne savait certainement pas tout ça et était loin de s'imaginer jusqu'où il était prêt à aller pour elle. Cela en était presque effrayant. Quoiqu'il en soit, l'heure n'était pas aux remises en question mais plus à la transaction. Sloan se décala pour laisser Sabian passer et entrer dans leur chambre. Evidemment, Sheila se précipita vers eux pour essayer de faire connaissance avec le nouvel arrivé. Mais quelle chaudasse celle-là. Elle balança le sac à ses pieds et s'approcha du jeune dealer. L'Eliot plissa les yeux et leva son bras à mi-niveau, en signe de protestation. « Bah vas-y, balance moi le sac. Putain j'en peux plus de toi ! » râla-t-il en regardant la blondinette, furieux. Elle n'avait aucun respect et ne pensait qu'avec ses fesses. Sheila ne semblait même pas l'entendre, elle était bien trop occupée à se ruer vers Sabian, la pauvre, elle allait se faire recevoir. Elle lui demanda alors de faire les présentations. Sloan souffla, pas content. « Sabian, j'te présente Sheila ... Sheila j'sais pas quoi. Je ne connais même pas ton nom en plus ... Tu m'diras, je m'en fou un peu. » lança-t-il en boudant légèrement. Finalement, Sabian semblait tenir avec lui et envoya bouler Sheila de manière plutôt royale. Un large sourire vint alors orner le visage de l'Eliot qui semblait plutôt satisfait. Il regarda le dealer et attrapa les deux permis qu'il lui avait demandé. Il les examina minutieusement, franchement c'était bluffant. Ils semblaient tellement réels. Bon, c'était le but aussi mais vraiment, il avait fait du bon boulot. Sloan haussa les sourcils d'un air impressionné avant de lever la tête et de voir la petite scène qui se jouait devant lui. Il ne connaissait pas vraiment Sabian mais il lui semblait tellement froid comme mec. Qu'est-ce que Cecilia pouvait bien lui trouver ? Elle était sadomaso ou quoi ? Beaucoup de questions restaient en suspens et il vrai que Sloan n'osait pas trop lui parler. Le gars imposait le respect et le provoquer n'était pas forcément une bonne idée. Sans chercher à comprendre, il retira une liasse de billets de sa poche pour lui donner. L'Eliot était un homme de parole et n'allait certainement risquer de mettre en colère ce type. « Merci vieux, tu me sauves la vie. A charge de revanche hein. » dit-il avant d'attraper le sac de Charline et d'aller chercher le sien un peu plus loin. Sloan se tourna vers Sabian. « J'vous laisse, fais gaffe avec elle, c'est une perverse. » lança-t-il avant d'éclater de rire et de prendre la fuite. Le jeune homme aurait adoré continuer à discuter avec eux mais il avait beaucoup mieux à faire. Et puis, sait-on jamais, Sabian pourrait distraire Sheila, cela ne pourrait être que bénéfique pour la colocation. Quoiqu'il en soit, Sloan quitta la chambre et descendit au rez-de-chaussée de l’hôtel pour y retrouver Charline. Il lui avait donné rendez-vous à dix huit heures précise, pour l'instant, il était à l'heure. Il s'avança dans le hall avant de sortir complètement de l'hôtel. La brunette n'était pas encore arrivée, tant mieux. L'Eliot en profita pour se rapprocher de la moto et y fourrer les sacs dedans. Il laissa également les deux casques là. Il était impatient mais également inquiet. Renouer le contact avec Charline lui tenait à coeur et il savait qu'un énième refus de sa part pouvait être fatal pour lui. se battre dans le vent ne faisait pas vraiment parti de ses prérogatives. Sloan s'éloigna de la moto avant de rejoindre l'entrée de l'hôtel où il vit Charline arriver au loin. Elle ignorait totalement pourquoi il lui avait demandé de venir. Peut-être s'attendait-elle à un dîner romantique aux chandelles. Quoiqu'il en soit, il afficha un large sourire en la voyant s'approcher. Allez Sloan, courage. Le beau brun s'avança également vers elle et déposa un chaste baiser sur sa joue. Ils étaient encore loin des démonstrations d'amour en public. « Princesse, t'es quand même venue !! » lança-t-il sur un ton subtile. Il voulait la carte du mec