God Put A Smile Upon Your Face

FEAT. EMILIA | Bonaventure s’était levé de bonne humeur mais en même temps, qui ne le serait pas dans un lit supra confortable. Même Pikachu semblait au paradis dans cette chambre d’hôtel ou plutôt cette suite. Pour ce Summer Camp, le Quincy avait vu les choses en grand, ne se privant pas d’un peu de luxe. De temps en temps, cela ne faisait pas de mal de se faire du bien et comme sa vie était un peu en ruine ces derniers temps… autant ne pas passer des vacances pourries dans un cottage qui ferait la même taille que sa chambre à la Quincy House. D’ailleurs, en parlant de ça, il allait bientôt devoir se mettre en quête d’un appartement à partager avec l’une de ses meilleures amies. Un sms lui rappela alors qu’il n’avait pas toute la matinée pour rêvasser et que sa petite puce l’attendait très certainement pour aller visiter une distillerie.

Le jeune homme se leva alors en grognant pour mieux se diriger vers la salle de bain où il prit une bonne douche afin de se réveiller. Emilia avait intérêt à avoir amené les croissants avec elle pour le faire sortir de son lit aussi tôt en vacances. D’ailleurs, cela toqua à la porte de sa suite. « Emi, entre ! » gueula-t-il pour se faire entendre tandis qu’il avait la tête dans son armoire, une serviette de bain autour de ses hanches. « Dis-moi que tu as pensé à des petites douceurs pour mon réveil ? » dit-il sans se retourner, trop occupé à décider de ce qu’il allait mettre sur ses fesses -oui, Bonaventure est pire qu’une Cabot certaines fois. Finalement, il opta pour un jean et un T-shirt portant la douteuse inscription : Je n’utilise pas la totalité de mon cerveau, si je veux, je peux être encore beaucoup plus con. Il ne savait plus où il l’avait eu celui-là, sûrement un cadeau d’Ael pour un défi. « Comment va la princesse de mon cœur ? » demanda-t-il finalement en s’approchant d’elle pour claquer un baiser sur sa joue. « Je me change et je suis tout à toi » ajouta-t-il en retournant dans la salle de bain pour s’habiller.

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FEAT. BONALIA | Bon j'ai été bien déprimé à cause de Adam et Hippomoche ou Hiconnasse comme vous préférez ... A votre guise mais aujourd'hui, j'ai un truc de super de prévu alors levée tôt mais en forme comme toujours je bondis sur mes pieds pour filer à la douche. AAAAAAH une bonne douche froide et c'est partie pour l'aventure ! J'enfile une combie short blanche, plante des lunettes de soleil sur mon nez après un coup de maquillage et attache mes cheveux en chignon, rapidement, avant d'enfiler des talons car pour moi, toute la féminité réside dans cet accessoire indispensable.

J'ai rendez vous dans une demie heure avec Bona et je suis déjà sur les chapeaux de roues. Passant à la boulangerie, j'achète des viennoiseries qui seraient certes bien meilleure en France mais on fait avec ce qu'on a. Je paye et repars en direction de l'hôtel. Bona est comme moi, il s'est fait plaisir pour le SC, je le comprends. Une jolie chambre dans les quartiers les plus luxueux de l'hôtel, ça ne se refuse pas ! Arrivée à sa porte, je frappe avec les gourmandises dans une main et j'ai demandé à la réception de nous apporter des cafés, histoire de réveiller mon chéri de Bona. Frappant à la porte, il me dit d'entrée alors je pousse la porte et le trouve le nez dans son armoire à regarder ses vêtements « Coucou chou ! » grand sourire, je réponds à ses paroles en montrant le sachet de la boulangerie « Oui j'ai pensée à ton estomac t'en fait pas ! Il y a tout pour se faire plaisir ! » et pour le coup c'est pas plus mal puisqu'on va ensuite dans une distillerie et que je compte bien goûter les alcools ! « Ca va et toi prince de mon coeur ? » grand sourire et je vais m'asseoir sur son lit, jambes croisées, les viennoiseries près de moi. « Oh tu pouvais te changer ici, ça ne m'aurait pas dérangé ! » une petite boutade histoire d'enclencher notre matinée, ça ne tue personne non ? Ca va, on rigole, je l'ai déjà vu nu et il n'a pas à se plaindre, ça je peux vous l'assurer dans tous les cas. Mais moi, il n'y a que le corps de Adam que je veux réellement contre moi si vous voyez ce que je veux dire ... « Alors, tu as qui dans ton équipe ? Je suis dégoûtée que tu ne sois pas avec moi ... » mon équipe est super, vraiment je l'adore mais avec bona en plus, ça aurait été le top du top ! La cerise sur le gâteau m'voyez ?

