Deux beautées en confession • Sage

Deux beautées en confession
— Sage

Une autre journée au soleil de terminé, rien de mieux qu’un peu de vitamine D pour se remonter le moral. J’avais cette nouvelle activité celle de m’étendre sur le sable et écrire pendant de longs moments, jusqu'à que mes poignets et mes doigts n’en puissent plus, jusqu’à que le crayon tombe par lui même. J’avais l’impression de bien m’agencer avec les rayons du soleil, mes cheveux de la couleur du blé reflétaient des éclats brillants. Je passais presque inaperçu tant je me fondais bien dans le décor. J’étais dans ma chambre sur le rebord de la fenêtre à regarder les étudiants un par un leur refuge pour se rendre à une fête quelconque. Ce soir je n’avais pas envie de m’alcoolisé à nouveau, je voulais avoir le contrôle de mon esprit. J’avais même déjà en tête l’endroit où je voulais me rendre. Il avait une jeune femme qui avait l’habitude de porter la couleur verte avait du revêtir le jaune pour l’été. Elle portait le nom de Sage, elle fait tourner tous les regards, j’admire sa grande beauté et elle vieille sur mes arrières. Je n’ai jamais été très doué pour jouer avec les mots et me défendre par contre mon amie savait le faire mieux que personne. Je prenais ma couverture que je déposais sur mes épaules et mes petits gâteaux pour m’éclipser de la chambre. Je longeais les couloirs jusqu’à sa chambre avant de cogner. Pendant l’attente je m’attaquais déjà à mes petites gâteries mes doigts se retrouvaient ainsi tout barbouillé de glaçage. Une vraie enfant qui ne grandira jamais pas étonnant que j’avais besoin d’elle pour veiller sur moi.

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J'avais pas trop le moral en ce moment, entre la balade nocturne, ce que j'avais vu, franchement ça m'avait bien foutu un coup au moral et j'avais pas du tout la tête à sortir, à faire la fête ni même à voir du monde ce soir. J'voulais rester cloitré au fond de mon lit, devant un divertissement pire que débile mais bien fun histoire de me changer les idées du mieux que j'pouvais.. J'étais pas prête à dormir, l'insomnie m'avait touché de nouveau et j'avais le mal du sommeil, j'avais les paupières tellement lourdes mais dès que je les fermaient.. Tout était noir, sombre et les ténèbres venaient m'habiter. Je sursaute en entendant quelqu'un taper à la porte, j'étais encore un peu bouleversé en sautant hors de mon lit et je me dirigeais vers la porte en me frottant les yeux. Un visage doux, angélique, les yeux magnifiquement bleus et un sourire à en faire craquer tout un monde. Veïa, le petit rayon de soleil de ma vie, la pureté et l'innocence que je n'ai jamais connu. Mes lèvres s'étirent en un sourire quand je vois son plat dans les mains et le chocolat dans le coin de sa bouche. - Tu manges vraiment comme un cochon ! Lançais-je sur un ton moqueur avant de lui prendre le plat des mains et regarder avec envie ce qu'il y avait dedans. - Huuumm, c'est pour moi tout ça ? Demandais-je en tournant les talons et la laissant entrer. Ça allait sûrement me faire du bien d'passer du temps avec elle..

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Deux beautées en confession
— Sage

Il est bizarre de dire qu'une personne aux aires angélique a besoin d'un ange gardien. Sage avait une âme un peu plus rebelle, mais elle s'agençait bien avec la mienne , car je ne l'as jugeais pas pour moi elle était magnifique et son coeur débordait d'amour. Parfois il m'arrivait de l'envier avec sa si grande beauté. Elle m'avait donc ouvert avec un grand sourire en me rappelant mes talents pour avaler ma nourriture. «Oui rien que pour toi je savais que ça te ferait plaisir.» D'une âme généreuse j'aimais prendre soins des gens dans mon entourage. Je me rappelais de mes colocataires avant que je partes pendant deux mois. J'étais comme une maman pour eux. Son regard était endormi et demandait du réconfort. Je déposais mon plat sur la table de la chambre avant de la prendre dans mes bras. Elle avait besoin de cet amour, quelque chose de tendre pour l'illuminer à nouveau. Elle était si lumineuse quand elle avait cet éclat dans les yeux, ce petit éclat de malice qui la rendait irrésistible. Je lui caressais les cheveux avant de déposer un baiser sur sa joue. «Ça va ?» On était en pleine saison estivale, le temps de fêter et s'amuser. Vivre sa jeunesse à fond avant de voir des rides apparaitre sur notre front.