mystérieux mais ça n'allait pas marcher bien longtemps. Il posa ses mains sur ses hanches et afficha un petit sourire ravageur. « J'en peux plus de cette ambiance de merde. On est venu là pour se rapprocher et c'est l'inverse qui se passe. Viens Charline, on se barre d'ici. Je te propose de partir loin, toi et moi. On verra bien ce que l'avenir nous réserve, qu'est-ce-que tu en dis ? Partir à l'aventure avec ton homme, ça te tente ? » demanda-t-il calmement. On pouvait sentir une pointe d'excitation dans sa voix. Ouais, il était fou, il en avait tellement envie. Et ouais, il venait de s'appeler son homme, Monsieur se prenait quelques libertés après tout, elle ne le faisait pas d'elle même. Non, Charline l'appelait simplement Bushnell ... super le surnom d'amour hein.
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Les journées se ressemblaient drôlement depuis mon arrivée. Et finalement rien n’était très différent de boston. Mon père n’était peut être plus dans les parages mais cette fille. Cette fille, au combien agaçante et chiante, me rendait la vie impossible. D’ailleurs, je ne restais jamais bien longtemps dans cette chambre d’hôtel. L’atmosphère y était lourde et pesante. Loin du petit nid d’amour que je m’étais imaginée avec Sloan. Je me pinçais les lèvres en repensant au dernier texto qu’il m’avait envoyé. Sloan m’avait donné rendez-vous ce soir au pied de l’hôtel. Qu’avait-il encore préparer de si parfait ? un sourire ravageur s’afficha sur mes lèvres en pensant à toute les choses qu’il était possible de faire. Cette simple idée de partir de la chambre me suffisait. Et s’il avait tout simplement décider de quitter cette chambre ? de quitter le summer camp ? mes sourcils se froncèrent et mon sourire s'évapora. A cette simple pensée, les battements de mon coeur s’emportaient. Notre relation était devenue si platonique depuis quelques temps. Et j’y étais pour beaucoup. Partager entre le désir, la frustration et l’obstination que j’avais pour cette garce. J’en oubliais presque que je n’avais eu aucun rapport avec Sloan depuis notre arrivés au summer camp. Un frisson s’empara de moi. Son corps, j’en rêvais pourtant. Mes pensées se mirent à vadrouiller dans mes souvenirs. Cette soirée à la cave. Ma gorge se noua instantanément. Ses mains sur mon corps, ses baisés sensuelle, son corps contre le mien. La meilleure partie de jambe en l’air que j’avais eu le loisir de faire. Je me pinçais les lèvres avant d’attirer l’attention de mon amie « ça va charline ?» un rouge vif s’afficha sur mes joues avant de chasser ces pensées sensuelles. « ça va...» dis-je en affichant un sourire gêner. Qu’allait-il bien pouvoir me dire ? bizarrement, une certaine crainte pouvait se lire sur mon visage. Les heures passèrent relativement doucement. Mon angoisse se transforma rapidement en un silence pesant éloignant mes amis de moi. Ce n’était pas plus mal. Je voulais être au calme. Les fêtes d’antan m’avaient épuisé. Je regardais les heures défilés sur ma montre avant d’arriver aux ultimes dernière minutes. Je quittais la piscine ou j’avais passé toute ma journée. Une robe légère sur le dos, je m’avançais délicatement vers l’entré de l’hôtel avant de sentir une pression sur mon épaule. Je me retournais « Tu vas ou charline ?» j’affichais un fin sourire perplexe et lui répondis : « On m’attends à l’entré de l’hôtel, dit moi, est-ce que tu vas dans ta chambre ?» dis-je légèrement curieuse. Elle hocha la tête en signe de réponse positive et je lui fis : « Est-ce que tu pourrais prendre mon sac, je remonte dans un instant.» dis-je avec une petite moue espérant qu’elle accepte. Elle m’afficha un grand sourire avant de prendre mon sac des mains. Cette fille était géniale. C’était notre voisin et bizarrement elle n’avait rien à voir avec la sheila qui occupait mon espace vital. Elle partie et je me mis à marcher de nouveau vers l’entré de l’hôtel. Mon regard s’attarda immédiatement sur sloan. Son sourire me rassura et