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FEAT. EMILIA | Retrouver Emilia était toujours un bonheur en soi. Bonaventure ne pouvait s’en cacher, il aimait cette femme, elle était très certainement l’amour de sa vie et c’était ce qui la rendait si unique à ses yeux. Pourtant, la savoir en couple avec un autre l’emplissait de joie car il la souhaitait heureuse, épanouie. Il fallait au moins qu’un des deux le soit après tout alors autant que cela soit elle. « Je savais que je pouvais compter sur toi ! Tu sais comment me prendre au réveil » rigola-t-il. Le jeune homme était toujours grognon quand il avait l’estomac vide alors maintenant que le ramadan était terminé, il pouvait se faire péter le ventre à toute heure de la journée comme de la nuit. « Je vais très bien… Tu as de la chance que je sois en état aujourd’hui, hier, je me suis retrouvé à poil sans le vouloir » lui dit-il avec un petit sourire, trouvant finalement ce qu’il allait mettre sur le dos. Il n’y avait pas à dire, le Quincy était féru de mode et adorait avoir le bon look en toute occasion. C’était une de ses passions mais aussi un péché mignon. Emilia le taquina en le voyant se diriger vers la salle de bain, si bien qu’il fit demi-tour pour lui jeter la serviette sur la tête. « Ma puce, voyons, je ne voudrai pas filer des complexes à ton Adam » rigola-t-il avant d’agiter son petit cul musclé sous ses yeux pour mieux refermer la porte. Son dos se rappela à son bon vouloir mais il haussa les épaules. Aujourd’hui, il était en mode déconne totale. En cinq minutes il était habillé, sentant bon le parfum que lui avait offert son petit ange gardien. En somme, il était paré pour une sortie à deux, sa canne l’attendant bien sagement dans un coin de la chambre mais pour l’heure : place au petit-déjeuner. « Me parle pas de mon équipe… c’est la galère totale : j’ai la femme avec qui j’ai couché et celle avec qui j’aimerai coucher… c’est génial hein » répondit-il en ouvrant le sachet de viennoiserie pour piquer un pain au chocolat. « C’est net, j’aurais aimé que tu sois là ! Je me console en me disant qu’au moins, j’ai Ael avec moi »