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Une âme en perte, un corps presque inerte et une boule au ventre dont je n'arrive pas à me défaire me grogne de la laisser exploser. Et je me contente de la refouler, de l'enfermer dans une cellule à double tours parce que j'ai pas besoin de ça maintenant, parce que Veïa est en face de moi et que je me dois de garder la tête haute. Sourire amusé quand mon regard se pose sur les sucreries qu'elle m'apporte et dont je n'ai certainement pas besoin vu la graisse qui tapisse mon ventre, je laisse entrer mon petit bout de rayon de soleil. - J'vais surtout sombrer dans l'obésité prochainement ! Répliquais-je en plantant mon doigt rapidement dans la crème sucrée d'un de ses délices avant qu'elle ne pose le tout sur la table. Et je sens cette bouffée d'air frais, du taux d'humanité dont j'ai besoin quand elle me prend dans ses bras. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou en fermant les yeux comme soulagé de sa présence. Comme si j'étais désormais en sécurité, là, dans la courte étreinte qu'elle vient de m'offrir. Et un sentiment chaud vient m'envahir quand ses lèvres viennent s'écraser sur ma joue, un mince sourire éclaire mon visage et je l'emmène par la main jusqu'à mon lit. - Huuum.. Ça peut aller, j'ai déjà connu mieux et toi ? Lançais-je en percutant son regard du mien. Assise en tailleur, j'admire son doux visage, sa peau de porcelaine et ses cheveux d'une blancheur aussi éclatante que son cœur. Je tourne légèrement la tête vers le mini frigo près de mon lit et me penche pour en sortir deux bières bien fraîche. - J'ai du jus ou du coca si tu préfères ? Je demande malicieusement en lui tendant la bouteille de verre humide par le changement de climat.

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Deux beautées en confession
— Sage

Parfois on ne peut pas empêcher que les nuages de se poser sur notre petit univers. Les rayons du soleil n’arrivent plus à filtrer cette épaisse couche, puis la pluie tombe suivit de nos pleurs et de notre cœur lourd. Il n’y a qu’une chose qui permet de voir le soleil revenir et c’est le temps. Il y a cette petit vague de détresse dans ce regard qui me rappelle celle que j’avais il y a pas longtemps, avant de m’enfuir en courant à pleine jambe Je vais rester là ce soir pour éviter qu’elle fasse la même erreur que moi. Elle profite de cette dose d’amour que je lui donne en la prenant dans mes bras. Elle cache son visage dans mes mèches dorées et je la serre fort, malgré ma force presque inexistante. On s’assoie sur son lit et je prends place sur le matelas moelleux. «Oui je vais bien. Qu’est-ce qui ne va pas toi ? » Elle se relève entre temps pous nous sortir deux bières en me disant qu’il y a autre chose si je préfère. Je rigole, elle doit savoir que je suis une alcoolique et que je n’ose pas l’avouer. Je m’empare de la bière dans sa main comme si c’était le plus beau des trésors. C’est pas le meilleur moyen oublier, mais elle doit en avoir besoin et je suis pas la bonne personne pour lui faire des leçons. «Du jus ou du coca ça sera jamais aussi bon que ça. » Je replonge mon regard dans le sien en espérant qu’elle me dise ce qui va pas. Je dépose ma main sur la sienne pour la rassurer.

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Monde arrogant, seuls les grands de ce monde l'emporteront, écrasant le petit peuple sur son passage. Noah était l'un des grands en question et moi, le petit peuple, je savais que la fin serait brutal, qu'il ne m'aimera pas comme je le veux, qu'il ne me verra pas comme la plus belle des femmes sur cette terre, parce que.. Parce que je ne suis qu'un salle torchon, qu'un verre vide encrassé, loin des diamants et de l'or, moi je vis comme une vagabonde depuis.. Longtemps. J'ai enfilé ce sac sur mon dos jeune, trop jeune, un sac avec quelques affaires ainsi que ma dignité et mes lourds secrets obscurs à l'intérieur. Ils me suivent où que j'aille, même si je traverse l'océan, même si je me cache sous mon lit, mes secrets me hantent et me détruisent. Avec Noah, je n'avais plus peur, je vivais pleinement, à défaut de pas avoir de famille.. Je vivais pour lui et, il me détruit de jour en jour. Relâchant les bras de mon amie, moi qui ne voulait voir personne, Veïa était sûrement la seule meilleure compagnie que la solitude en ce moment. Elle a éclairé la pièce et mon monde noircit en entrant. - Qu'est ce qui te fait dire que ça va pas ?.. Sûrement la carcasse que je porte, mon visage blanchâtre, mes cernes bleutées et les yeux rougis par la beuh et les larmes. - C'est compliqué.. Soufflais-je en lui tendant une bière fraîche qu'elle prit rapidement d'entre mes doigts. Je souris à sa remarque en hochant la tête et décapsulant nos bouteilles. - Ça, c'est sur ! Dis-je en faisant entrechoquer nos bières avant de la mener à mes lèvres pour en boire une longue gorgée. Il y a longtemps que j'prends l'alcool comme un remède efficace à tous mes maux.. Mais ce n'est qu'un stupide leurre qui ne dure que quelques heures. -C'est à cause d'un mec. Avouais-je en baissant la tête, honteuse d'être aussi démunie face à un seul être.. Pas n'importe lequel, non.

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