mes épaules s’abaissèrent. Il s’avança également et approcha son visage pour venir m’embrasser la joue. Mon regard s’attarda sur le sien cherchant à deviner ce qu’il avait dans la tête. « Princesse, t’es quand même venue !!» Mes mains se pavanaient jusque le haut de son torse et je lui fis surprise : « Bien sûr que je suis venue !» pourquoi ne le ferais-je pas ? Les mains masculine de Sloan se posèrent sur mes hanches et mon corps se colla contre le sien. Mes craintes s’évanouissaient au fur et à mesure. Ce simple contact me rassurait. Il n’allait pas partir. Il n’allait pas m’abandonner. « J’en peux plus de cette ambiance de merde. On est venu là pour se rapprocher et c’est l’inverse qui se passe. Viens Charline, on se barre d’ici. Je te propose de partir loin, toi et moi. On verra bien ce que l’avenir nous réserve, qu’est-ce-que tu en dis ? Partir à l’aventure avec ton homme, ça te tente ?» mon regard s’attarda curieusement sur ces lèvres. Ce mot restait encore en suspens sur sa bouche. Mon homme. Je pouvais encore l’entendre raisonner dans l’air frais. Je me mordillais les lèvres. Ce n’était pas si désagréable que cela. En réalité, je me surprenais à aimer le doux son qu’avait provoqué ce surnom chez moi. Mon homme. Sloan était devenu mon exclusivité depuis quelques temps et sa simple présence avait le mérite de me combler. Il m’appartenait et j’espérais pouvoir lui appartenir. Il resserra son étreinte attendant une réponse de ma part. J’étais suspendu dans le temps et je finis par lui avouer. « je veux partir avec toi... oui oui. Je ne veux pas rester une seconde plus ici » mon regard croisa le sien tout en hochant la tête. Partir maintenant avec lui ? c’était une excellente idée. Notre relation était en danger et cette escapade allait nous être salutaire. Du moins, j’allais tout faire pour rendre ce moment magique. Sloan m’avait prouvé bien des choses et j’espérais pouvoir lever cette barrière. Je me pinçais les lèvres et finis par approcher mon visage du sien. « Rien que tout les deux... c’est ce qu’il nous faut» dis-je en déposant mon front contre le sien avant de soupirer bruyamment avant de l’enlacer dans mes bras. Mes yeux se rouvrirent apercevant la moto qui se trouvait derrière nous. Des sacs étaient prêt et ma tête se recula pour pouvoir l’observer. « On y va en moto ? tu as préparer nos sacs ? » mon sourire se dessina au fur et à mesure que je parlais. Une moto ? vraiment ? aussi excitante que dangereuse, j’avais toujours rêver d’en conduire une. Je me reculais de l’éliot pour pouvoir aller vers cette fameuse moto. Elle était sublime, je n’étais pas une grande fan de moto ou de voiture mais je devais avouer que celle ci envoyait du lourd. « Je... mais j’ai pas le permis moto.» dis-je l’air déçu avant d’afficher une moue presque triste. En temps normale les banalités comme le permis ne me faisait pas peur mais ici j’étais loin de tout et l’idée de me retrouver coincé dans cette ville ne me plaisait pas du tout. Boston avait beau être un calvaire, il était devenue au fil des années mon calvaire. C'était impossible. Je me retournais vers Sloan pour venir de nouveau dans ces bras. « Tu as le permis ? non c'est impossible que cette moto soit à toi. Excuse moi je pensais qu'on y allait en moto. » dis-je avant de balayer cette idée de la tête. Ces sacs n’étaient pas pour nous et une voiture allait sans doute nous amener à notre destination. J’approchais mon visage du sien et mes lèvres effleuraient les siennes. Mes paroles étaient lente et douce « On s’en fiche... je veux être avec toi, je veux dormir avec toi, je veux boire avec toi, je veux m’amuser avec toi et je veux...» mon regard était un peu plus malicieux et je lui fis : « coucher avec toi...» je me mordillais la lèvre et lui fis : « Elle est ou notre voiture ?» dis-je un complètement exciter par ce départ imprévu.