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FEAT. BONALIA| Passer du temps avec Bonaventure est toujours un plaisir. Ce n'est un secret pour personne, Bona c'est mon chéri, mon tout, c'est mon ange gardien, un pilier de ma vie, l'amour de ma vie même probablement. Le savoir heureux, bien, ça me rend bien. J'aimerai tellement qu'un jour il connaisse ce que je connais avec Adam. Le bonheur, l'amour. Vu comme il est adorable et bien foutu, je n'ai pas de doute là dessus, il trouve et ça, sans aucun problème. La seule ombre au tableau c'est sa connasse de femme. Ah elle, je ne l'aime pas. C'est pas un secret non plus. La haine que je lui voue est égale à l'amour que je porte à Bona chéri. Cette bonne femme, conne comme ses pieds porte les cornes et en plus, elle est le diable en personne. Complètement jeté. Si j'avais su que Bona était tant dans le besoin, je l'aurais épousé moi. J'aurais signé le papier et hop problème réglé, Bona aurait même été prince d'Espagne au passage. Ca aurait été bien plus gratifiant que marié à la débile. M'bref, je viens de le retrouver et je lui montre les viennoiseries que je lui ai prévu. Je le connais mon Bona, je sais qu'il a faim le matin et qu'il a besoin de manger. Moi je suis du genre à picorer sauf en lendemain de cuite où là, j'ai juste vraiment besoin de bouffer. Je pourrais manger un nombre de truc impressionnant. « Je te connais trop bien ! » un sourire et je réplique à ses paroles, interloqué « T'étais à poile où ? Pourquoi ? » je ris légèrement imaginant d'avance la scène hilarante. Il trouve ses vêtements et part pour la salle de bain mais comme toujours je le taquine, et sa réponse me fait rire. Je me prends la serviette sur la tête et quand je la retire je vois Bona me faire une danse des fesses, je rigole face à ce spectacle inédit. « C'est comme ça que tu charmes les filles je suis sûre ! » la danse prend fin et il va s'habiller avant de ressortir et de prendre place près de moi. Je me penche vers lui pour embrasser sa joue avec douceur. Avant de l'écouter parler de son équipe, je reprends alors, choquée « Attends attends ... PAUUUSE ! La fille avec qui tu as couché ? C'est qui ? Et celle avec qui tu veux coucher ? C'est qui aussi ? J'ai raté un épisode là ! » il s'attrape un pain au chocolat moi j'attrape un croissant que je picore par petit bout avant d'ajouter « On aurait tellement ris ensemble ! Et tu aurais enfin connu Adam en plus ! » oui mon Adam que je veux lui présenter depuis quelques jours maintenant. « Ael ... ? Je connais pas ce gars personnellement ... C'est un Eliot non ? Je sais plus, il a trop de monde sur ce campus » oh oui, on en peut donc pas connaitre tout le monde malheureusement.

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FEAT. EMILIA | Il est clair qu’Emilia le connaissait que trop bien. Elle savait ses petites manies mais également ses humeurs et comment faire pour lui redonner le sourire. Elle était la seule femme qu’il avait laissé aller aussi loin dans sa vie mais également dans son cœur. Sûrement le fait de savoir qu’il n’y avait rien de possible entre eux lui permettait de relâcher la pression et de se dévoiler -sans compter qu’ils s’étaient rencontrés dans un moment douloureux et difficile de leur vie. « Je prenais un bain de minuit tranquillement et quand je suis ressorti mes fringues avaient disparues ! » grommela-t-il avant de soupirer. « Fous toi de ma gueule mais je me suis gelé les miches et en prime, je suis tombé sur une vieille amie. J’avais l’air fin devant elle » rigola-t-il finalement en songeant à Robin. Finalement, il avait réussi à regagner l’hôtel sans trop d’embuches mais plus jamais, on le reprendrait à participer à un bain de minuit. En parlant d’être à poil, Emilia récolta le fruit de sa taquinerie en se prenant une serviette sur la tête et en assistante à une magnifique danse de fesses toutes blanches qui avaient bien besoin d’un petit bronzage. « Ouais tu as vu juste dans mes techniques de drague ! » rigola-t-il avant de s’enfermer dans la salle de bain pour se changer, réapparaissant tout habillé et fin prêt pour déguster un bon petit déjeuner avant une visite à la distillerie. Ils en profitèrent pour discuter et Bonaventure parla de son équipe et notamment de son petit problème. « J’ai couché avec Athena et j’ai envie de couché avec Mira. La première va retourner avec son petit-ami et la seconde… je ne sais pas, elle me fuit comme la peste parce qu’elle a des sentiments pour moi mais que je suis marié. Par moment, je donnerai cher pour retourner dans le passé et être simplement célibataire » soupira-t-il avant d’hausser les épaules. Bonaventure avait accepté depuis le temps d’être un véritable poissard en amour. Il avait même perdu espoir de trouver une femme qui pourrait l’aimer et qu’il aimerait en retour. Emilia avait beaucoup de chances d’avoir Adam. « En parlant de ton petit-ami, c’est quand que je le rencontre ?! Mais ouep pour te répondre, Ael est Eliot » lui répondit-il avant de continuer à manger son croissant quand le service d’étage apporta du café et du thé. « Tu sais que tu es la femme parfaite ?! Cela me fait penser que courant aout, je risque de quitter le Summer Camp, je suis invité à un mariage » lui apprit-il avant de lui servir un café et lui, de se servir sa tasse de thé.

