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(the wildinghams) the shock of the lightning

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Elle a arrêté, elle ne le fait plus ok.. Aaaah mais tout allait bien alors, suis-je bête, elle avait arrêté ! Comme si les tabloïds en avaient quelque chose à foutre, comme si ça changeait quoi que ce soit. Une escort restait une escort aux yeux des médias et être avec elle, c'était prendre le risque d'entacher la réputation de notre famille entière. J'arrivais pas à croire que Cole ait pu faire ça. Comme toujours, il ne pensait qu'à lui et comme toujours, je devais être celle à jouer les rabats-joies et à rattraper ses bavures. Egoïste ? Tu oses me reprocher mon égoïsme ? Je suis venu ici POUR TOI Vic, parce que ça n’allait pas, parce que ce crétin de Forbes avait récupéré sa part de l’héritage en te faisant chanter, parce que TU t’es faite filmée en plein ébat avec son beau frère… Alors ne me parle pas d’égoïsme, ne me parle pas de tabloïds, ne me parle pas de scandale, ne me parle pas de réputation. J'me serais attendu à des excuses, à des explications mais ça .. Ça, ça avait le don de m’énerver d'avantage et de me faire sortir de mes gonds. Je me relevais d'un bond, le regard noir. J'avais envie de le gifler de toutes mes forces, et je l'aurais surement fait s'il n'avait pas été mon frère. A la place, et de frustration, je claquais à mon tour mes poings sur la table et balançais tout ce qui était posé dessus d'un geste de la main. La vaisselle s'écrasa au sol dans un bruit aiguë alors que je criais, face à lui. TU VAS SÉRIEUSEMENT ME REPROCHER CA, COLE ? PARCE QUE TU CROIS QUE JE LE SAVAIS, QUE J'EN AVAIS ENVIE ?! Tu crois que ça me fait quoi, hein, de savoir qu'un type que je déteste a violé mon intimité et qu'il a en sa possession des vidéos de moi, nue ? Tu crois que je me sens comment, hein ? Je l'ai pas voulu, alors n'ose même pas me reprocher cette histoire et la comparer une seule seconde à ton choix, conscient, de t'afficher aux bras d'une prostituée. Est-ce qu'il avait seulement idée du mal que cette histoire m'avait fait ? De savoir que les gens que je détestais le plus au monde m'avait vu aussi vulnérable ? Ça me tuait qu'il mette ça sur le tapis, comme si c'était ma faute, et qu'il proclame qu'il était venu pour moi, alors que je lui avais rien demandé. Ne me parle pas d’égoïsme Vic, parce que je ferais n’importe quoi pour toi. Nouveau regard noir, rempli de larmes cette fois. Alors commence par peser tes mots Cole, et par prendre tes responsabilités au lieu de me blesser en me reprochant des trucs pareils. Oui, il m'avait touché, en plein cœur, comme lui seul savait le faire. Oui, y’a autre chose… Je restais calme cette fois, ses reproches m'avaient vidé. Je suis amoureux d’elle Victoria. Ne me demande pas de renoncer à ça s’il te plait .. Je soupirais, las. Qu'est-ce que je pouvais répondre à ça, hein ? Les sentiments ne se contrôlaient pas, mais pourtant, nous les Smythe-Wildingham n'avions pas le privilège de pouvoir vraiment choisir la personne avec qui nous nous affichions. Si certaines choses étaient acceptables, sortir avec une escort ne l'était clairement pas. Pourtant il le faudra bien, un jour ou l'autre .. fis-je, plus doucement. Il pouvait bien être en couple avec cette fille -même si je désapprouvais totalement-, mais il n'y aurait jamais rien de plus avec elle. Pas d'avenir, pas de futur ensemble, elle ne serait jamais acceptée par notre monde et ça, mon frère devait déjà le savoir. Son histoire était vouée à l'échec.