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Sloan se sentait pousser des ailes, il semblait ravi que tout fonctionne comme il le souhaitait. Toutes ces soirées à ramer pour obtenir un petit câlin de Charline semblaient loin derrière lui. Pour la première fois depuis qu'il avait croisé le regard de Sheila, il pouvait enfin aspirer à une relation plus tactile, plus intime. Il en avait besoin. C'était vital pour lui, l'Eliot devait être rassurer, il avait besoin d'être conforté dans ses choix. Oui il aimait cette fille et oui il lui avait avoué ses sentiments mais d'un côté, il ignorait si tout ceci était réciproque. Charline tenait à lui, c'était indéniable mais à quel point ? Comme un ami, un flirt, un simple plan cul ? Il ignorait jusqu'où leur relation pouvait aller et la limite que la brunette pouvait bien atteindre. Il craignait qu'elle ne s'éloigne de lui et refuse catégoriquement de s'engager. Sloan la savait réticente à toute forme d'attache mais cela en était trop pour lui, il avait besoin de savoir. C'était quitte ou double. Soit elle lui avouait vraiment ce qu'elle ressentait et lui laissait une vraie chance. Ou soit, elle ne voulait pas continuer et ils mettaient fin à leur relation si bizarre. Car oui, clairement, l'Eliot ne pourrait pas la garder en simple amie, ce n'était vraiment pas possible. Jours après jours, il nourrissait des sentiments pour sa belle et la côtoyer en étant de simples amis, était au dessus de ses forces. Il ne pourrait pas supporter de la voir en compagnie d'un autre mec et préférait, limite, couper définitivement les ponts. Quoiqu'il en soit, il venait de lâcher la bombe et attendait patiemment sa réponse. Finalement, elle semblait plutôt partante pour une excursion hors du temps. Sloan afficha un petite sourire satisfait sur le coin de se lèvres. « Ahhh. » lança-t-il, conquis. C'était vraiment une bonne nouvelle pour lui, ils allaient pouvoir rattraper le temps perdus. Charline s'approcha délicatement de lui et vint se blottir dans ses bras. L'Eliot passa ses bras autour d'elle et la serra contre lui. Il était vraiment heureux qu'elle accepte sa proposition, c'était important pour lui. « Ouep, rien que toi et moi, le reste on s'en fou. » répondit-il. Il posa sa tête contre la sienne et ferma les yeux, profitant de cette proximité, si convoitée. Elle lui avait manqué et même s'ils dormaient dans le même lit depuis le début du Summer Camp, ils n'avaient jamais étés aussi loin physiquement. Sloan avait besoin d'elle, de sentir son corps contre le sien. C'était une nécessité. Charline mit fin à cette douce étreinte et se recula pour lui demander s'ils y allaient en moto. Le beau brun la regarda et afficha un sourire aux lèvres. Il haussa un sourcil mais resta silencieux. Cette idée avait l'air de lui plaire, tant mieux. Il allait répliquer mais la Granger, prise d'une petite pulsion euphorique, se précipita vers la moto. Sloan mit ses mains dans ses poches et la regarda, amusé. Elle était trop mignonne. On aurait dit une gamine qui recevait le cadeau de ses rêves à noël. Il admirait la scène, sans un mort. Charline doutait. Elle revint l'enlacer et lui demander, par la même occasion, s'il avait le permis moto. L'Eliot avait envie de rire mais il ne le fit pas, il attendait le moment propice pour lui dire. « Et non, j'ai pas le permis moto. » dit-il en rigolant quand même un peu. La brunette essaya tant bien que mal de se rattraper et avoua que, peu importe le moyen de transport, le principal restait d'être à deux. Sloan leva les yeux au ciel. Il ne tilta même pas ce qu'elle venait de dire. Charline venait d'avouer avoir envie de coucher avec elle. En fait, pour le jeune homme c'était tellement une évidence qu'il ne releva pas sa phrase. Bien trop occupé à la taquiner, il se recula légèrement et afficha un sourire provocateur. « Comment gâcher une surprise, merci Granger.. » dit-il sur un ton un peu vexé. L'Eliot se détacha d'elle et s'avança vers une vieille voiture, un peu obsolète. Il lui afficha un large sourire avant de reprendre sur le même ton. « J'sais que