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FEAT. BONALIA | C'est armée que je vais retrouver Bona. Je le connais trop bien depuis le temps je crois. On se connait par coeur. Les petites manies de l'autre. La façon de répondre. En un regard, je suis capable d'anticiper ses réponses à certaines questions. Je peux lire dans son regard. Enfaite, on est comme un vieux couple. La seule différence avec un vieux couple c'est que même si je l'ai vu nu, moi j'ai jamais fait un tour au septième ciel dans ses bras. Pourquoi ? J'en sais rien. Il est attirant, il est mon type. Peut être que je lui plais pas. Ou bien c'est un mauvais timing. Ou bien tout simplement car notre relation n'est pas comme ça. Célibataire, ça aurait pu me tenter, rien qu'une fois, pour goûter mais j'ai Adam. Je suis heureuse avec lui, je l'aime et ma relation avec Bona est tout simplement platonique. On a passé ce stade depuis un moment. Pour le nombre de fois où on s'est vu nu sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, on est genre vacciné. Mon sourire s'élargit en le voyant et j'écoute ses aventures en pouffant de rire, imaginant très bien la scène, j'ajoute donc, sur un ton taquin « Non mais je vois de là ta tête quand tu as vu que tes fringues avaient disparu ! » mais je vois son expression vous voyez. Un air choqué et surpris. Hilarant, juste hilarant. Presque autant que moi en prison. Je rigole avant de dire « Ouais j'imagine ! En plus ton ... ton sucre d'orge devait pas être au top de sa forme si tu avais froid, tu as pas pu l'impression par sa taille ! » je viens vraiment d'appeler son intimité son sucre d'orge ? Vous voyez ce que je dis, un vieux couple, pas de tabou, vraiment. Mais mes paroles sont quand même vrai, pour l'avoir vu, de près quand même, je peux le dire, les filles sont chanceuses. « Tu as fais comment finalement ? Elle t'a prêté une robe ton amie ? » ouiiii, je le taquine, ca va, j'ai bien le droit. Il a dû rire lui en m'imaginant en prison. Quand on parle de nudité d'ailleurs, il me suffit de faire une vanne sur son joli cul et je reçois sa serviette dessus, avant d'être spectatrice d'une danse des fesses des plus glorieuses « Penses à les faire bronzer un peu. Ca te fera un cul encore plus canon. » Un sourire toujours présent sur mes lèvres, il s'enferme dans la salle de bain pour s'habiller vite fait. Il ressort pour petit déjeuner et en même temps on parle de tout. Comme d'hab quoi. Mais à l'entente de ses mots, je tire une tête choquée « Non ! Sans rire ! T'as couché avec Athéna ? » elle me l'a caché la coquine ! Pas sympa, elle aurait pu me dire si mon intuition sur Bona est un bon coup est fondée. Boooon, je me concentre sur ses explications. Baiserie avec Athéna qui est proche de Tate et une Mira -c'est quoi ce prénom à se faire assomé par un écureuil ?- qu'il veut se faire mais qui est bloquée par sa situation « Ah je te l'avais dis, tu aurais mieux faire de m'épouser moi. » petit sourire avant de reprendre plus sérieusement car c'est sérieux comme sujet « Mais cette Mila t'as des sentiments pour elle ? » tant que je l'aurais pas validé, son prénom, je m'en fou un peu royalement j'avoue ... « Adam ? Bientôt j'espère. Surtout qu'on est plus fâché. » oui, la crise sur Adalia est passée, enfin, j'ai retrouvé mon lit et ses bras, elle est pas belle la vie ? « D'accord, et il est sympa ? » le service d'étage apporte enfin thé et café. Café pour moi, Thé pour lui, c'est parfait ! « La femme parfaite ? Oooooh c'est gentil ! » je me penche vers lui pour embrasser sa joue avant de dire « Tu devrais le dire à Adam, qu'il s'en rende bien compte de la chance qu'il a ! » sourire amusé qui disparait un instant quand il m'annonce qu'il part en août du SC. « Quoi ? Pourquoi ? » annonçant qu'il va à un mariage, je reprends tout sourire « Ooh, celui de qui ? Tu y vas avec qui ? » ouais, je suis une vraie inspecteur gadget moi vous croyez quoi ?