hj:
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  Le regard furibond de Victoria suffit à me faire présager la mauvaise tournure que tout cela allait prendre. M’imitant, se levant à son tour, ses poings s’écrasèrent également sur la table, mais avec moins de retenue que moi, la vaisselle vola, s’écrasant, se brisant sur le sol dans un fracas sonore. Une pensée pour les pauvres employés qui, chassés un peu plus tôt, devant flipper du tintamarre en redoutant surement l’état dans lequel ils allaient retrouver leur piteux établissement. Ma sœur éleva le ton, se défendant à son tour de ce sur quoi je l’avais attaquée. Son erreur. Son aventure. Son égarement filmé et entre les mains de ce fourbe de Wade qui n’avait pas manqué de l’utiliser pour récupérer notre argent. Les paroles de ma frangine me firent un instant culpabiliser. Je déglutis difficilement, navré d’avoir remis ce sujet sur le tapis. Parce que la vérité c’était que non, je n’avais aucune idée de comment elle pouvait se sentir, que pour ma part apprendre l’existence de cet sexe tape m’avait révolté mais que son ressenti à elle devait surement être bien pire… « Je voulais pas… Je… » tentai-je maladroitement de me rattraper en vain, parce que lorsqu’elle requalifia Kyla de prostituée, ma voix se durcit à nouveau : « Escort. Ancienne escort. » corrigeai-je sèchement. Mais les larmes dans les yeux de mon interlocutrice m’obligèrent à poursuivre sur un ton moins accusateur, prenant un peu sur moi de reconnaître un peu mes tords. Parce que, si j’avais été aussi frileux avec Kyla, à la base, c’était bien parce que son job, je le savais, était complètement incompatible avec mon statut social. « Je ne compare pas, je dis juste que si c’est idiot de ma part de m’être attaché à cette fille, ça l’est tout autant de d’être compromise avec le frère de Briony. » J’affirmai cela, étant donné que j’en étais resté sur leur dispute au bal, je le pensais vraiment hors course désormais, ce cher Silver. Mais, soit, je ne voulais pas la chambouler davantage avec cette histoire de film, alors laissons tomber cette histoire et attaquons sur le fond du sujet. Puisque Vic voulait TOUT savoir, qu’elle connaisse donc l’étendue des dégâts : j’étais amoureux de Kyla. Première fois que je le formulais, d’une voix presque tremblante j’ajoutai qu’elle ne pouvait pas me demander de renoncer à ça… Mon regard trouva le sien, regard que je soutins pour qu’elle puisse bien réaliser que je ne mentais pas, que je ne jouais pas un jeu quelconque dans le but de l’amadouer : j’étais sincèrement mordu. J’étais fichu. Et c’est presque avec compassion qu’elle me souffla que j’allais malgré tout devoir y renoncer un jour ou l’autre. « On verra ça. » répliquai-je sur un ton fermé. Alors que la porte grinçait, l’un des serveurs, profitant probablement de l’accalmie et de la baisse du volume sonore pour tenter une entrée, passa sa tête pour observer ce qu’il se passait. Ses yeux s’écarquillèrent devant la vaisselle brisée. « Quoi ? » lui aboyai-je alors dessus. « Restez pas là à regarder, allez donc chercher un balai. » ronchonnai-je sur un ton autoritaire avant de tourner de nouveau mon visage vers ma jumelle : « Tirons nous d’ici Vic… De toute façon, si la nourriture est à l’image de leur whisky, tu viens de nous sauver d’une intoxication alimentaire… » ajoutai-je, petit sourire en coin. Sur ce point au moins, je le savais, on tomberait d’accord. Les goûts de luxe, c’était dans nos gênes non… Je tendis alors ma main vers elle, ma façon de lui dire –n’en parlons plus, ne gueulons plus, profitons un peu-, rendant symboliquement mais temporairement seulement car le débat allait bien finir par revenir un jour, les armes. « Tu viens avec moi ? » On allait bien trouver un autre restau, un établissement qui correspondrait davantage à notre standing.

Hj : Ca va être "bienvenue dans la famille" façon Cole oui (the wildinghams) the shock of the lightning - Page 2 166564858 Ambiance, ambiance (the wildinghams) the shock of the lightning - Page 2 3997999705 mais est-ce que Vic va annoncer à Cole qu'elle est en couple avant le jour J ???
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Je voulais pas… Je… Cole se stoppa net. Mes mots l'avaient touchés, si bien qu'il se radoucissait d'un coup tandis que j'essuyais mes larmes d'un geste sec et fier. Il tenta une autre remarque sur Avery que je ne relevais pas. A quoi bon ? Il ne comprenait pas, et je n'avais ni l'envie ni la force de lui expliquer que nos deux situations n'étaient pas comparables. Que si nous avions droit à des petits écarts, celui de sortir avec un pauvre était tolérable alors que sa prostituée de copine ne l'était pas. Inutile aussi de lui annoncer que les choses étaient devenues plus sérieuses entre le Winthrop et moi, ce n'était pas le moment. On verra ça. Oui, on verra ça. On verra bien que j'aurais eu raison et que le passé de cette fille n'était qu'une bombe à retardement avant la fin de leur histoire. Je l'aurais prévenu.
Timidement, l'un des serveurs entra et regarda la vaisselle qui jonchait le sol d'un air surpris.  Restez pas là à regarder, allez donc chercher un balai. Quant à moi, je me retournais, pris ma veste et mon sac, terminais mon Gin cul sec et claquait un billet de cent sur la table. Tirons nous d’ici Vic… De toute façon, si la nourriture est à l’image de leur whisky, tu viens de nous sauver d’une intoxication alimentaire… Ouais, tirons-nous. J'étouffais ici, il fallait que je sorte, que je quitte ce putain de trou perdu. Moi qui avait cru au charme typique de ce restaurant modeste, je réalisais trop tard que j'étais définitivement une femme aux goûts de luxe et qu'il ne servait à rien de m'éloigner de mon monde de riche, puisque j'y reviendrais toujours. Tu viens avec moi ? J’acquiesçais, la tête haute, avant de traverser la pièce d'une démarche impériale. Ramène-moi à l'hôtel, toutes ces histoires m'ont fatigué.

hj:
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