t'es pas fan du luxe. J'ai pensé qu'un vieux taco pourrait rendre le road trip, excitant. On sait jamais, elle peut tomber en pane à tout moment ! Tu vois l'délire un peu ! » dit-il le plus sérieusement du monde. Malheureusement, il explosa de rire. Sa petite blague n'allait pas marcher bien longtemps. Sloan se rapprocha de Charline et passa son bras autour de son cou, il la força à revenir sur ses pas. « Allez viens princesse, je t'emmène au paradis. » lança-t-il subtilement. Ils mâchèrent en direction de la moto, le sourire aux lèvres. Une fois devant, l'Eliot lâcha sa belle et attrapa un casque avant de tourner vers elle. Il s'approcha de Charline et posa le casque sur le haut de son crane. « T'as une trop grosse tête, il ne passera jamais stp. » dit-il en rigolant. Petit à petit, Sloan retrouvait un peu de légèreté. Il laissa le casque sur le haut de sa tête et posa ses mains dans son cou. Délicatement, il s'approcha d'elle. Le beau brun baissa les yeux et vit le collier de sa mère, un large sourire vint immédiatement orner ses lèvres. « J'ai pas le permis mais mon passé de jeune délinquant m'a apprit pas mal de chose. T'as confiance en moi ? » lui demanda-t-il. Il plongea ses yeux d'un gris intense, dans les siens. Sans chercher à comprendre, Sloan baissa son regard vers ses lèvres et, attiré vers elles comme un aimant, vint les capturer. Les deux étudiants échangèrent un doux baisers. Il voulait la retrouver et clairement, il comptait bien l'embrasser pendant quatre jours. Il espérait que Charline soit en forme car il n'allait pas la lâcher d'une semelle.
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Cette journée avait été longue. Mon esprit n’avait pas arrêté de divaguer laissant derrière moi un désir inachevé. Ces textos ou plutôt sexto avaient ruminé en moins de profond fantasme. Sloan me manquait, notre complicité était mise à rude épreuve depuis le début du summer camp. Et j’avais besoin de le retrouver. Mes bras encerclaient la nuque de l’étudiant. Il était hors de question que je parte ou que je ne m’éloigne. Les règles avaient été définies. J’allais profiter pleinement de l’homme qui nourrissait mes envies. Un sourire taquin s’afficha sur mes lèvres lorsqu’il fit : « Ouep, rien que toi et moi, le reste on s’en fout." Son front se colla contre le mien et mes yeux se fermèrent. Ce moment de complicité me réchauffait le coeur. Ces semaines avaient été longues et j’avais pour la première fois l’impression de le retrouver vraiment. Perdu entre deux frontières, je n’avais cessé de le repousser. Trop préoccupé par le regard provocateur de cette colocatrice et par ce changement d’humeur parfois inexplicable de Sloan. J’avais nourri contre moi ce manque. Mes doigts se perdaient dans ces cheveux et ma respiration s’accéléra légèrement. C’était indéniable, j’avais besoin de lui et cette distance n’avait fait qu’accroître mes sentiments à son égard. J’étais aujourd’hui persuadée d’avoir besoin de lui. Je nourrissais un désir profond pour lui. Délicatement et avec toute la douceur qu’il puisse exister, je lui fis : « Je n’en demande pas plus.» Je quittais ses bras pour me diriger vers cette fameuse moto. En réalité, son comportement de ce matin et celui de maintenant me rassurait. Après toutes ces semaines, je n’avais pas pu m’empêcher de nourrir mes craintes. Consciente de son instabilité mentale, j’avais imaginé plusieurs scénarios expliquant son changement parfois si soudain de comportement avec moi. Avait-il des problèmes ? des problèmes de drogue ? des problèmes familiaux ? toutes ces questions s’étaient bousculé dans mon esprit avant d’entendre les chuchotements des étudiants. Les langues se déliaient très facilement au summer camp et s’étaient sans surprise que j’avais appris les habitudes de l’Éliot. Sloan fumait souvent, beaucoup trop souvent. Ma gorge se noua. Mes questions me brûlaient les lèvres et comme pour échapper au chaos. Je m’approchais une nouvelle fois de lui avant