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FEAT. EMILIA | Pour sûr qu’il avait tiré la tronche en constatant la disparition de ses fringues. Bonaventure n’était pas vraiment un exhibitionniste dans l’âme, bien au contraire. Il était même plutôt du genre pudique en dehors de l’intimité. « J’aurais bien aimé voir ta tête s’il t’était arrivé la même chose » grommela-t-il faussement vexé qu’elle se moque de lui. Emilia pouvait faire tout ce qu’elle souhaitait avec lui, il était incapable de lui en vouloir ou même de l’arrêter. Il aimait bien trop ce qu’ils partageaient tous les deux pour se brider ou même songer à la brider. Il la souhaitait taquine, tendre, aimante… bref elle-même. C’est fou combien il pouvait l’aimer car jusqu’à aujourd’hui, très peu de femmes pouvaient se vanter d’avoir déclenché de pareils sentiments dans son cœur. Avec Emilia, c’était un amour des plus platoniques : elle était en couple et il était heureux pour elle. Il ne jalousait même pas son Adam car il savait que cette femme serait bien plus heureuse dans ses bras que dans les siens. L’amour qu’il ressentait pour elle était trop profond pour qu’il songe ne serait-ce un jour le consommer. Emilia était de ce fait inaccessible et c’était justement cela qui lui plaisait dans le fond car ainsi, il ne pourrait jamais lui faire du mal ou la détruire. « Disons que mon sucre d’orge comme tu l’appelles n’était pas au mieux de sa forme mais qu’il était bien planqué derrière mes mains pour m’éviter ce genre de commentaire sur l’eau froide » rigole-t-il de bon cœur n’ayant aucun tabou vis-à-vis d’elle. « Par contre, je ne sais pas si tu mérites que je te raconte la suite de l’histoire… franchement j’hésite » fit il mine de réfléchir alors qu’elle venait à nouveau le taquiner mais cette fois-ci sur la blancheur de ses fesses. « J’ai pas encore testé le bronzage intégral mais j’y penserai » lui dit-il tout en se dirigeant vers la salle de bain pour se changer et éviter d’incarner une trop grande tentation pour la jeune femme.

A son retour, c’est armé de révélations qu’il participa à ce petit déjeuner improvisé. « Ouais mais ça n’ira pas plus loin. Je pense que j’étais juste un mec de passage. Je l’adore mais je ne suis pas le mec qu’il lui faut… Elle, c’est Tate dont elle a envie ! J’espère juste qu’il la traitera bien cette fois-ci » haussa-t-il des épaules. Bonaventure s’était habitué au caractère sans lendemain de ses coups de cœur. Il faisait avec bien qu’avec Mira tout laissait croire que cela pourrait être différent. « Toi, si je t’avais épousé, j’aurais pas rechigné à consommer le mariage » rétorqua-t-il tout de même avant de la reprendre. « Mira pas Mila et pour te répondre : j’en sais fichtrement rien. Elle me plait beaucoup, c’est tout ce que je sais mais pourquoi tu parles d’une fâcherie avec Adam ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » lui demanda-t-il en fronçant les sourcils. Emilia en vint à lui demander si Ael était sympa et Bonaventure lui répondit qu’il était tout simplement génial même s’il rebondit très vite sur le sujet « Adam ». « S’il s’en rend pas compte tout seul c’est que c’est un crétin mais bon… l’amour rend aveugle après tout donc on peut lui donner cette excuse » la taquina-t-il avant de reprendre. « Le mariage d’Abby, une Quincy et je ne sais pas encore si j’y vais accompagné ou non. Elle aimerait que je vienne avec Suzanne… par moment ce mariage m’empoisonne l’esprit et la vie »

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