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Always be there for you
Zoya & Julian
Le plus gros chagrin d'amour c'est de savoir que le seul qui peut vous consoler c'est celui qui vous a fait pleurer...
Pour une fois, Julian s'était forcé à s'accorder une journée de repos. Pas de sortie ni de travail sur ses cours ou son doctorat. Il était resté toute la journée en vêtements de sport, profitant de son grand balcon pour bouquiner et siroter ses cocktails sans alcool. Il reçut de nombreux messages de ses amis, l'invitant tous à sortir pour profiter des rues animées de Boston ou de quelques cafés. Notre homme avait décliné les offres prétextant devoir terminer un travail important. En réalité, la raison était toute autre. Effectivement, il y a quelques jours, il avait passé son dernier check-up à l'hôpital pour s'assurer que sa leucémie était partie pour de bon. Il avait été hospitalisé deux-trois jours car les examens avaient consisté, entre autre, en un prélèvement de sa moelle osseuse. Normalement, Julian se montrait fort et ne dévoilait pas ses faiblesses mais ce jour-là, il avait eu mal, très mal. Pour ne rien arrangé, il avait développé une infection au niveau de son port-à-cath, perfusion reliée directement à une grosse veine sous sa clavicule. Les médecins avaient dû lui retirer le cathéter qui avait servi pour ses anciennes chimiothérapies et son sang avait été mis en culture. Il était resté les trois jours d'hospitalisation sous antibiotiques avant de pouvoir rentrer. Normalement, le jeune australien aurait dû rester quelques jours en observation mais à la place, il avait opté pour l'option de l'infirmier qui passe chez lui pour ses doses quotidiennes d'antibiotiques. Et voilà la deuxième raison pour laquelle il avait décliné toutes les offres de ses amis.
La fin de journée pointait le bout de son nez quand l'infirmier libéral arriva pour lui poser sa dernière dose de médicament du jour. Julian connaissait le jeune homme car durant tous ses traitements de chimiothérapie c'était lui qui avait été présent la plupart du temps. Alors que la perfusion se terminait, le portable de Julian vibra: un message de Zoya qui lui demandait si elle pouvait passer.
*Bien sûr! Viens quand tu veux.*
La jeune femme était une des seules personnes que Julian acceptait dans ce genre de situation où il n'était pas au top de sa forme. Quelques temps après que l'infirmier eut quitté l'appartement, la sonnette retentit. Julian alla ouvrir et sourit en voyant son amie Zoya. Mais il s'estompa bien rapidement quand il vit la tête quelle faisait.
"Zoya, qu'est-ce qui se passe?"
Il se poussa pour la laisser entrer, inquiet de voir son amie dans cet état.
La fin de journée pointait le bout de son nez quand l'infirmier libéral arriva pour lui poser sa dernière dose de médicament du jour. Julian connaissait le jeune homme car durant tous ses traitements de chimiothérapie c'était lui qui avait été présent la plupart du temps. Alors que la perfusion se terminait, le portable de Julian vibra: un message de Zoya qui lui demandait si elle pouvait passer.
*Bien sûr! Viens quand tu veux.*
La jeune femme était une des seules personnes que Julian acceptait dans ce genre de situation où il n'était pas au top de sa forme. Quelques temps après que l'infirmier eut quitté l'appartement, la sonnette retentit. Julian alla ouvrir et sourit en voyant son amie Zoya. Mais il s'estompa bien rapidement quand il vit la tête quelle faisait.
"Zoya, qu'est-ce qui se passe?"
Il se poussa pour la laisser entrer, inquiet de voir son amie dans cet état.
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