de déposer lourdement mes lèvres contre les siennes. L’embrassant et étouffant avec moi, l’idée d’en savoir plus sur cette histoire. Mon cerveau était en ébullition. Je devais laisser mes craintes de côté et profiter de l’instant présent. Mon regard se releva et Sloan affichait un sourire resplendissant. Je plissais les yeux « et non, j’ai pas le permis moto.» Une moue légèrement déçue s’afficha sur mon visage. La moto ne sera pas pour aujourd’hui. J’osais les épaules comme une enfant, résigner à l’idée d’assouvir mon envie folle de sensation. Il se recula de moi et me fit : « comment gâcher, une surprise, merci Granger...» mes sourcils se froncèrent et un sourire en coin s’afficha sur mes lèvres. Il s’avança vers une voiture horrible, une voiture qui pouvait être à l’image de mon maigre revenu. « je sais que t’es pas fan du luxe. J’ai pensé qu’un vieux taco pourrait rendre le road trip, excitant. On sait jamais, elle peut tomber en panne à tout moment ! Tu vois l'délire un peu !» la façon qu’il avait d’amener ses idées était parfaites. Mon esprit se perdait une nouvelle fois dans un délire instable, imaginant Sloan torse nu, recouvert de cambouis et sous un soleil de plomb. Je me pinçais les lèvres à cette simple illusion que venait de m’offrir l’étudiant. J’avais envie de lui ! Tellement envie de lui qu’il m’arrivait de faire des rêves érotiques. Depuis quelques jours, je m’endormais l’esprit tranquille. S'il avait la moindre idée de ce qu’il me faisait dans ces rêves fous. Il en perdrait sans doute la tête. Sloan se mit à rire et me tira de ma rêverie. Il se rapprocha de moi et passa son bras autour de mon cou. « Allez viens Princesse, je t’emmène au paradis.» nous nous étions retourné pour nous diriger vers cette fameuse moto. Mon regard le dévisageait et je lui fis : « vraiment ? » Mon sourire illuminait mes traits. Sloan avait tapé une nouvelle fois dans le mile. Exciter à l’idée de pouvoir rouler avec je restais muette. Sloan attrapa un casque et me le posa sur le haut de ma tête. « T’as une grosse tête, il ne passera jamais s’il te plaît.» mes sourcils se froncèrent et ma main s’écrasa lourdement sur son épaule. J’approchais mon visage et lui fis : « ne critique pas ma tête Bushnell.» je me mis à rire avant de sentir les doigts délicats de Sloan contre mon cou. Ce simple contact provoqua en moi un frisson d’excitation. Il s’approcha de moi, mon regard s’attarda sur ces lèvres. « J’ai pas le permis mais mon passé de jeune délinquant m’a appris pas mal de chose. T’as confiance en moi ?» je me mis à sourire. Si j’avais confiance en lui, plus que n’importe qui. Sloan était l’exception et ce n’était d’ailleurs plus une surprise pour moi. J’approchais mon visage du sien avant de sentir ces lèvres contre les miennes. Ces baisées étaient tous bien différent. Apportant mes mains contre les siennes, délicatement mes doigts s’entrelaçaient au sien et ma respiration se coupa. L’excitation était elle qu’il ne me fallait plus grand-chose entre deux baisés. « Bien sûr, j’ai confiance en toi !» Je m’écartais en me pinçant les lèvres. « montre moi ce que tu sais faire » dis-je en le provocant légèrement. Je me mis à rire avant d’appuyer mon casque. Sloan me l’attacha avant de mettre le sien. Il tourna son visage vers moi et mes doigts se portèrent à son cou pour lui attacher son casque. « Plus de bisous avant d’arriver à destination.» dis-je en rigolant. Il fronça les sourcils pour montrer qu’il n’était pas d’accord. J’approchais mon visage et ma tête se cogna contre son casque. Je me mis à rire : « Tu comprends mieux maintenant.» Je me mis à secouer la tête. De vrai enfant. L’étudiant passa derrière moi et m’aida à mettre mon sac à dos. Il enfila le sien avant de chevaucher la moto. Bordel où’il était séduisant. Il me vendait une nouvelle fois du rêve. Je me pinçais furtivement les lèvres avant de venir le rejoindre derrière. Mon corps se colla contre le sien et mes bras encerclaient sa taille. Mes mains se posèrent sur son ventre « Hum... j’ai une requête.» dis-je délicatement. Mes doigts soulevèrent son t-shirt noir. Hors de question de garder mes mains sur ce simple tissu. J’avais ce soin de le toucher. « fait en sorte d’arriver vite d’accord» dis-je en rigolant avant caresser son ventre. Mes mains descendaient doucement dans le bas de son ventre avant d’être stoppé par celle de l’Éliot. « J’ai compris ! Tu ne veux pas être déstabilisé ! J’ai compris.» dis-je en rigolant avant de relever mes mains vers le milieu de son ventre. Il marmonna quelques belles paroles avant d’allumer la moto. Le bruit était sourd, je pouvais entendre la respiration de Sloan contre le micro du casque. Il avait tout prévu. Le voyage allait être parfait. « ces jours loin d'ici vont être parfaits... je n'en doute pas » dis-je sincèrement avant de sentir sa main se poser contre la mienne. Sans m’y être préparé, il partit en trombe. Mon corps se laissa porter en arrière pousser par cette vitesse impressionnante. Mon étreinte s’était resserré pour ne pas tomber en arrière. Je me mis à rire, contente de retrouver mon homme et cette légèreté qui nous avait si souvent entourés.
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Sloan ne lui demandait pas la lune, juste de lui faire confiance et d'accepter de partir à l'aventure avec lui. Combien de fois avait-il rêver de partir, à l'aveugle. Juste avec un sac à dos, une moto et une fille. Non pardon, une bombasse. En proposant à Charline de le suivre, il réalisait un vieux rêve enfoui à l'intérieur de lui. Se couper du monde extérieur pour quelques jours et vivre en parfaite harmonie avec la seule fille qui comptait pour lui. Ils allaient vivre d'amour et de tequila. Qui pourrait refuser une telle proposition ? En tout cas pas l'Eliot qui semblait plus motivé que jamais. Après sa petite blague sur le moyen de transport, il ne mit pas longtemps avant de cracher le morceau et de se rendre vers la belle moto qui se trouvait devant eux. Il avait vu les choses en grand et n'avait pas lésiné sur les moyens. Comme quoi, ça servait d'être le beau-fils d'un richissime homme d'affaires. Il avait la carte bleue qui suivait derrière. Georges n'a jamais été chiant avec Sloan et lui laissait toutes les libertés dont il avait besoin. Il avait confiance en ce gamin qu'il considérait comme son propre fils. Même si le Bushnell eut du mal à l’accepter dans sa vie, aujourd'hui il lui en est reconnaissant pour tout ce qu'il a fait pour sa défunte mère et lui-même. Sans Georges, le beau brun serait certainement en train de croupir dans une prison ou dans un énième centre de redressement. Quoiqu'il en soit, il vint embrasser Charline tendrement, lui laissant à peine le temps d'en placer une. Finalement, la belle brune semblait avoir une totale confiance en lui. Un large sourire se dessina sur son visage. Il avait tellement hâte de partir et de la retrouver, enfin. « Tu m'en vois honoré. » répondit-il lorsqu'elle avoua avoir confiance. Il rigola légèrement en l'entendant le provoquer. Leur relation retrouvait petit à petit la légèreté d'antan. Il en avait besoin, elle en avait besoin, c'était vital d'avancer malgré les obstacles qui se mettaient sur leur chemin. « Avec plaisir. » lança-t-il avant de poser délicatement ses doigts dans son cou et d'attacher fermement son casque. Hors de question pour lui de mettre sa vie et celle de Charline en danger. Sloan ne voulait surtout pas reproduire les mêmes erreurs que durant leur trajet pou New York. Non, il avait tiré une grande leçon de sa connerie et n'était pas prêt de recommencer. A son tour, le jeune homme mit son casque et attendit religieusement qu'elle lui attache. Quel beau travail d'équipe ils faisaient ces deux là. « Comment ça ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Elle ne voulait plus de bisous avant d'être arrivé. L'Eliot ne semblait pas réfléchir plus loin que le bout de son nez et comprit rapidement où elle voulait en venir lorsqu'il sentit brutalement le casque de Charline contre le sien. Lorsqu'il l'entendit rire, il ne pu s'empêcher d'en faire autant. « Ça va être dur mais j'vais essayer de m'y tenir. » répondit-il, amusé par la situation. Les deux étudiants ne mirent pas longtemps avant de terminer de s'équiper et de grimper sur la moto. Sloan passa le premier et s'installa confortablement, il tourna sa tête vers Charline, lui indiquant qu'elle pouvait également prendre place. Il voulait partir au plus vite mais c'était sans compter sur une petite Granger en forme ce soir. Elle semblait excitée, ça lui plaisait. Néanmoins, il y avait une temps pour tout. Là, l'Eliot comptait prendre la route pour quelques heures, il avait besoin d'un minimum de concentration. Il enleva donc la main de Charline lorsque celle-ci essaya de se frayer un chemin jusqu'à son caleçon. « Reste tranquille Charline, tu pourras en profiter bien assez tôt. Profite de ce trajet pour méditer sur ces cinq dernières semaines. » lança-t-il avant de rigoler à son tour. Bim, mange toi ça Charline. C'était pure taquinerie. Sans plus attendre, le jeune homme alluma la moto et la fit ronronner en bruit sourd et puissant. Un large sourire vint orner son visage lorsqu'il entendit sa belle rêver de ces quelques jours. Effectivement, ils s'annonçaient uniques. Alors que Charline resserra son étreinte sur son ventre, Sloan posa l'une de ses mains sur les siennes. « J'y compte bien princesse. » dit-il avant de se lever légèrement et de rabattre la béquille afin de démarrer rapidement. Avide de sensation forte, l'Eliot retrouvait le plaisir de conduire une grosse bécane. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas fait ça, c'était plaisant. La route défilait à une vitesse folle, pour son plus grand plaisir. Sloan ne pensait à rien, juste à rouler. Le vent se plaquait avec force sur son torse et avec la pression que sa princesse effectuait sur son ventre, il du contracter les abdos. Tant mieux, lui qui se plaignait de pas faire d'exercice depuis son arrivé au Summer Camp. « Ça va princesse ? » demanda-t-il en rigolant. Au bout d'une demi heure de route, le beau brun stabilisa sa cadence et desserra légèrement la pression. Il tourna sa tête vers la droite et pointa du doigt un monument au loin. « Sur votre gauche, se trouve l'église de l'Archiduc Boniface, datant du huitième siècle avant Jésus Christ. » dit-il avant d'exploser de rire. Voilà qu'il se faisait guide touristique celui-là. Il racontait n'importe quoi. Les sensations de libertés qu'il pouvait ressentir sur cette moto lui donnait des ailes. Et alors qu'il s’apprêtait à doubler une voiture, il vint ralentir pour se mettre à sa hauteur. « Et sur droite, deux gros lards, une espèce en voix de disparition. Prends une photo Charline vite ! » lança-t-il en rigolant. Les deux gars dans la voiture ne semblaient pas rire, le conducteur fit un signe de tête à Sloan. Ce dernier fronça les sourcils, lui fit un gros fuck avant d’accélérer et les semer avec une facilité déconcertante. Après une bonne heure de route, l'Eliot fit craquer ses épaules et son cou. « Ça te dit qu'on s'arrête un peu ? T'veux conduire ? Sinon on s'arrête boire un verre. On a plusieurs jours pour t'apprendre à conduire cette déesse. » répliqua-t-il bêtement. Ouais, clairement cette moto était de la bombe. Elle était lourde mais tenait la route dans les virages. Elle faisait un ronronnement délicat et puissant. Franchement, il prenait son pieds à la conduire, c'était super agréable. Profitant d'une ligne droite, Sloan détacha l'une de ses mains du guidon avant de la poser sur la cuisse de Charline. Il resserra ses doigts sur sa cuisse avant de la reporter au guidon. « Perso j'suis partant pour aller boire un verre. Une bonne bière bien fraîche, c'est pas de refus. » insista-t-il. Non, Sloan n'avait pas du tout envie de commencer à profiter de ce roadtrip, pas du tout.
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